Les quelques lignes qui suivent, signées Guillaume de Prémare, concluent une chronique consacrée au dangereux ouvrage Médecin catholique, pourquoi je pratique l'euthanasie, déjà présenté dans ce post. Elles ont l'intérêt en outre de pouvoir être appliquées à d'autres sujets d'actualité…
"En effet, compassion contre compassion, expérience contre expérience, tout est relatif. C’est pourquoi la dialectique de [l'auteur] est nettement plus insidieuse que celle du « droit à choisir sa mort », développée par les militants de l’euthanasie.
A ce stade, que faire ? S’opposer à la sacralisation des droits individuels, certes. (…) Mais nous ne pouvons faire l’impasse sur le rappel de la fonction morale, sociale et culturelle de l’interdit. Notre société veut "faire tomber les tabous". Il convient de relever le défi et de refonder la fonction structurante et protectrice du tabou, de l’interdit. C’est peut-être un peu froid, mais c’est nécessaire, indispensable."
Clovis
Je suis d’accord avec lui. Ce qui est froid ce n’est pas le tabou, c’est la mort.
senex
.Un tabou est un interdit d’origine religieuse.
Comment resacraliser un monde qui se fait une religion de désacraliser tout.
Les catholiques feraient bien de s’interroger sur la désacralisation qui sévit chez eux…!
Jean Theis
Je ne vois pas pourquoi on use du mot “tabou” qui est un terme religieux païen venu de Polynésie.