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Culture de mort : Euthanasie

Un avant-goût d’euthanasie

Un avant-goût d’euthanasie

Les débats parlementaires sur la légalisation de la mise à mort de patients n’ont pas encore recommencé qu’un médecin est accusé par une famille d’avoir volontairement provoqué la mort d’une personne porteuse de la trisomie 21. Le parquet d’Angoulême a ouvert une enquête.

Joël est décédé le 7 janvier 2023 à l’Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) du Centre hospitalier d’Angoulême après avoir reçu de la morphine associée à un puissant sédatif. Ce patient âgé de 66 ans atteint de trisomie 21 avait été admis aux urgences de ce même hôpital moins de 13 heures plus tôt pour de simples examens dus à une détresse respiratoire.

Selon le rapport d’expertise, «le patient n’était pas en défaillance majeure et l’objectif du passage aux urgences est un retour rapide dans son état d’origine après traitement». Ce dernier devait se cantonner à «une augmentation de l’oxygène», une «radio des poumons» et une éventuelle «aspiration bronchitique».

«Dans l’après-midi, le médecin est venu me voir. Il m’a dit: ‘‘Votre frère souffre, je vais le soulager’’», raconte la sœur du patient. Selon un document de suivi du Centre hospitalier, dès 16h30, Joël est placé sous hypnovel et sous morphine dans une optique de soins palliatifs. Sans augmentation d’oxygène, la sédation a «majoré la détresse respiratoire», relève l’expert. Et l’augmentation des doses au cours de la soirée conduira au coma puis au décès, «ce qui était l’objectif recherché».

L’expertise indique :

«Le décès du patient est consécutif à un acte volontaire d’entraîner à brève échéance le décès par une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès avant même toute évaluation de l’évolution sous traitement, ôtant toute chance d’amélioration de son état.»

Une proposition d’indemnisation a été faite à la famille, mais l’établissement estime qu’il n’y a pas eu de sédation profonde et maintient sa confiance dans le soignant.

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2 commentaires

  1. une seule réponse à ce genre d’acte on applique le même traitement au soignant pour voir s’il résiste, c’est ainsi qu’on sera débarrassé de tous ces Mengele en puissance, on a affaire à des nazillons qui se prétendent bien souvent de gauche, Staline faisait aussi bien

    • A propos de Staline, rappelons les circonstances tragi-comiques de sa fin. Quand ses collaborateurs, Beria et toute la clique des dirigeants bolcheviks, l’ont découvert victime d’un AVC dans sa résidence, ils l’ont laissé agoniser des heures tant ils étaient terrifiés à l’idée de prendre une initiative, et aussi secrètement soulagés d’être débarrassés du tyran. Le mal se paie toujours.

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