Terres de Mission : Le miracle de Notre-Dame de Guadalupe
Eglise universelle : Guadalupe : Mère de l’humanité
Le 9 décembre 1531, la Sainte Vierge apparaissait à un pauvre paysan mexicain, Juan Diego, lui demandant de dire à l’évêque de Mexico de lui construire un lieu de culte. Comme signe de la crédibilité de la demande, quelques jours plus tard, Juan Diego présentait à l’évêque son vêtement, sa tilma, sur laquelle s’était imprimée miraculeusement l’image de la Vierge. Ces événements miraculeux nous sont présentés par David Caron Olivares, auteur de “Notre-Dame de Guadalupe”. L’image face à l’histoire et la science à l’occasion de la sortie, le 4 décembre, du film “Guadalupe : Mère de l’humanité”.
Eglise en France : Les 100 ans de France catholique
L’hebdomadaire “France catholique” fête cette année le centenaire de sa fondation par le général de Castelnau, dans le cadre de la FNC (Fédération Nationale Catholique). Son actuel directeur, Aymeric Pourbaix, nous rappelle les circonstances de cette fondation ainsi que les intuitions originelles toujours préservées jusqu’à nos jours.
Eglise en Marche : Pour l’Eglise : Ce que le monde lui doit
Il est de bon ton de dénigrer l’Eglise et de l’accuser, même en son sein, d’avoir commis les pires horreurs tout au long de son histoire. L’historien Christophe Dickés, présente dans un essai clair et argumenté “Pour l’Eglise – Ce que le monde lui doit”. Citons : notre calendrier, la création de l’hôpital et de l’université, la distinction du temporel et du spirituel, etc.
Dernier dimanche après la Pentecôte : l’abomination de la désolation
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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Ce dimanche est, selon les livres liturgiques de 1962, le 27e et dernier dimanche après la Pentecôte mais c’est toujours la belle messe Dicit Dominus du 23e dimanche qui est chantée.
On célèbre, sans jamais y manquer, la messe du dernier dimanche après la Pentecôte le dimanche qui précède celui de l’Avent. C’est le cas ce dimanche 24 novembre.
► Introït Dicit Dominus
Nous avions observé depuis plusieurs semaines que la pensée de l’Église se tournait de plus en plus vers la fin des temps ; c’est la période dans laquelle nous sommes en ce moment, même s’il doit s’écouler un certain nombre de siècles avant le retour du Seigneur, ce que nous ignorons. C’est un temps d’angoisse et d’incertitude, nous nous en apercevons : la foi s’est refroidie sur terre, de faux prophètes surgissent, les hommes sont désemparés. Aussi la liturgie de ces dimanches est-elle pleine d’appels angoissés vers le Seigneur, notamment par l’emploi du psaume 129 De profundis, qui était déjà celui de l’Introït du vingt-deuxième dimanche, et que nous allons retrouver cette fois à l’Alléluia et à l’Offertoire.
Mais en réponse à ces appels nous trouvons aussi des paroles du Seigneur pleines de paix et d’espérance : si nous sommes fidèles, et si nous mettons en lui notre confiance, nous n’aurons rien à craindre. Ainsi dans l’Introït de ce vingt-troisième dimanche, Dieu s’adresse à nous par la bouche du prophète Jérémie, qui se trouve à Jérusalem alors que la plus grande partie du peuple d’Israël est en captivité à Babylone, et le moral de ces captifs n’est évidemment pas brillant ; ils sont tentés par le désespoir, des prophètes de malheur leur annoncent toutes sortes de calamités… Aussi Jérémie s’efforce-t-il de les rassurer et de les inciter à la confiance en Dieu, qui veut leur bien et qui les délivrera, en leur envoyant ce message :
Dicit Dominus : ego cogito cogitationes pacis, et non afflictionis : invocabitis me, et ego exaudiam vos : et reducam captivitatem vestram de cunctis locis.
Voici ce que dit le Seigneur : mes pensées sont des pensées de paix et non de malheur. Vous m’invoquerez et je vous exaucerai, et je ramènerai vos captifs de tous lieux.
Jérémie annonçait ainsi aux exilés leur prochain retour, qu’il prophétisait d’ailleurs d’une façon plus précise dans la suite de ce passage. Ce texte est tout à fait d’actualité : nous aussi nous sommes dans un temps d’épreuves et d’inquiétude, mais le Seigneur nous invite à garder en Lui notre confiance, et il nous délivrera de la captivité du péché qui nous retient prisonniers.
La mélodie de cet Introït est pleine de calme et de paix, avec une certaine solennité : c’est Dieu qui parle. On remarquera le bel élan sur le mot pacis, puis une invitation pressante sur invocabitis me, et beaucoup de douceur sur exaudiam vos, toute la fin étant de plus en plus paisible et assurée.
Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 84, dans lequel le peuple d’Israël remerciait le Seigneur pour le retour de captivité annoncé par Jérémie :
Benedixisti Domine terram tuam : avertisti captivitatem Jacob.
Seigneur, vous avez béni votre terre (c’est-à-dire votre peuple), vous avez ramené Jacob de captivité.
► Graduel : Liberasti nos
Le texte du Graduel du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est extrait du psaume 43, dans lequel le peuple d’Israël rappelait à Dieu tous les bienfaits dont il l’avait comblé dans le passé pour le supplier de ne pas l’abandonner maintenant dans sa détresse. Nous avons trouvé cette supplication finale dans l’Introït du dimanche de la Sexagésime ; les deux versets qui figurent ici expriment la reconnaissance et la louange de tout le peuple pour les victoires d’autrefois :
Liberasti nos, Domine, ex affligentibus nos : et eos qui nos oderunt, confudisti. In Deo laudabimur tota die, et nomini tuo confitebimur in sæcula.
Vous nous avez délivrés, Seigneur, de nos persécuteurs, et vous avez confondu ceux qui nous haïssaient. En Dieu nous nous glorifierons tout le jour, et nous célébrerons votre nom à jamais.
Nous pouvons faire nôtres les sentiments de reconnaissance exprimés ici, en nous souvenant des grâces répandues par Dieu sur son Église, sur notre pays, et sur chacun de nous individuellement, et nous y puiserons une plus grande confiance au milieu des épreuves présentes. La deuxième partie nous invite même à prolonger notre regard avec espoir, par-delà le jugement dernier, vers la bienheureuse éternité qui nous attend si nous sommes fidèles.
Cette perspective donne à ce Graduel un caractère de louange joyeuse et enthousiaste, traduite par de grandes vocalises légères montant et descendant avec souplesse et élégance.
► Alléluia : De profundis
Après les paroles apaisantes du Seigneur dans l’Introït du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte, et dans le Graduel les élans d’enthousiasme et d’espoir des élus enfin délivrés du péché et louant éternellement le Seigneur dans le ciel, nous allons retrouver dans les deux chants suivants de cette messe l’ambiance d’angoisse et d’incertitude de la fin des temps avec le psaume 129 De profundis dont le premier verset constitue le texte de l’Alléluia et de l’Offertoire :
De profundis clamavi ad te, Domine : Domine exaudi vocem meam.
Du fond de l’abîme je crie vers vous, Seigneur, Seigneur écoutez ma voix.
