Au pied de la Croix par SAR le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

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« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » la prière monte vers le ciel. En bas de la croix, Marie mère de Dieu, Jean, Marie-Madeleine… regardent Dieu incarné qui prie le psaume 21. Dans leurs cœurs respectifs, les rares personnes présentes le récitent aussi à l’unisson. Le Christ s’est, par amour, dépouillé de tout, jusqu’à offrir sa propre mère Sainte Marie à Jean et son ami Jean à sa mère, « Voici ton fils », « voici ta mère », or Jean est chacune et chacun d’entre nous, le Christ nous a créés frères et sœurs de Jésus en nous donnant Marie.

Amis de Jésus, nous devons manifester notre présence en suivant chaque instant de la vie du Christ, de la transfiguration au lavement des pieds et jusqu’au calvaire de la Croix. Alors nous découvrirons et redécouvrirons la résurrection et nous porterons témoignage… Au Golgotha, Jean accompagne notre Seigneur lors de l’ultime moment de sa vie d’Homme. Notre amour nous amène donc au calvaire dans nos églises tous les vendredis saints et en bas de la croix. Levons les yeux vers le Ciel… Par le silence, soyons présents à l’office, sans plus, en toute humilité, uniquement par amour… de l’amour.

Jésus récite le psaume au moment le plus difficile de sa souffrance… avant de remettre l’Esprit dans les mains du Créateur. Le Christ réconforte les personnes présentes : « Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » Vrai homme et Vrai Dieu, Il s’est abandonné lui-même, par amour à l’amour absolu par son don ultime. Jésus vit son calvaire par le psaume 21 en priant verset après verset, il raconte la passion, l’instant présent et s’ouvre sur l’espérance de la résurrection. « Tu m’as répondu ! je proclame Ton nom devant mes frères, je Te loue en pleine assemblée. » …

Le jeudi soir, par le don de soi, le Christ serviteur accueille ses disciples en leur lavant les pieds à l’entrée du lieu de partage du repas. Dieu homme épousant notre condition pour nous servir jusqu’au sacrifice suprême afin de nous donner la vie, prenez mon corps, prenez mon sang, prenez et mangez-en tous, prenez et buvez-en tous… Le lendemain, 7 avril de l’an 30, il monte au Golgotha avec la croix du supplice, après avoir été flagellé, humilié et vendu au prix d’esclave, condamné parce qu’il incarne l’Amour, celui qui réchauffe nos cœurs et qui élève nos esprits.

Notre pays vit son chemin de croix. Le peuple manipulé par des personnes diaboliques a condamné la France en choisissant le brigand malfaisant Barabbas et ses complices, mais un jour prochain notre pays dans l’amour des cœurs unis de Marie et Jésus se relèvera à la suite du Christ !

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme