Christophe Foltzenlogel, juriste au Centre européen pour le droit et la justice, revient sur l’affaire Vincent Lambert dans Le Figaro :
[…] La première réalité observable est que Vincent Lambert n’a été ni le seul, ni le premier ni le dernier homme à être euthanasié en France en raison de son handicap.
Toute la France a entendu parler de Vincent Lambert, de ses difficultés à communiquer avec les autres suite à son accident de voiture, des mauvais traitements qu’il a subis, du combat de ses parents pour l’aider à survivre. Cependant, de nombreuses histoires comparables se déroulent en France sans obtenir la même visibilité médiatique. Certaines euthanasies sont pratiquées discrètement par des médecins ; d’autres avec l’accord des proches. Dans beaucoup d’autres cas, il y a quelques remous dans la famille, mais finalement, avec le temps et une dose de relativisme, tout le monde accepte la décision de l’équipe médicale. Enfin, certaines situations sont tout de même portées devant la justice. Les avocats des parents de Vincent Lambert, en raison de leur notoriété, ont eux-mêmes été contactés à de nombreuses reprises pour prendre en charge des affaires de malades en état pauci-relationnel pour lesquels le médecin ou l’équipe médical poussaient à l’arrêt des soins et de l’alimentation. Les quelques dizaines d’affaires actuellement pendantes ou récemment jugées devant toutes les juridictions françaises ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il y a bien «un chiffre noir» des euthanasies en France. Un nombre qui existe mais qu’il est impossible de connaître en l’absence de poursuites judiciaires ou administratives.
Et même si une procédure contentieuse a parfois lieu, le temps de la justice semble bien long. Seule l’ONU est encore saisie de la plainte des parents de Vincent Lambert contre la France. Le Comité des droits des personnes handicapées avait demandé à la France de maintenir l’alimentation de Vincent Lambert le temps de la procédure. Le Gouvernement français contesta l’autorité même du Comité et passa outre. L’affaire est en cours d’examen et une condamnation de la France est plus que probable, mais dans combien de temps? Bien d’autres personnes handicapées auront été euthanasiées d’ici-là. Alors que nos gouvernements n’ont de cesse d’invoquer l’ONU et le droit international pour condamner en chorus certains pays, ils furent prompts à dénier tout autorité à l’ONU dans cette affaire. Que feront-ils alors d’une condamnation onusienne?
Personne d’ailleurs, juge ou avocat, médecin ou homme politique, aucun de ceux favorables à la mort de Vincent Lambert n’a exprimé le moindre regret depuis. Le Défenseur des droits est parti. La ministre de la Santé aussi… […]
Flandre
Il y a belle lurette que l’euthanasie est pratiquée en France, selon les services et leur chef. Tout comme un certain « tri » de patients. Dans les années 80, le « cocktail lytique » était connu…
Si cela a été pratiqué à l’échelle que l’on sait ces derniers mois, c’est bien que ce n’était pas une « nouveauté » : pas de « génération spontanée » là non plus.
Je me souviens avoir posé la question en 2003 à propos d’un proche, à un « employé » d’un chu qui a répondu « dans ce service, pas trop…pour d’autres, c’est plus courant ». Et dans les années 70 cela était déjà ainsi.
Les pouvoirs des chefs de service hospitaliers sont tels qu’il n’y a guère à s’en étonner
Des essais de médicaments en 1973 Pratiqués de même; sans que personne n’ait été mis au courant, ni bien sûr aucune autorisation demandée. Dans un service de gériatrie.
Entre les discours et les pratiques…
F. JACQUEL
@Flandre
En 2006, dans son livre “Les assassins sont si gentils “, Elisabeth Bourgois dénonçait déjà cette euthanasie pratiquée en toute impunité et discrétion dans les hôpitaux, sur ordres de grands pontes de la médecine.
L’exploitation de cas douloureux, la médiatisation des “actes d’humanité”, la pusillanimité de la “justice”, tous les ingrédients sont réunis jusqu’au jour où un grain de sable se glisse dans l’engrenage.
https://books.google.fr/books/about/Les_assassins_sont_si_gentils.html?id=LzEVPQAACAAJ&source=kp_book_description&redir_esc=y
Faisons confiance à JUPITER et à ses séides pour que, cette fois, aucun grain de sable ne vienne se glisser dans la machine bien huilée…
Montalte
On est même passés à la phase 2: trier les malades pour ne pas soigner et enfermer les plus âgés et fragiles pendant le coronavirus
Reine Tak
On juge le degré de civilisation d’un peuple à la façon dont il traite ses anciens.
Comme pour le classement PISA, nous ne sommes pas en bonne position.
France Fougère
Cela ne se produit pas dans les Maisons de retraite tenues par les Petites Sœurs des Pauvres où les personnes sont accompagnées jusqu’au bout. Des prêtres âgés prennent leurs retraites dans ces Maisons et ils disent la messe tous les matins
Mais avant… un jeune homme de l ‘âge de Vincent Lambert est hospitalisé à la suite d’un accident de la circulation dans une Clinique privée du Morbihan. Son père s’est battu pour lui, et son fils reçoit les meilleurs soins qui permettent une amélioration.
Tout ce à quoi avait droit Vincent Lambert.
Je pense – ce n’est que mon avis – que sa femme voulait sa liberté puisqu’elle vivait avec un nouveau compagnon. Infirmière, “femme libre “, elle avait le bon profil, moderne, quoi.
Je pense que je n ‘oublierai jamais le jour et l’heure où j’ai appris la mort de Vincent Lambert. J ‘étais dans un lieu public et une personne a dit, assez fort : – Il fallait bien en finir –
Prières, pensées et réconfort pour sa Mère et ses proches.Que Notre Dame de Pontmain leur vienne en aide.
France Fougère
Cela ne se produit pas dans les Maisons de retraite tenues par les Petites Sœurs des Pauvres où les personnes sont accompagnées jusqu’au bout. Des prêtres âgés prennent leurs retraites dans ces Maisons et ils disent la messe tous les matins
Mais avant… un jeune homme de l ‘âge de Vincent Lambert est hospitalisé à la suite d’un accident de la circulation dans une Clinique privée du Morbihan. Son père s’est battu pour lui, et son fils reçoit les meilleurs soins qui permettent une amélioration.
Tout ce à quoi avait droit Vincent Lambert.
Je pense – ce n’est que mon avis – que sa femme voulait sa liberté puisqu’elle vivait avec un nouveau compagnon. Infirmière, “femme libre “, elle avait le bon profil, moderne, quoi.
Je pense que je n ‘oublierai jamais le jour et l’heure où j’ai appris la mort de Vincent Lambert. J ‘étais dans un lieu public et une personne a dit, assez fort : – Il fallait bien en finir –
Prières, pensées et réconfort pour sa Mère et ses proches.Que Notre Dame de Pontmain leur vienne en aide.
France Fougère
Bonjour le forez- il faut que le Comite soit saisi et qu ‘il condamne la France, en donnant le plus grand retentissement à chaque cause, chaque condamnation.
Ne pas oublier qui était la Ministre : madame Buzyn.
Comme on dit en Bretagne : – elle n’a pas emporté son péché bien loin- elle paie sa lourde faute. Ca commence !