Miroslav Mikolasik, député européen d’origine slovaque, était présent à la Marche pour la vie le 25 janvier à Paris. Il répond à Famille chrétienne :
"Je suis ici, car j’ai été invité par les organisateurs de la Marche… Je suis un député pro-vie. Je suis aussi père de famille et médecin. En tant qu’anesthésiologue, j’ai une connaissance précise des techniques de traitement de la douleur. À ce titre, je peux affirmer que les douleurs les plus importantes peuvent être soulagées. C’est essentiel, car les arguments invoqués par les partisans de l’euthanasie reposent notamment sur l’idée qu’il y aurait des douleurs impossibles à soulager. Or, c’est faux.
Plusieurs pays ont introduit l’euthanasie dans leurs législations. Que nous enseignent ces expériences ?
Les lois sur l’euthanasie introduisant des exceptions sont une porte ouverte à toutes les dérives. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Belgique, au Luxembourg. On introduit des « exceptions » d’euthanasie pour des cas prétendument très particuliers. Et ensuite on procède à des euthanasies sur des personnes dont la situation ne correspond pas à ces exceptions.
En Belgique, on euthanasie les prisonniers qui le demandent, alors même qu’ils ne sont pas en fin de vie et que leur douleur n’est pas insupportable : simplement, ils en ont assez d’être en prison ! Je connais aussi en Hollande le cas d’une jeune fille de 25 ans qui a demandé à être euthanasiée après une rupture amoureuse qui l’avait désespérée. Et elle l’a été. Les parents de cette jeune fille, leur fille unique, étaient détruits. […]"