Un Alléluia n’est pas toujours joyeux, nous l’avons déjà vu à propos de celui du dix-septième dimanche, dont celui d’aujourd’hui, texte et mélodie, est très proche, mais plus développé. La vocalise de l’Alléluia est assez longue et très suppliante, avec un motif répété deux fois et amorcé une troisième. Le verset, comme celui du dix-septième dimanche, comporte deux grandes montées très expressives, ici sur les deux verbes clamavi et exaudi, avant de retrouver la longue vocalise de l’Alléluia.
► Offertoire : De profundis
Le texte de l’Offertoire du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est le même que celui du verset alléluiatique, avec cependant une petite différence, le mot vocem étant remplacé par orationem ; au lieu de : écoutez ma voix, on a : exaucez ma prière. Les dons que nous présentons à Dieu doivent être enveloppés du parfum de l’humiliation. Nous offrons à Dieu de suis donis ac datis sans que rien puisse être vraiment nôtre. De plus Dieu n’a pas besoin de nos dons et de nos adorations, mais nous, suprême misère, nous avons un ineffable besoin de Lui.
La mélodie est en rapport avec ce changement ; ce n’est plus comme dans l’Alléluia la voix qui fait entendre sa supplication d’une façon extérieure, intense et vibrante. On a ici une prière encore très expressive, mais plus intérieure et plus retenue, comme c’est d’ailleurs généralement le cas dans les Offertoires. On voit comment la mélodie grégorienne peut donner à un même texte des expressions différentes.
Comme celui du seizième dimanche, cet Offertoire a la forme d’un triptyque, la troisième phrase reprenant identiquement la première ; elles encadrent une deuxième phrase nettement plus longue, avec sur le mot meam une grande vocalise qui semble ne pas vouloir finir.
► Communion : Amen dico vobis
L’antienne pour la Communion est tirée de saint Marc (XI, 24) Il s’agit d’une parole prononcée par Notre Seigneur le Mardi Saint, après l’épisode du figuier stérile et l’allusion à la foi capable de transporter les montagnes, et peu avant l’annonce de la ruine de Jérusalem et de la fin du monde. Mais elle doit être hors de place. Dans l’Antiphonaire grégorien venait le premier verset du psaume 129. « Je vous dis en vérité : Quand vous priez, croyez avec une foi vive que vous obtiendrez ce que vous demandez, et cela vous sera accordé. »
C’est une petite antienne assez courte.
Amen dico vobis, quidquid orantes petitis, credite quia accipietis, et fiet vobis.
En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez et cela vous arrivera.
C’est donc encore, comme l’Introït, une réponse divine très encourageante aux appels angoissés de cette fin des temps ; mais la mélodie est beaucoup plus légère, c’est un simple petit récitatif où tous les mots sont bien mis en valeur, seule la fin et fiet vobis est une affirmation un peu plus solennelle. Ainsi les chants de cette messe, et ceux de toute l’année liturgique, s’achèvent dans une ambiance de paix, de confiance et d’espérance, où la méditation des textes liturgiques doit toujours nous maintenir, quelles que soient les épreuves que nous avons à traverser.
Voici quelques explications sur ces messes de fin d’année liturgique dans l’Ordo de 1962 :
Rappelons que ce dimanche est toujours célébré comme dernier de l’année liturgique, que celle-ci comporte moins de 24 dimanches (23 dimanches en 2011, nous avions omis le 23e, et le 24e avait pris sa place) ou plus de 24 dimanches (en 2008, ce dimanche fut célébré comme 28e dimanche après la Pentecôte). Dans le cas où l’année comporte plus de 24 dimanches, on intercale alors les dimanches mobiles. Après le 23e viennent s’intercaler les derniers dimanches après l’Épiphanie qui n’ont pu être célébrés cette année-là : d’abord le 3e, puis le 4e, puis le 5e puis le 6e. On procède de manière à ce que le 6e dimanche après l’Épiphanie devienne l’avant-dernier dimanche après la Pentecôte. À ces messes les chants sont toujours ceux du 23e dimanche après la Pentecôte mais on prend les oraisons et les lectures des dimanches après l’Épiphanie. Pour tous ces dimanches, on reprend au 23e dimanche après la Pentecôte, l’introït, le graduel, l’alléluia, l’offertoire et la communion de la messe Dicit Dóminus.
Macron a fait déposer une gerbe sur la tombe du terroriste FLN Larbi Ben M’hidi
Le 19 novembre dans le cadre de la commémoration FLN de la Toussaint rouge, Stéphane Romatet, ambassadeur français en Algérie, a déposé – à la demande de Macron – une gerbe de fleurs sur la tombe du terroriste fellagha Larbi Ben M’hidi au cimetière d’El Alia. Le journal régimiste El Watan s’est réjoui que « l’ambassadeur français se soit recueilli sur la tombe du martyr ». Une attention saluée en France par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Hafiz Chems-eddine : « Bravo pour ce geste de reconnaissance hautement historique de l’assassinat du héros Chahid (« martyr ») Larbi Ben M’hidi ».
Leur « héros martyr » est un tueur fanatique qui, pendant la bataille d’Alger, a fait couler le sang de centaines des nôtres (ce qui ne gène pas Macron : les nôtres ne sont pas les siens). Il est notamment l’un des organisateurs de l’attentat meurtrier du Milk Bar le 30 septembre 1956. Balancé par ses « compagnons d’armes », il a été arrêté par nos paras et opportunément éradiqué (d’une manière ou d’une autre).
Petit rappel de ce que fut la bataille d’Alger. Quand, à la demande du gouvernement socialiste de l’époque, les paras de la 10e DP entrent dans Alger, la situation est dramatique.
Le 26 janvier 1957, à 17 h 30, trois bombes ont ravagé le centre-ville : rue Michelet, au bar L’Otomatic ; à la brasserie Le Coq hardi ; à la Cafeteria. Bilan : cinq morts, trente-cinq blessés. Parmi ces derniers, dix-neuf femmes et deux enfants (dont une fillette qu’il faudra amputer des deux jambes).
Partout ailleurs, trolleys, autobus, arrêts de bus, des explosifs ont été disséminés sous les banquettes, déchiquetant indifféremment hommes, femmes, enfants, Européens, chrétiens, juifs, musulmans.
10 février 1957. Stade municipal d’Alger. Un jeune couple de musulmans quitte les gradins pour se rendre à la buvette. De son cabas, la jeune fille tire un paquet qu’elle passe au jeune homme qui remonte alors vers les gradins, le paquet dissimulé dans sa veste pliée. Il dépose le paquet sous un siège. Le couple quitte le stade à 16 h 20. À 16 h 30, c’est l’horreur. Presque au même moment, deux bombes explosent au stade d’El Bihar : deux morts (dont un enfant de 9 ans), vingt-quatre blessés.
L’année précédente, le 30 septembre 1956, les terroristes de Larbi Ben M’hidi avaient déjà frappé au Milk Bar, rue d’Isly, en face du bureau du général Lorillot. Un carnage. Le 12 novembre, c’était le tour du Monoprix de Maison-Carrée et de la gare d’Hussein-Dey. Le 14 novembre, le communiste pro-FLN Fernand Yveton est arrêté, à temps, à l’usine Hamma Gaz, porteur d’une bombe à retardement amorcée pour le jour même à 19 h 30.
