Lu sur Riposte catholique :
"La mobilisation contre la création, dans la province de Buenos Aires, d’équipes mobiles médicales chargées de procurer l’avortement aux femmes pouvant y prétendre selon les directives imposées à la suite d’une décision de la plus haute juridiction argentine, mais empêchées par l’objection de conscience des équipes médicales, a porté ses fruits. Des évêques ont parlé ; une pétition a été lancée dès l’annonce faite par le ministre provincial de la Santé, Alejandro Collia, le 4 août dernier, recueillant rapidement près de 9.000 signatures.
Ce fut alors la cacophonie. Le gouverneur de la province, Daniel Scoli, publiait une forme de démenti assurant qu’il n’avait jamais été question de créer de telles équipes. Le Dr Alejandro Collia, qui était pourtant à l’origine de l’information, renchérit en diffusant sur son compte twitter un message pour dire que « dans la province de Buenos Aires, aucun hôpital mobile pratiquant l’avortement ne fonctionne ni ne fonctionnera ».
Le même jour, le ministre affirma lors d’une conférence de presse : « Par ma foi je suis contre l’avortement, comme le gouverneur. Sans euphémisme nous sommes contre l’avortement. »
Les groupes pro-vie argentins ne sont pas dupes devant cette volte-face mais se réjouissent de ce revirement à 180 degrés par rapport aux « annonces officielles » de la semaine dernières, qu’ils n’ont pas rêvées. […]"