Edouard Philippe et l’islamisme havrais
Intéressante enquête du CEMRI sur les deux mosquées du Havre notoirement liées à la galaxie des Frères Musulmans, ayant bénéficié de la bienveillance d’Edouard Philippe lors de son passage à la mairie en tant qu’adjoint au maire et maire (durée 5mn) :
Les chrétiens de Palestine, une existence menacée et forcée à l’exil face à Israel et le Hamas
Entre l’occupation israélienne et la menace de l’islamisme radical, les chrétiens de Palestine sont poussés à l’exil et leur population diminue inexorablement, alors même que leur présence en Terre Sainte date de 2000 ans. Face à l’apparente indifférence de l’Occident qui les abandonne à leur sort, ils se retrouvent aujourd’hui désemparés et, dans tous les sens du terme, au pied du Mur…
Chapitres
- ▷ 00:00 – Intro
- ▷ 01:26 – A Taybeh, la communauté chrétienne mis au ban
- ▷ 09:24 – Dans la colonie de Rimmonim, rester ou l’exil face à la menace d’expropriation de plus en plus pressante d’Israël
- ▷ 15:24 – Un mur de séparation de 730 km de béton
- ▷ 22:44 – Le trauma collectif des exils continuent de hanter les générations
- ▷ 27:04 – L’impact de l’insécurité perpétuelle sur les jeunes palestiniens
- ▷ 32:45 – La célébration du Samedi saint sous haute tension à Jérusalem
- ▷ 37:31 – La résistance continuelle du peuple palestinien pour son existence
- ▷ 41:18 – Le site des ordures de Jéruslem-Est : un exemple des conséquences de l’occupation et de catastrophe environnementale
- ▷ 46:30 – Rima Nasir Tarazi, la compositrice mettant en scène l’occupation
Euthanasies : le suicide de la Belgique se poursuit
La Belgique a enregistré 3991 déclarations d’euthanasie en 2024. Un chiffre en hausse de 16,6% par rapport à l’année précédente et qui s’inscrit « dans une tendance constante ».
- 3423 euthanasies avaient été recensées par la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) en 2023,
- 2966 en 2022
- 2699 en 2021.
En 2024, les décès après une euthanasie ont ainsi représenté 3,6% des décès en Belgique.
Un mineur a été euthanasié en 2024, ce qui porte à six le nombre de cas depuis « l’extension » de la loi ; 1,3% des euthanasies concernaient des personnes âgées de moins de 40 ans.
En 2024, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie qui interpelle sur « l’augmentation de [sa] charge de travail » n’a présenté aucun dossier à la Justice.
Fin de l’étatisation de l’Education
Jeudi 20 mars, Donald Trump a annoncé avoir signé un décret visant au démantèlement du département de l’Éducation. Il s’agissait d’une promesse de campagne qui figurait dans le programme Project 2025. Ce texte demande ainsi au ministre de l’Éducation Linda McMahon de « prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter » la fermeture de son ministère.
D’après l’administration Trump, ce dernier a dépensé « 3 000 milliards de dollars sans améliorer les résultats des élèves » depuis sa création en 1979.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a multiplié les mesures supprimant des financements fédéraux aux écoles, collèges, lycées et universités. En 2025, le ministère de l’Éducation comptait 4 133 employés, dont 1 315 ont déjà été remerciés au 10 mars et 572 autres avaient déjà accepté un départ anticipé.
Toutefois, pour la fermeture définitive, il est nécessaire d’obtenir la validation du Congrès où les Républicains n’ont pas le nombre de sièges suffisants pour valider le décret au Sénat.
En France, le ministère de l’Education nationale emploie plus d’un million de personnes, pour des résultats médiocres. A quand le démantèlement du mammouth ?
