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Je présente mes vœux d’unité, de continuité et d’avenir radieux dans la sérénité aux Britanniques et aux peuples fidèles à Charles III qui l’ont accompagné par le cœur dans la joie et l’allégresse, lors de son couronnement et de celui de son épouse, la Reine Camilla. Le souverain a reçu, par le sacramentel, une charge lourde et inaliénable, qui le hisse au rang de Serviteur, celui du peuple dans sa globalité et celui de son prochain dans son individualité. Il est entré dans la cathédrale comme Prince… il en est ressorti ROI !
Je souhaite à Charles de poursuivre avec amour, courage et abnégation sa vocation offerte par la transcendance du sacre, au service de son royaume et de ses sujets. Je le remercie très profondément de cet exemple, en faveur de ses compatriotes, qu’il donne à tous, et souhaite qu’il puisse continuer à mettre sa vie, comme il nous le démontre par son œuvre caritative « The Prince Fondation », au service des jeunes qui en font la demande afin qu’ils s’épanouissent dans leurs vocations personnelles. Si les personnes politiques gèrent le quotidien et le court terme avec comme échéance les élections à venir, en revanche, un Roi œuvre et travaille pour les générations futures…
Une couronne ne donne pas des droits mais des devoirs. Un Roi sert le peuple, rend justice, impose ses arbitrages dans l’intérêt de ses compatriotes, du bien commun et de la dignité humaine. Un souverain garantit l’unité du pays et assure la sécurité extérieure. Il n’est pas servi par le peuple mais il est au service du peuple et de son pays par son engagement indéfectible qui prouve sa légitimité sacramentelle.
Un Roi montre la voie dans son pays et tente par l’exemple d’assurer le respect de la famille, de la pratique de la prédilection pour les plus pauvres, défavorisés et handicapés, de l’instruction des plus jeunes et de l’épanouissement individuel et collectif à travers l’art, la culture, le sport et l’ouverture vers de nouveaux horizons. Le bon sens guide ses choix. Son arbitrage assure un équilibre entre les pouvoirs. Le cœur de son implication en faveur du peuple se révèle alors comme mission essentielle…
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
D'Haussy
Une cérémonie malaisante, des francs-maçons en costume.
Reine Tak
A tant de compliments, il faut bien ajouter quelques reproches aussi pour rétablir l’équilibre. Voici donc l’oint du Seigneur mais je suis certaine que nombre de personnes, dont ses fils peut-être, ont dû penser, durant ce sacre, à cette pauvre Lady Diana qui a été trompée et bafouée, dès sa première nuit conjugale par celui qui était l’amant de la reine d’aujourd’hui.
Gallia
“par le sacramentel” ? Non, il n’y a aucun sacramentel. L’Anglicanisme est totalement vide. Trône fondé sur la Pierre du destin, objet d’origine païenne lié aux démons, et pas grand chose d’autre. Vive le roi de France, oint du Seigneur !
SouvenirdeBainville
Ce roi , par sa ,vie passée, a donné une image déplorable de la famille et du lien conjugal.
Ses positions sur l’Islam “partie intégrante et racines culturelle du pays, sont un signal de faiblesse pour l’avenir.
Il est un des associés des projets destructeurs du mondialisme avec Davos. Il milite pour la grande tromperie du réchauffement climatique anthropique, comme son défunt père.
Il a été ami privilégié de personnages connus et peu recommandables, c’est un euphémisme.
Il n’y a rien à attendre de ce prince, il n’a pas de pouvoir politique, sauf celui d’influence qui est aujourd’hui hélas fort lourd de menaces pour les nations.
Marcos
Je me demande tout de même si Charles III n’a pas mis là un terme à une certaine forme de sacralité de la couronne britannique. Certes il y avait du décorum, de la belle musique, un certain respect des traditions quoique mêlées de considérations végan et autres. Mais les gros plans de ces deux têtes couronnées ravagées par le temps et chargées d’historiettes à la Feydeau, cela ne faisait pas sérieux. Cette vieille maîtresse divorcée qui régularise une union royale avec un roi fantoche lui-même divorcé, et divorcé à cause d’elle, c’est un peu l’hôtel du libre échange. Essayons tout de même de dépasser les apparences. Charles le moderne ne s’appuie donc plus sur une aristocratie anglaise particulièrement fatiguée mais sur le peuple britannique souverain prié de fléchir le genou devant sa Majesté. Ce n’est plus seulement le corps des évêques anglicans avec ses évêquesses lesbiennes qui lui apporte sa caution religieuse, mais l’ensemble des personnages du royaume qui se disent investis par une puissance supérieure. Mgr Nichols a certainement eu raison de participer, mais pour une raison strictement politique. Tout cela ne sent pas la fin de règne, mais du moins la fin d’un cycle dynastique. Charles pourra continuer à amasser des pièces d’or et à distiller son irrésistible humour british. Il faut bien occuper les journalistes.
