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La fin d’une chose n’est-elle pas à l’image de son commencement ? Que ce soit dans la fidélité ou dans le travestissement…
L’Histoire humaine commence par une image : l’homme, créé à l’image de Dieu. Notre foi nous l’apprend, l’homme sera toujours une image, plus ou moins librement interprétée. Le chemin de la vie dont parle La Didachè, c’est la liberté de devenir qui l’on est. Et l’histoire de l’homme à l’image de Dieu culmine dans l’incarnation de l’image parfaite du Père : Notre Seigneur.
Marx fait cette remarque : « Tous les grands événements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois… la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide… ». Aussi l’Écriture nous prévient, le monde finira dans une sordide caricature. Une autre image est alors proposée à l’Homme : l’image de la Bête. « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât » Nous n’en sommes pas là. Peut-être pas… Mais saint Paul nous prévient que ce phénomène « est déjà à l’œuvre »
Les neurosciences ont montré combien il est vrai que l’homme est une image qui se réalise par la contemplation et l’imitation. Nous n’avions pas besoin d’elles pour le savoir. Par contre, elles ont montré comment cela se produit, et qu’il y a quelque chose d’inéluctable et de mécanique dans ce phénomène.
Nous sommes ce que nous regardons. Il nous faut donc, moi le premier, prendre conscience de l’impact des images dans nos vies : tant au point de vue individuel que collectif. Et en particulier de l’impact de l’audiovisuel. Car en effet, comme le montre l’Écriture, des images différentes engendrent des effets différents sur la toile de l’âme humaine. C’est ce que j’ai tenté d’approfondir dans cette vidéo. https://www.youtube.com/watch?v=JmjCaPzujvI
Alors, il est temps pour moi de m’interroger. Image de Dieu ou Image de la Bête ? Qui veux-je devenir ?
France Fougère
On ne peut pas ne pas remarquer le nombre de films violents qui sont proposés- chaque soir – à la télévision.
Ce n’est pas anodin.
L-au-dela-de-tout
Vous avez raison, c’est loin d’être anodin.
La version vidéo de cet article: https://youtu.be/9U2ZdyNQRcw
AnneR
L’américain Thomas Edison dépose en 1877 le brevet de son phonographe, premier appareil à pouvoir enregistrer et restituer un son.
Puis suit, de près, l’invention du téléphone.
La photographie, une fois maîtrisée, le cinéma fût inventé.
A présent, la télévision et le numérique font partie de notre quotidien.
En commentaire de cet article remarquable, je rappelle, plus haut, ces quelques éléments temporels concernant l’évolution technique en ce qui concerne les “médias” pour tenter de vous faire réaliser quelque chose d’assez inouï.
En effet, notre “petit millième de seconde d’époque (XIX,XX,XXI siècles)”, au regard des millions d’années passées est le seul dans lequel l’EMETTEUR d’un son et de sa propre image animée n’est pas PRESENT en chair et en os A MOINS DE CENT METRES de celui ou ceux qui l’écoutent (et) (ou) le voient! (Bon un peu plus si c’est un ténor en pleine forme qui chante du Verdi.)
Bref, on y pense pas, le flot d’images et de sons “font partie des meubles” de notre quotidien, mais cette scission très très très récente entre la présence réelle, corporelle, des personnes et leurs image et voix, modifie forcément “quelque chose” sur le plan anthropologique et même ontologique, j’en suis persuadée. Tout dans ces modifications n’est pas d’emblée délétère, mais il est capital de réfléchir, d’étudier, de prendre du recul sur des changements d’une telle ampleur, sur ce “jamais-vu”!