Intervention de Blanche Streb, directrice de la Formation et de la Recherche d'Alliance Vita.
Face à une société qui impose la censure de la novlangue et des figures rhétoriques stigmatisant ceux qui sont contre le "progrès", qui n'est rien d'autre que l'imposition du relativisme moral, face à l'auto-censure que nous nous imposons à nous même, Blanche nous rappelle, à nous même, et à cette ultime vérité : notre combat est D'ABORD culturel. Il est celui du SENS. Les mots ont un sens. Utilisons les.
Refusons de nous faire imposer ces expressions absurdes comme "orphelins de la République", pour désigner ces enfants GPA produits en off-shore, après commande de clients nantis, par des mafias locales utilisant des femmes esclaves, "interruption volontaire de vie sans consentement du malade" pour désigner l'euthanasie (meurtre serait plus simple). C'est notre liberté de conscience qui est en jeu. Notre liberté d'expression aussi. Notre liberté tout court. Et notre identité.
clovis
Merci de nous présenter, et avec autant de charme, ce condensé clair, net et en quelque sorte prêt à l’emploi, de l’usage des mots. On les utilise généralement en telle abondance que l’on a rarement le temps d’en faire l’examen critique. Voilà qui est fait, et bien fait! merci.
Gael BERNARD
Attention à l’ambiguïté du titre: il faut comprendre la censure qu’impose la novlangue et non pas celle qu’on impose à la novlangue
Patricia
Qu’Est-ce que c’est bien formulé!
Dans les générations montantes, il y a des jeunes gens “bien.” C’est réconfortant, la transmission est faite malgré les apparences et le chaos ambiant.
Nous vaincrons avec l’aide du Seigneur.
Les gauchistes et les matérialistes utilisent effectivement la dialectique comme une arme et un instrument de confusion dans l’esprit des gens.
C’est la terreur de la pensée et aussi plus concrètement le terrorisme de l’intellectualisme.
Quand j’étais jeune étudiante, à l’Université, je les observais et j’essayais de comprendre le fonctionnement de leur pensée… J’essayais de comprendre ce qu’ils voulaient dire derrière tout ce bruit et ce charabias… et cette constante agitation.
A un moment, j’ai arrêté de “me prendre la tête” et de chercher à comprendre car il n’y a rien à comprendre, justement, dans leurs discours sans fin, bavards et bruyants.
ils occupent l’espace, embrouillent la tête des gens, jouent avec leurs émotions et leurs doutes… Ce sont des manipulateurs. C’est une forme de pensée totalitaire qui va jusqu’à la violence physique, si nécessaire.
Ils font de la programmation mentale avec leur auto-critique permanente… c’est bien montré, par exemple, dans le film “le dernier empereur” ou dans “Le Docteur Jivago” et “L’Aveu.”
Tout çà pour imposer de force leurs orientations mentales et leurs doctrines matérialistes et politiques dans les têtes des gens et jusque dans tous les actes du quotidien… à chaque personne et de fait, la société entière.
C’est une prison mentale ; un enfermement.
jean
“orphelins de la République” rime pourtant bien avec “valeurs de la République” que chaque élève français doit connaître.
Et dans cette république marchande, une foire aux enfants est ce qu’il y a de plus républicain.
https://twitter.com/7a8/status/955125347695058945/video/1
Et si on ne faisait pas de politique à l’école ?
René Clémenti
Le piège sémantique est si bien tendu que Blanche Streb elle-même s’y laisse prendre en employant le terme “GPA” qui, à travers la notion d’action “pour autrui”, se pare de la plus grande vertu.
Sur ce qu’elle dit du mot “euthanasie” il y aurait toute une dissertation à faire, en partant de sa signification réelle en grec (mort douce, mort bonne) jusqu’à l’emploi qu’en fait Platon (élimination d’indésirables) qui en toute rigueur est pourtant un emploi abusif!…
Pitch
Bien d’accord avec René : ne JAMAIS utiliser l’acronyme “GPA” mais toujours parler de “mères porteuses”, ça remet les idées à l’endroit.