Meltoisan
Permettez-moi de préférer Saint Thomas More à l’ignoble Henri VIII !
Ça n’a rien à voir mais ce qui me plait beaucoup en Angleterre, ce n’est pas la royauté … mais le Brexit !
Laguérie
Les commentaires précédents me conviennent tout à fait. Je n’ajouterai qu’une chose : le si sympathique prince charles de Bourbon semble ignorer l’histoire longue. Autant les rois de France ont longtemps lutté contre la féodalité, autant la féodalité anglaise a très tôt triomphé outre-manche. Un an après la bataille de Bouvines qui privait les barons anglais de leur traffic avec le continent, la magna carta arrachait au roi l’essentiel de ses prérogatives régaliennes. Dès lors les barons anglais n’ont eu de cesse d’accroître leur pouvoir à l’intérieur du pays et à l’extérieur. La City n’est qu’un des aspect de cette lutte pour le maintien d’une ” démocratie ” qui n’est que la couverture d’une dictature de l’argent. Et d’une religion anglicane qui n’est que la caution morale de cette dictature. C’est à la lumière de cette histoire anglaise qu’il faut comprendre la guerre de cent ans, l’épopée johannique, et le harcèlement constant que nous subissons nous Français de la part de ceux que les complices de chez nous – les anglomaniaques – continuent à appeler nos amis ou nos alliés. La franc-maçonnerie française ne nous vient-elle pas d’Angleterre ? Le prince Philippe n’en etait-il pas un représentant honoré à Davos et ailleurs ? Son fils Charles n’a-t-il pas marché sur les traces de son père ? Alors les paillettes, non merci.
Laguérie
” Alors les paillettes, non merci “. Elles ne sont que le plagiat par nos voisins jaloux des signes qui accompagnaient le prestige dont bénéficiait notre propre royauté. Elles ne sont chez eux que de la poudre aux yeux. Dommage que notre prince se soit laissé aveugler.
France Fougère
Justes observations.
La génération régnante précédente a fait le malheur de la princesse Margaret qui n’a pu épouser le digne capitaine Townsend, tandis qu’Elizabeth Il extériorisait son bonheur dans les bras du prince Philip qui parfois prenait le large.
La génération suivante devra faire oublier le spectacle de Kate Middleton défilant sur un podium devant des étudiants, légèrement déshabillée d’un mini-bikini et d’une mini-robe transparente, pour reconquérir William.
Madame Figaro a reproduit la photographie la semaine dernière. Tous sourires étudiés en avant, elle attend son heure.
C.B.
“le peuple britannique souverain prié de fléchir le genou devant sa Majesté” ( Marcos 9 mai 2023, 10 h 21 min )
Surprises: 1) fort peu de révérences (ou d’inclinaison de la tête pour les messieurs) sur le passage de “Charles III”.
2) Charles, au lieu de se ranger au souhait, explicitement formulé par sa mère la reine Elizabeth II, que Camilla soit désignée comme “reine consort”, impose le titre de “reine” pour son épouse, qui pourtant ne sera jamais reine régnante (sauf s’il prend fantaisie à Charles de modifier les règles de succession?).
Marcos
@ C.B. : voulez-vous dire que si Charles casse sa pipe avant Camilla c’est elle qui pourrait devenir automatiquement reine régnante ?
LELIEVRE
Le mot exemple me choque terriblement, lui qui a fait tant de mal à son épouse Diana. Alors pour son exemple et son respect de la famille, vous pouvez revoir votre copie.
Cette monarchie anglaise est largement décadente et n’a rien d’exemplaire.
C.B.
En réponse à Marcos 9 mai 2023, 19 h 10 min
Selon l’ordre de succession actuel, dès la mort de Charles, c’est William, actuel Prince de Galles, qui devient roi (la reine Elizabeth avait modifié la règle de succession, de primogéniture mâle à simple primogéniture: à la génération suivante comme pour William, la question ne se posera pas puisque le premier-né du prince et de la princesse de Galles est aussi un garçon).
Mais, alors que la reine Elizabeth II avait indiqué explicitement qu’elle souhaitait qu’à sa mort la seconde épouse de Charles devienne “reine consort” (ce qui n’était pas une obligation, il était question qu’elle soit seulement “princesse consort”), Charles a donné l’ordre qu’elle soit désignée par le titre de “reine”. On peut se demander si c’est un premier jalon en prévision d’une nouvelle modification de la règle de succession.