Dans Paris-Match, Valéry Giscard d’Estaing raconte son entrevue avec le Pape en 1980. On ne sait s’il faut rire ou pleurer devant les efforts piteux de l’ancien président pour présenter l’entrevue à son avantage :
Il m’a tout de suite reproché d’avoir fait voter "une loi trop permissive sur l’avortement." Je lui ai expliqué que j’étais le chef d’un Etat laïque, que je devais faire face aux difficultés de la société civile, que les femmes étaient dans une situation très difficile lorsqu’elles avortaient, qu’elles étaient presque toujours victimes d’injustice et de répression. Il est resté sur sa position, moi sur la mienne, mais par la suite il n’a plus jamais remis en cause cette décision.
C’est qu’il avait dû être convaincu, alors !