L’importance de la famille, cellule irremplaçable de la société
Dix-sept associations engagées en faveur de la personne humaine et du bien commun organisent les 22-23 mars au Parc floral de Paris le Forum Viva, un événement porteur d’initiatives positives au service des fragilités, de la vie et de la famille. Pour leurs dirigeants, la société s’apaisera et se renforcera en s’appuyant sur les amortisseurs sociaux que sont la famille et les corps intermédiaires. Voici leur tribune publiée sur Aleteia :
La publication de l’Archipel français du directeur de l’IFOP, Jérôme Fourquet, a contribué à la prise de conscience de la fragilisation de nos liens sociaux. La violence intrafamiliale, par exemple, atteste de la mauvaise santé de la société et du délitement des liens au sein même des familles. Le néologisme de « féminicide » a été créé pour souligner la particularité de cette violence. Leur nombre reste élevé, autour de 120 femmes par an. Une vingtaine d’hommes sont également tués par leur conjointe et 60 enfants sont victimes d’infanticide chaque année.
L’impact de la déstructuration des familles
Cette sombre énumération reflète la déstructuration des familles tout comme, dans un autre registre, les émeutes de juillet 2023 ont montré l’impact social des séparations conjugales alors que 60% des mineurs émeutiers étaient issus de familles monoparentales. On a envisagé de supprimer les allocations familiales pour les parents de ces émeutiers, on punit lourdement, et c’est justice, les auteurs des meurtres intrafamiliaux. Mais, dans tous ces cas, le mal a déjà été fait, la violence a exercé son œuvre de destruction ou de mort.
Si notre société va mal, et les statistiques de la délinquance en attestent également, les seules actions punitives semblent impuissantes à endiguer un phénomène suffisamment massif pour que 92% des Français aient déclaré, en 2024, ne pas s’être sentis en sécurité à divers degrés et moments (IFOP). La réponse punitive est certes nécessaire mais demeure insuffisante. Elle semble impuissante, seule, à prévenir la délinquance et à l’empêcher de se reproduire.
La famille, premier amortisseur social
Notre société a également besoin d’un renfort de tous les amortisseurs sociaux que sont la famille et les corps intermédiaires. L’élargissement sans fin et sans frein des « droits individuels » contribue à la montée de la toute-puissance personnelle et à l’affaiblissement de la modération naturelle qui s’exerce dans la société lorsque les structures d’amortissement naturelles fonctionnent. Il s’agissait des corporations ou des communautés villageoises sous l’Ancien régime, il s’agit aujourd’hui des partis, syndicats, entreprises, Églises, associations et, le plus petit de tous les corps intermédiaires : la famille ! Toutes ces structures et systèmes exercent une médiation entre l’individu et l’État et permettent, lorsqu’ils fonctionnent, de ne pas laisser chaque personne seule face à un État tout-puissant. Ils mettent en œuvre, à chaque niveau, la modération nécessaire au fonctionnement de la société.
La famille est le premier de ces amortisseurs sociaux, la première structure vers laquelle se tourner en cas de coup dur. Bien qu’imparfaite, elle reste ce qui tient bon lorsque tout flanche. Nous en avons eu une illustration éloquente lors des confinements de la crise du Covid : tout ce qui nous semblait naturel, les écoles, entreprises, commerces, transports, administrations, lieux de restauration, de spectacles et de loisirs ont été mis à l’arrêt hors du strict indispensable. La famille a été notre refuge, à tel point que ceux qui ne pouvaient se confiner avec les leurs ont vécu très difficilement cette période. Nous avons tous expérimenté que la famille est l’armature de la société.
Une solidarité de proximité essentielle
Au-delà de la famille, le réseau associatif, particulièrement développé dans notre pays, exerce une solidarité de proximité essentielle. Que l’on songe au monde du sport, de la culture, de l’aide sociale, de l’éducation, de la convivialité. La France compte 1,3 million d’associations qui regroupent elles-mêmes 20,5 millions d’adhérents. Ces associations par leur diversité, leur variété et leur diffusion large dans toutes les régions, villes et villages assurent un travail de proximité au plus près des besoins de toute la population. La structure associative offre de la créativité et de l’adaptation pour un « cousu main » très précieux.
