Déposer ses ovules à la banque quand on est jeune pour les récupérer plus tard dans le but de se faire fabriquer un enfant par fécondation in vitro, c’est la dernière recommandation émise par le très sérieux Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).
Extrait de l'analyse de Pierre-Olivier Arduin :
" On aurait pu croire à la proposition d’un savant fou tant la posture relève plus de celle du démiurge que du médecin (…)
Derrière l’avis du Collège français des gynécologues se dessine l’organisation d’une « médecine de convenance » toute puissante sensée répondre aux désirs des individus. Cette « médecine » conjuguerait bien sûr l’arsenal contraceptif et contragestif existant, les procédures d’IVG médicamenteuses à domicile et les techniques de diagnostic prénatal précoce pour contrecarrer la venue d’un enfant non voulu ou non conforme à son projet. Elle s’organiserait désormais autour de la vitrification et du stockage de ses ovocytes suivis de la fécondation in vitro d’embryons fabriqués et triés en laboratoire offrant ainsi aux femmes des possibilités quasi illimitées d’assurance fertilité/qualité et d’obtention d’un enfant au moment programmé.
La véritable question qui apparaît derrière cette revendication est donc aussi celle de l’accessibilité à la « parentalité » pour convenance personnelle, sans qu’il n’y ait plus besoin d’être atteint(e) d’infertilité pour y avoir accès. Des commentateurs se sont étonnés que des médecins s’emparent d’un sujet sociétal en le déconnectant de tout aspect « thérapeutique ». Il nous semble au contraire exister une certaine « logique » derrière toutes les revendications actuelles, PMA homosexuelle, FIV pour tous les couples, stockage d’ovules… La pression est aujourd’hui maximale pour soustraire l’antique « assistance médicale à la procréation » à la sphère du « traitement médical » pour entrer dans le champ de l’anthropotechnie procréative où plus rien ne saurait s’opposer à la satisfaction de désirs d’adultes détenteurs d’un projet parental, et ce quelles que soient leurs orientations sexuelles ou leurs configurations parentales."
C.B.
“Déposer ses ovules [acte 1: prélèvement qui a un coût] à la banque [acte 2: conservation qui a un coût] quand on est jeune pour les récupérer plus tard dans le but de se faire fabriquer un enfant par fécondation in vitro [acte 3: insémination artificielle qui a un coût]”
Il y a tout un “business” + la contraception, la préparation de l’implantation, …
Surtout si on vous présente tout ça comme “gratuit” parce que financé par …, les “flux financiers” ne sont pas mis en évidence mais sont bien réels.
ohlala
on propose déjà à des jeunes qui vont subir un chimio de prélever des spermatozoïdes!
c’est horrible,alors qu’on lutte contre la maladie et qu’on doit être fort dans sa tête!!
l’argent leur fait perdre la tête, ce ne sont plus des médecins mais des techniciens!
Goupille
Science sans conscience…
C’est faisable, donc cela sa fait.
Et tinte le tiroir-caisse.
Et bien sûr, tout ceci présenté comme un cadeau fait à la liberté absolue de chacun en vue de son bonheur maximal.
Chacun fait fait fait
c’qu’il lui plaît plaît, plaît…