Bruno Retailleau nous rejoue le couplet chiraquien sur “pas de règles supérieures aux lois de la République”
Sous prétexte de lutter contre l’islam, nos politiciens absolutisent la République, nouvelle religion temporelle, avec son corollaire la démocratie, cette nouvelle idole à laquelle il est nécessaire de sacrifier quelques grains d’encens.
Bruno Retailleau voudrait ainsi inscrire dans la Constitution cette phrase :
“Nul ne peut se prévaloir de sa religion pour échapper à la règle commune”
Entrisme islamiste: Bruno Retailleau propose d’inscrire dans la Constitution la phrase “Nul ne peut se prévaloir de sa religion pour échapper à la règle commune” pic.twitter.com/rjtk9ixnIh
— BFMTV (@BFMTV) May 26, 2025
Et si la véritable humilité ne résidait pas dans l’observance des rites séculaires ?
Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec ose le parallèle entre la Rome pontificale et le festival de Cannes :
Festival de Cannes oblige, parlons cinéma. Ben-Hur en 1960. Spartacus en 1961. Les Canons de Navarone en 1962. Lawrence d’Arabie en 1963. Le cinquième film à recevoir le Golden Globe du meilleur film dramatique au début de ces années 60 n’a pas bénéficié, hélas, de la même postérité. Trop oublié aujourd’hui, il s’agit pourtant de l’adaptation du célèbre roman éponyme d’Henry Morton Robinson : Le Cardinal, fresque cinématographique de quasiment trois heures. Des Etats-Unis à l’Autriche gagnée par le nazisme, en passant par le Vatican de l’époque du pape Pie XII, le spectateur suit le destin d’un prêtre américain, brillant et charismatique, tout dévoué à son ministère pourtant traversé d’épreuves et de doutes notables, jusqu’à son élévation au cardinalat. Au-delà de l’intrigue et de l’intérêt psychologique du film, il n’y aurait qu’à revoir, ou découvrir, Le Cardinal pour mesurer ce que put proposer l’Eglise d’il y a soixante en matière de piété, de liturgie, de faste et de décorum.
Polémique et vieille dentelle ?
Pourquoi ces lignes ? Tout simplement parce qu’une petite polémique, comme seuls les réseaux sociaux savent les générer, a surgi il y a quelques jours à propos de Léon XIV. En visite le 20 mai dernier à la basilique Saint-Paul-hors-les Murs, auprès du tombeau de l’Apôtre des Nations, le pape y délivrait un message des plus catholiques – qui s’en étonnerait ? – sur la nature exigeante du salut, fondé notamment sur le combat spirituel, l’obéissance et la fidélité à la grâce. Loin du « On ira tous au paradis » de Polnareff, le successeur de Pierre préférait indiquer à son auditoire que « le salut ne vient pas par enchantement ». Mais ce qui mit le feu aux poudres chez certains, fut une photographie du nouveau pontife prise à l’occasion de cet événement. Installé sur le trône papal, vêtu de sa mosette rouge et de l’étole brodée d’or représentant saint Pierre et saint Paul, le Souverain Pontife offre le sentiment d’être isolé et de régner en majesté. Suffisant pour taxer Léon XIV de rupture avec son prédécesseur.
Ane portant les reliques
Dans un long et intéressant post sur X intitulé Le pape Léon XIV offre une formidable leçon d’humilité, le journaliste Paul Sugy soulignait le paradoxe de la situation. La verticalité manifeste du décorum pontifical n’est pas incompatible avec une sobriété du cœur. On reçoit la tradition en s’abstenant de s’en faire le juge. Cette « simplicité du cœur », on peut la résumer comme le « consentement à se fondre dans quelque chose de plus grand que soi et qui n’est plus à sa mesure ». A cet égard, il y a davantage de prétention à vouloir réformer les formes et les usages, au prétexte de les épurer au nom d’une modestie d’apparat, que de les accepter humblement comme un héritage qu’il s’agira de transmettre intact. On connaît la formule de Thibon : « Vouloir être de son temps, c’est déjà être démodé ». Dit autrement, une Eglise qui épouserait son époque est assurée de devenir veuve à la suivante.
L’humilité, les maîtres spirituels l’enseignent, ne consiste pas à “faire petit”, ou encore à “se faire petit”, mais bien plus profondément à “se savoir petit”. « Ombre et poussière » dira Proximo à Maximus dans Gladiator. L’âne de la fable, portant des reliques et croyant que les coups d’encensoir lui reviennent, n’est pas humble mais sot. De même, un monarque le serait tout autant s’il refusait les marques d’honneur dues à sa fonction en pensant qu’on les lui adresse à son nom propre. « L’habitude moderne de faire les choses cérémonielles sans cérémonie n’est pas une preuve d’humilité, écrit Clive Staples Lewis ; elle prouve plutôt l’incapacité du contrevenant à s’oublier dans le rite, et son empressement à gâcher pour tous les autres le plaisir propre du rituel ». A fortiori pour un rituel patiné par des siècles de prières et de sainteté.
« Il n’y a pas plus de présidence normale qui tienne que de pontificat horizontal qui vaille. »
A chaque messe, le pauvre prêtre que je suis reçoit dans la sainte liturgie des marques de révérence que nul dans le monde ne saurait plus bénéficier. Agissant in persona Christi, je peux témoigner combien ces usages liturgiques réclament, justement, pour le célébrant de s’oublier et de s’effacer derrière l’action sacrée. Disons-le, il n’y a pas plus de présidence normale qui tienne que de pontificat horizontal qui vaille. Jean-Pierre Denis, ancien rédacteur en chef de La Vie et dont on peut saluer la liberté de parole, analysait les premiers gestes de Léon XIV de la façon suivante :
« La papauté est obligée de reprendre un peu de distance, de remettre de la verticalité et même, horreur, de la subtilité. Elle doit opposer de la ritualité à la viralité, de la sacralité à la banalité, de la méditation à la transgression. »
L’hypocrisie des mondains rend aveugle. La véritable incohérence m’apparaît ailleurs. Sur la croisette, l’ascension des marches du tapis rouge du Festival de Cannes charrie chaque année son lot de robes de haute-couture, plus ou moins réussie. L’argent comme le champagne coulent à flots. Blin-bling et faste se tiennent la main. On prend la pose et l’on guette les flashs. Les tenues se différencient entre le jeudi et le samedi. Les marques se disputent les originalités, quand ce ne sont pas les outrances. Qui donc pour fustiger une telle mauvaise foi ? Décidément, les tartuffes ont changé de robe.
Ne représentant qu’eux-mêmes, professionnels du cinéma se permettent piqures de moraline et leçons politiques quand le public ne demande qu’à être ému par le septième art. A l’image du peuple des fidèles qui ne demande qu’à se laisser saisir par les signes et les symboles : une pompe liturgique au service des yeux, du cœur et de l’âme.
Planned Parenthood ferme 8 établissements dans l’Iowa et le Minnesota en invoquant des coupes budgétaires et des lois pro-vie
Planned Parenthood ferme quatre établissements dans l’Iowa et quatre dans le Minnesota. Planned Parenthood North Central States (PPNCS) attribue cette décision aux lois récemment adoptées par les États interdisant de nombreux avortements, au gel actuel de certains financements fédéraux par l’administration Trump et aux coupes budgétaires fédérales probables à l’avenir.
Sur les huit centres qui seront fermés, deux proposeraient des procédures d’avortement.
Selon un rapport de l’Associated Press, cinq autres établissements du PPNCS pratiqueront encore des avortements dans le Minnesota, dont trois dans la région métropolitaine de Minneapolis. Aucun établissement de Planned Parenthood ne proposera de procédures d’avortement dans l’Iowa.
Le PPNCS a déclaré qu’il allait licencier 66 employés et qu’il chercherait à en relocaliser 37 autres au sein de l’organisation.
Ces deux Etats sont pourtant différents politiquement : la chambre de l’Iowa, dominée par le GOP, et le gouverneur n’ont cessé d’évoluer vers la création d’un havre de paix pour les enfants à naître, tandis que le Minnesota a redoublé d’efforts pour mettre en place une législation anti-vie.
L’année dernière, la nouvelle loi de l’Iowa sur les battements de cœur aurait contribué à une baisse de près de 40 % du nombre d’avortements, selon un rapport de l’Institut Guttmacher. La loi, qui interdit généralement l’avortement après six semaines, est entrée en vigueur le 29 juillet, à la suite de contestations judiciaires. Elle prévoit des exceptions pour le viol, l’inceste, les « anomalies fœtales » prétendument mortelles et les menaces supposées pour la vie de la mère.
En mars dernier, la Chambre des représentants du Minnesota a été saisie d’un projet de loi visant à protéger la vie des bébés ayant survécu à des avortements ratés, mais ce projet n’a pas été adopté, tous les démocrates ayant voté contre. Connu sous le nom de « Born Alive Rollback », le projet de loi HF 24 demandait que les enfants « nés vivants » soient « pleinement reconnus comme une personne humaine » et visait à obliger les professionnels de la santé à fournir des soins immédiats et appropriés pour préserver la vie et la santé de ces enfants, en veillant à ce qu’ils bénéficient de la même reconnaissance juridique et du même traitement médical que n’importe quel autre nouveau-né. Un deuxième projet de loi, HF 25, connu sous le nom de « Supporting Women Act » (loi de soutien aux femmes), qui aurait permis d’allouer l’argent des contribuables aux centres de grossesse en situation de crise, a été rejeté de la même manière, tous les démocrates ayant voté contre ce projet de loi.
Plus de 400 personnes devant l’Assemblée pour réciter le chapelet contre l’euthanasie.
Récit d’un participant :
Lundi 26 mai à 19 h30, la place du palais Bourbon se remplît doucement. La récitation du chapelet est confiée à Monsieur l’Abbé Pagés !
Plus de 400 personnes étaient devant l’assemblée, en prière, pour s’opposer au projet de loi sur l’euthanasie !
A la fin du chapelet de nombreux CRS évacuent les lieux dans le calme.
La mobilisation continue:
Mardi 27 mai à partir de 15h, une veille sera organisée devant l’assemblée( place du palais Bourbon) alors que les députés seront entrain de voter.
A 20 h place de la Concorde, les Veilleurs se ressembleront également pour marquer leur opposition à cette loi !
Virginie Tellenne appelle au rassemblement autour de l’Assemblée nationale
Déléguée générale de l’Avenir pour Tous, ancienne porte-parole de La Manif pour Tous, Virginie Tellenne était interrogée par Richard de Seze sur Radio courtoisie :
Mobilisation mardi 27 mai à partir de 15h place de Palais Bourbon pour s’opposer au projet de loi sur l’euthanasie !
27 mai : Veillée contre le projet de loi Fin de vie
Une veillée de prière pour la vie est prévue à Paris ce 27 mai 2025. Voici l’intitulé :
Veillée de mobilisation générale contre le projet de loi Fin de vie
Mardi 27 mai 20h Place de la Concorde
Soyons nombreux !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
26 mai : veillée de prière devant l’Assemblée contre l’euthanasie
On me transfère cette initiative :
Chronique des cinglés
Dans Le Var information du 23 mai, Marion Rambier, avocate spécialisée en droit de la famille, apporte un regard juridique sur la loi bioéthique. Interrogée sur l’extension de la PMA, elle déclare cette énormité, montrant combien ces idéologues LGBT sont totalement déconnectés du réel :
Je trouve qu’il y a vraiment un écart de traitement entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels dans l’établissement de la filiation. Pour un couple hétéro marié, il y a obligatoirement présomption de paternité, on présume que le père est le mari de la mère. Pour un couple non marié hétéro, on peut faire une reconnaissance de l’enfant avant sa naissance. Un couple de femmes a finalement moins de droits qu’un couple hétéro non marié. Je pense qu’il faut réfléchir à une égalité entre les couples… Pourquoi d’un côté le mari de la mère est forcément le père, alors que de l’autre l’épouse de la mère n’est pas forcément la mère… Il y a des choses à revoir, la loi n’a pas créé cette présomption de maternité, elle n’est pas allée au bout du raisonnement à mon sens. Donc on nous dit qu’une nouvelle filiation est ouverte sur un projet parental mais ce n’est pas totalement vrai… On applique aux femmes mariées un régime moins favorable que pour un couple hétéro non marié, c’est surprenant.
C’est tout de même scandaleux que, dans un couple de lesbiennes, il n’y ait pas de présomption de paternité !!
Près de 900 000 Algériens en France
Le grand remplacement n’existe pas. Mais le site Observ Algérie en donne les chiffres :
La France comptait, en 2023, environ 7,3 millions d’immigrés, soit 10,7 % de la population totale.
Parmi eux, 12,2 % sont originaires d’Algérie, ce qui représente environ 890’600 personnes.
L’estimation repose sur la définition statistique de l’immigré, qui désigne toute personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. À ce titre, ne sont pas inclus les enfants d’immigrés nés en France ni les personnes d’origine algérienne nées dans d’autres pays. Le chiffre de 890’600 ne reflète donc pas l’ensemble de la population française d’origine algérienne.
C’est en libérant l’école qu’on servira vraiment l’égalité des chances
Voici quelques résultats du sondage CSA sur l’impact social de l’école privée, présenté vendredi dans le cadre du colloque organisé à la Fondation Del Duca par la Fondation Kairos, fondée par Anne Coffinier, pour l’innovation éducative-Institut de France sur le thème : “Ecole : l’égalité par la liberté?”.
Athée, Alain Minc s’oppose à la proposition de loi sur l’euthanasie
Alain Minc est interrogé dans Le Figaro :
Je suis convaincu que le droit de mourir que certains députés tentent de faire adopter va bientôt devenir un devoir de mourir pour le plus grand nombre. Cette loi est faite pour Saint-Germain-des-Prés, pour des gens formés, maîtres de leur destin et de leur intellect. Des personnes qui n’ont aucun problème d’ordre matériel, qui lisent les journaux et font des choix personnels libres.
Pourquoi cette loi creuserait-elle les inégalités sociales ?
Ce n’est pas la peine de lire Balzac, Stendhal ou Zola pour deviner les conversations aux tables familiales où le vieillard entend ses enfants discuter sans aucune agressivité de la vie qu’ils auront après sa mort, ce qu’ils feront après lui, etc. Imaginez quelle pression cette personne âgée aurait sur ses épaules pour débarrasser le plancher si elle en avait la possibilité sur demande ! Vous aurez des gens qui vont penser rendre service à leurs proches, surtout dans des milieux défavorisés, en réclamant qu’on accélère leur mort. Et ça, c’est évidemment lié aux conditions matérielles. Le danger est réel. Cela me rend très tranché sur ce sujet.
Certains disent que l’adoption d’une telle loi constituerait un point de bascule anthropologique. Est-ce votre avis ?
Absolument. Je crois qu’on ouvrirait la boîte de Pandore. Et, comme toujours, il y aura un élargissement progressif des positions, de plus en plus de permissivité. Cela deviendra un permis de tuer octroyé aux médecins. Le débat au Parlement démontre que les barrières sont tombées presque une à une. La dernière formulation qui devrait être votée le 27 mai m’apparaît comme un droit de tirage ouvert. C’est un engrenage.
Vous vous dites athée mais, dans ce cas, vous vous alignez sur la position des croyants. Vous seriez-vous converti ?
Nullement.
Qui s’oppose à la loi ?
L’opposition à ce projet de loi sur l’euthanasie est d’une autre nature que celle qui s’est exprimée en 2013 contre le mariage homosexuel. Elle dépasse de loin le clivage conservateur/progressiste ou catholique/athée. La franc-maçonnerie est un acteur assumé de ce combat, à la manœuvre de façon explicite. Moi, j’étais pour le mariage pour tous , étonné que cette vieille pratique de la conjugalité, perçue comme désuète, attire les homosexuels. On peut être contre la loi sur « l’aide à mourir » pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’éthique religieuse, c’est mon cas. Je défends l’équité et l’égalité face à la mort, quelle que soit sa condition économique. […]
Pour la gauche appeler un chat un chat est insupportable
Sandrine Rousseau (EELV) “pète les plombs” parce que Patrick Hetzel (LR) a l’incroyable culot de dire qu’une euthanasie est… une euthanasie et un suicide assisté… un suicide assisté. Si on la comprend bien (mais nous ne saurions prétendre que nous avons bien compris cette ahurissante logorrhée!), parler de suicide assisté serait encourager le suicide tout court. A-t-elle jamais songé que c’est beaucoup plus vraisemblablement la banalisation du suicide assisté qui entraînera l’explosion des suicides?
