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France : Politique en France

APL ou demi-part fiscale aux parents d’étudiants : marche arrière de Sarkozy

Nicolas Sarkozy renonce à interdire aux parents d'étudiants le cumul de la demi-part fiscale dont ils bénéficient pour conserver leur enfant à charge, avec l'octroi d'une allocation personnalisée au logement (APL). 80% des 650.000 étudiants qui touchent l'APL étaient potentiellement concernés par cette suppression.

Annoncée début juillet, l'amputation de cette aide au logement étudiant était censée rapporter 1 milliard d'euros au gouvernement. Mais devant le tollé provoqué, l'exécutif avait déjà commencé à reculer en début de semaine. Mardi, le gouvernement songeait à conditionner le cumul des deux dispositifs en fonction des ressources du ménage. L'hypothèse envisagée était alors de n'interdire ce cumul que pour les foyers fiscaux entrant dans les deux dernières tranches de l'impôt sur le revenu. Mais à l'issue d'une rencontre ce jeudi avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy a finalement renoncé complètement à cette mesure. Il a justifé :

"Les dépenses destinées à la formation des jeunes doivent être considérées comme un investissement d'avenir, prioritaire pour le pays".

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5 commentaires

  1. Ne sentons-nous pas qu’il y a une glissade sur un sac poubelle qui finit par se déchirer et arracher le pantalon, puis le fondement?
    Ouille ouille ouille…

  2. Si les alloc, soins et écoles gratuites n’étaient pas octroyés aux personnes irrégulièrement installées sur le territoire français, il y aura peut-être un peu plus d’argent dans les caisses.
    Si la pilule, les avortements, détections des trisomiques, naissances par implantation embryons, tri-embryons et toutes les analyses qui vont avec, n’étaient pas remboursées par la sécu, il y aurait peut-être un plus plus d’argent dans les caisses.
    Quand le gouvernement comprendra-t-il l’importance des familles?
    Enfin c’est déjà une bonne chose qu’il ait reculé sur cette décision qui était particulièrement injuste et révoltante en employant l’excuse de la niche fiscale.
    La niche fiscale est plutôt chez ceux qui n’ont pas d’enfants et dont la retraite sera payée par les enfants nés dans des familles traditionnelles qui vont bientôt être considérées comme l’anormalité dans notre pays.

  3. Ce qu’il a compris surtout c’est que ce milliard d’euros, s’il le récupérait, c’eut été en le faisant peser sur la tranche de l’électorat qui sa réélection entre les mains…
    On en est arrivé à un point où la moindre pression fiscale supplémentaire risque de déclencher de profonds mouvements d’opinion… Ca risque d’être le 1789 de la République…

  4. Comme parent, je vais bénéficier, pour mes enfants étudiants, de cette reculade sur la demi-part fiscale et l’APL : je ne vais pas refuser cet argent.
    Mais comme citoyen et comme catholique, je dirais aussi en tant qu’homme libre ou aspirant à l’être pleinement, je suis désolé de devoir constater que non seulement ma famille, mais des centaines de milliers d’autres familles françaises, a grand besoin de la charité publique pour pouvoir financer une partie -une partie seulement, d’ailleurs- des frais d’étude étudiants : car cela me dit, m’indique, et m’inculque que sans l’Etat je ne suis pas un homme libre; que je ne suis pleinement parent qu’avec l’argent que chichement l’Etat m’octroie, après m’avoir prélevé en qq décennies en charges sociales et impôts les plus élevés du monde, de quoi constituer l’épargne ou le patrimoine me permettant de financer seul, en homme libre et responsable, ma retraite et les études de mes enfants.
    Voilà pourquoi mon plaisir face à cette nouvelle demeure très mitigé, voire teinté d’amertume.

  5. La mise sous condition de ressource de la politique familiale transforme cette dernière en mesure d’assistanat à cliquet… On fige alors l’évolution sociale qui est un moteur sociétale français.
    Les mesures de politique familiale forment un choix de société permettant le renouvellement des générations. Dont il n’est nul besoins de rappeler l’intérêt ne serait ce qu’en terme de retraite…
    Il ne faut pas faire d’erreur de logique. Le principe n’est pas de faire payé plus d’impôt à une catégorie familiale qui le “mériterait” aux yeux du populisme. Mais bien de la volonté d’un état de récompenser la création de valeur par la natalité et l’éducation des enfants.
    Le choix d’attaquer la politique familiale est un symbole.
    Au vu des récents retournements de décision du gouvernement, la pétition « non à la fin du cumul de la demi part fiscal avec les APL » a plus que jamais besoin de vos signatures pour bien placer la ligne rouge qui encadrera les décisions politiques futures.
    http://www.mesopinions.com/Non-a-la-fin-du-cumul-de-la-demi-part-fiscal-avec-l-APL–petition-petitions-012f73f47ba03f12e188aac24b3afb34.html

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