C’est ce que les associations organisatrices du Forum Viva ! expérimentent dans la préparation de cet événement dévolu au soutien des fragilités, de la vie et des familles. En unissant nos compétences, nous couvrons un champ très large, de l’écoute des couples en difficulté, à l’accueil de la vie, du soutien des parents dans l’éducation de leurs enfants à l’accompagnement des personnes en situation de handicap ou en fin de vie… Nous pourrons aussi bien soutenir les couples qui s’aiment et qui peinent, que conseiller les parents sur l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants et adolescents. Nous pourrons réfléchir ensemble à prévenir le burn out maternel, contribuer à surmonter un deuil périnatal ou à traverser l’infertilité.
Sur le modèle du Bon Samaritain
Ce forum est une grande première par plusieurs aspects : il montre un travail d’unité de tous les mouvements organisateurs, il n’a pas de vocation commerciale et il s’efforce de prendre soin de chacun sur le modèle du Bon Samaritain. Les participants auront l’embarras du choix pour arrêter leur programme au milieu des dizaines de propositions intéressantes et repartiront avec de la joie et du tonus pour faire face à leur quotidien ! Il n’y a pas de fatalité du délitement social mais une forte attente que tous les femmes et les hommes de bonne volonté contribuent au bien commun.
Signataires :
Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques ; Anne-Charlotte Rimaud, présidente de Alliance VITA ; Laetitia et Jean-François Vié, présidents de Amour & Vérité ; Claude Fruchart, président de CLER Amour et Famille ; Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie ; Franck Meyer, président du CPDH-Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine ; Gregor Puppinck, président de l’ECLJ-European Center for Law & Justice ; Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme-Lejeune ; Emmanuel Belluteau, président de la Fondation OCH, au service des personnes malades ou handicapées et leurs proches ; Thomas Schmitz, président de ICHTUS ; Clémence Carbonell, présidente de La Maison de Rosalie ; Monique Lecoufle, présidente de La Vigne de Rachel ; Sr Marie Thomas Fabre, présidente des Petites Sœurs des Maternités catholiques ; Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la Vie ; Bernard et Marie-Thérèse Chevin, présidents de Mère de Miséricorde ; Dr David Valancogne, président de Méthode Billings Woomb France ; Olivier Susplugas, président de TeenSTAR France.
Matthieu Lavagna : L’apologétique face aux défis contemporains
La Fraternité Saint-Ephrem a la joie de vous présenter cette interview exclusive avec l’apologète Matthieu Lavagna. Il aborde avec clarté et profondeur les grands défis auxquels l’Église catholique est confrontée aujourd’hui : le sédévacantisme, le judaïsme, l’oecuménisme et le dialogue interreligieux, l’islam, la laïcité, le transgenrisme, et l’importance de l’apologétique et de la théologie.
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Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Rendez-vous ce week-end au forum VIVA !
Voici un aperçu du programme du forum VIVA :
MEHDI DJAADI jouera en avant-première son spectacle traitant du désir d’enfant et de l’infertilité Couleur framboise avant de le lancer en septembre au Studio des Champs Élysées puis en tournée dans toute la France.
JÉRÔME FOURQUET livrera son analyse du sondage « Les Français et la famille » qui vient d’être rendu public et qui montre la générosité de beaucoup pour lutter contre l’isolement.
LE CATHO DE SERVICE osera surprendre, lui l’influenceur aux 350.000 abonnés, en délivrant ses conseils pour ne pas subir les écrans et les réseaux.
HÉLÈNE BONHOMME insufflera, dans l’esprit de ses initiatives pour les mamans Les Fabuleuses au foyer, Le Village, Une sacrée dose de bonne humeur pour lutter contre l’épuisement maternel.
PASCALE MORINIÈRE fera le point sur l’état de la famille comme présidente des AFC et comme auteur du livre de référence en librairie ces jours-ci La famille au cœur (cerf).