Les élus niçois renouvellent le Vœu à la Vierge pour lui demander de protéger la cité
Fin 19e siècle, le choléra ravageait la région. Si la ville était épargnée par l’épidémie, le conseil s’engageait à construire une nouvelle église, consacrée à ND des Grâces, et à organiser une célébration chaque année. Cette célébration a eu lieu hier.
Le caractère catholique des écoles sous contrat : une “dérive” selon les inspecteurs du ministère
Des inspecteurs de l’éducation nationale, diligentés par le rectorat de Bordeaux, évoquent « certaines célébrations » qui « ne semblent pas basées sur le volontariat et sont proposées sur temps scolaire ».
« Ce temps de célébration semble donc obligatoire, ce qui contrevient au principe de la liberté de conscience ».
Un reproche déjà présent dans le rapport d’inspection publié début 2024 sur l’établissement parisien Stanislas. Une des « dérives » pointées par les inspecteurs se trouvait dans la pastorale, obligatoire.
La pirouette de l’éducation nationale consiste à distinguer la catéchèse facultative et la culture religieuse obligatoire. Mais le 31 mars, devant la commission Vannier-Spillebout, la directrice des affaires financières du ministère de l’éducation nationale affirmait que
« ces deux types d’enseignements devaient rester facultatifs, nécessitant l’adhésion explicite des parents lors de l’inscription dans l’établissement ».
Le ministère de l’éducation nationale invoque la liberté de conscience. Mais éduquer les élèves dans l’ignorance de la religion révélée n’est-elle pas attentatoire à la liberté de conscience, puisqu’il n’y a pas de liberté sans vérité ? Mais c’est un débat qui dépasse largement les murs du ministère et qui fait encore rage au sein de l’Eglise (débat par ailleurs souvent interdit).
Hélène Laubignat, présidente de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), s’inquiète :
« Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a une remise en cause du caractère propre. C’est une tendance inquiétante, visant à invisibiliser toute expression du projet chrétien des établissements catholiques. Or, les parents ne choisissent pas l’enseignement catholique par défaut. Ils cherchent une cohérence éducative, une vision humaniste de la personne. »
Jean-François Canteneur, directeur diocésain de l’enseignement catholique à Paris, souligne que
le caractère facultatif n’est pas pour autant forcément respectueux de la conscience.
De fait, si des élus sont capables d’assister à une messe à Notre-Dame de Paris, sans pour autant être catholique, pourquoi serait-il anormal, lors de quelques grandes fêtes, de demander à tous les élèves de participer à une messe avec l’école ?
27 mai : rassemblement à Lyon contre l’euthanasie
Mardi 27 mai, dans l’après-midi, sera votée à l’Assemblée Nationale la loi relative à la fin de vie portée par le député socialiste Olivier Falorni.
Présentée au nom de l’éternelle “Liberté”, cette loi sera un poids supplémentaire sur les épaules déjà lourdes des personnes en situation de handicap ou de maladie avancée car il leur sera désormais proposé le “choix” culpabilisant de mettre fin à leur jour plutôt que d’être une charge pour leur famille et la société…
À l’issue du vote, soit le projet de loi passera devant le Sénat.
Ne permettez pas qu’une telle hypocrisie voit le jour.
Au soir de ce vote, mardi 27 mai, un rassemblement sera donc organisé devant le palais de justice de Lyon, dans le 5e arrondissement, ainsi qu’un temps de prière.
Deux ans de prison pour avoir empêché un proche de se suicider
Les députés ont approuvé samedi la création d’un délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir, contre le «fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher» de «pratiquer ou de s’informer» sur ce sujet.
Ce délit est similaire au délit d’entrave à l’avortement. Les députés ont également alourdi la peine prévue, la portant à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
L’article a été adopté par 84 députés contre 49. «Jusqu’où ira ce délit d’entrave dans l’interprétation ?», s’est inquiété le député Thibault Bazin (LR).
«Comment comprendre à l’avenir la prévention du suicide, voire même la non-assistance à personne en danger?»
D’autres parlementaires ont évoqué le cas de proches qui tenteraient de dissuader un parent.
Des députés ont tenté en vain d’introduire un «délit d’incitation» à l’aide à mourir. Cela a été rejeté.
Pourquoi cacher que nous parlons d’euthanasie?
Un moment assez divertissant dans ce débat glauque sur l’euthanasie. Charles Sitzenstuhl (EPR) rappelle qu’Olivier Falorni est membre du comité d’honneur de l’ADMD, qui parle clairement d’euthanasie: il “s’étonne” donc que les promoteurs de la mort administrée accusent les opposants de “souiller le débat” en utilisant un mot trop “connoté” historiquement!
L’unité de l’Eglise : au péril des hérésies ?
Dans En quête d’esprit, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent
- Mgr Athanasius SCHNEIDER, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan
- Frédéric GUILLAUD, philosophe, chroniqueur à France Catholique
- Curtis CRANE, fondateur de l’association Porta Fidei
Valence : dimanche 1er juin pèlerinage pour supplier la Sainte Vierge face à la décision de l’évêque de chasser les prêtres de la FSSP
Notre Dame de Chrétienté invite les pèlerins de la région du Sud Est à se joindre aux fidèles de Valence le dimanche 1er juin pour supplier la Sainte Vierge face à la décision de leur évêque de chasser les prêtres de la Fraternité Saint Pierre d’un apostolat exercé depuis plusieurs dizaines d’années.
