Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La Californie ose tout, c’est même à ça qu’elle est reconnaissable. Son Sénat, toujours en pointe pour la promotion de l’idéologie LGBTQYUIOP, vient d’approuver un texte qui érode (ou démolit) encore plus la responsabilité parentale des élèves qui s’identifieraient comme transgenres ou homosexuels. Il ne sera plus permis de mettre en œuvre des procédures qui exigeraient que des enseignants dévoilent à qui que ce soit sans l’accord de l’élève cette dysphorie ou cette orientation sexuelle hétérodoxe. Tout ceci bien sûr afin de protéger les enfants qui seraient menacés dans des foyers pas aussi bienveillants que dans l’idéal.
La dépêche d’Associated Press (1) avoue : le débat était émotionnel (2), faut-il s’en étonner ? Les cas particuliers des Sénateurs qui ont différé la révélation (3) à leurs parents de leur homosexualité ou dysphorie de genre ont été montés en épingle et ont servi de levier dans le débat. Le retour de la raison dans les hémicycles, c’est pour quand ?
C’est la consécration du droit de l’enfant à mieux savoir que tout le monde ce qui lui convient et qui peut l’aider et le soutenir. Bref, il a beau être un enfant, il est déjà un adulte, le débat est clos.
Bien sûr, quelques voix se sont élevées pour tenter de promouvoir la transparence entre l’école et les parents. Elle n’ont pas été suffisantes.
Quelques réflexions rapides.
Il ne faut pas nier qu’il existe des parents maltraitants et toxiques, ou tout simplement incapables de réagir de façon constructive à l’annonce de l’homosexualité ou de la dysphorie de genre de leur enfant. Il est évident que face à de tels parents, l’état doit agir pour protéger l’enfant. Mais peut-il le faire avant qu’un comportement toxique puisse être reproché à un parent ? Le parent potentiellement coupable est-il coupable avant même que l’acte soit commis ? Les lois qui criminalisent l’intention possible puent.
Nonobstant la dépathologisation officielle de la dysphorie de genre, un enfant ou un adolescent qui en souffre a besoin de soins psychologiques, et pas forcément d’être conforté dans son idée. Peut-être conviendrait-il, face à l’épidémie de transgenrisme (4) de nos sociétés, de se préoccuper de mettre en œuvre des politiques visant à accompagner psychologiquement les jeunes et surtout de ne pas les enfermer dans des parcours de « soins » mutilants. Il y a forcément un point d’équilibre à trouver entre des thérapies de conversion invasives et irrespectueuses de l’enfant, et la sacralisation irrévocable de la moindre interrogation.
Couper le lien entre les enfants et leurs parents, c’est le propre des sectes et des régimes totalitaires. La destruction de la famille en tant que cellule de base de la vie dont une des fonctions essentielles est la protection de la génération montante est une de leurs méthodes récurrentes. Pour le bien du jeune, bien sûr. Il serait temps que le transactivisme et l’homosexualisme soient reconnus pour ce qu’ils sont ; des sectes perverses qui se nourrissent des faiblesses de leurs proies. Mais pour ça, il faudrait que l’état cesse d’en être complice.
Dessin allysonmiller1969 libre de droits via Pixabay
(1) https://apnews.com/article/california-gender-pronouns-schools-transgender-ccd2c81345428c3c0a5d9e41565598d2
(2) Emotional : émotionnel, affectif, émouvant, guidé par les sentiments, moral (reverso.net)
(3) Coming-out
(4) https://www.bvoltaire.fr/transgenre-par-mimetisme/