Un terroriste invité de l’Université par SAR Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

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La conférence scandaleuse donnée dans une université française par un terroriste n’a suscité aucune réaction de nos gestionnaires gouvernementaux. La lâcheté indigne, des dirigeants se révèle par cette complicité tacite entre les haineux de la France et ceux qui méprisent nos compatriotes. Une fois de plus nos oligarques toujours bien-pensants… font tomber un voile bien sombre sur les facultés.

C’est bien connu, lorsque vous ne pouvez pas combattre quelque chose, il est plus facile de l’autoriser. Les soi-disant progressistes encouragent par l’inaction, de futures dérives meurtrières. Ils ne veulent pas sanctionner ou empêcher des colloques inconvenants dans nos facultés sous prétexte de leur partage de valeurs communes avec l’ultra sectarisme. Leur inaction signe leur collusion.

Une conférence par un terroriste en France ne se présente pas comme un acte anodin… Elle résonne comme un appel à la lutte armée, à la révolution sanglante. Ce qui devrait être dénoncé se retrouve, bien au contraire adulé, par les organisateurs qui souhaitent par cette réunion, créer une émulation pour leurs fanatismes et par exaltation, recruter ceux qui j’espère ne deviendront pas de futurs criminels.

Le co-fondateur d’Action directe « extrémiste haineux de la France » a bénéficié d’un amphithéâtre plein à craquer. L’assassin victimisé dénonce les violences policières et disserte sur le « bien-fondé » de ses crimes en justifiant ses actions. L’auteur de braquages, assassinats, fusillades… Que fait-il dans une université ? Ses diplômes se résument à son casier judiciaire et ses condamnations qu’il qualifie de politique. Condamné à perpétuité, l’infâme se présente auréolé de ses actions terroristes (pour information, il n’est plus en prison depuis longtemps pour ses crimes). C’est un affront ignoble aux familles des victimes…

Par cette invitation, les organisateurs, membres d’un groupuscule appelé « Révolution permanente » présentent l’assassin comme ancien « prisonnier politique », symbole de la répression de l’État, et le désignent clairement comme modèle à suivre. Une nouvelle génération d’activistes trouve ainsi ses martyrs et ses héros et pourra justifier toutes ses exactions sectaires, violentes et enragées.

Pour les familles des victimes, la sortie de prison de ce fanatique a été difficile à vivre, vécue comme une injustice. En 2015, reçu dans une radio, ce défenseur de la violence armée avait éprouvé le besoin d’exprimer ouvertement son admiration pour les terroristes islamistes. Sa condamnation pour apologie du terrorisme qui a suivi, a été annulée (9 mars 2023) pour donner suite à une condamnation de la France par la cour européenne des droits de l’homme qui considère que condamner les propos d’éloge des terroristes est une ingérence à la liberté d’expression.

Aujourd’hui, ce criminel, n’exprime ni remords, ni regret. Il se permet de justifier ses attentats. Son atout principal se révèle par l’injustice de bénéficier de l’impunité grâce à une cour européenne technocratique… un organe qui existe à travers son terrorisme intellectuel à condamner la France lorsqu’elle tente de se défendre contre les fanatismes.

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme