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Culture de mort : Euthanasie

Assassinat légal en Suède

Une femme de 32 ans totalement paralysée est morte aujourd'hui après le débranchement de son appareil respiratoire qui la maintenait en vie par le corps médical.

Ils appellent cela l'euthanasie passive.

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15 commentaires

  1. Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris: le terme d’euthanasie passive signifie-t-il que la mort a été donnée à la patiente sans qu’elle n’en aie manifesté le souhait?
    [L’euthanasie dite passive est une distinction inventée par les tenants de la culture de mort pour permettre la légalisation de cette forme d’assassinat. Contrairement à l’euthanasie active, pour laquelle il faut empoisonner le malade pour qu’il décède, il s’agit ici de le priver, non pas de soin, mais de ce qui le fait vivre : air ou nourriture.
    MJ]

  2. Quelque chose n’est pas clair ici : en effet, la présence permanente d’un respirateur artificiel n’est-elle pas constitutive de “moyens extraordinaires” que l’Église elle-même dit qu’ils ne sont pas obligatoires ?

  3. Je ne suis pas un expert de la bioéthique mais je ne suis pas choqué outre mesure par le fait de débrancher un respirateur… Dans ces cas la il n’y à pas vraiment de limite et on doit faire de l’acharnement thérapeutique pour tout le monde… Sans respirateur de toute façon cette femme serait morte.
    On pourrais aussi considérer que l’on ne peut pas débrancher un stimulateur cardiaque et les gens ne mourraient plus jamais…

  4. Ils ont dû invoquer la compassion pour justifier ce crime. Peut-on tuer quelqu’un par compassion ? Le meurtre est toujours un crime (Ex 20, 13), peu importe le motif.

  5. Ca ne répond pas à la question de Goeth : la patiente souhaitait-elle mourir ?
    Je pense que oui. Les médecins, j’imagine, ont tout simplement respecter le souhait de la patiente.

  6. Pardonnez ma possible ignorance, mais il ne me semble pas que ce soit contraire à la loi naturelle que de refuser de vivre en respirant uniquement grâce à une machine…

  7. Je comprends pas la volonté qui est derrière ce post. Il y a bien une question d’éthique à se poser qui sont liés aux problèmes que pose les progrès scientifiques, notamment ceux qui permettent maintenant de faire vivre un patient qui serait mort il y a 20 ans dans la même situation. De même pour l’augmentation des personnes agées qui multiplient le nombre de pathologies et de cas de ce genre. Cette évolution de la médecine pose des problèmes qui n’existaient pas avant et qui ne peuvent se résoudre par une vision réductrice qui consiste à penser qu’il faut sauver la vie à n’importe quel prix.
    [Selon vous, sauver une vie à n’importe quel prix est une vision réductrice ?!!
    Soyons sérieux : retirer l’oxygène à un malade c’est l’assassiner. Sinon, à partir de quand doit-on considérer qu’une vie ne vaut pas la peine d’être vécue ?
    Ceci n’a rien à voir avec de l’acharnement thérapeutique qui consiste à administrer toutes sortes de soin pour faire reculer la mort. Car l’air et la nourriture ne sont pas des soins.
    MJ]

  8. A la lecture des commentaires, il semble que la chose ne soit pas claire, même auprès des lecteurs du SB. Si effectivement l’Eglise s’oppose à l’acharnement thérapeutique, elle s’oppose bien évidemment autant à l’euthanasie qui consiste à tuer un malade volontairement soit par l’administration de substances, soit par l’absence des soins nécessaires.
    “Débrancher” une personne qui vit sous respirateur n’est pas – loin de là – lutter contre l’acharnement thérapeutique mais bien une euthanasie : son corps a besoin d’aide pour respirer ; la technique médicale permet de lui fournir cet air qui la fait vivre. Elle a 32 ans et à la lecture de l’article, il ne semble pas qu’elle soit “en fin de vie”. On (ou “elle” mais ça ne change rien) a délibéremment décidé de la faire mourir.

  9. La Suède remonte à la source de son passé. Au début des années 30, les gouvernements successifs ont fait voter une série de lois eugénistes qui prévoyait, entre autre, de stériliser les femmes “marginales”, d’euthanasier les handicapés et les malades mentaux et de procéder à des avortements massifs sur les femmes pauvres ou seules, les roms etc. Il s’agissait de garantir le bien-être de l’individu suédois, dans une société assainie. Les gouvernements à l’origine de cette politique (qui a duré jusqu’en 1975!) n’étaient pas nazis, ni fascistes, mais sociaux-démocrates.

