À quelques jours de la publication du rapport Sauvé, Gabrielle Vialla propose de prier pour les prêtres, et notamment pour que Notre-Dame les aide à garder la vertu de chasteté, cette vertu mise à mal depuis quelques décennies, y compris dans l’Eglise. Si l’Eglise ne cultive pas la chasteté, il ne faut alors pas s’étonner des conséquences qui s’ensuivent.
Nous n’avons pas à choisir entre :
- écouter et prier pour les victimes afin qu’elles trouvent compréhension et réconfort, qu’elles soient reconnues mais aussi que justice soit faite
- témoigner d’un assentiment à l’enseignement moral de l’Église tel qu’il est donné dans le Catéchisme de l’Église Catholique
- supplier pour les prêtres et prier pour que des efforts soient faits aujourd’hui en faveur de l’éducation à la chasteté.
Il est possible d’unifier ces trois attitudes intérieures et extérieures. Certains veulent nous faire croire qu’aimer et rendre compte de l’enseignement de l’Église est une injure aux victimes. C’est faux ! Certainement des bourreaux se sont servis d’ « éléments de langage » catholiques et de leur réputation d’aimer l’Église mais cela n’a rien d’étonnant puisque c’est le propre du démon de nous captiver avec un simulacre du bien. À la suite de Benoit XVI, sur le plan historique nous avons à contempler comment l’Esprit Saint a aussi suscité par l’enseignement du Magistère un développement anthropologique, doctrinal et spirituel toujours plus fin et ferme concernant la chasteté, le lien indissociable entre la sexualité et la vie. A t-il été reçu à la mesure de ce que cela impliquait ? Les laïcs de la génération Jean-Paul II doivent enfin reconnaître le murmure de leur conscience, percevoir qu’aimer les victimes et les prêtres c’est tout tenir.
En ce mois du Rosaire, nous pouvons nous tourner vers Marie, qui garde la chasteté des prêtres, qui garde la chasteté de chacun d’entre nous. Si des prêtres ont gravement gravement failli, d’autres à la suite de saint Paul ont pu dire « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi »
Il vous sera proposé de contempler chaque jour du 4 au 13 octobre un saint prêtre, aujourd’hui au balcon du ciel donc non susceptible d’être déformé par notre vénération, et d’invoquer Marie qui garde la chasteté des prêtres.
Gabrielle Vialla
PS: Cette neuvaine fait écho à la neuvaine de Marie qui garde les prêtres que vous pouvez trouver aussi ici.