RDV à 14h30 à l’Église Saint-Jean-Baptiste de Grane le Dimanche 1er Juin
“Merci à tout ceux qui le peuvent d’être présent. Cela permettra de lancer notre pèlerinage par un mini pèlerinage au cours duquel un topo sur la royauté du Christ sera lu, de faire connaissance et surtout de prier pour notre communauté, pour la FSSP et notre Abbé ! Afin qu’on soit tous unis dans la prière comme lors du pèlerinage de Chartres, j’adresse également ce message aux Anges Gardiens pour qu’ils se joignent à nous durant la marche ou directement au sanctuaire à Notre-Dame de Fresneau dès 16h afin de prier en union avec les marcheurs !
Programme :
- 11h – Sainte Messe à Notre-Dame à Valence
- 13h – Départ pour Grane
- 13h30 – Pique-nique à Grane
- 14h15 – Accueil des pèlerins
- 14h30 – Départ depuis l’Église Saint-Jean-Baptiste (environ 14 Km – max 3h30)
- 17h30 – 18h : Arrivée au sanctuaire Notre-Dame de Fresneau
- 18h40 – Retour sur Grane et départ
N’hésitez pas à inviter votre entourage à se joindre à nous (amis, famille,…) ça peut être aussi pour eux l’occasion de découvrir ce qu’est un pèlerinage et la Tradition. Prévoir également de l’eau car nous marcherons dans la forêt et majoritairement à l’ombre mais il n’y aura pas de points d’eau jusqu’à l’arrivée. Ainsi qu’une bouteille d’eau vide que vous pourrez remplir à la source miraculeuse, si vous le souhaitez. Les chemins sont facilement praticables à pied en revanche ils restent peu adaptés aux poussettes.
Contact : [email protected]”
Message de Mgr Marc Aillet aux diocésains sur la proposition de loi relative à l’“aide à mourir »
Ce 23 mai 2025, Monseigneur Marc Aillet adresse le message suivant aux diocésains sur la proposition de loi relative à l’“aide à mourir ».
Chers diocésains,
Le 27 mai, les députés voteront, en 1ère lecture, deux textes de loi : l’un sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’“aide à mourir”, c’est-à-dire, soyons clairs, sur le suicide assisté et l’euthanasie.
L’heure est grave, car nous sommes bel et bien à la veille d’une véritable rupture anthropologique. L’interdit de tuer (« Tu ne tueras pas ») est le fondement de notre civilisation. En le transgressant, c’est l’une des dernières digues qui est sur le point de céder.
Comme vous le savez, le battage médiatique en faveur du « droit à mourir » entretient la confusion et le mensonge, en cherchant à nous persuader que l’euthanasie ou le suicide assisté sont l’unique alternative face aux souffrances liées à la maladie ou la fin de vie.
Or, il existe une alternative qui consiste à prendre soin avec amour et jusqu’au bout de la personne malade ou en fin de vie. Ce sont les soins palliatifs, encore trop peu connus, et dont le droit à l’accès n’est toujours pas garanti à tous, malgré le vote depuis 1999, de trois lois successives, dont la « loi Claeys-Léonetti » qui permet dans certains cas (maladie grave et incurable et souffrance réfractaire) une sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Or, soigner n’est pas tuer : comment celui qui soigne pourrait-il devenir celui qui tue ? La relation de confiance entre le médecin et son patient serait alors irrémédiablement compromise.
Enfin, que dire de la situation des plus fragiles et des plus vulnérables, en particulier les personnes handicapées, que la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté conduirait immanquablement à se demander si elles ne sont pas de trop ou si leur vie vaut encore la peine d’être vécue ? Par ailleurs, comment tenir ensemble la reconnaissance du suicide assisté et la prévention du suicide ?
Cette proposition de loi ne suscite pas seulement notre inquiétude mais bien notre indignation.
Vous trouverez ci-dessous une note, que je vous invite à lire et à diffuser autour de vous, et qui récapitule quelques éléments de réflexion susceptibles d’éclairer les personnes qui s’interrogent sur les enjeux et les implications de cette proposition de loi.
Je vous invite particulièrement à prier le Seigneur, seul maître de la vie et de la mort, et la Vierge Marie qui veille sur nous jusqu’à l’heure de notre mort, dans l’espoir de susciter un sursaut de conscience chez les députés qui auront dans quelques jours la grave responsabilité de se prononcer par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte.
+Marc Aillet
le 23 mai 2025
Une très bonne contrefaçon de la mort naturelle!
Vu sur le compte Twitter de Francis Jubert (auteur, par ailleurs, de l’excellente plaquette sur L’eugénisme qui vient que nous diffusons avec le Salon beige et le Nouveau conservateur – que vous pouvez lire gratuitement en version numérique en cliquant ici et dont la version “papier” est en prévente ici):
Terres de Mission : Une vision chrétienne de la mission de la femme
Terres de Mission reçoit l’abbé Cottard, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur, qui vient présenter une soirée que l’IBP organise à Paris, avec des intervenants aussi différents que l’entrepreneur Pierre-Edouard Stérin, la journaliste Gabrielle Cluzel, le maire d’Orange Yann Bompard ou encore l’abbé Raffray (en plus de l’abbé Cottard lui-même), sur le thème “Agir en chrétien en vue du bien commun”. L’occasion de rappeler que tous les chrétiens, quelle que soit leur vocation, doivent agir pour le bien commun.
Puis, Stéphane de Moulins présente son ouvrage “La meilleure part – Être femme selon le cœur de Dieu” paru chez Téqui.
Bien sûr que l’euthanasie des handicapés est au programme!
