Lu sur le blog des Hommes adorateurs :
"Tolkien, créateur du Seigneur des Anneaux, oeuvre qu’il qualifie lui-même de « fondamentalement religieuse et catholique « , est de nos jours associé à l’épopée héroïque de Frodon le hobbit, ce petit être humble, seul capable de porter l’anneau jusqu’au Mont du Destin. « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » disait Saint Paul. C’est ce que vit l’humble Frodon. Cette pauvreté permet à Frodon à vivre un combat digne de notre combat spirituel (la photo ci-jointe en témoigne !).
Cette épopée, Tolkien nous invite à la vivre, sans pouvoir surnaturel, comme Frodon, mais au côté du Christ. Reconnaissant notre faiblesse nous aussi, à la suite de Saint Jean-Baptiste laissant Jésus prendre toute la place, lui qui dit « Il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue ». C’est alors que le Sang Royal de Jésus peut couler dans nos veines, nous nourrissant de son Corps et de son Sang à la Sainte Messe : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. »
C’est bien que le conte du « Seigneur des anneaux » n’est rien par rapport à la vie héroïque que doit vivre toute personne qui suit les Évangiles : Tolkien le disait « bien sûr, je ne veux pas dire que les Évangiles ne sont qu’un conte ; mais je tiens avec force qu’ils racontent un conte : le plus grand «
Comment ne pas finir cet article en vous laissant méditer cette phrase qu’a écrite Tolkien à un ami :
Je place devant Toi la seule chose qui soit magnifique, la seule chose que l’on puisse adorer sur la terre: le Saint-Sacrement.
C’est ici que tu trouveras l’aventure, l’amour, la gloire, l’honneur, la fidélité et le véritable chemin pour vivre toutes tes amours sur cette terre, et tu y trouveras bien plus encore.
Oui, vivons une plus grande aventure encore que celle des hobbits, l’amour, l’honneur à la suite du Christ, en contemplant sans cesse son Corps sous la forme du Pain : le Saint Sacrement !"