Et la suite du programme…
1 village de 50 associations avec points écoute et expertises de terrain
2 parcours jeunes pour aider les lycéens, étudiants et les jeunes pro
8 plénières : Atypique et heureux / Prévenir et guérir l’épuisement maternel / Face au culte de la performance, trouver mon équilibre / Culture « no kids », y-a-t-il encore une place pour le désir d’enfant ? / Construire un couple durable…
31 conférences : Actualité fin de vie, où allons-nous ? / Perte d’autonomie : changeons notre regard / Burnout : prévenir et guérir / Aider mon enfant à réussir à l’école / Accompagner son proche sans s’épuiser : l’équilibre des aidants familiaux…
82 ateliers : Comment donner le goût de la lecture à mon enfant ? / Quelle place pour les écrans dans ma famille ? / Le couple au bord de la crise de nerfs / Familles recomposées, défis et pistes / Les enfants, arrêtez de vous disputer !…
150 intervenants : Medhi Djaadi, Hélène Bonhomme, Jérôme Fourquet, Rémi Brague, Jean-Guilhem Xerri, Valérie d’Aubigny, Jean-Didier Lecaillon, Nicolas d’Hueppe, Blanche Streb, Etienne Villemain…
Parce qu’il n’y a pas de fatalité devant les épreuves de la vie !
Parce que nous avons tous besoin de valorisation, de soutien et d’accompagnement !
Deux jours pour découvrir des initiatives positives susceptibles d’aider le quotidien de chacun.
QUAND ? / 22 et 23 mars 2025
OÙ ? / Parc floral de Paris
35 hectares (immense halle, ses pavillons, parcs horticoles, aires de jeux), d’accès facile : porte de Vincennes, RER A et ligne 1, parking sur place (accès PMR).
POUR QUI ? / Ouvert à tous, en famille et entre amis
Enfants, ados, jeunes professionnels, parents, grands-parents, couples, aidants…
L’avortement encore et toujours : les furies de l’extermination des enfants non-nés encore à l’oeuvre
Le Sénat a examiné jeudi la proposition de loi visant à reconnaître le préjudice subi par les personnes condamnées sur le fondement de la législation pénalisant l’avortement, et par toutes les femmes, avant la loi n°75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse.
Sur 348 sénateurs, 341 étaient présents. 340 ont voté pour. Aucun n’a voté contre.
Laurence Rossignol, auteur de cette proposition, a tenté de faire peur aux élus :
[…] Il y a un peu plus d’un an, dans les débats précédant la constitutionnalisation de l’IVG, certains s’interrogeaient : n’était-ce pas importer des débats extérieurs à la France ? La menace aurait été lointaine, improbable. Il n’aurait pas fallu surréagir.
Depuis, J. D. Vance est venu à Munich expliquer aux Européens que les lois légalisant l’IVG étaient une atteinte à la liberté de conscience. Une chaîne de télévision, C8, a diffusé un film militant hostile à l’IVG. Le mouvement anti-choix a franchi les frontières des États-Unis. Il bénéficie de soutiens médiatiques et financiers colossaux. […]
Elle aurait pu accuser le pape, qui, il y a 10 jours, a remercié les militants pro-vie pour leur combat contre l’avortement.
Enfin elle a asséné les mensonges habituels du lobby de l’avortement :
[…] Au début du XXe siècle, près de 500 000 avortements clandestins étaient réalisés chaque année, et trois femmes mouraient chaque jour d’un avortement clandestin. […]
Et pourquoi pas 1 million aussi ?
Laurence Rossignol oublie de dire que, loin d’être une “chance” pour les femmes, l’avortement est la cause du manque de 150 millions de femmes dans le monde… Selon Human Right Watch, il manque 85 millions de femmes en Chine et en Inde en raison des avortements sélectifs contre les bébés filles.
I-Média – Drame de Crépol : ces journalistes qui veulent tuer Thomas une 2ème fois
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’évacuation de 450 clandestins du Théâtre de la Gaîté Lyrique après trois mois de dérive et de pression de l’extrême gauche.
Et puis dans le dossier du jour, Jean-Michel Décugis, grand reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, romancière, et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe, invités par Léa Salamé et sur “C Politique” ont tenté d’occulter le caractère raciste du meurtre de Thomas à Crépol, tué parce que blanc sous les cris de sale “gwer”.
L’ascèse n’est pas que pour les moines
Lu dans le magazine Le Verbe :
[…] Si la pratique traditionnelle de l’ascèse tend à décroitre en milieu monastique, inversement, depuis des dizaines d’années, sa pratique croit chez les laïcs catholiques ou dans les nouvelles spiritualités, observe Isabelle Jonveaux, sociologue des religions à l’Université de Fribourg, en Suisse.
Selon la chercheure, la promesse non tenue de la société de consommation est à l’origine de ce nouvel attrait. On se rend bien compte que consommer davantage ne rend pas plus heureux. Ça ne fonctionne pas et nuit à l’environnement, alors on va chercher des solutions alternatives.
Mme Jonveaux est particulièrement frappée par le profil des adeptes de l’ascèse qui se dégage dans ses enquêtes. Une majorité des personnes qui jeunent pour une première fois, par exemple, traversent une crise importante dans leur vie: un deuil, un chômage, une maladie grave. «Ils ressentent le besoin de se purifier, de prendre un nouveau départ, mais ne trouvent pas dans l’Église une pratique qui corresponde à leurs attentes. Il y a un public qui cherche à retrouver une dimension corporelle à sa pratique.»
Il est vrai, observe Mme Jonveaux, que l’Église catholique a revu à la baisse ses exigences en matière d’ascèse dans les dernières décennies. Elle ne propose plus que deux jours de jeûne par année, une journée de pénitence le vendredi et une heure de jeûne eucharistique avant la messe. Certains, comme Thomas Delenda, ont soif de plus ou, comme Sébastien Gendron, se font critiques de ce qu’ils considèrent être un christianisme rose bonbon.
«C’est quoi, l’appel de la foi et du baptême?, demande Sébastien. C’est: “meurs à toi-même”. Ce n’est pas de tout repos. L’enjeu n’est plus d’être heureux parce que tu as telle ou telle condition de vie qui t’est favorable, c’est de se donner. Et se donner, ça fait du bien et ça nourrit.»
Du grec askesis, qui veut dire «entrainement », l’ascèse est avant tout un exercice. Elle n’est pas une fin en soi, mais bien un moyen de se rapprocher de Dieu et des autres.
Remplir le vide autrement
À travers Exodus, Sébastien constate bien que lorsqu’il s’abstient de manger tel sac de chips, qu’il se prive de sa série préférée ou de toute autre petite récompense habituelle, il est conduit à puiser son bonheur ailleurs.
«Le monde nous dévore par ses sollicitations. Il n’y a rien de vraiment mauvais en soi, mais c’est l’attachement qui est problématique. Je pense qu’une chose est vraiment bonne pour soi quand on est libre de la refuser et capable d’être reconnaissant quand on l’a», constate-t-il.
«Tout le monde pense que ça existe, comme phénomène, d’être esclave des téléphones intelligents. Mais toi, tu ne penses pas l’être jusqu’à ce que tu essaies de t’en passer pendant une semaine ou deux», me lance en riant le prêtre Thomas Malenfant. Il n’y a pas pire qu’un esclave qui a embrassé son esclavage et ne sait pas qu’il a besoin d’être sauvé, selon lui.
Quand il accepte d’intégrer un groupe Exodus durant la pandémie, on lui demande de supprimer les applications de son téléphone et de l’utiliser seulement pour les communications essentielles. Il ne soupçonne alors pas que son téléphone intelligent lui vole autant de temps.
Aujourd’hui, il possède un téléphone pliable. Et même si ça complique sa vie de pasteur, il n’a plus Internet à la maison, seulement au bureau. Il a recommencé à lire des livres et avoue ne plus avoir le cerveau «bouffé» par les technologies.
