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Pays : Italie

Silvio Berlusconi, l’homme de l’union des droites italiennes, RIP

Silvio Berlusconi, l’homme de l’union des droites italiennes, RIP

L’ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, 86 ans, est mort lundi. Il souffrait d’une leucémie chronique. L’Italie observera une journée de deuil national mercredi, jour des obsèques de l’ex-chef de gouvernement, qui auront lieu à la cathédrale de Milan à 15 heures.

Entré en politique en 1994, celui qui a fondé le parti Forza Italia, actuel partenaire du gouvernement de coalition de Giorgia Meloni, a été président du Conseil italien pendant neuf ans au total (1994-1995, 2001-2006 et 2008-2011), mais il a dominé la politique italienne pendant une vingtaine d’années. Milliardaire, magnat des médias, à la tête de la holding familiale Fininvest, qui comprend des chaînes de télévision (MediaForEurope), des journaux et les éditions Mondadori, fan de football, Silvio Berlusconi a présidé pendant 31 ans l’AC Milan.

Giorgia Meloni a salué “l’un des hommes les plus influents de l’histoire de l’Italie”.

“Silvio Berlusconi était avant tout un battant. C’était un homme qui n’avait pas peur de défendre ses convictions et c’est précisément son courage et sa détermination qui ont fait de lui l’un des hommes les plus influents de l’histoire de l’Italie”.

Le président russe Vladimir Poutine, parmi les premiers à réagir, a salué une “personne chère” et un “vrai ami” doté d’une “énergie vitale incroyable”, louant son “optimisme” et son “sens de l’humour”.

Le pape François, lui-même hospitalisé, a salué le “tempérament énergique” de l’ancien Premier ministre italien. Le pape a fait part de son “soutien” à la famille, et l’a qualifié de

“protagoniste de la vie politique italienne qui a assumé des responsabilités publiques avec un tempérament énergique”.

Contrairement à la droite molle française, Silvio Berlusconi n’a pas eu peur de s’allier à droite. Quand il se lance en politique en 1994, alors que le système politique dominé jusque là par la Démocratie chrétienne et le Parti communiste s’effondre, Berlusconi choisit de faire alliance avec la Ligue du Nord, alors régionaliste, et Alliance nationale, un parti issu du fascisme. Cet accord fait qu’il n’y a pas d’interdit politique et moral aujourd’hui. À l’époque, cela avait déclenché d’énormes polémiques à gauche et au centre. Silvio Berlusconi a souligné que, grâce à lui, ces formations se sont déradicalisées. Giorgia Meloni, alors élue député d’Alliance Nationale, fut nommée ministre pour la Jeunesse du gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi en 2008. Aujourd’hui, c’est elle qui dirige le pays.

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1 commentaire

  1. Silvio Berlusconi récitait le Benedicite, même lors de repas officiels.

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