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Tribune libre

Très brève histoire en cinq actes de la désabolition de la peine de mort

Très brève histoire en cinq actes de la désabolition de la peine de mort

Acte I : 1975
Ça commence avant même que la peine capitale soit abolie…
La loi Veil dépénalise l´avortement rebaptisé IVG, acronyme d’interruption volontaire de grossesse (1). Les victimes sont les enfants innocents avortés.

Acte II : 1981
Robert Badinter fait voter l’abolition de la peine de mort pour les criminels.

Acte III : 2019
Des juges administratifs rétablissent la peine de mort par abandon de soin pour M. Vincent Lambert. Son crime ? Être devenu pauci-relationnel après un accident.

Acte IV : 2020
Des commandos sanitaires mandatés par le ministre de la Santé injectent du Rivotril à des résidents en EHPAD, à des fins “palliatives”, lors de la plandémie de Covid 19. Ça les a tués, mais bon, ils étaient vieux, alors…

Acte V, en cours en 2025
Les députés planchent (2) sur une loi légalisant l´euthanasie et le suicide assisté qu´ils vont pudiquement renommer « aide à mourir (3) ». Vous n´êtes plus ni productif ni solvable ? Pourquoi ne pas mourir dès aujourd´hui ?

Je vous propose deux conclusions :
1. Les seuls dont la vie est protégée par la République Française sont les criminels.
2. Ayez confiance : l´État veut votre bien !

L’auteur vous prie de l’excuser : il n’y a pas d’unité de temps ni de lieu ni d’action. En outre, l’article est à l’origine une séquence de X (ex-twitter), d’où sa concision, ses choix à l’emporte-pièce et l’absence d’analyse approfondie.

(1) Une interruption est en général considérée comme momentanée : une suspension provisoire. Il n’est pas possible de recommencer une grossesse là où elle aurait été interrompue par un avortement. « La perversité de la cité commence avec la fraude des mots », Platon.
(2) Le mot a été choisi à dessein.
(3) Le mot « tuer » serait trop brutal, cf. Platon note (1).

Illustration : Kaa dans le film Le livre de la jungle (The jungle book), de Wolfgang Reitherman, © Walt Disney Pictures, 1967

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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