«Il y a plein de combats spirituels où l’on a l’impression que Dieu ne nous aide pas. Mais c’est parce que ce n’est pas un combat que Dieu nous appelle à faire. Pendant des années, je pensais que le combat, c’est d’avoir un téléphone intelligent pour m’en servir de façon responsable. Mais, pour moi, le combat est de ne pas en avoir.»
Bienheureuse résistance
On peut commencer un programme d’ascèse avec le cœur fier, déterminé à se forger une volonté en acier et à vaincre comme un soldat la moindre tentation. Or, ceux qui l’entament avec volontarisme frappent souvent un mur. «Dans les deux parcours que j’ai faits, je n’ai jamais vu personne faire tout parfaitement. Du coup, comme on n’y arrive pas, ça nous met face à nos limites», avoue Thomas Delenda.
Agathe Vitteau, mère de famille, pratique l’une des versions féminines d’Exodus, Fiat 90, pour une troisième année consécutive. D’entrée de jeu, elle admet n’avoir acquis aucune vertu, mais se réjouit néanmoins d’apprendre à l’école de l’humilité. Les deux premières années, elle a choisi ses engagements avec zèle et a tenté de les respecter à la force du poignet. Cette fois sera différente, car elle comprend maintenant que la démarche a un sens plus profond. « Plutôt que de m’en remettre à Dieu, je me concentrais sur ce que je n’avais pas réussi. Il s’agit plutôt de recevoir les grâces que Dieu a prévues pour nous aider à vivre nos engagements. »
«Que le Seigneur donne la grâce de réussir ou pas, se frotter à cette résistance-là, comme toute vraie ascèse, est l’antidote contre le vrai problème : ne pas voir que le confort nous anesthésie spirituellement. Il nous éloigne de Dieu et de nous-même», ajoute Thomas Malenfant. Il met toutefois en garde contre la tendance sociale actuelle du développement personnel, de l’amélioration de soi par soi. Pour qu’il s’agisse bien d’ascèse, elle doit aussi être vécue dans une dynamique communautaire.
L’amélioration de soi… grâce aux autres
Dans tous les programmes d’ascèse chrétienne, la dimension communautaire est un pilier incontournable. On la pratique en petits groupes, pour se soutenir mutuellement. On se partage nos hauts et nos bas, pour constater que, finalement, on est fait de la même pâte humaine. Et dans chacun des programmes, il est suggéré d’offrir ses privations pour une personne.
Sébastien Gendron a choisi de les offrir pour son couple. Il n’a évidemment pas l’habitude des douches froides et n’en sens surtout pas le besoin, disons-le. Mais, au bout de quelques jours, il s’étonne déjà des fruits de ses sacrifices d’amour.
«Il y a des choses que je disais à ma femme qu’elle n’arrivait pas à entendre depuis longtemps. Alors qu’on est en prière dans le salon, elle a une prise de conscience. Je n’ai rien fait, rien dit. Tous les efforts faits pour l’autre et pour le couple, ça peut être puissant. On est une seule chair, mais ce n’est pas par les mots qu’on y arrive. C’est par la discrétion, le silence et la prière.»
« Honte à ce ramassis de conneries »
L’association des victimes du bal de Crépol dénonce le livre-enquête Une nuit en France, anatomie du fait divers qui a déchiré le pays, récit de Jean-Michel Décugis, grand reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, romancière, et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe, à propos de « l’emballement médiatico-politico-judiciaire » ayant suivi la mort du jeune Thomas, dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023. Les criminels deviennent les victimes :
Ce lycéen et joueur amateur de rugby de 16 ans est décédé après avoir reçu un coup de couteau en plein cœur, alors qu’il participait au « bal de l’hiver » de Crépol, un village de 500 habitants de la Drôme. Trois autres personnes ont été grièvement blessées lors de ces violences. Rapidement, des témoins avaient affirmé que les agresseurs, venant du quartier de la Monnaie, auraient ciblé des Blancs.
Quinze mois plus tard, un PV caché, dévoilé par le livre, vient de relancer la thèse d’une attaque raciste. Les auteurs de l’enquête, qui réfutent l’idée d’un crime anti-blanc, sont également dans la tourmente. Leur interprétation de l’affaire est vivement critiquée par l’association des victimes du bal de Crépol, qui dénoncent dans une publication sur leur compte Facebook :
Bon ben voilà aux premières lignes de la lecture d’un extrait du livre le journalisme parisien bobo qui crois qu’il n’y a que Paris et les grandes villes en France qui sont intéressantes, nous apprennent quelques chose de fantastique Crépol est donc un village AUSTERE et TAISEUX, comme beaucoup de villages en France. Et des gens qui vivent là depuis 20 ans ne sont pas intégrés. Mais pour s’intégrer il faut le vouloir.
Honte à ce ramassis de conneries.
Je ne comprends toujours pas ce que cherchent ces journalistes.
Ah oui les victimes se taisent donc facile de dire n’importe quoi.
Honte à vous
« L’association des victimes du bal de Crépol », fondée en février 2024, compte un membre de la famille de Thomas, des personnes du comité d’animation et de la mairie de Crépol, ainsi que des organisateurs du bal où le drame est survenu.
Les ONG, des avocats subventionnés par l’État en faveur de politiques particulières
Terje Tvedt, professeur, historien et écrivain, connu pour son analyse critique de la politique d’aide et du rôle des ONG humanitaires dans les structures de pouvoir internationales, a été interrogé dans Conflits suite attaques de l’administration Trump contre USAID. Il déclare notamment :
[…] Le plus frappant, c’est qu’au moment précis où le robinet financier de USAID est fermé, certaines des ONG les plus importantes et les plus respectées, y compris en Norvège, doivent licencier des milliers d’employés. Autrement dit : des organisations qui, au départ, se présentaient comme populaires, issues de la société civile et organisant le volontariat norvégien, souvent très critiques à l’égard du rôle des États-Unis dans le monde non occidental, se retrouvent profondément dépendantes du soutien financier de ce même gouvernement américain.
Lorsque les plus grandes ONG, dont plusieurs sont engagées dans la critique des inégalités structurelles entre ce qu’elles appellent « le Sud global » et les pays riches, s’en prennent désormais aux États-Unis parce que ce pays a stoppé son financement à leur égard, elles révèlent de fait au grand public que l’image qu’elles ont voulu forger au fil des ans – à savoir qu’elles sont des organisations idéalistes vivant du soutien volontaire du peuple norvégien – ne correspond pas à la réalité.
Si, dans la mesure où elles se sont présentées comme indépendantes, apolitiques et non gouvernementales, elles ont navigué sous pavillon trompeur, le plus important est qu’elles ont, ce faisant, effacé la frontière entre la société civile et l’État. Autrement dit : la chasse de Trump au gaspillage dans USAID a révélé à quel point la rhétorique qui enveloppait le secteur des ONG était trompeuse.
Est-ce un phénomène nouveau ?
Non, il s’agit plutôt d’une confirmation récente et très nette des rapports de pouvoir au sein de ce système international, que j’ai mis au jour et analysés notamment dans Angels of Mercy or Development Diplomats. NGOs & Foreign Aid (Oxford, 1998) et dans un ouvrage rédigé pour l’enquête sur le pouvoir et la démocratie en Norvège. Déjà dans les années 1980, le secteur des ONG ou « organisations de la société civile », comme on les désignait alors collectivement dans les communications officielles et comme elles se mettaient elles-mêmes en scène, était pour l’essentiel financé par les États.
Comme je l’ai montré : la Banque mondiale a publié des analyses en apparence sophistiquées et universitaires de ce « secteur des ONG » en affirmant que c’était une nécessité fonctionnelle pour la société. Il serait né en réaction à ce qu’on appelait « les défaillances de l’État » et « les défaillances du marché », et serait plus proche de la base et moins bureaucratique que les États.
