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France : Société

Un enfant quand je veux

Johnny Hallyday, qui a fêté ses 65 ans, veut adopter un second enfant. Dans un entretien à Paris Match, il explique :

"Nous avons fait notre demande il y a un an et demi et nous sommes encore dans les démarches administratives. Tout est en règle côté français, nous avons toutes les autorisations, mais pas encore côté vietnamien. Si tout se passe bien, nous espérons pouvoir aller la chercher vers la fin de l’année, au pire début 2009."

Est-ce bien sérieux d’adopter un enfant à cet âge là ?

Michel Janva

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13 commentaires

  1. C’est gentil à Johnny de faire très bientôt d’un petit vietnamien un co-héritier d’une jolie fortune.
    Mais pourquoi diable aller chercher si loin ce qu’on peut trouver en France?

  2. Ca semble rapide la procédure d’adoption internationale en ce qui concerne le Vietnam…
    Quant au principe de l’accueil d’un enfant à cet âge-ci, les médias vont nous présenter ce fait de manière positive. Il est peut-être normal quand on ne peut légitimement croire qu’on vivra encore 25-30 ans d’adopter un enfant qui a déjà perdu ses parents… Mais voilà au nom de la non discrimination, la nature est niée !
    Demain on pourra déposer une demande d’euthanasie en même temps qu’entamer des démarches d’adoption…

  3. Quel âge avait Saint Elisabeth quand elle a appris qu’elle allait avoir Saint Jean Baptiste?
    Il n’y a pas d’âge pour aimer et choyer.

  4. Est-ce bien raisonnable de confier des enfants à un grand-père ?
    Bien sûr toutes ces jeunes femmes qui épousent des hommes de l’âge de leur père veulent materner comme les autres. Mais pense-t-on à l’avenir de ces enfants qui grandiront sans père ? (ex. le fils de Montand, est-il heureux de connaître son père que par les bandes magnétiques ?).

  5. @ Pol : Dans le cas de la mère de Jean le Baptiste, c’était une promesse de Dieu. Dans le cas de cette star, c’est la philosophie du droit à l’enfant.

  6. @ HB,
    J’ai beaucoup de mal à entendre votre commentaire sur “Mais pourquoi diable aller chercher si loin ce qu’on peut trouver en France?”
    L’adoption en France est loin d’être une évidence : 1 enfant pour des centaines de familles en attente (en partie la faute à notre chère politique sur l’avortement, qui fait culpabiliser une femme de mettre au monde un enfant qu’elle ne pourra garder, et qui encourage celles enceintes “au mauvais moment” à “remettre ce projet à plus tard”). Si l’adoption à l’étranger n’est jamais à envisager par défaut, beaucoup de couples, qui aimeraient entre autre adopter en France, se tournent vers des pays extérieurs afin d’accueillir des enfants (Rappelons qu’un agrément est valable 5 ans, et qu’en France, il n’est assuré à personne de pouvoir adopter dans ce délai).
    @ Jean,
    Comment pouvez-vous qualifier la tentative d’adoption de “philosophie du droit à l’enfant” ? Il n’existe aucun droit à avoir des enfants, que ce soit pour la famille Hallyday ou pour toutes les autres, il n’existe qu’un droit pour un enfant d’avoir une famille. C’est ce que l’on apprend dans nos démarches pour adopter.
    “Ca semble rapide la procédure d’adoption internationale en ce qui concerne le Vietnam…”. Renseignements pris auprès de sites officiels et de parents adoptifs, ce délai varie de quelques mois à trois ans, selon le profil de l’enfant. Je n’ai donc pas l’impression qu’ils soient favorisés…enfin je me trompe peut-être…
    Etant nous-même sur des listes d’attente en vue d’adopter des enfants, on nous enseigne que les vraies préoccupations sont ailleurs : insalubrité de certains orphelinats, pots de vin de certains pays, manque de clarté des dossiers médicaux… Comprenez alors, chers HB et Jean, notre fatigue quant aux critiques dès qu’une “célébrité” adopte. Que chacun balaye devant sa porte, et fasse avancer les choses de manière plus éthique. A quoi nous mènerait cette rancoeur de toute façon?

