Lu sur C-Fam :
"« Il n’existe pas de définition de la famille dans les lois internationales sur les droits de l’homme », selon le rapport sur « la protection de la famille » élaboré par le personnel de l’ONU et publié la semaine dernière avant la prochaine session du Conseil de l’ONU pour les Droits de l’Homme.
Le rapport aborde la famille, les droits de l’homme et le développement économique et social et enlève de l’importance au consensus légalement contraignant sur le fait que la famille est « l’unité groupale naturelle et fondamentale de la société » contenue dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et dans les traités internationaux qui excluent implicitement les relations entre les personnes du même sexe du sens de la famille dans les politiques et le Droit International.
La bureaucratie des Droits de l’Homme de l’ONU essaye de compenser le consensus immémorial sur la famille, qui tient son origine dans la fondation des Nations Unies (et qui définit effectivement la famille en ce qui concerne la politique et le Droit International) avec une tentative croissante et agressive d’étendre ce sens de la famille déjà reconnu dans la politique et le droit international, pour y inclure les relations homosexuelles. Le résultat n’est pas entièrement consistant.
Le rapport cite un bon nombre de clauses légales de traités des droits de l’homme, y compris la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui exclue la possibilité de reconnaitre les relations homosexuelles dans la politique et le droit international. En parallèle, le rapport énumère les lois récentes qui font des relations homosexuelles quelque chose d’équivalent à la famille dans peu de pays, dans une de ses sections qui sonde les politiques et les lois sur la famille.
Et tandis que le rapport établit que « les normes internationales ne prescrivent pas un concept spécifique de la famille », le bureau des droits de l’homme de l’ONU exclue la polygamie de ce qui est internationalement reconnu comme la famille, sans expliquer sur quel fondement ils font cette exclusion en absence d’une définition fonctionnelle de la famille comme celle qui se trouve dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Le rapport cite également la Convention des Droits de l’Enfant qui déclare que la famille est le « groupe fondamental de la société et du milieu naturel pour la croissance et le bienêtre de tous ses membres, particulièrement des enfants » et en même temps, développe « un ensemble de solutions » pour protéger les enfants en les considérant capables de constituer une famille et en déclarant explicitement son équivalence avec la « famille nucléaire, la famille étendue et d’autres solutions communautaires traditionnelles et modernes » en ce qui concerne la politique internationale.
Ces contradictions furent également confirmées par des organisations non gouvernementales et intellectuelles lors d’une consultation qui eut lieu en automne, durant l’élaboration du rapport.
De nombreuses organisations pro-famille, y compris le C-Fam, éditeur du Friday Fax, ont envoyé leurs commentaires et observations par écrit, au département des Droits de l’Homme de l’ONU, pour appuyer la compréhension immémoriale de la famille dans la politique internationale et le droit international. D’autres organisations, cependant, ont envoyé des commentaires qui allaient dans le sens d’un affaiblissement du statut quo actuel, pour changer le sens de la famille et y inclure les relations homosexuelles. […]"