Le pape a reçu les 250 délégués réunis au Vatican pour promouvoir la recherche sur les cellules souches adultes. Des
"efforts doivent être entrepris pour mettre les fruits de la recherche scientifique à la disposition de tous ceux qui sont fondés à en bénéficier, indépendamment de leurs moyens".
"L'Eglise est en mesure d'offrir une assistance concrète à travers son apostolat très étendu en matière de santé, mené pour répondre aux besoins des plus pauvres".
Rome a réuni durant trois jours des experts de ces thérapies encore mal connnues, dont, a souligné Benoît XVI, "le potentiel est très considérable". Elles constituent une alternative aux thérapies à partir de cellules embryonnaires, dont l'emploi implique la destruction d'embryons. Le pape a répété qu'en matière de santé, les considérations éthiques –notamment la protection de tout être humain depuis sa conception– doivent l'emporter sur celles de résultat et d'efficacité.
"Quand l'objectif est aussi désirable que la découverte d'une thérapie contre les maladies dégénératives, il est tentant pour les scientifiques et les politiques de mettre de côté les objections éthiques et d'aller de l'avant avec n'importe quelle recherche dès lors qu'elle paraît pouvoir réaliser une percée".