  7. Je rajouterai juste que je suis d’accord avec vos remarques sur l’âge de Johnny Hallyday!

  8. @HB : parents adoptifs, je confirme ce qui est écrit au-dessus et ajoute que si les Hallyday adoptaient en France, c’est là qu’on pourrait se dire qu’il y a des passe-droit au vue du très petit nombre d’enfants adoptables en France…

  9. @ Gabalex, s’il vous plaît, relisez-moi :) :
    Je ne dis pas qu’une procédure d’adoption concrétise forcément la philosophie du droit à l’enfant, je parle d’un cas concret : un homme qui ne sera peut-être pas là assez longtemps et qui veut un enfant qui a déjà perdu ses parents. L’intérêt de J. H. me semble pris en compte bien plus que celui de l’enfant !
    Si la procédure d’adoption ne pose pas de droit à l’enfant, mais à des parents, il reste néanmoins que certaines personnes (homosexuels, etc.) voient l’adoption comme moyen de satisfaire” leur droit à un enfant.

  10. @ Jean,
    Je vous ai relu, et suis d’accord avec le fait qu’à l’âge qu’a ce monsieur, une adoption, surtout d’un jeune enfant n’est pas nécessairement le choix le plus judicieux à faire… Ceci dit, certains pays imposent une limite d’âge des adoptants, le Vietnam non. Est-ce une raison pour autant, je ne crois pas…En revanche, je trouve quand même un peu fort le terme de “philosophie du droit à l’enfant” dans la mesure ou nous ne connaissons pas les tenants et aboutissants de ses motivations…
    J’ai pu constater au fil de nos démarches que les craintes du grand public (je parle des personnes non formées au fait de l’adoption) étaient différentes de celles des personnes inclues dans des démarches : sur l’adoption des personnes homosexuelles notamment, c’est un sujet qui est rarement abordé dans les revues spécialisées, dans la mesure où il est entendu que l’équilibre d’un enfant ne peut se réaliser qu’en la présence d’un père et d’une mère, pour les qualités et les aspect de personnalité différents qu’ils aportent à l’enfant, pour leur complémentarité (je ne cite pas, mais c’est en gros ce que j’ai lu dans une revue sur l’adoption l’année dernière).
    J’oserai donc être assez confiante par raport à ce prétendu “droit à l’enfant”. Il est clair que dans les entretiens avec les psy et les assistantes sociales durant nos démarches, nous avons senti que si nos motivations relevaient de ce critère…nous pouvions rentrer bredouille à la maison. De plus, de nombreux gouvernements n’accordent pas aux personnes célibataires le droit d’adopter les enfants de leurs pays, et beaucoup ont également souligné qu’ils ne concevaient pas confier en adoption un enfant à un couple de même sexe.
    Confiance ou naïveté de ma part, je laisse tout cela à la Sainte Providence… ;-)
    Le problème reste que les personnes qui font les lois ne reflètent pas toujours ce que les personnes formées au sujet recommandent…

  11. Visiblement les choses sont en train de bouger pour permettre l’adoption en France :
    http://www.lepoint.fr/actualites/le-rapport-colombani-veut-encourager-l-adoption-nationale/1037/0/230695
    Le rapport Colombani veut encourager l’adoption nationale
    Pour l’anecdote on notera comment un constat “vrai” se mêle à du politiquement correct au sujet des adotptions d’enfant étranger :
    “Un enfant adopté est un enfant traumatisé et ce traumatisme l’accompagne toute sa vie. (VRAI) Il faut que les parents soient notamment préparés à l’adolescence de l’enfant qui sera, par exemple, confronté au racisme ordinaire (POLITIQUEMENT CORRECT)”, a expliqué Jean-Marie Colombani.

  12. Adopter à 65 ans, parrainer à 80 ans : qu’est-ce qui est le plus problématique? Le second, à mon sens, car l’Eglise est impliquée.

  13. Je pense que là on prend en compte l’age de la mère, pas du père. Laetitia est plutot jeune. 65 ans c’est vrai ça fait un peu vieux, mais Johnny peut vivre jusqu’à 90 ans.
    Quant à la rapidité de l’adoption en France, ça dépend de l’age. Adopter un petit français de 12 ans, ça se fait dans la semaine. Tout dépend du projet d’adoption.

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