Les noms des poseurs de bombes ? Ali Moulaï ; Danielle Minne, fille de deux militants communistes ; les époux Guerroudj ; Djemila Bouarra ; Zahia Kersfallab ; Zoubida Fadila ; Ali la Pointe ; Yacef Saadi ; Larbi Ben M’Hidi ; Mokhtar Bouchafa ; Samia Lakhdari ; Zohra Drif ; Djemila Bouhired.
Ils ont des complices européens. L’archevêque d’Alger, Mgr Duval, à qui le congrès profellagha de la Soummam a décerné un vibrant éloge en raison de « l’attitude réconfortante de l’évêque se dressant courageusement et publiquement contre le courant et condamnant l’injustice coloniale ». Le maire d’Alger, Jacques Chevalier, qui hébergea des responsables FLN. Les époux Chaulet, Henri Alleg, André Mandouze, Maurice Audin, etc.
Dans La Guerre d’Algérie, Pierre Montagnon écrit : « Autour des cas Audin et Alleg, des journaux, des écrivains s’engagent pour mobiliser l’opinion française contre la guerre d’Algérie et ses sévices. Des journaux comme L’Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud avec la chronique de François Mauriac, Témoignage chrétien, L’Humanité, France Observateur avec Claude Bourdet, voire Le Monde, appuient des personnalités comme Pierre-Henri Simon, Jacques Peyrega, doyen de la faculté de droit d’Alger, Vercors, l’abbé Pierre, René Capitan, André Mandouze ».
L’action des paras fut exemplaire. Entre le 20 janvier et le 28 février 1957, ils arrêtèrent 118 chefs de cellule, 136 hommes de main, des dizaines de comparses, des collecteurs de fonds ; ils saisirent 653 armées, 158 grenades, 87 bombes, 200 kg d’explosifs, des postes émetteurs, etc.
Et Macron ? Il continue de se vautrer avec ceux – et leurs descendants plus ou moins abusifs – qui ont massacré les nôtres, hommes, femmes, vieillards, enfants. À la façon des barbares du Hamas avec près de soixante ans d’avance. Faut-il dire, mais nous y reviendrons, notre inquiétude de savoir le sort de Boualem Sansal, aux mains depuis plusieurs jours de la police algérienne, suspendu aux complaisances – et plus – d’un Macron capable d’honorer in situ des tueurs de Français…
Fête du Christ-Roi, Roi de la paix
De Philippe Pellet, chercheur franco-hongrois, pour le Salon beige:
Aujourd’hui, la guerre gronde à nos portes et menace de s’abattre à nouveau sur l’Europe, voire sur le monde entier. La crise vient de monter d’un cran. Nous traversons actuellement une période de tous les dangers.
Demain, dimanche 24 novembre 2024, nous fêterons le Christ-Roi.
Il est instructif de se pencher sur l’encyclique Quas Primas du pape Pie XI, qui fêtera son centenaire l’année prochaine. Le pape Pie XI y souligne l’importance de reconnaître la souveraineté du Christ sur l’ensemble de l’humanité, non seulement dans la vie privée, mais aussi dans la vie publique et politique, pour instaurer une paix et une prospérité véritables.
Le mot « paix » revient 15 fois dans cette encyclique.
« Pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyons pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur. »
Pie XI affirme que si les chefs d’État étaient persuadés qu’ils commandent moins en leur propre nom qu’au nom et à la place du divin Roi, ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles pour veiller au bien commun, respecter la dignité humaine, et œuvrer ainsi pour la justice et la paix entre les peuples.
C’est pourquoi Pie XI a considéré qu’il était du devoir de l’Église de proclamer haut et fort la royauté universelle du Christ, non seulement au Ciel, mais aussi sur terre. Dans son encyclique, il affirme que la reconnaissance de la souveraineté universelle du Christ par tous les hommes, et particulièrement par les dirigeants des nations, est une condition indispensable à l’instauration de la paix.
Ces paroles résonnent dans le contexte que nous vivons actuellement et qui sont de nature à nous inspirer lorsque demain nous célébrerons la fête du Christ-Roi.
Dominicaines enseignantes de Fanjeaux : acquérir une hospitalité pour les aînées
Les Dominicaines enseignantes de Fanjeaux souhaitent acquérir un bâtiment historique à Montréal, dans l’Aude (11). Ce lieu sera un havre de paix pour les Sœurs les plus âgées et un espace d’accueil intergénérationnel avec prière, ateliers et vie communautaire. Les Sœurs ont lancé un appel à dons pour compléter le financement du projet.
Depuis 50 ans, les Dominicaines Enseignantes de Fanjeaux se consacrent à l’éducation et à la formation spirituelle de leurs élèves. Elles comptent aujourd’hui 22 maisons dans 4 pays (France, États-Unis, Suisse, Allemagne), pour 263 sœurs, 20 novices, et 2715 élèves accompagnés du primaire au secondaire.
Depuis longtemps, les Sœurs cherchaient un lieu de repos pour leurs aînées. La Providence a fini par guider leurs pas vers un bâtiment historique situé à Montréal, dans l’Aude (11). Ce village au riche patrimoine spirituel et historique se situe sur la terre même de saint Dominique.
L’édifice qui intéresse les Sœurs date du XIIIe siècle et est propice à la vie communautaire. Une fois restauré, il accueillera les Sœurs les plus âgées, leurs proches et des retraitants. En plus d’une chapelle, de différents ateliers et de jardins, la maison comptera une salle de classe pour une vingtaine d’élèves.
Ainsi, ce bâtiment autrefois dédié aux soins et à l’éducation redeviendra un havre de paix pour tous les âges. Le projet prévoit de restaurer et de moderniser les installations (isolation, chauffage écologique, mise aux normes), et de rénover la chapelle.
Avec cette nouvelle initiative, les Sœurs désirent offrir aux aînés et aux visiteurs un lieu chaleureux où entretenir la solidarité et la tradition dominicaine. Pour acheter et aménager cet espace de partage et de transmission de la foi, la communauté a besoin d’un total de 980 000 €, en partie couvert par ses soutiens. Un appel à dons en cours sur www.credofunding.fr vise à compléter le financement.
Un journaliste de gôche condamné à 20 ans de prison pour viols avec torture
Il y a des informations dont les journalistes parisiens parlent peu… et même pas du tout.
Un journaliste de gôche a été condamné à 20 ans de prison pour viols avec torture. Ce journaliste a travaillé pour Radio France, France info, le Canard enchaîné, Charlie Hebdo, Envoyé spécial, Arte info; Arte Reportage, …
L’ancien journaliste Jean-Philippe Desbordes a été lourdement condamné pour des viols et actes de torture et de barbarie sur les filles de son ex-compagne, également jugée pour complicité, s’est achevé ce vendredi 22 novembre par la condamnation des deux accusés : 20 ans de réclusion criminelle pour le premier et 5 ans de prison pour la seconde.
Le Père Poppe, un saint prêtre pour la Belgique
Dans l’émission Les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix reçoit avec François Mennesson, le père Jean-François Thomas :
Déstockage : livres neufs à moitié prix
Nous profitons de la fin de l’année pour vider nos étagères. Profitez-en : dans la limite des stocks disponibles, nous proposons une vingtaine de titres à moitié prix (pour des livres neufs). (Cliquez sur les titres pour en profiter)
Guillaume de Thieulloy
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Histoire du MJCF. Une jeunesse missionnaire au service du Christ
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Les Mensonges de l’égalité: Ce mal qui ronge la France et l’Occident
La CEDH protège les trafiquants de drogue étrangers
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné le Danemark le 12 novembre, pour l’expulsion d’un trafiquant de drogue irakien. Ce jugement repose sur de nouveaux principes, qui pourraient faire jurisprudence et restreindre davantage le champ d’action des États, estime le juriste Nicolas Bauer. Nicolas Bauer est chercheur associé au European Centre for Law and Justice (ECLJ). Il écrit dans Le Figaro :
Il est fréquent que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) défende le «droit» de délinquants ou criminels étrangers à rester sur le sol européen. Nul ne sera donc surpris d’apprendre que cette Cour a encore une fois condamné un État, le Danemark, pour avoir expulsé un trafiquant de cocaïne irakien, Zana Sharafane. Récemment encore, c’est la Suisse qui était condamnée pour l’expulsion d’un trafiquant de cocaïne bosniaque. Dans les deux cas, la CEDH a considéré que ces expulsions avaient un impact trop fort sur la vie privée ou familiale de ces délinquants.
Le jugement Zana Sharafane c. Danemark, rendu le 12 novembre 2024, est passé inaperçu, alors qu’il se distingue des précédents : la CEDH a saisi l’occasion de cette affaire pour franchir une nouvelle étape dans sa jurisprudence. Les juges européens ont développé un raisonnement original créant un nouveau droit pour les étrangers délinquants. Ils ont commencé par rappeler que la CEDH interdit depuis 2021 d’expulser définitivement des étrangers et par féliciter le Danemark qui a expulsé Z. Sharafane pour une durée temporaire, fixée à six ans. Ensuite, la CEDH a affirmé que «les perspectives du requérant d’être réadmis au Danemark après l’expiration de l’interdiction de retour de six ans restent purement théoriques (…). Pour lui, l’interdiction de retour de six ans équivaudrait de facto à une interdiction permanente».
Autrement dit, le Danemark ayant la possibilité de refuser à l’avenir un titre de séjour à Z. Sharafane, ce dernier n’a aucune garantie de pouvoir retourner au Danemark au terme du délai de six ans, s’il n’entre pas dans les conditions pour immigrer légalement. Il y a donc un «risque» que son expulsion, temporaire, soit en pratique définitive, et c’est pour cette raison qu’une telle expulsion violerait ses droits. Ce que les juges européens contestent par ce raisonnement, c’est le fait que Z. Sharafane soit soumis aux mêmes règles d’immigration que les étrangers n’ayant jamais vécu en Europe. La CEDH insiste : Z. Sharafane a développé une «vie privée» au Danemark et cet élément devrait lui donner un droit à une forme de «garantie de retour». En conséquence, Z. Sharafane ne devrait pas avoir à solliciter un titre de séjour au même titre que l’ensemble des étrangers souhaitant immigrer en Europe.
Pour le cas d’espèce, ce jugement de la CEDH aura peu d’impact. Z. Sharafane a échappé aux autorités danoises avant de purger la totalité de sa peine et n’a donc pas pu être réellement expulsé : «Le requérant a été libéré le 4 août 2021. Il a été convoqué pour purger le reste de sa peine le 30 mai 2022, mais ne s’est pas présenté aux autorités compétentes. On ignore ce qu’il est advenu de lui par la suite». En revanche, le jugement fera jurisprudence. Il est unanime, c’est-à-dire que tous les juges de la formation de jugement y étaient favorables. La CEDH l’a classé en «niveau d’importance 2» ce qui signifie dans le jargon de cette Cour qu’il ne constitue pas une simple application de la jurisprudence existante, mais y apporte une contribution nouvelle.
Ce jugement heurte encore une fois le droit des États de déterminer souverainement si un étranger peut séjourner sur leur sol. Il fait primer la «vie privée» individuelle sur le bien commun, en donnant raison à un délinquant étranger. En matière d’expulsion, la jurisprudence de la CEDH est de plus en plus laxiste. Alors que les expulsions d’étrangers étaient à l’origine bloquées uniquement en cas de risques de torture dans le pays d’origine, les juges européens se fondent aussi sur le respect de la «vie privée et familiale» depuis 1988. Sur ce même fondement, la CEDH s’est reconnu le droit de bloquer également les déchéances de nationalité de binationaux depuis 1999. Elle a interdit les expulsions permanentes en 2021. Elle interdit maintenant, à l’occasion de l’affaire Zana Sharafane, les expulsions qui ne sont pas assorties d’une garantie de retour.
La CEDH a accordé très peu d’importance au fait que Z. Sharafane a été condamné en raison de son trafic de cocaïne et d’autres drogues. Or, en droit international et européen, non seulement la lutte contre le trafic de stupéfiants justifie des restrictions au respect dû à la vie privée des trafiquants, mais cette lutte est aussi une obligation des États. Les États européens ont en effet adhéré aux conventions des Nations Unies (ONU) relatives au contrôle des drogues.
Le problème du trafic de stupéfiants est international et est géré à ce niveau depuis la Convention internationale de l’opium de 1912. Cet effort international est antérieur à la Convention européenne des droits de l’homme (1950) ainsi qu’à toute protection internationale des droits de l’homme. La «guerre contre les drogues» impose de restreindre la circulation des trafiquants, et donc pour chaque État de refuser l’entrée de trafiquants étrangers sur leur territoire. Il est regrettable que les droits de l’Homme viennent saper ce travail commun des États pour lutter contre le fléau international du trafic de stupéfiants.
Singapour : un prêtre attaqué au couteau en pleine messe
Le père Christopher Lee, 57 ans, a été poignardé samedi 9 novembre au soir dans l’église Saint-Joseph de Bukit Timah, au centre-ouest de Singapour, alors qu’il célébrait la messe du soir. L’attaquant, connu pour des infractions liées à la drogue, a été arrêté. Le prêtre est blessé mais en voie de guérison après avoir subi une opération.
Il a été soutenu par le premier ministre singapourien Lawrence Wong.
« Je suis très choqué et attristé d’apprendre qu’un prêtre, le père Christopher Lee, a été poignardé dans l’église Saint-Joseph durant la messe. Nous prions pour son rétablissement complet et rapide. Par-dessus tout, nous devons protéger la sécurité et le caractère sacré de nos lieux de culte, où les gens recherchent la paix, le réconfort et la communauté. »
Le suspect, un Singapourien cingalais de 37 ans, déjà connu pour des faits liés à la drogue, a été désarmé par des membres de l’assemblée avant d’être arrêté par la police.
Condamné dix-neuf fois pour violences et trafic, il était encore en liberté
Le procureur de la République de Grenoble a confirmé l’identité du suspect du meurtre de l’agent municipal Lilian Dejean, arrêté jeudi 21 novembre au Portugal. L’homme de 25 ans arrêté à Povoa de Lanhoso, à 70 kilomètres au nord de Porto, se nomme Abdoul Diallo.
Le suspect va être remis aux autorités françaises prochainement. Très défavorablement connu des services de police, il compte dix-neuf condamnations à son casier judiciaire, notamment pour violences et trafic de drogue. Au total, il a passé six ans en prison au cours des dix dernières années. Il a été incarcéré pour la première fois à l’âge de 15 ans.
