Le mouvement Soulager mais pas tuer, qui s’est mobilisé depuis plusieurs mois avec de nombreuses personnalités médicales pour alerter sur les ambiguïtés de la proposition de loi Fin de vie, se félicite de certains ajustements du texte votés hier par la commission des affaires sociales du Sénat.
Ces amendements tendent à clarifier plusieurs dispositions pour atténuer les risques de dérive euthanasique, en particulier :
- les cas de mise en œuvre de la sédation profonde et continue jusqu’au décès,
- le statut de la nutrition et de l’hydratation artificielles,
- certaines expressions controversées, comme « ne pas prolonger inutilement la vie »,
- les situations inappropriées où le médecin n’est pas tenu de suivre les directives anticipées.
En revanche, Soulager mais pas tuer attend toujours des dispositions concrètes pour rendre les soins palliatifs vraiment accessibles à tous les Français : les promesses du Gouvernement depuis 2012 en faveur d’un grand plan de développement des soins palliatifs doivent d’urgence se traduire par des actes.
Soulager mais pas tuer, qui note avec inquiétude que les amendements pour légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté sont systématiquement proposés à chaque vote, reste totalement vigilant et mobilisé pour les prochaines étapes parlementaires.