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France : Société

La survie est devenue le seul but de notre société. Mais une vie réduite à la survie, ce n’est plus une vie

La survie est devenue le seul but de notre société. Mais une vie réduite à la survie, ce n’est plus une vie

Le docteur Patrick Theillier, ancien médecin permanent du bureau médical de Lourdes, a été interrogé par Emilie Pourbaix pour France Catholique. Extrait :

Quel regard portez-vous sur les événements que nous traversons depuis un an ?

Il est temps de comprendre que le système sanitaire ne peut pas tout. C’est ce que révèle cette pandémie : c’est une crise techno-sanitaire où tout a été fondé sur la technique, sans autre réflexion. Elle a mis également en lumière la fragilité de notre société et des personnes. Fragilité physique, en raison de nos déficiences immunitaires, liées notamment à notre alimentation trop pauvre ; et fragilité morale, à cause de nos déficiences psycho-spirituelles. L’écrivain Serge Joncourt a écrit récemment : «  Rien n’affole plus les peuples que de se redécouvrir mortels.  » C’est exactement ce que nous vivons… Nous avions occulté la mort par tous les moyens, on n’en parlait plus. Nous voilà terrifiés de nous redécouvrir mortels ! Et c’est l’occasion de faire passer n’importe quoi dans l’esprit des gens. La survie est devenue le seul but de notre société. Mais une vie réduite à la survie, ce n’est plus une vie, c’est juste une existence… Être vivant c’est être en relation : on meurt de vouloir seulement survivre ! On a oublié qu’il y avait une vie bien plus grande que la vie sanitaire : c’est la vie spirituelle.

Cette crise serait-elle un avertissement permis par Dieu ?

C’est possible que Dieu permette cela devant notre aveuglement spirituel, pour nous ramener à l’essentiel, nous faire comprendre que la vie n’est pas seulement le bien-être matériel, se divertir, se nourrir et vivre le plus longtemps possible. Car le vrai danger pour notre vie n’est pas la menace de mort, mais le – mauvais – choix de vivre sans lui, qui est la source de la vie… C’est le grand problème de notre société post-moderne, qui a commencé, selon moi, en 1858. Étonnamment, c’est à la fois l’année des apparitions de Lourdes et de la parution de deux livres dont les conséquences ont été très néfastes pour notre société : L’origine des espèces, de Darwin, source de tout l’athéisme moderne ; et la Vie de Jésus, de Renan, qui a lancé la critique moderniste.

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2 commentaires

  1. Ce docteur devrait regarder les liens de Balzac avec Swendeborg (wikipédia). Ainsi il comprendra le rôle de l’illuminisme et de sa déclinaison franc-maçonne. Si Jésus n’est qu’un homme illuminé alors le sécularisme est en marche. Il peut aussi chercher ‘Zola et ‘la république en marche”.

  2. Le livre de Darwin ne s’appelle pas “L’origine des espèces”, le nom de l’oeuvre (en anglais) (rappelons que Darwin a tout pompé sur Larmarck et Lemaitre) est beaucoup plus long que cela.

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