Les catholiques du Donbass : une espèce en voie d’extinction
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Dans les territoires du Donbass désormais placés sous le contrôle de la Russie, les catholiques vivent des heures sombres, considérés comme des traîtres acquis à la cause de l’Occident par les autorités. Dans un conflit meurtrier souvent privé de toute rationalité, le choix de l’exil s’impose à beaucoup.
L’Eglise catholique de rite grec constitue, en termes de nombre, la troisième confession religieuse d’Ukraine : rassemblant 7% de la population elle est principalement concentrée dans l’Ouest du pays.
Persécutée par Staline à partir de 1945 et redevenue officielle dans les années 1990, après la chute de l’URSS, cette Eglise orientale rattachée à Rome a condamné en des termes forts l’intervention militaire spéciale déclenchée par la Fédération de Russie en 2022, tout en s’efforçant de conserver une forme de surplomb par rapport aux communautés « orthodoxes » minées par les divisions.
Un jeu d’équilibriste qui place en première ligne les catholiques vivant dans un Donbass largement contrôlé par la Russie : « Nous avons déjà perdu plus de la moitié de nos paroisses, et avec l’avancée de l’armée russe, des dizaines d’autres églises ont été récemment évacuées », confie Mgr Maksum Ryabukha à Giacomo Gambassi pour Avvenire, le 28 octobre 2024.
Interrogé par le journal piloté par la Conférence des évêques d’Italie (CEI) le nouvel exarque archiépiscopal de Donetsk – équivalent d’un évêque résidentiel, le prélat a été nommé par le synode de l’Eglise grecque-catholique d’Ukraine le 17 octobre 2024 – Mgr Ryabukha décrit le quotidien des fidèles d’un diocèse coupé par la ligne de front et en grande partie contrôlé par Moscou.
L’évêque de Donetsk décrit une situation tendue dans les villages catholiques qui sont sous le feu des bombes : « Il ne reste plus de mobilier sacré, ni meubles, ni bancs dans les églises de Pokrovsk, Mirnohrad et Kostiantynivka, trois endroits vers lesquels font route les bataillons du Kremlin pour tenter d’achever la conquête de l’oblast de Donetsk », explique-t-il.
Le clergé n’abandonne pas les fidèles qui, pour beaucoup, ont choisi la solution de l’exode : « Nos prêtres restent proches de la population et rendent visite aux réfugiés qui ont quitté leur domicile. » Mgr Ryabukha ne peut plus mettre les pieds dans plus de cinquante pour cent de l’exarchat occupé.
Sur place, on fait payer cher à l’Eglise grecque-catholique un soutien au pouvoir ukrainien dans lequel les russophones majoritaires veulent voir une traîtrise : dans les territoires qui ont fait le choix de la Russie, l’Eglise en communion avec Rome a été interdite.
« Ceux qui disent ouvertement qu’ils sont catholiques disparaissent : certains sont fusillés ; d’autres sont emprisonnés. Vous n’avez pas le droit de professer librement votre foi. Nos fidèles répètent : “Nous résistons, mais c’est comme être enfermés dans une prison” », révèle l’évêque de Donetsk.
Maigre consolation pour le prélat, deux de ses prêtres – les pères Bohdan Geleta et Ivan Levitskyi – ont été remis en liberté grâce à la médiation du Saint-Siège après avoir passé plus d’un an et demi derrière les barreaux, accusés d’avoir caché des armes, ce dont ils se sont toujours défendus.
« Le récit qu’ils ont fait de leur captivité montre comment la force de la prière a été pour eux un soutien vital afin de résister à l’inhumanité qu’ils ont vécue dans les geôles russes », souligne Mgr Ryabukha.
Depuis plusieurs semaines, les forces ukrainiennes sont à la peine dans l’Est du pays, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés. Moscou revendiquait le 27 octobre dernier une nouvelle avancée dans la région de Donetsk.
Pour Kiev qui espérait détourner les troupes russes de son territoire en lançant une offensive surprise dans la région russe de Koursk début août, il faut déchanter tandis que le général Hiver s’apprête à prendre ses quartiers.
Lucide, Mgr Ryabukha résume la situation : « Nous savons que la guerre va prendre fin. Mais nous souhaitons que cela se produise le plus rapidement possible, et avec une paix qui soit sous le signe de la justice. »
Abbaye Saint-Wandrille : 5000 bouteilles de bières collector à vendre pour financer des travaux dans la brasserie
Frère F. de l’abbaye Saint-Wandrille présentant la bière ambrée, brassée depuis 2016 par les moines ! – © Abbaye Saint-Wandrille
Résumé de l’opération en cours
Dans un élan écologique, les moines de l’abbaye Saint-Wandrille vont bientôt passer aux bouteilles réemployables pour leurs bières d’abbayes 100% monastiques.
Pour cela, des travaux ont été nécessaires : remplacement de pièces sur les machines et aménagement d’un hangar. Pour financer ces travaux, ils organisent une grande vente en ligne: objectif 5000 bouteilles avant le 2 décembre !
Au programme : des bières blanches et ambrées de 50cL et 100% monastiques, brassées depuis 2016 au sein de l’abbaye !
Plus d’infos et pré-commandes : https://divinebox.fr/operation-biere-abbaye-stwandrille/
Quelques mots sur l’abbaye Saint-Wandrille
L’abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle est une abbaye bénédictine française, fondée en 649 et située en Normandie près de Rouen. Rapidement pillé et incendié en 852 par les Vikings, le monastère renaît ensuite de ses cendres en 960, et peut dès 966 fonder la célèbre abbaye du Mont-Saint-Michel !
Après des siècles de développement, l’abbaye Saint-Wandrille sera finalement ravagée par les guerres de Religion puis vendue et détruite à la Révolution. Mais heureusement : la vie monastique y est restaurée dès 1931 et cette fois, c’est pour de bon !
Aujourd’hui, la communauté de 30 moines bénédictins suit toujours la règle de saint Benoît « ora et labora » (« prie et travaille »). Les moines prient ainsi sept fois par jour (le premier office est à 5h25 !), et brassent de la bière depuis 2016 pour assurer leur subsistance !
Les moines de l’abbaye Saint-Wandrille, en procession jusqu’à l’office – © Abbaye Saint-Wandrille
La brasserie de l’abbaye Saint-Wandrille
Pour la petite histoire, la bière de Saint-Wandrille ne date pas d’hier ! En effet, l’abbaye avait déjà une brasserie au Moyen Âge, qui dura jusqu’en 1680. Mais c’est en juin 2016 que les moines ont réinstallé une petite brasserie au sein de l’abbaye.
Aujourd’hui, l’abbaye Saint-Wandrille est la seule abbaye française à brasser de la bière en ses murs. Dingue, non ?
Leurs deux bières les plus connues sont :
- La “Saint-Wandrille”, bière ambrée, brassée depuis 2016. Elle est composée de houblon et d’orge 100% français, et possède des notes de caramel, d’agrumes, et d’épices. Il a fallu à la communauté plus d’un an et demi pour élaborer la recette (couleur, amertume, arômes etc…) et se former auprès de brasseurs pour arriver au résultat actuel. Elle a d’ailleurs reçu une distinction du célèbre biérologue Gilbert Delos qui l’a qualifiée de “délicieuse, gourmande, avec une belle amertume”.
