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Liberté d'expression

Selon que vous serez de gauche ou de droite, le Conseil d’Etat confirmera votre dissolution

Selon que vous serez de gauche ou de droite, le Conseil d’Etat confirmera votre dissolution

Le Conseil d’État confirme, ce jeudi 9 novembre 2023, la dissolution du groupe identitaire angevin l’Alvarium. Elle avait été actée en conseil des ministres le mercredi 17 novembre 2021. En revanche, le Conseil d’Etat a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre. Le 21 juin 2023, le gouvernement avait prononcé la dissolution du collectif les Soulèvements de la Terre sur le fondement de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure disposant que « Sont dissous, par décret en Conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait […] : qui provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ». Ce 9 novembre, le Conseil d’Etat a donc annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre en jugeant qu’ils ne pouvaient être tenus pour responsables de violence envers les personnes et que les provocations à des agissements violents à l’encontre des biens ne pouvaient justifier sa dissolution, laquelle ne constituait donc pas une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public.

Communiqué de l’Alvarium :

Nous apprenons à l’instant la confirmation de notre dissolution par le Conseil d’Etat, tandis que malgré des violences nombreuses et avérées les Soulèvements de la Terre obtiennent gain de cause. Jusqu’alors discrets sur la procédure qui s’est déroulée depuis 2 ans, nous reviendrons prochainement en détails sur ce simulacre de Justice qui foule aux pieds l’Etat de droit dont se réclame sans cesse le régime.

Lors de la première audience en septembre 2022, le rapporteur public concluait à l’annulation du décret de Gérald Darmanin. Point par point, il réfutait que l’Alvarium était une organisation commettant des provocations incitant à la haine ou à la violence justifiant sa dissolution.

De manière rarissime, une note en délibéré du Gouvernement n’ajoutant rien de nouveau au dossier avait provoqué une seconde instruction. Et là, comme par miracle, le même rapporteur public a conclu en octobre 2023 à la validité du décret de Darmanin, se basant sur une “note des services de renseignement” à laquelle la défense n’a pas eu accès ; en bon français on appelle cela céder à une pression politique.

La décision du Conseil d’Etat publiée ce jour ne vise ni le contenu de la première audience, ni la note en délibéré, ni la note de renseignement : rien. Elle se contente de dire que notre dénonciation de l’immigration “excède les limites de la liberté d’expression politique” alors que lors de son existence aucun communiqué de l’Alvarium ni aucune campagne n’ont donné lieu à une quelconque condamnation. En clair, c’est la dénonciation du lien (fait par Darmanin lui-même !) entre immigration et insécurité qui est ici criminalisée. Décrire le réel est officiellement interdit. Demain la dissolution du RN, de Reconquête, et même du parti présidentiel ?

Cette grave dérive liberticide confirme que le pouvoir macronien ne tolère aucune contestation en dehors des violences caricaturales de l’extrême-gauche et de la mascarade électorale à laquelle 1 français sur 2 refuse désormais de participer.

Le silence des partis patriotes censés nous représenter démontre leur soumission inconditionnelle au politiquement correct et leur mépris des français. Qu’ils prennent garde : les motifs invoqués pour notre dissolution pourront être utilisés demain contre eux.

Dans les jours à venir, la communauté de l’Alvarium se réunira pour décider des suites politiques, pécuniaires et judiciaires à donner à cette décision inique.

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4 commentaires

  1. Malheureusement, il faut s’habituer aux “deux poids deux mesures”, tant que nous aurons à la tête du pays des gouvernants dont l’idéologie est de gauche, et ce, même si leur portefeuille semble plutôt à droite !

  2. Tout cela est le signe d’un durcissement du pouvoir, lui même signe d’un pouvoir aux abois. Tout peut basculer très vite.
    C’est pour cela que d’avoir la police comme garde prétorienne est essentiel pour Macron? C’est sa dernière ligne de défense mais cela se paye en loge, par la loi sur la fin de vie et l’avortement, puisque les loges tiennent la police.
    Mais avant d’aller en loge leur apporter sur un plateau sa loi homicide, il fallait faire du “en même temps”, d’où l’assistance à la messe du pape à Marseille qui il faut le reconnaître a bien allumé Macron sur sa loi Euthanasie dans son homélie.

  3. Il y a les régimes totalitaires “bourrins”, qui expédient manu militari dans les geôles, et il y a a le régime macronien qui “écarte du paysage” en buveur de thé, le petit doigt en l’air, façon précieux ridicule. Le terme “totalitaire” n’en est pas moins avéré…

  4. A-t-on le droit de dire que le Conseil d’État n’est plus qu’un gang de malfaiteurs, une maffia de lâches et de terroristes intellectuels au service d’un régime totalitaire qui organise sciemment le génocide du peuple dont il a la charge ?
    A-t-on le droit de dire que tous les membres de cet organisme sont non seulement des voyous, mais des traîtres, et non seulement des traîtres mais des criminels, et non seulement des criminels, mais des criminels contre l’humanité, et non seulement des criminels contre l’humanité mais des génocideurs de la stature de Lénine, Hitler, Staline et Mao ?
    A-t-on le droit de dire que, dans un pays normal, ils devraient être condamnés aux pires peines imaginables ?
    Je pose juste la question.
    Car en France, pays de “liberté d’expression” comme chacun sait, on apprend désormais que la dénonciation de l’immigration “excède les limites de la liberté d’expression politique” !
    Alors, risquer de donner l’impression qu’on critique une décision de justice (même si on ne le fait pas, vu que cela n’a rien d’une décision de justice), j’imagine que ça peut être risqué.
    Donc je pose juste la question : a-t-on le droit de dire ça ?

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