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Culture de mort : Euthanasie

Avis du CCNE sur le suicide assisté et consultation citoyenne : bis repetita

Avis du CCNE sur le suicide assisté  et consultation citoyenne : bis repetita

Communiqué de La Manif Pour Tous :

Depuis que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) avait annoncé s’être auto-saisi du sujet de l’euthanasie, le contenu de son avis était hélas prévisible, tout comme l’annonce d’une consultation citoyenne, dont les conclusions sont déjà écrites.

Nos politiques ne cessent de s’étonner, depuis quelques années, de la montée de la défiance des Français à leur égard et de la hausse de l’abstention à chaque élection.

Hélas, sur une question humaine et éthique majeure – celle de l’euthanasie, renommée « suicide assisté » ou « aide active à mourir » – la méthode politique ne progresse pas : un nouvel avis du CCNE, contredisant ses avis précédents mais répondant au vœu du président de la République, vient cautionner le nouveau projet sociétal. Une consultation citoyenne se déroule ensuite, dont les conclusions ne seront pas prises en compte, étant écrites d’avance.

Mais le fait est que les Français ne peuvent croire que ce qui n’était pas éthique hier devienne éthique aujourd’hui. La dignité humaine et le respect qui lui est dû ne changent pas au gré des majorités politiques.

Ces procédés, que l’on retrouve dans d’autres domaines – la Convention citoyenne sur le climat par exemple- sont indignes de tels enjeux. Ils décrédibilisent aussi bien le respect que prétend avoir Emmanuel Macron pour les Français que l’indépendance des institutions – dont celle du CCNE – vis-à-vis du politique.

« Toute la communication gouvernementale sur les mesures prises pendant la pandémie soulignait l’impératif de solidarité et de protection des plus vulnérables. Dans cette même période, de nombreux Français ont vécu très douloureusement le fait de ne pas pouvoir accompagner leurs proches jusqu’à leur dernier souffle à cause du Covid 19. Cette expérience très marquante rend encore plus incompréhensible la volonté d’Emmanuel Macron de légaliser la possibilité de donner la mort, un geste qui va à l’encontre de tout ce que nous venons de vivre », souligne Albéric Dumont, vice-président de La Manif Pour Tous. « Hélas, il n’est pas certain que cela soit entendu : pour Emmanuel Macron, consulter ne veut pas dire écouter » complète-t-il.

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3 commentaires

  1. Les mauvaises manières du maire de St Étienne sont désormais publiques. On est en droit de se poser la question de pratiques similaires destinées à pousser ces décideurs dans d’aussi étranges contradictions.
    Cela rejoint la confession d’un ancien haut fonctionnaire il y a plusieurs années: pris la main dans le sac il a cru sa carrière perdue. Au contraire, celle-ci s’est accélérée et il s’est retrouvé dans des postes à responsabilité. Ce que cet homme disait assez clairement c’est l’existence du moyen de pression destiné à lui faire prendre les “bonnes” décisions.

  2. Le fond du problème n’est pas la souffrance de personnes en fin de vie, mais la souffrance due à l’incapacité collective d’accepter les corps diminués car par abandon de toute transcendance, l’être n’est plus perçu par son âme mais par son apparence physique.
    Les tenants d’une existence humaine seulement utilitariste, servile et productive jouent sur ce point qu’il faut contrer.
    Valoriser l’image du vieillard et de la personne diminuée dont l’âme est souvent plus belle que celle d’un adonis semble être la réponse à apporter, la raison ayant fui ce monde devenu fou au profit d’un sentimentalisme exacerbé.

  3. Nous sommes passés par là au Québec et au Canada. La Commission “mourir dans la dignité” devaient réunir des politiciens à l’écoute de la population. Les quelques politiciens contre l’euthanasie furent rapidement écartés ou démissionnèrent, voyant que les conclusions étaient déjà faites pour l’euthanasie au départ. La majorité des intervenants à la Commission, des spécialistes, et des organismes se prononcèrent contre l’euthanasie et pour des soins palliatifs de qualité. On ne tint compte de rien, on conclut à la nécessité de l’euthanasie, pardon, l’aide médicale à mourir, puis ont fit toutes les promesses pour des soins palliatifs pour tous. 10 ans plus tard,, les maisons de soins palliatifs vivent toujours des dons des particuliers, le gouvernement oblige ces maisons à offrir l’euthanasie à ces patients, sous peine de ne recevoir aucune subvention, les services ne sont toujours pas offert à tous, et l’on élargit l’euthanasie aux personnes ne pouvant recevoir de soins adéquats, faute de financement par le gouvernement des soins réguliers… Votre Macron pourri suit la procédure pour implanter l’euthanasie des patients.

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