- La “Sicera Humolone”, bière ambrée, qui est historiquement une bière que les moines fabriquaient uniquement l’été, mais ils ont finalement décidé de la produire toute l’année car elle remporte un franc succès ! Côté dégustation elle dégage des parfums frais et légers : agrumes (citron, pamplemousse), fruits jaunes (abricot, pêche), et même des notes d’herbe coupée.
En bref, foncez commander ces bières, vous joindrez l’utile à l’agréable ! Voici le lien de l’opération en cours : https://divinebox.fr/operation-biere-abbaye-stwandrille/
Contribuer au développement d’un réseau d’école d’éducation intégrale avec Savio Éducation
Constitué d’acteurs du monde éducatif français & international, de l’enseignement catholique et du monde diplomatique, Savio Éducation se donne pour projet de développer un réseau d’écoles d’Éducation intégrale (de la maternelle au lycée) en France et à l’international. Cette initiative lancée fin 2020 répond à deux appels : d’une part, celui du souhait de la France d’atteindre un doublement des élèves scolarisés dans des écoles françaises à l’étranger pour le rayonnement de notre langue, et d’autre part, celui de nombreuses congrégations religieuses en recherche de successeurs pour la pérennité de leurs œuvres éducatives. En effet, quel avenir pour les écoles de congrégations enseignantes face à la chute des vocations ? Comment empêcher que ces établissements ne soient cédés, faute de solution alternative et sérieuse, à des groupes privés ou des promoteurs qui les détourneraient radicalement de leur vocation originelle ? Savio Éducation apporte une réponse d’espérance à ce défi de notre temps. Saint Dominique Savio, élève de l’éducateur Italien Don Bosco, modèle et inspirateur pour notre jeunesse, a été choisi pour Guide.
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L’investissement comporte des risques de perte partielle ou totale du capital investi – Des frais sont dus par le porteur de projet et les investisseurs.
1905 : séparation, autonomie, coopération
Dans France catholique, Gérard Leclerc revient sur l’interprétation de la loi de 1905 :
Quel discours doit avoir l’Eglise pour parler aux femmes ?
Les femmes et l’Église ? Ces dernières années, ce thème revient fréquemment dès qu’il s’agit de parler des femmes-prêtres et/ou des diaconesses. Mais, à l’intérieur de l’Église, certaines femmes trouvent que l’on ne parle pas assez aux épouses et aux mères. C’est en tous les cas l’impression d’une visionneuse du Club des Hommes en noir dont la réaction nous a poussés à traiter ce vendredi 22 novembre : Du discours que l’Église doit avoir pour parler aux femmes ?
Philippe Maxence accueille donc au micro du Club des Hommes en noir : la journaliste, Jeanne Smits, le père Jean-François Thomas, l’abbé Marc Guelfucci et l’abbé Grégoire Célier.
Avec leur talent habituel, ils décryptent ensemble ce thème qui s’adresse à tous, femmes et hommes.
🔗 La vidéo ci-dessous correspond à une version courte de l’émission.
📅 Accès intégral : Disponible dès vendredi 18h30 sur la chaîne YouTube, sans publicité, pour 4,99 € via l’option « Rejoindre ».
🌐 Version complète gratuite : Disponible lundi à 14h sur le site de L’Homme Nouveau. Inscrivez-vous gratuitement au Club des Hommes en noir pour y accéder.
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Sainte Cécile, le cœur pur et la musique
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
À Valérien, elle déclara qu’elle ne lui appartiendrait pas, ayant promis sa virginité au Seigneur, et qu’un ange la protégeait. Son époux demanda à voir cet ange, et Cécile lui répondit qu’il ne pourrait le voir qu’après avoir été baptisé. Et, en effet, il le vit après avoir reçu le baptême du pape Urbain Ier, une grâce spéciale qui transforma son regard.
« Aujourd’hui, Notre attention se porte sur l’un des plus fréquents, des plus difficiles à extirper, et qu’il faut parfois déplorer même là où tout le reste mérite les plus grands éloges : la beauté et la somptuosité de l’église, la splendeur et l’ordre minutieux des cérémonies, la présence nombreuse du clergé, la gravité et la piété des ministres célébrants. Cet abus concerne le chant et la musique sacrée. En effet, soit par la nature même de cet art, flottant et variable par essence, soit par l’altération successive du goût et des habitudes au fil du temps, soit sous l’influence néfaste de l’art profane et théâtral sur l’art sacré, soit à cause du plaisir direct que la musique procure, difficile à contenir dans les justes limites, soit enfin en raison des nombreux préjugés qui, dans ce domaine, s’insinuent facilement et se maintiennent avec ténacité, même parmi des personnes autorisées et pieuses, il existe une tendance constante à s’écarter de la norme droite, établie par le but pour lequel cet art est admis au service du culte, et exprimée très clairement dans les canons ecclésiastiques, dans les ordonnances des Conciles généraux et provinciaux, ainsi que dans les prescriptions répétées des Sacrées Congrégations romaines et des Souverains Pontifes Nos Prédécesseurs. »
Il faut toutefois reconnaître que de nouveaux facteurs menacent aujourd’hui la sainteté de la musique dans la liturgie : la confusion entre chant liturgique et chant populaire, le sentimentalisme répandu et destructeur, l’anthropocentrisme fondamental qui imprègne tant de pastorale, y compris liturgique, le mépris des compétences musicales et de la tradition. Et n’oublions pas le fait que l’Église catholique, aujourd’hui, n’est plus un moteur de développement culturel, mais est devenue, culturellement, une roue de secours pour la culture et les récits dominants.
« Les plaisirs de l’ouïe m’ont pris et soumis plus fermement encore, mais tu m’en as délivré et libéré. Quant aux mélodies qui animent tes paroles, lorsqu’elles sont chantées par une voix douce et bien formée, je m’y repose un peu, je l’avoue, mais sans m’y enchaîner, si bien que je me relève quand je veux. Pourtant, pour entrer dans mon cœur avec les pensées qu’elles portent, elles exigent une place convenable, que j’ai du mal à leur offrir. Parfois, il me semble leur accorder un respect excessif, et pourtant, je ressens que, chantées de cette façon, ces mêmes paroles saintes éveillent en nous un élan plus fervent de piété qu’elles ne le feraient autrement. Toute l’échelle des sentiments de notre âme trouve dans la voix et le chant une correspondance mystérieuse et exaltante. Mais souvent, le plaisir des sens, qu’il ne faut pas laisser épuiser l’esprit, me séduit : quand la sensation, au lieu d’accompagner la pensée, prétend la précéder et la guider. Là, je pèche sans m’en rendre compte, puis je m’en aperçois. »
« L’art purement décoratif détruit l’art sacré, qu’il s’agisse d’architecture, de sculpture ou de peinture. Je ne nie pas qu’il existe de grands peintres italiens ; mais après une certaine période de l’histoire, cette peinture, cette sculpture ou cette architecture ne sont plus sacrées : elles doivent être sorties des églises. Il faut confier toute cette peinture à l’État pour qu’il la conserve, car en réalité, elle distrait ; elle est antireligieuse et antisainteté. »
« Il a souvent été observé que les siècles les plus imprégnés de tradition en parlaient peu. Ils en étaient saturés. Ils en vivaient. Les Écritures saintes, ils les lisaient avec ses yeux. Ils ne se posaient, en général, pas de questions à son sujet. La Tradition n’était pas pour eux le passé, mais le présent. Plus qu’un objet d’étude, elle était la forme de leur pensée. Ils n’examinaient pas ses documents avec les ressources de l’érudition et les méthodes de la critique : ils les utilisaient comme leur bien propre, les interprétant avec une liberté qui n’excluait pas, mais incluait au contraire une fidélité profonde à son esprit. La réalité possédée les dispensait, jusqu’à un certain point, du besoin de la conceptualiser. Ils possédaient en propre toute la richesse de la Tradition ; ils la faisaient fructifier, puis la transmettaient, sans y réfléchir davantage. »
« Quand donc l’esprit mauvais s’emparait de Saül, David prenait sa harpe et jouait. Alors Saül se calmait et se trouvait mieux, et l’esprit mauvais s’éloignait de lui » (1 Samuel 16, 23).
