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Tribune libre

Six ans après : retour des gilets jaunes

Six ans après : retour des gilets jaunes

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Le message est clair, limpide, sans ambiguïté, franc, direct. Pas de détour dans le narratif. Juste l’essentiel. A l’attention de ceux qui les croyaient perdus, broyés par la machine, le système, les gilets jaunes ont encore leur mot à dire dans ce combat. Un combat d’idées avant tout. IDNF a participé à la réouverture du rond-point de Longpoint sur Orge ce samedi.

Six longues années se sont écoulées depuis ce dernier sursaut populaire qui, un jour de novembre 2018, a ébranlé le pouvoir macronien, celui de la finance, celui des honnis Rotschild. Le président Macron avait été élu en se proclamant champion de la société civile comme pour mieux l’opposer à la caste politique d’alors. Le mouvement des gilets jaunes incarnait la base de cette pyramide sociale, la vraie, les sans-dents du ventripotent Hollande, les broyés de la vie, unis autour de ces ronds points devenus les nouveaux forums de discussion, d’échange, de partage et de solidarité.

Qu’ont ils obtenu de cette lutte dont le point culminant sera atteint lors du 3ème week-end de mobilisation et le recul de Jupiter lâchant 11 milliards croyant répondre ainsi aux revendications de ces radicalisés ?

De la considération de la part du peuple reconnaissant là leur courage, leur authenticité. Du mépris de la part des pouvoirs publics coupés de la réalité économique et sociale du moment.

Et de l’oubli. Si les medias ont largement relayé l’augmentation du litre d’essence et les difficultés financières des français à se déplacer en province, le trop fameux passage aux 80km/h…, ils ont volontairement mis sous le boisseau les revendications plus politiques et donc plus gênantes, plus dangereuses pour toute cette représentation nationale, députés, sénateurs, ministres, président qui… ne les représentent pas.

RIC, mandat impératif révocatoire, souveraineté, constituante autant de mots faisant office de repoussoirs pour une classe politique prenant peur d’un coup de l’existence même de leur responsabilité vis-à-vis du peuple.

Sur fonds d’une corruption latente touchant toujours plus ces « élites ». Le mot est grossier, trop fort, trop exagéré ? Alors que pensez-vous du dernier épisode en date, celui des législatives à l’issue desquelles les perdants se sont entendus comme larrons en foire, comme corrompus entendus face à un peuple devenu dupe de leur forfaiterie électorale ? N’y t il pas lieu à réflexion sur ce qu’est devenu notre « démocratie » qui ne porte aujourd’hui que le nom ?

Le grand débat national organisé par notre showman théâtralisé sur une scène, au milieu des manants triés sur le volet était une farce. Répétée depuis dans ces commissions citoyennes (climat, fin de vie) à laquelle participent des « gens » tirés au sort (vraiment ?).

Alors, oui les ronds-points sont ré-ouverts, symboliquement pour l’instant. Les agriculteurs organisent des blocages. La SNCF menace de faire grève. Le pays s’apprête à vivre un mois de décembre chaud.

Pour une fois, je suis d’accord : ce réchauffement là est purement anthropique.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Président IDNF

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