Lors des débats, les promoteurs de l’euthanasie n’ont cessé de dire que l’euthanasie des handicapés (qui rappelle un peu trop le programme Aktion T4 dont le “modèle” n’est pas – encore – totalement assumé…) n’était pas possible, ni même envisagée (tout en ajoutant qu’il serait “discriminatoire” de “priver” les handicapés de ce “droit”!!!). Pour ceux qui penseraient encore que l’expérience historique du national-socialisme nous prémunirait collectivement de toute tentation en ce sens, la lecture de cet article sur l’euthanasie au Québec est édifiante: un dénommé Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal et animateur d’une émission pour la radio 98,5 FM, a commenté un sordide fait divers, au cours duquel une personne souffrant de déficience intellectuelle avait été arrêtée et mise au cachot, en déclarant:
« La première chose qu’on doit faire, c’est arrêter de penser qu’il y a une place pour ces personnes-là, en disant “l’État devrait s’en occuper”. Il faut arrêter ça tout de suite. »
L’ancienne ministre Nathalie Normandeau qui animait avec lui évoque alors “l’aide médicale à mourir” (le nom politiquement correct de l’euthanasie). Luc Ferrandez tique, non sur l’acte mais sur le mot : « Je pense qu’il faut lui trouver un autre nom, c’est une forme de libération qu’il faut inventer pour ces personnes-là. […] J’aime mieux la solution de les amener à une forme de libération. Je ne veux pas dire mourir, mais je veux dire une façon de mettre fin à leur douleur, mais en le faisant avec l’approbation des parents. »
Plus fort encore, il poursuit:
« Au lieu d’appeler ça “aide à mourir”, si on appelait ça soins palliatifs? Si on disait : chaque crise que cette personne-là vit doit être considérée comme un symptôme d’une maladie profonde, et on la traite avec une médication qui pourrait amener au décès à la longue ? Quelque chose de doux comme ça »
Mais, s’il cherche un euphémisme apaisant, nous pouvons lui proposer “mort miséricordieuse”. Ça a déjà servi avec un “succès” certain…
Manifestation des Eligibles
Nous avions annoncé la manifestation des Eligibles aux Invalides samedi 24. Cette manifestation, organisée par Cyrille et Magali Jeanteur (elle étant médecin et lui lourdement handicapé et donc “éligible” à l’euthanasie dans l’état actuel de la loi), a réuni quelques centaines de personnes, parmi lesquelles on reconnaissait notamment Louis Bouffard, lui aussi lourdement handicapé et ayant plusieurs pris la parole, notamment dans le cadre de conférences des AFC, contre l’euthanasie, ou encore les députés LR Patric Hetzel et Philippe Juvin – mais d’autres personnalités étaient sans doute présentes sans que nous les ayons aperçues car l’objectif était de tout centrer sur la parole des handicapés et des aidants (aucune association ne prenait la parole). Une petite dizaine de personnes souffrant de handicaps très divers et d’aidants ont pris la parole et délivré un message souvent très émouvant. Oui, cette loi, affirmant implicitement qu’une vie non autonome n’est pas digne d’être vécue, est extrêmement violente pour les handicapés. Et, à terme, quoi qu’en disent les promoteurs, elle créera une injonction de disparaître aux “inutiles” ou aux “poids pour la société”. Il est encore temps de renverser la vapeur.
Voici quelques photos de l’événement:
“Sans mémoire, le chemin se perd, il perd le sens de l’orientation”
Extrait du discours du Saint-Père lors de sa rencontre samedi avec les employés du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican :
[…] Les papes passent, la Curie reste. Cela vaut pour chaque Église particulière, pour les Curies épiscopales. Cela vaut aussi pour la Curie de l’évêque de Rome. La Curie est l’institution qui conserve et transmet la mémoire historique d’une Église, du ministère de ses évêques. C’est très important. La mémoire est un élément essentiel dans un organisme vivant. Elle n’est pas seulement tournée vers le passé, mais elle nourrit le présent et guide l’avenir. Sans mémoire, le chemin se perd, il perd le sens de l’orientation.
Voici, chers amis, la première réflexion que je voudrais partager avec vous : travailler à la Curie romaine signifie contribuer à maintenir vivante la mémoire du Siège apostolique, dans le sens vital que je viens d’évoquer, afin que le ministère du Pape puisse être mis en œuvre de la meilleure façon. Et, par analogie, on peut le dire aussi des services de l’État de la Cité du Vatican.
Ensuite, il y a un autre aspect que je voudrais rappeler, complémentaire à celui de la mémoire, c’est la dimension missionnaire de l’Église et de toute institution liée au ministère pétrinien. Le pape François a beaucoup insisté sur ce point et, conformément au projet exposé dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, il a réformé la Curie romaine dans une perspective d’évangélisation, avec la Constitution apostolique Praedicate Evangelium. Et il l’a fait en suivant les traces de ses prédécesseurs, en particulier de saint Paul VI et de saint Jean-Paul II.
Comme vous le savez, je pense, l’expérience de la mission fait partie de ma vie, et pas seulement en tant que baptisé, comme pour tous les chrétiens, mais parce que, en tant que religieux augustinien, j’ai été missionnaire au Pérou, et c’est au milieu du peuple péruvien que ma vocation pastorale a mûri. Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour ce don ! Ensuite, l’appel à servir l’Église ici, à la Curie romaine, a été une nouvelle mission, que j’ai partagée avec vous au cours de ces deux dernières années. Et je la poursuis et la poursuivrai, tant que Dieu le voudra, dans ce service qui m’a été confié.
C’est pourquoi je vous répète ce que j’ai dit lors de ma première salutation, dans la soirée du 8 mai : « Ensemble, nous devons chercher à être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts et encourage le dialogue, une Église toujours prête à accueillir… à bras ouverts, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, de notre disponibilité au dialogue et de notre amour ». Ces paroles étaient adressées à l’Église de Rome. Je les répète maintenant en pensant à la mission de cette Église envers toutes les Églises et le monde entier, au service de la communion, de l’unité, dans la charité et dans la vérité. Le Seigneur a confié cette tâche à Pierre et à ses successeurs, et vous collaborez tous, de différentes manières, à cette grande tâche. Chacun d’entre vous apporte sa contribution, en accomplissant son travail quotidien avec engagement et aussi avec foi, parce que la foi et la prière sont comme le sel pour les aliments, elles donnent de la saveur.
Si donc nous devons tous coopérer à la grande cause de l’unité et de l’amour, cherchons à le faire tout d’abord par notre comportement dans les situations quotidiennes, en commençant également par l’environnement de travail. Chacun peut être un bâtisseur d’unité par son attitude envers ses collègues, en surmontant les inévitables malentendus avec patience, avec humilité, en se mettant à la place des autres, en évitant les préjugés, et aussi avec une bonne dose d’humour, comme nous l’a enseigné le pape François. […]
Béatification du père Stanisław Streich, martyr et victime d’un assassin communiste
Samedi, 24 mai, à Poznań, a lieu la béatification du père Stanisław Streich, assassiné par un communiste en 1938 pendant la messe célébrée à Luboń, près de Poznań. Le prêtre sera béatifié lors d’une messe sur la place devant la cathédrale de Poznań.
Le père Stanisław Streich est né en 1902 à Bydgoszcz. Il a été ordonné prêtre le 6 juin 1925. En 1935, il a pris la tête de la nouvelle paroisse Saint-Jean Bosco à Luboń. Il s’est immédiatement engagé dans la construction d’une nouvelle église à Luboń. Le père Streich est devenu le bâtisseur de ce nouveau temple. Dans des conditions sociales difficiles, marquées par le chômage et l’influence de l’idéologie communiste, il a construit avec dévouement une communauté paroissiale, s’engageant dans des activités caritatives et pastorales. Il jouissait d’un immense respect parmi les habitants de Luboń en raison de son engagement en faveur des chômeurs et des plus démunis.
Le 27 février 1938, lors d’une messe pour les enfants, alors qu’il se dirigeait vers la chaire, il fut abattu par Wawrzyniec Nowak, un communiste. Selon des témoins, il aurait crié : « Vive le communisme ». Une balle a atteint le prêtre au visage, une autre s’est logée dans l’évangéliaire. Le meurtrier a tiré deux autres coups de feu dans le dos du prêtre déjà gisant sur le sol de l’église.
« Aujourd’hui, ce coup de feu a frappé un serviteur de l’autel, mais n’entendons-nous pas les slogans provenant du Kremlin, proclamés cyniquement par les représentants officiels, selon lesquels l’objectif du communisme est de mettre le feu à tous les pays et à toutes les nations ! ? » », a demandé de manière rhétorique l’archevêque arménien de Lviv, Józef Teodorowicz, sur les ondes de la radio polonaise peu après le meurtre du père Streich.
Le 3 mars, les funérailles du prêtre ont eu lieu, auxquelles ont assisté vingt mille personnes. Après la messe, le corps du martyr a été inhumé dans une tombe près de l’église.
La phase diocésaine du procès en béatification s’est achevée le 13 avril 2019. S’exprimant à cette occasion, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la Conférence épiscopale polonaise, a souligné que « le sacrifice de la vie du père Streicha, qui coïncide avec le martyre de milliers de chrétiens en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Espagne et au Mexique, était un signe avant-coureur de la persécution qui attend l’Église catholique en Europe ». Streich, qui coïncidait avec le martyre de milliers de chrétiens en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Espagne et au Mexique, annonçait l’agression imminente contre la civilisation européenne, qui allait bientôt être perpétrée par deux totalitarismes alliés, le socialisme national et le socialisme international ». Il a ajouté que « le crime dont a été victime ce prêtre de Grande-Pologne constitue un avertissement contre les conséquences de la haine qui continue de frapper la civilisation chrétienne ».
Le 23 mai 2024, le Saint-Père François a autorisé la promulgation du décret confirmant le martyre du Serviteur de Dieu, le père Stanisław Streich, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.
L’intérêt pour la figure du père Streich, assassiné à l’âge de 36 ans, ne cesse de croître. De plus en plus de publications apparaissent. Le film « Zabili księdza » (Ils ont tué un prêtre), réalisé par Antoni Wojtkowiak, est également sorti en salles. En Pologne, cette béatification est considérée comme très importante, car elle donne un patron pour les temps difficiles où le spectre du communisme, sous des formes anciennes et nouvelles, plane sur l’Europe.
