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Tribune libre

Sanctuariser l’Ecole

Sanctuariser l’Ecole

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La perspective de faire de l’école primaire un sanctuaire ne se révèle pas dénué de bon sens. Le lieu des apprentissages fondamentaux, (lire, écrire, compter, histoire, sciences de l’environnement, de la vie et géographie de la France et de la province d’habitation) en aucun cas, saurait tolérer un prosélytisme quel qu’il soit. La prohibition de l’indigénisme, du racialisme, du genrisme, de valeurs contraires à notre culture, notre patrimoine, nos mœurs ou de toutes formes d’affichages vestimentaires (révélant l’élève dans son intimité plus qu’il ne l’habille, à vocation religieuse militante, exhibant avec provocation des marques ou affichant le manque du respect dû à l’institution en s’affublant de vêtements déchirés…) ne peut souffrir une tolérance quel qu’en soit le motif.

L’éveil de l’esprit et de la conscience se pose en vocation constitutive de l’école. Aucun débat ne doit remettre en cause les fondamentaux scolaires. Les solutions différenciées portent atteinte à l’unité du pays. L’instruction publique ne peut être objet de négociation. Arrêtons les soi-disant pouvoirs donnés dans l’enceinte de l’école aux parents d’élèves. Les conseils d’administration n’ont pas été mis en place pour décider de l’opportunité de placer ou non un sapin de Noël dans l’établissement, de menus scolaires ou de s’immiscer dans l’intimité de chacun par des endoctrinements de toutes sortes.

En raison de multiples procédures pour ne pas heurter les susceptibilités, l’impossibilité de faire respecter des règles simples amène inéluctablement la toute-puissance de ceux qui mettent en cause les normes communes… Les marches à suivre dictées par « l’autorité » ménagent jusqu’au laxisme tout refus de se plier aux règlements…

Aujourd’hui, il faut d’abord inviter ensemble les parents et l’élève pour une rencontre avec le chef d’établissement. Puis vient le temps, de la procédure disciplinaire, qui bien sûr peut être remise en cause. Le conseil de discipline procède, après plusieurs rappels, à une hypothétique exclusion avec sursis… dans le meilleur des cas. Celui où les dépositaires de l’autorité ne craignent pas pour leur sécurité et celle de leur famille. Chaque incident fait l’objet d’un signalement afin qu’un inspecteur s’en empare pour procéder à une écoute bienveillante, avant de faire remonter l’information au ministère. Mais le soutien aux enseignants ne dépasse pas le stade d’une écoute feutrée.

La réponse de bon sens appelle l’uniforme scolaire pour les écoliers, ce choix vertueux efface en partie les inégalités, les différences sociologiques ou économiques. Stigmatisation ou moquerie supprimée sur l’apparence, pas de marque et pas de mode, sans référence politique, séparatiste ou communautaire, les vêtements à l’unisson amènent, la cohésion et le sentiment d’appartenance des enfants à un même établissement donnant une identité commune à tous les élèves.

Un enfant se rend à l’école pour recevoir les bases lui permettant de pouvoir, en vieillissant, se projeter vers l’avenir avec succès et sérénité, avec un esprit de liberté qu’il s’approprie par la culture, le patrimoine et les savoirs propres à notre pays. Ces apprentissages lui permettent de grandir, de s’épanouir dans la sagesse, dans le respect d’autrui, de la dignité humaine, de la conscience du bien commun, d’augmenter ses connaissances et de mutualiser avec ses camarades l’héritage culturel Français. L’école développe les talents propres à chacun par l’ouverture aux arts, à l’artisanat et aux sports. Une tenue commune permet une rigueur qui aide à maîtriser le comportement favorisant les rapports humains.

La réforme de l’école ne suffit pas, bien sûr, mais un premier pas peut être suivi de nombreux autres… commencer par l’école, puis reconstruire l’hôpital, refonder une politique industrielle régénérant l’indépendance de la France afin de rebâtir une souveraineté durable, œuvrer ensemble pour une transition énergétique vertueuse, et réformer les institutions à bout de souffle d’un Etat qui a perdu sa démocratie au bénéfice de l’absolutisme d’une ploutocratie despotique. La tâche paraît ardue mais « à cœur vaillant rien d’impossible ! » (Citation de Jacques Cœur au XVe siècle). Le courage permet de surmonter les obstacles, les épreuves, les difficultés… Nous n’en manquons pas !

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

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