Communiqué des Sentinelles :
"Des états-généraux de la bioéthique se tiendront en 2018 en France. Les lobbys progressistes veulent en faire une tribune pour réclamer encore plus de transgressions, pour quémander encore plus d’assouvissements consuméristes de leurs désirs, fût-ce au prix de la dignité humaine dont ils se soucient peu. Ils usent dans leur communication de pathos à outrance pour maquiller le sordide des situations, ils organisent avec la complicité des médias et du pouvoir en place une propagande éhontée pour promouvoir leurs idéologies. La logique est simple : une société libérale-libertaire ouvre des marchés là où une société responsable promeut l’indisponibilité du corps humain. Ceux qui veulent assouvir leurs désirs sans restrictions et ceux qui y trouvent profit s’entendent comme larrons en foire.
Responsables, les Sentinelles veulent l’être dans la cité. A titre individuel, nombreuses sont celles qui apporteront leurs concours au débat citoyen. Avec pédagogie, en souhaitant convaincre du bien-fondé de cette défiance envers un progrès sans conscience. Avec lucidité, en n’écartant pas a priori l’hypothèse que les dés seraient pipés. Avec détermination, parce que ne rien lâcher est dans leur ADN. Et avec patience, et elle savent ce que c’est. Mais au jour de la conférence de presse inaugurale, les Sentinelles veulent veiller en grand dans leur pré carré de la place Vendôme.
Alors si le cœur vous en dit, vous pouvez venir veiller avec elles le jeudi 18 janvier à partir de 20h00, et consacrer à votre veille le temps que vous jugerez utile. Si vous n’avez jamais veillé debout, c’est très simple : il vous suffit de vous vêtir en fonction du climat, de vous tenir face à un lieu de pouvoir, de respecter un écart suffisant avec vos voisins pour ne pas être considéré comme un attroupement, de ne porter aucun signe distinctif, de rester silencieux, de ne pas troubler l’ordre public, de ne pas brandir de pancarte ou crier de slogan, et de rester bienveillant. S’inscrire sur l’évènement Facebook au bout du lien n’est pas obligatoire. Vous pouvez aussi convaincre ceux de vos amis qui partagent avec vous le souci d’une anthropologie saine de vous rejoindre."