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«Si Saint Paul vivait aujourd’hui, il ferait du film. » Cary Solomon, réalisateur d’origine Juive converti au Catholicisme est très conscient de l’urgence d’évangéliser. Avec son coéquipier Chuck Konzelman, il a produit des films vus des centaines de millions de fois : “Dieu n’est pas Mort 1”, “Dieu n’est pas Mort 2”, “Unwanted” ou “Nefarious”.
Après notre rencontre à Dallas, nous sommes revenus avec une plus grande conscience de l’incroyable instrument à notre disposition. Je suis convaincu que nous, Catholiques et Français devons nous remettre aux arts qui touchent un très grand nombre d’âmes. Il s’agit de la tranche artistique des mass média : le jeu vidéo, les clips ultra courts, le film ou la mode. Après tout, quelles sont les chansons que fredonnent nos enfants dans la voiture ?
LE TEMPS DE L’OFFENSIVE
Depuis soixante ans, il fut judicieux de protéger nos petits des pouvoirs culturels. Il est tout aussi logique aujourd’hui d’envoyer vers le monde des évangélisateurs qui ne touchent pas seulement trois voisins mais 7 millions de spectateurs.
La production du film Promesse et sa centaine d’amis en France comme en Amérique s’y emploie. Le prototype du film est réalisé, le scénario est en réécriture. Sur le long chemin de la production, nous formons à l’acting des gens de tous les âges : https://www.promessefilm.com/stage-d-acting .
En France, 4 stages d’acting sont donnés cet automne ( Consulter le site de Promesse ou les annonces des évènements sur le Salon Beige). En Amérique, notre formation en ligne est choisie par des écoles à la maison comme l’une des classes de leur semaine (il y a cinq millions d’enfants éduqués à la maison aux USA et ce chiffre est en croissance explosive).
S’ils ne deviendront pas tous des acteurs, ils pourront être scénaristes, directeurs ou plus souvent personnages dans la société capables d’être aimés du public.
FAIRE RAYONNER SA TENDRESSE
Avant de rentrer en France, nous relisons les courriels passés :
Myriam F. à Marseille : « Je suis donc restée présente pour notre adolescent et au vu de l’esprit sain de l’ensemble, j’ai eu l’impression que Dieu nous avait guidé vers ce stage. »
« Je veux vous faire part de mon enthousiasme. Mon accomplissement professionnel est à son apogée et maintenant je suis en quête de mes rêves d’enfants. La formation m’a donné des clés pour cela. » Stéphanie T. à Cannes.
Si nous faisons tout cela, c’est dans un but d’évangélisation et je ne vois pas de voix plus claire là-dessus que celle de Marianne T. à Paris : «Je souhaite être actrice chrétienne afin d’agir pour le Christ dans ma vie, dans la société. Je veux me laisser aimer par Lui, trouver ma force en Lui, rayonner Sa vérité. Le cadre chrétien du stage m’a aidé car je me suis sentie en confiance. »
LA TIMIDITÉ FOND !
En effet, il y a d’abord une barrière simple à faire sauter : la timidité. Les ateliers montrent comment s’inspirer de la manière employée par Le Seigneur pour appeler les prophètes. « Cela m’a touchée. J’ai tendance à me dire : – non, pas moi, je ne suis pas à la hauteur. – Mais le prophète doit délivrer le message de Dieu, il s’oublie lui-même. Il se focalise sur le message destiné aux autres. » Cathy B. à Antibes.
A côté de cette aspiration, les courriels ne cessent de mentionner le style de l’apprentissage : «Je dois dire que le tact et la délicatesse des ateliers ont fait fondre mon insécurité. Cela m’a permis d’exprimer le meilleur de moi-même. » Lucie-Anne B. à Grasse. «L’accent est mis sur le positif avec des propositions claires d’améliorations”. Cathy à Antibes
Une fois le dégel de la timidité enclenché, les apprentis sont fascinés par leurs découvertes. Brandon Bechtel, Assistant psychologue et sacristain à La Nouvelle Orléans : «Je croyais que jouer, c’était, être faux mais cependant crédible aux autres. Mais la classe de Daniel montre que le meilleur jeu vient d’un lieu d’authenticité. Cela entraîne une découverte de soi-même, du bon, du mauvais et même de l’indifférent. Après chaque cours, je repars avec une plus grande stabilité. C’est une compréhension qui accélère ma relation avec Jésus et mon prochain. »
DES WEEK-ENDS QUI TRANSFORMENT
A cela s’ajoute la joie. De quart d’heure en quart d’heure, des principes simples sont énoncés et immédiatement appliqués par le jeu. A dix ou à deux apprentis, sont pratiqués le naturel, la réceptivité du message d’autrui, la créativité. Stéphanie à Mouans Sartoux : « Le stage m’a permis d’accroître la maîtrise de mes émotions. »
Nous nous retrouverons à Marseille, Paris, Grasse et Toulon.
Daniel Rabourdin, à La Nouvelle Orléans
https://www.promessefilm.com/stage-d-acting .