« Les neurosciences sociales sont en plein développement, notamment grâce à la découverte des neurones miroirs et de leur rôle dans l’étude de l’empathie. La contribution des neurosciences de la musique dans ce domaine complexe n’en est qu’à ses débuts, mais les premiers résultats montrent que des musiciens jouant ensemble parviennent à le faire grâce au fait que leur activité cérébrale se synchronise. Autrement dit, les gestes et les sons partagés imposent une structure similaire dans les cerveaux des différents musiciens, et plus les activités cérébrales se ressemblent, mieux les musiciens parviennent à jouer ensemble. »
Braquage d’un musée d’art sacré à Paray-le-Monial
Le musée du Hiéron est un musée français d’art sacré qui se trouve dans la commune de Paray-le-Monial, en Bourgogne du Sud. Il est classé musée de France et inscrit au patrimoine des monuments historiques. Le travail des fondateurs a permis de réunir un ensemble unique de centaines d’œuvres d’art, peintures et sculptures, autour du thème de l’eucharistie.
Hier, un trésor de joaillerie de l’orfèvre parisien Joseph Chaumet a été volé lors d’un braquage à main armée dans le musée du Hiéron. Ce trésor estimé à plusieurs millions d’euros a été volé par des braqueurs à moto, aux alentours de 16 heures. Après avoir tiré des coups de feu, ils se sont dirigés vers la pièce maîtresse du musée, « Via Vitae » (1904) de l’orfèvre parisien Joseph Chaumet qui retrace la vie de Jésus. Classée trésor national par le ministère de la Culture, elle est estimée entre 5 et 7 millions d’euros, selon le maire.
Ils ont dérobé ses statuettes d’or et d’ivoire, ainsi que des décorations en émeraude, après avoir scié à l’aide d’une tronçonneuse les vitres blindées qui protégeaient l’oeuvre de près de trois mètres de haut. Ils ont également scié une partie de son socle en marbre.
Les braqueurs se sont enfuis à moto en jetant des clous sur la chaussée, neutralisant ainsi deux véhicules de gendarmerie qui étaient à leurs trousses.
Le ministre de la culture a réagi :
Hier, un vol à main armée a eu lieu au Musée du Hiéron à Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire. Le Chemin de vie, œuvre du joailler Chaumet, classé Trésor national, a été endommagé et certaines parties dérobées. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes inacceptables qui… pic.twitter.com/grazbLSiIJ
— Rachida Dati ن (@datirachida) November 22, 2024
Il y a du changement au Figaro Madame
Coup de folie : Le Figaro Madame donne maintenant des conseils pour rester mariés durablement :
Voici le début :
«Le mariage est et restera le voyage le plus important que l’homme puisse entreprendre», déclarait au début du XIXe siècle le philosophe danois Søren Kierkegaard. Une citation toujours d’actualité en 2024 ? Lorsqu’il s’agit de construire quelque chose de durable à deux, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté en faisant preuve d’efforts et d’attentions envers l’autre. Sans surprise, ce ne sont pas nécessairement les grandes déclarations passionnées sur les réseaux sociaux ou les cadeaux hors de prix qui alimentent sensiblement l’amour et la complicité… mais les innombrables petits gestes au quotidien.
C’est ce que rappelle une récente étude scientifique du département des sciences du comportement de l’Israel Academic College de Ramat Gan (près de Tel Aviv), publiée le 4 octobre 2024 dans la revue Personnal Relationships. Elle porte sur les différentes façons de s’investir dans la relation de couple et sur leur impact sur la satisfaction relationnelle. Le psychologue américain Mark Travers, qui a consulté leurs conclusions, dévoilait le 18 novembre, dans les colonnes de Psychology Today, les six grands enseignements de cette enquête – dont tout le monde peut s’inspirer.
Le grand remplacement n’existe pas mais il y a 3 fois plus de bénéficiaires de l’AME qu’il y a 20 ans
Le coût global de l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux immigrés clandestins, a été évalué à 1,208 milliard d’euros dans le projet de loi de Finances de 2024, pour près de 500 000 bénéficiaires, soit trois fois plus de personnes qu’il y a vingt ans.
Pour l’immigration légale, voir les graphiques de Marc Vanguard :
Inflation ultra-galopante : terrible hausse du prix de la banane
Une banane scotchée à un mur, œuvre de l’artiste conceptuel italien Maurizio Cattelan (dont une autre œuvre est une effigie de Jean-Paul II à terre frappé par un météorite), a été achetée 6,2 millions de dollars par un entrepreneur sino-américain à New York, dans la salle des ventes de la société Sotheby’s. Le prix est passé de 800 000 dollars à 5,2 millions, soit 6,2 millions avec les frais.
Justin Sun, fondateur de la plateforme de cryptomonnaies Tron, a indiqué :
“Ce n’est pas juste de l’art. Cela représente un phénomène culturel qui crée des ponts entre les mondes de l’art, et la communauté des cryptomonnaies”.
Il a promis de “manger la banane pour en faire une expérience artistique unique et honorer sa place à la fois dans l’histoire de l’art et de la culture populaire”.
L’œuvre a beaucoup fait parler d’elle depuis sa première exposition en 2019 à Miami, où un autre artiste l’avait mangée pour dénoncer son prix, à l’époque 120 000 dollars. Les conditions de la vente prévoient que l’acheteur se voie remettre un certificat d’authenticité et un mode d’emploi pour remplacer le fruit.
Bienvenue chez les dingues.
Corée du Sud : Plus d’un million de personnes dans les rues contre la dénaturation du mariage
Un million cent mille personnes en Corée du Sud, dont de nombreux chrétiens et catholiques, ont manifesté dans les rues de Séoul le dimanche 27 octobre pour protester contre la dénaturation du mariage proposée dans les projets de loi anti-discrimination.
Cette nouvelle législation pro-LGBTI fait suite à une décision de la Cour suprême en juillet dernier qui a accordé aux homosexuels l’octroi d’allocations aux conjoints par le service national d’assurance maladie.
L’association des deux millions d’églises chrétiennes coréennes a organisé un culte de masse et une grande réunion de prière dans les rues de Séoul avec le slogan « Famille saine, pays saint ». Selon les organisateurs, un million de participants en ligne ont été ajoutés aux participants. Les manifestants se sont concentrés sur les prières pendant les trois heures qu’a duré la manifestation.