Camille Costa de Beauregard, le saint de Chambéry
Aymeric Pourbaix reçoit Père Jean-François Thomas, jésuite, dans son émission Les Belles figures de l’Histoire, proclamé bienheureux le 17 mai 2025 en la cathédrale de Chambéry par le nonce apostolique Mgr Celestino Migliore :
43e pèlerinage de Paris à Chartres : le thème, les horaires, les chiffres
A quelques jours maintenant du 43e pèlerinage de Chartres, Notre-Dame de Chrétienté a présenté cette édition, en rappelant notamment le sens du thème de cette année :
« Pour qu’il règne ! » Alors que nous célébrons cette année le centenaire de l’encyclique Quas Primas de Pie XI, il est bon de réfléchir à ce que signifie aujourd’hui le règne du Christ, qui porte non seulement sur les âmes mais aussi sur les sociétés humaines, comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique (n° 2105). Il ne s’agit pas de brandir nos bannières en regrettant le Moyen-Âge ou les monarchies catholiques. Il ne s’agit pas de croire que nous allons édifier sur terre un paradis terrestre, oublieux du paradis du Ciel. Il ne s’agit pas de mettre le Christ dans la case de tel ou tel parti politique. Ce dont il s’agit, en revanche, pour reprendre les mots de Péguy, c’est d’humblement œuvrer pour que nos cités charnelles deviennent un peu plus « l’image et le commencement et le corps et l’essai et de la cité de Dieu ». Ce dont il s’agit, en particulier pour les laïcs, c’est d’œuvrer, pour « pénétrer d’esprit chrétien les mentalités et les mœurs, les lois et les structures de la communauté où ils vivent ». Jésus-Christ est le Seigneur, et ces mots ont du sens, encore aujourd’hui ! C’est une question de justice envers Jésus, à qui toute la création, les hommes, les structures, les sociétés, appartiennent de droit. Comme l’affirme le Catéchisme : « Aucune activité humaine, fût-elle d’ordre temporel, ne peut être soustraite à l’empire de Dieu ». Et c’est aussi une urgence de salut pour les hommes, car les structures d’une société, dans la mesure où elles permettent les conditions favorables à la libre conversion des cœurs, aident terriblement les hommes à se sauver, ou à se damner. Comme le disait Pie XII : « De la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes . »
Horaires des messes :
Samedi 7 juin :
- Messes basses Adultes à St Sulpice (7h)
- Messe chantée Familles et Enfants à Senlisse (11h15)
Dimanche 8 juin :
- Messe pontificale de la Pentecôte en présence des Reliques de la Croix rediffusée sur Cnews aux Courlis (11h30)
Lundi 9 juin
- Avant la messe, passage des Portes Saintes pour l’année jubilaire, procession solennelle du clergé avec la relique du voile de la Vierge Marie, trésor de la cathédrale, et les reliques de la Vraie Croix et consécration publique du pèlerinage et des pèlerins au Sacré-Cœur de Jésus
- Messe de clôture à la Cathédrale (15h)
Jeudi 19 juin : Messe d’action de grâce à Sainte Odile (19h40)
Cette année encore, Notre-Dame fait ériger un calvaire, cette fois à Émancé.
Quelques chiffres :
- 19000 pèlerins, dont :
- 10 000 pèlerins Adultes
- 500 pèlerins Pastoureaux
- 1 700 pèlerins Enfants
- 3 300 pèlerins Familles
- 1 200 pèlerins bénévoles
- 430 clercs
- 1 700 pèlerins Étrangers
- 6000 Anges Gardiens
La croissance se confirme :
- +10 000 pèlerins en 10 éditions
- +8% par an en moyenne sur 10 ans, en accélération
- +13% par an sur les trois dernières années
- +17% en 2024
Et la moyenne d’âge est de 20 ans.
- 13% de croissance du nombre de chapitres pour garantir des effectifs à taille humaine nécessaires à la vie de chapitre (prières, méditations, confessions)
- 55 chapitres marcheurs étrangers (+ de 20 nationalités différentes)
- 69 chapitres familles
- 43 chapitres enfants
- 13 chapitres pastoureaux
Des chapitres missionnaires :
- 3 chapitres Pèlerins d’Emmaüs (évangélisation)
- Chapitres de jeunes missionnaires (Missio, Ste Madeleine)
- Chapitre Notre-Dame des Cités (accueil de pèlerins issus des quartiers défavorisés)
- Chapitre de chrétiens isolés issus de régions persécutées ou souffrant de la guerre (chaldéens, syriens, libanais)
- Chapitre de SDF et de pèlerins en situation très précaire
- Chapitre d’accueil de pèlerins recommençants, en recherche (cheminement), en conversion qui jettent une bouteille à la mer pour rencontrer d’autres personnes et être accompagnées (prise en charge de l’inscription au pèlerinage et de l’équipement si nécessaire)
Quelques chapitres spécifiques :
- SOS Calvaires (porteurs du calvaire érigé sur la route)
- SOS Chrétiens d’Orient
- Chapitre de chanteurs (St Bartimée et St Nectaire)
- Chapitres scouts
- Chapitre regroupant des chorales scoutes parisiennes : St Nectaire
- Possibilité d’accueillir 1 pèlerin handicapé par chapitre
Pour répondre à la croissance, quelques nouveautés sont à prendre en compte :
- Dédoublement de la colonne Adultes dès le départ à St Sulpice : 8 000 pèlerins après la messe de 7h et 3 500 pèlerins dès 7h qui auront leur messe le soir sur le bivouac (nouveauté déjà expérimentée l’an passé, avec succès)
- Le départ des Chapitres Familles, Enfants et Pastoureaux se fait après à Messe à Senlisse (et non plus à Igny).
- Nouveau bivouac pour les Familles, Enfants et Pastoureaux et agrandissement d’1ha de ceux désormais uniquement dédié aux Adultes
Quelques chiffres :
- 327 messes célébrées en 3 jours
- 36 500 hosties
- 270 tentes montées et démontées chaque jour
- Longueur colonne :
- 10km (Adulte)
- 4km (Famille)
- 2km (Enfant)
- 140 tonnes d’eau
- 420 chapitres
- 19 000 sacs chargés et déchargés chaque jour
- 4 500 places de trains privatisées