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Une fois encore la dictature haineuse va à l’encontre du choix référendaire des Français qui a rejeté le traité constitutionnel européen de 2005. Les parlementaires méprisent le peuple en ne prenant pas en compte la volonté de nos compatriotes. Ces hypocrites déloyaux prouvent qu’ils sont déconnectés des réalités du terrain. Leur écoute de nos concitoyens s’apparente à une surdité d’autant plus chronique qu’elle s’avère volontaire. Le dédain manifesté par les députés pour la démocratie démontre une fois de plus le despotisme que nous subissons au jour le jour, par petites touches successives, et nous assujettissant davantage au dictat d’une oligarchie qui pense nous faire subir impunément son despotisme.
L’Assemblée nationale a voté, le 10 mai 2023, contre le résultat du référendum des Français, une loi rendant obligatoire d’arborer le drapeau de l’union européenne sur tous les frontons des mairies de plus de 1500 habitants. La haute trahison des représentants du peuple démontre une fois encore que ces pervers bafouent la démocratie. Leur déloyauté envers nos compatriotes rend compréhensible le refus de ceux-ci de se rendre aux urnes sachant par avance que tous ces félons n’hésitent pas à sournoisement servir les intérêts individuels, égoïstes et ambitieux de l’oligarchie internationale au détriment des Français.
La perfidie qui les caractérise les amène à préciser que pour l’instant les drapeaux cohabiteront… et après… celui de la France disparaîtra ? La devise à son tour sera remplacée par celle de l’Europe « unis dans la diversité » ? L’idéologie s’inscrit dans la loi… Ecoutez les gestionnaires gouvernementaux s’exprimer ! Lorsqu’ils prononcent le mot « France » ils l’associent systématiquement à « notre Europe ». Quant à la souveraineté, dans leurs propos, elle ne se conçoit qu’européenne.
En période d’inflation, d’augmentation de la pauvreté, d’insécurité croissante, d’immigration incontrôlable, d’incapacité de l’école à donner les moyens aux générations futures de s’épanouir, de dégradation du système de santé, de risque croissant d’une guerre de haute intensité, n’y a-t-il pas d’autres priorités pour régler de vrais problèmes ?
La construction européenne peut s’envisager sous plusieurs angles et elle sera mieux acceptée si, fondamentalement, elle s’avère le choix réel de nos compatriotes. Le meilleur moyen d’acceptation par le peuple d’une évolution institutionnelle passe par la subsidiarité, et surtout par la sauvegarde de ses valeurs éternelles, patrimoine, mœurs, coutumes et traditions. Une Europe forte ne peut se concevoir que par l’alliance et la solidarité de pays forts et souverains qui se ressemblent. Ce n’est pas aux oligarques déloyaux de décider contre le peuple mais chaque nation doit décider pour elle-même par l’adhésion directe de ses ressortissants !
SAR Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
PAULO
Une ecoute en trois points ?