Le Korea Herald a décrit le rassemblement comme « l’un des plus grands rassemblements religieux de l’histoire du pays ». Il était organisé par des groupes chrétiens, le Conseil des églises presbytériennes et les églises chrétiennes unies de Corée. Le Korea Herald note :
« La manifestation, qui a pris la forme d’un service religieux, s’opposait à la légalisation du mariage homosexuel et à l’adoption de ce que les participants ont qualifié de “loi injuste”, une ordonnance juridiquement contraignante qui interdirait la discrimination contre une personne fondée sur le sexe, la religion, l’âge, la race, le niveau d’éducation ou l’orientation sexuelle ».
Les manifestants ont condamné la législation LGBTI comme étant « contraire à la loi de la nature et à l’ordre dans lequel le monde a été créé », ainsi qu’une atteinte à la liberté de conscience et de religion. Kim Jeong-hee, porte-parole du comité organisateur, a également déclaré que le verdict du tribunal accordant des avantages publics aux homosexuels était inconstitutionnel, car le « mariage » homosexuel n’est pas reconnu en Corée du Sud.
L’avortement, ce tabou du régime républicain
De Jean-Marie Le Méné dans Valeurs Actuelles :
Nicaragua : exil du président de la Conférence des évêques
Le président de la Conférence des évêques du Nicaragua est le quatrième évêque du pays à devoir quitter le pays. Le prélat a choisi le chemin de l’exil après avoir manifesté sa désapprobation du régime sandiniste.
Après Mgr Rolando Jose Alvarez Lagos, évêque de Matagalpa, Mgr Isidoro del Carmen Mora Ortega, évêque de Siuna destitué le 13 janvier 2024, et Mgr Silvio Jose Baez, évêque auxiliaire de Managua, poussés au départ après avoir reçu des menaces de mort, c’est au tour de Mgr Enrique Herrera Gutierrez d’être écarté du pays.
L’évêque de Jinotega avait publiquement condamné, lors de la messe dominicale du 10 novembre, les manifestations bruyantes organisées par la municipalité qui interrompent les célébrations liturgiques :
« C’est un sacrilège du maire et des autorités municipales… Nous demandons le pardon de Dieu pour eux et pour nous ».
Dans le même temps, la page officielle du diocèse sur le réseau Facebook a été désactivée par les autorités : c’est par ce moyen que la hiérarchie ecclésiastique diffusait en direct les messes et les autres évènements religieux.
Mgr Herrera était déjà depuis plusieurs années dans le collimateur des autorités : pendant les manifestations qui avaient ensanglanté le pays en 2018, le prélat s’était fait connaître en ramassant des manifestants dans son camion afin de les sauver de la répression du gouvernement. En 2019, en tant que président de la branche nicaraguayenne de Caritas, il avait publiquement dénoncé le blocage de l’aide étrangère par les autorités. Deux années plus tard, il n’avait pas ménagé ses critiques envers l’exécutif, lors de l’élection présidentielle de 2021, qualifiant cette dernière de « farce », et affirmant que le pays était dans un état de « peur, de méfiance et d’insécurité ».
Désormais, il ne reste plus que cinq évêques résidents au Nicaragua.
Le régime a exilé environ un membre du clergé sur cinq. La palme revient au diocèse de Matagalpa, en pointe dans une contestation politique risquée qui confine parfois au manque de discernement, et qui a perdu plus des deux tiers de son clergé contraint à l’exil.
La répression s’est abattue à partir de 2018 sur le Nicaragua, pays de près de sept millions d’habitants très majoritairement catholiques, à la tête duquel le couple Ortega – Daniel, ancien chef de guérilla marxiste et son épouse Murillo – règne sans partage. Selon la Banque mondiale, 42% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Pas de chanteur LGBT dans la cathédrale de Lille le 8 décembre. Libération joue l’étonnement
Libération s’étonne que l’archevêque de Lille décommande l’artiste Izae qui devait faire la première partie du concert de Thierry Amiel, le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille.
L’artiste a «une identité marquée» et ses engagements en faveur de la cause LGBTQXYZ pourraient «choquer» les fidèles, estime le recteur de la cathédrale, le père Bruno Mary.
En juillet, le diocèse avait accepté d’accueillir le concert de Thierry Amiel au sein de la cathédrale, la production du chanteur spécifiant dans la convention qu’il y aurait «une première partie piano voix». Le 4 octobre, la venue d’Izae est confirmée. A la fin du mois d’octobre, «l’archevêque veut finalement tout annuler», raconte Thomas Sanchez, responsable culture et communication de la cathédrale. Après réflexion, l’archevêque concède le maintien de l’événement, à condition que la première partie soit supprimée.
Contacté par Libération, le père Bruno Mary, recteur de la cathédrale, assure que l’orientation sexuelle et l’apparence du chanteur ne sont pas en jeu, mais tout de même : la cathédrale «est d’abord un lieu de culte». La présence d’une personne LGBT «peut choquer certains catholiques. […] Ce n’est pas un procès contre eux [les personnes LGBT, ndlr] mais ça n’aide pas la cause de choquer ou de polémiquer». Il regrette d’avoir été informé trop tardivement de la programmation, n’avoir pas pu en discuter avec le chanteur et son producteur, et refuse de céder «sous la pression».
I-Média – Chamboule-tout dans les médias
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la redistribution des cartes dans la presse écrite, dans les radios et sur les réseaux sociaux. Un bouleversement médiatiques qui a lieu en France et en Europe à l’instar des Etats-Unis.
L’image de la semaine c’est le gouvernement de Trump ou plus précisément la présentation des candidats à chaque poste faites à grands coups de matraquage politico-médiatique.
On n’oubliera pas les pastilles de l’information et pour conclure, le portrait piquant du jour de Claude Chollet en partenariat avec l’OJIM consacré à Pierre Brochand, ancien diplomate puis directeur de la DGSE.
Valeurs Actuelles : un hors-série consacré à la vie et la famille
Et voici le sommaire. Il y a une quinzaine d’années, la publication d’un tel numéro était impensable.
Crèche de Noël : la ville de Béziers ne lâche rien
Robert Ménard ne recule pas face aux laïcards :
✨🙏 𝗜𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗿𝗲̀𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝗡𝗼𝗲̈𝗹 🙏✨
📅 Samedi 30 novembre à 17h30
📍 Hôtel de Ville#crèche #noël #christmas pic.twitter.com/6OM2E0xMJQ— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) November 22, 2024
De retour en Algérie, l’écrivain Boualem Sansal a disparu
En octobre 2018, le Salon beige titrait :
Boualem Sansal et l’islamisme : Courageux lanceur d’alerte
Plusieurs proches de l’écrivain franco-algérien sont sans nouvelles de lui depuis son départ pour Alger samedi dernier. L’écrivain franco-algérien a-t-il été arrêté à son arrivée à Alger ? L’ambassade et le consulat de France à Alger chercheraient également à clarifier sa situation.
Boualem Sansal, 75 ans, romancier et essayiste censuré en Algérie pour ses écrits très critiques du pouvoir en place, voyage régulièrement entre l’Algérie et la France, dont il a obtenu récemment la nationalité. Sansal vit dans la modeste bourgade de Boumerdes, à 45 km à l’est d’Alger.
En même temps, l’ambassadeur de France Stéphane Romanet s’est rendu au carré des Martyrs du cimetière d’El Alia. A la demande du président de la République Emmanuel Macron et en son nom, il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du terroriste du FLN Larbi Ben M’hidi.