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Culture de mort : Avortement / Institutions internationales

Blocage temporaire par les pro-vie de l’alliance entre l’OMS et les extrémistes de l’avortement

Blocage temporaire par les pro-vie de l’alliance entre l’OMS et les extrémistes de l’avortement

Lu sur C-Fam :

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a ajourné la décision d’inclure une organisation radicale pro-avortement dans ses relations officielles ainsi que le lancement d’une collaboration de trois ans. Le partenariat proposé avec le Centre pour les Droits Reproductifs (CDR) a attiré la critique aiguë d’une coalition de groupes pro-vie menée par C-Fam (éditeur du Friday Fax) qui a fait appel au Directeur Général de l’OMS pour reconsidérer cette  alliance.

La lettre faisait remarquer que nouer un partenariat avec le groupe litigieux sur l’avortement compromettrait l’intégrité de l’organisation de la santé des Nations Unies et l’exposerait à accroître le risque de retrait du financement des États-Unis sous une future  administration pro-vie. 

Le CDR a été au premier plan pour pousser à un droit international à l’avortement depuis les années 1990, et s’est attribué le mérite de la libéralisation des lois nationales en faveur de l’avortement en Irlande et dans d’autres pays. Après l’échec de ses tentatives pour créer un droit humain  international à l’avortement aux  importantes conférences internationales de 1994 et 1995,  le CDR a conspiré avec les agences des Nations Unies et des experts indépendants travaillant pour le bureau des Nations Unies consacré aux droits humains, pour instiller un droit à l’avortement dans les traités internationaux concernant les droits de l’homme. Aucun des neuf traités fondamentaux des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme ne mentionne l’avortement, ni directement ni par euphémisme.

Comme c’est noté dans la lettre ouverte, un document de  stratégie interne du CDR, divulgué à C-Fam, a mis en évidence les intentions de l’organisation d’utiliser les mécanismes et agences de l’ONU en faveur des droits de l’homme pour faire pression sur les pays en matière d’avortement, en dépit du fait que l’Assemblée Générale a de façon répétée, refusé à l’avortement le caractère de droit humain.

La lettre de la coalition a rassemblé une variété de mouvements pro- vie et conservateurs qui travaillent à la fois au niveau national et international. La lettre argumente que le CDR, « s’est montré incapable de fournir une juste information légale et a de façon répétée compromis toute preuve scientifique dans les supports de ses plaidoyers visant à obtenir des résultats pour ses politiques privilégiées. »

Cependant, la collaboration du CDR avec l’OMS n’est pas nouvelle. Dans le document ébauchant le partenariat officiel proposé, le conseil exécutif de l’OMS crédite le CDR, de « l’avancée du travail de l’OMS sur la santé et les droits reproductifs », par l’accomplissement d’actions de défense des droits « en alignement avec les recommandations, normes et messages de santé publique de l’OMS. »

L’alignement du CDR avec les recommandations de l’OMS n’est en rien une coïncidence. Quand l’OMS a publié sa directive sur l’avortement en 2022, celle-ci a reconnu au directeur adjoint du CDR une mobilisation mondiale, en tant que « conseiller aux droits de l’homme » du groupe de travail sur la directive. Le président du groupe était le directeur médical adjoint d’une filiale de Parentalite  Planifiée, prestataire d’avortement et groupe de pression.

À la suite de la sortie de la directive, le Centre Européen pour le Droit et la Justice a indiqué le nombre d’activistes en faveur de l’avortement qui ont été impliqués dans l’élaboration du guide de l’OMS, travaux qu’ils continueraient ensuite d’utiliser dans leur travail de pression. Des  préoccupations similaires sont soulevées au sujet d’une prochaine directive de l’OMS sur la médecine transgenre, où de nombreux activistes sont connus pour faire la promotion de positions extrêmes sur le groupe de travail.

Pour l’OMS, formaliser cette collaboration avec le CDR serait seulement la dernière étape dans son alignement avec  les activistes les plus radicaux en matière de droits sexuels.

Le CDR plaide également, pour d’autres questions controversées en dehors de l’avortement, incluant l’idéologie de genre et l’éducation sexuelle complète, et ses membres ont usé de la même stratégie qui consiste à utiliser les experts et agences des Nations Unies  dédiés aux droits de l’homme pour promouvoir leurs propres enjeux sous la bannière des droits de l’homme.

Le conseil exécutif de l’OMS a repoussé sa décision sur le CDR à sa réunion du mois de mai 2024.

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1 commentaire

  1. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tous ces gens veulent de l’avortement à tout prix, sauf à être des suppôts de satan, macron je le sais en est un mais tous les autres y compris les femmes

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