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Culture de mort : Euthanasie

Vincent Lambert : Les sanhédrins complices de Caïphe. Ils ont osé en pleine semaine de Pâques

Vincent Lambert : Les sanhédrins complices de Caïphe. Ils ont osé en pleine semaine de Pâques

Le Conseil d’Etat vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert. C’est le pire dénouement possible pour Vincent Lambert, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent.

Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient eux-mêmes affirmé que la prise en charge de Vincent Lambert ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. Ils avaient préconisé son transfert.

En avril 2018, alors que la vie de Vincent était déjà gravement menacée, 70 médecins avaient rappelé dans un quotidien national que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie et que des unités spécialisées existaient dans notre pays pour le prendre en charge.

La justice avalise des pratiques d’élimination des handicapés sous couvert de lutte contre l’acharnement thérapeutique et de la manière la plus hypocrite qui soit : en provoquant la mort de faim et de soif pour éviter d’avoir à pousser sur la seringue.

Vincent Lambert est dans un état stable. Il n’est pas en fin de vie. Il n’est pas sous assistance respiratoire ni cardiaque. Il n’a pas perdu le réflexe de déglutition.

Ses parents qui le visitent chaque jour voient bien que Vincent Lambert n’est pas le légume décrit par les médias et beaucoup de médecins le constatent avec eux (cf tribune de 60 médecins).

Vincent Lambert est un très grand handicapé, en état de conscience minimale, mais beaucoup d’autres le sont comme lui et accepter qu’il trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnerait de facto tous ses semblables.

Cette décision du Conseil d’Etat n’est pas définitive. Les avocats qui défendent la vie de Vincent Lambert ont annoncé de nouveaux recours, en premier lieu devant les instances internationales défendant les droits des handicapés.

Jean Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui, depuis le début a soutenu les parents de Vincent dans leur combat pour la vie de leur fils, dénonce cette décision et alerte sur la situation des autres patients en état pauci-relationnel qui risquent de connaître le même sort. Poursuivant l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune, qui aimait rappeler que « la qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres », la Fondation Jérôme Lejeune ne peut se résoudre à accepter une société qui élimine au lieu de soigner.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de la bataille de l’euthanasie :

« Le Conseil d’Etat, en validant la décision d’arrêt d’alimentation et d’hydratation de Vincent Lambert, signe une nouvelle fois son arrêt de mort. On ne peut qu’être choqué qu’en 2019, la vie ou la mort d’un patient relève d’une décision de justice administrative. Rappelons que le seul souhait des proches qui ont fait ce recours serait que, plutôt que de provoquer sa mort, l’on transfère Vincent Lambert dans une structure spécialisée dans le soin des personnes dans des états neurovégétatifs et pauci relationnels, pour y bénéficier des soins appropriés à son état, conformément à la loi de 2002 sur le droit des malades. »

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7 commentaires

  1. La justice soviétoïde frappe encore. Peine de mort abolie pour les criminels mais pas pour les plus faibles (avortement, euthanasie).

  2. L’article 221-6 du Code pénal est clair :
    ” Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
    En cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.”
    Il faudra bien qu’un jour le juge qui a prononcé cette sentence de mort contraire à la Constitution rende des comptes.

  3. Le CE qui se prétend défenseur des libertés individuelles, les petits commis aux basses oeuvres…

  4. En fait le CE est pleinement conscient de l’enjeu qui se joue avec sa décision et du basculement sociétal qu’il induit et est complètement indifférent du sort de ce pauvre Vincent Lambert qui est devenu la victime de cette bataille juridique en train de se jouer. Ses parents et ses amis sont le dernier rempart moral contre la légalisation de l’euthanasie et la société ne se rend pas compte qu’il y aura un avant et un après Vincent Lambert.
    Cette ultime bataille est dramatique autant pour lui que pour nous tous.

  5. Rien ne l’empêche de vivre mais “on” veut quand même le tuer. Cela ressemble à la situation du gladiateur vaincu. Quelle régression!

  6. Commentaire ambigu. Les nazi ont eu tort, sans s. J’ajouterai sur le fond: ils ont eu tort tout court.

  7. le s de tort doit aller sur nazis.

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