Aux Etats-Unis, des institutions mettent en vente, pour 20 000 $, les embryons congelés non "utilisés" par les familles ayant eu recours à une fécondation in vitro. Le Dr Henrion Claude, directrice de recherche à l'Inserm, dénonce sur Atlantico une nouvelle forme d'esclavage (article payant) :
"En tant que scientifique co-responsable au nom de ma communauté, mais aussi en tant que mère, je souffre de notre indifférence vis-à-vis de ces millions d’embryons dont la vie est cryo-conservée. Ces vies ne sont-elles donc pas notre responsabilité? Ne devons-nous pas réfléchir à ces vies mises artificiellement en "pause". On pourrait les décrire dans une sorte de "coma réfrigéré". (…)
Un nouveau produit est donc sur le marché : il s’appellera Emma, Lucas, Chloé ou Hugo. Il, ou elle, est très jeune et totalement vulnérable. Cette fois, nous le comprenons : il s’agit d’une nouvelle forme d’esclavage permettant de monnayer la vie de millions d’hommes et de femmes, dès un stade très précoce de leur développement. Les esclaves connaissaient leurs origines. Ceux-là ne les connaitront probablement même pas."