  10. Débrancher le respirateur, c’est comme se mettre la tête dans un sac en plastique, c’est du suicide. On ne se suicide pas pour s’amuser, mais parce que l’on se sent non désiré, non utile, non aimé, ce qui amène généralement à une dépression nerveuse qui est à l’origine de cet acte.
    Dire “c’était son choix” permet à la société de se dédouaner de son refus de donner à chacun sa place, en particulier aux plus faibles à qui elle refuse aide et compassion, pour vivre dans un égoïsme ultra individualiste et hédoniste qui tient lieu d’idéal.

  11. Bon, je sais que pour vous, le respect de la vie “de sa conception à sa mort naturelle” est plus important que tout.
    Mais que faîtes-vous de la volonté de cette patiente ? De ses sentiments ?
    Avez-vous lu l’article du Figaro en entier ? Cette femme était paralysée et branchée à cet appareil respiratoire depuis l’âge de 6 ans. C-a-d 26 ans de…26 ans de quoi ? De vie ? Pas pour moi. 26 ans de dépendance, d’inactivité, de tristesse…
    Elle était paralysée, elle ne pouvait RIEN faire par elle-même. Vous appelez ça vivre, vous ?
    Cette femme SOUHAITAIT mourir, et elle l’a écrit dans une lettre : si elle avait eu la possibilité de mettre fin à ses jours, elle l’aurait fait.
    Certaines personnes ne s’imaginent pas “vivre” dans ce genre de situation.
    J’en fait partie, et je comprends ceux qui souhaitent recourir à l’euthanasie.
    [Qu’est-ce qui vous permet de juger de la vie des autres ? Et pourquoi votre vie à vous serait-elle meilleure ? Cette femme souhaitait-elle vraiment mourir ? Avait-elle toutes ses facultés pour le décider ? N’était-elle pas désespérée par le regard que l’on portait sur elle, comparable au regard que vous lui portez dans ce commentaire ?
    MJ]

  12. @ Martin: oui ici, il s’agit bien d’euthanasie: ce traitement n’a pas été arrété pour soulager la patiente au risque de la faire mourir, mais bien pour la faire mourir; il y a donc bien euthanasie.
    Cet acte aurait été acceptable sans cette attention

  13. Une autre précicions: “débrancher une arrivée d’air n’entraine pas forcément la mort: ce qui tue dans ce cas, c’est la maladie, puisque si je vous met sous respirateur artificiel puis que je le débranche, vous n’en mourrez pas.
    @Eloïse: Il est effectivement bon de se préoccuper de ses sentiments.
    Mais de s’en préoccupper REELEMENT. Je me demande franchement si on ne commence à se préoccupper des sentiments de cette patiente que lorsqu’elle demande à mourir… mais qu’on ne se soit pas occupée d’elle avant, à part pour des piqures…
    Je dis cela parce que je suis choqué que l’on me renvoie sans cesse à la figure la prise en compte des souffrances des personnes trisomique dans des débats sur l’IMG, alors que les seuls qui cherchent à les soulager et à les guérir sont des pro-vie (ceux qui financent la fondation Jérome Lejeune).
    Cette hypocrisie me hérisse

  14. En fait, il ne s’agit pas d’une euthanasie d’après jeanne smits: http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2010/05/suede-l-euthanasie-passive-ou-autre.html

  15. compliquée l’explication de jeanne smits. Je ne vois pas la différence entre l’alimentation en air et l’alimentation en eau.
    “dépendance, d’inactivité, de tristesse…
    Elle était paralysée, elle ne pouvait RIEN faire par elle-même. Vous appelez ça vivre, vous ?”, il va falloir exécuter la plupart des personnes âgées, des trisomiques, des myopathes (cela fera ça d’économisé en ne donnant plus au téléthon), de chômeurs qui vivent chez leurs parents…
    Vivre est un concept biologique, par un concept philosophique. La tristesse provient de l’attitude des autres à votre égard. Au fait Elise, êtes-vous heureuse ? Parce qu’en Suède…

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