Pourquoi n’imposent-ils pas les mêmes sanctions aux pays du Moyen-Orient qui ont des lois identiques ou plus sévères à l’encontre des LGBT ? s’est interrogé Henry Okello Oryem, ministre d’État aux affaires étrangères de l’Ouganda.
Le mercredi 6 décembre, Henry Okello Oryem, ministre des affaires étrangères de l’Ouganda, a déclaré qu'”il y a un coup d’État du département d’État des États-Unis” et qu'”il est pris en charge par des personnes qui défendent l’agenda LGBT en Afrique”. Il a averti que “s’ils refusent les visas à nos députés, ils iront à Shanghai ou à Guangzhou”. “Il y a beaucoup de beaux endroits à visiter” en dehors des États-Unis.
Ces remarques ont été partagées après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a prolongé la politique de restriction des visas. Cette politique a été imposée à la suite des élections présidentielles de 2021 en Ouganda. Elle visait à “cibler les personnes considérées comme responsables ou complices de l’affaiblissement du processus démocratique en Ouganda”. L’extension de lundi concerne “les fonctionnaires ougandais actuels ou anciens” qui ont été impliqués dans “des politiques ou des actions visant à réprimer les membres de populations marginalisées ou vulnérables”. Ces groupes comprennent, sans s’y limiter, les défenseurs de l’environnement, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes, les personnes LGBTQI+ et les organisateurs de la société civile. M. Blinken a également noté que les “membres de la famille immédiate” de ces fonctionnaires “peuvent également être soumis à ces restrictions”. Il a conclu en affirmant que “les États-Unis sont aux côtés du peuple ougandais et restent déterminés à travailler ensemble pour faire progresser la démocratie, les droits de l’homme, la santé publique et la prospérité mutuelle”.
Malgré les sympathies apparentes de M. Blinken, les États-Unis et l’Ouganda ont un passé récent de désaccord et d’opposition marqués dans les guerres culturelles, notamment dans les domaines de l’idéologie du genre et de l’avortement. Après l’adoption par l’Ouganda, en mars, d’une loi stricte connue sous le nom de “loi anti-homosexualité”, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de Joe Biden, John Kirby, a critiqué la législation en la qualifiant de violation des droits de l’homme.
Cette loi interdit totalement les relations sexuelles entre personnes de même sexe, le “mariage” entre personnes de même sexe et l’auto-identification LGBT, et impose de lourdes peines de prison à toute personne pratiquant directement l’homosexualité ou permettant que de tels actes aient lieu. La loi prévoit également des sanctions pour ceux qui “recrutent un enfant dans le but de se livrer à des actes homosexuels”… Voilà ce qui choque les Etats-Unis…
Face aux réactions du monde occidental, le président ougandais Yoweri Museveni a maintenu la loi et a ajouté que, malgré les critiques incessantes, “personne ne nous fera revenir” sur cette décision.
Gaudete
Bidon n’a pas d’autres chats à fouetter que de s’occuper d’homosexualité, il est vrai qu’il est à peu près clair sur ce genre de phénomène que de l’eau trouble! mais s’il aime il n’est pas obligé d’imposer ses turpitudes aux autres. De toute façon de quoi s’occupent les usa? 9a suffit leur hégémonie et oui leur proagande de dégénérés qu’ils l’importent dans les pays muz, courageux et encore mais pas téméraires le bliken et consorts. Ils sont vraiment fêlés
Irishman
Fêlés ? Vous êtes encore bien loin de la vérité, Gaudete…
philippe paternot
quand les occidentaux se rendront ils compte qu’ils doivent respecter les moeurs et coutumes des gens et se mêler de leurs propres affaires