Le Conseil de Paris a décidé d'accorder lundi soir une subvention de 26 000 euros à l'association Elus, Santé Publique et Territoires afin de réaliser une expertise sur les "salles de shoot", réservées aux toxicomanes pour les accompagner lors de leur injection de drogues dures. A l'origine de cette mesure, le député en charge de la Santé au PS, Jean-Marie Le Guen.
Salle de drogue subventionnée à Paris
6 commentaires
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jp
Qu’en pensent les ministres de la Santé,de l’Intérieur,de la Justice, puisque jusqu’à plus ample information, la drogue est interdite en France!!!
Accepter ça, c’est le premier pas dans la légalisation de la drogue.
Sous pretexte de sauver quelques uns du sida, on les encourage à mourir de la drogue…
Bravo!!
Jeanne
Bonjour,
toutes les informations sur la dépense publique sont en avant première ici : http://www.lecri.fr
Jeanne Pavard
Responsable de la rédaction
V12
Je me demande si ce sera autorisé d’y fumer…
jp
@V12 :uniquement du hashish et du crack…surtout pas de tabac, c’est dangereux
philippe
Le bon roi Saint Louis le neuvième du nom a essayé de combattre la prostitution. Lui qui rendait la justice sous le chêne et que l’Eglise catholique a porté à la gloire des autels, a compris que la seule façon de régler le problème était de le contrôler. Là il ne s’agit pas pour l’Etat de devenir fournisseur de drogue, il s’agit simplement de contrôler les usagers de drogue dure pour que les injections se fassent dans de bonnes conditions sanitaires et à terme les amener à un processus de sevrage dans des conditions médicalement contrôlées. Les expériences ont prouvées que la pénalisation pure et dure ne fonctionne pas au même titre d’ailleurs que la dépénalisation telle qu’elle est pratiquée au Pays-bas. Ce système me semble être d’une part un bon compromis à condition bien sûr qu’il aboutisse à un abandon progressif de la drogue et d’autre part il n’empêche en rien l’interdiction et l’usage des stupéfiants.
Vince
Philippe, votre argumentaire est séduisant, mais il convient de ne pas tomber dans l’excès – trop facilement atteignable.
Au nom de la lutte contre la prostitution, on fait des maisons closes, au nom de la lutte contre la drogue, on fait des salle de shoot (au nom de la lutte contre l’islam, on fait des mosquées??) mais très rapidement, cette lutte devient une sorte d’encouragement…
ne serait-ce pas plus efficace de VRAIMENT lutter contre les passeurs de drogues – dans ce cas précis?