En réalité, presque toutes étaient financées par des États, directement ou indirectement. Tant dans les pays dits « bénéficiaires » que, fait non moins important, dans les pays dits « donateurs », elles étaient des avocats subventionnés par l’État en faveur de politiques particulières, financés par la population qui était justement la cible de l’influence de ces mêmes organisations soutenues par l’État. Dans le contexte norvégien, ce système d’aide a notamment introduit un vocabulaire politique pour la compréhension des sociétés qui, jusque-là, était inconnu. Et au moment même où vous l’affirmiez, vous étiez accusé d’être hostile à toute forme d’aide, de ne pas voir que l’aide était aussi autre chose, et de faire de la recherche partisane médiocre, peu importait la qualité de vos preuves.
Peut-on considérer les fondations privées comme la Fondation Bill & Melinda Gates, les Open Society Foundations de George Soros ou la Clinton Foundation, elles aussi, comme des organisations bénévoles ?
Évidemment, elles ne sont pas des mouvements populaires ou de terrain, comme on l’associe souvent à l’idée d’ONG dans de nombreux pays. Leurs dirigeants ont souvent un salaire annuel de plusieurs millions, sans compter les avantages divers. La mission de ces organisations est aussi, bien sûr, souvent d’aider le philanthrope qui les finance à réduire ses impôts et à accroître le pouvoir politique et culturel de leurs initiateurs.
Mais je pense qu’il reste pertinent de les considérer comme une partie du système international de l’aide et, parfois, comme faisant partie du système des ONG, ne serait-ce que parce qu’elles reçoivent aussi de l’argent des budgets d’aide des États. Par exemple, la Norvège intervient également dans ce domaine : avec Bill Gates, elle s’est engagée à développer l’organisation de vaccination GAVI, et, aux côtés de l’Arabie saoudite, elle a été le pays qui a le plus soutenu la Clinton Foundation (environ 800 millions de couronnes). Cela est arrivé après que Clinton s’est rendu en Norvège avec Epstein dans son avion privé, le Lolita, au début des années 2000 pour demander au premier ministre de l’époque, Kjell Magne Bondevik, un soutien pour sa fondation. […]
Dès le début, les Américains ont compris et exploité la double fonction des ONG : d’un côté, elles servaient d’outil efficace dans le cadre du « soft power » ; de l’autre, elles étaient utiles pour mettre en œuvre des volets plus confidentiels de la politique étrangère américaine.
[…] L’un des plus connus et des plus importants est le rôle de Norsk Folkehjelp dans la longue guerre civile au Soudan (1983-2004), entre le gouvernement de Khartoum et le SPLA.
Cette ONG, qui avait à l’origine « découvert » le SPLA comme une organisation capable de mobiliser la solidarité norvégienne en faveur des opprimés du Soudan, a fini par être utilisée, comme on l’a découvert par la suite, pour faire passer clandestinement des armes à la rébellion au Sud-Soudan. Ce trafic était financé et coordonné par USAID et la CIA. Les gouvernements Clinton et Bush, qui soutenaient tous deux la lutte menée par le SPLA et qui étaient opposés au gouvernement islamiste de Khartoum, tenaient à appuyer l’effort de guerre au Sud-Soudan. Pour eux, Norsk Folkehjelp était l’instrument idéal pour y parvenir.
Cela avait du sens, car Norsk Folkehjelp occupait déjà une position solide au Sud-Soudan, notamment vis-à-vis du SPLA, pour qui elle a parfois quasiment fait office de bras humanitaire. Norsk Folkehjelp disposait donc de nombreux bons contacts au sein du SPLA, employait beaucoup de personnel local et maîtrisait les opérations de transport difficiles. Il n’y avait donc pas de meilleur écran, et il est possible que Norsk Folkehjelp ait été transformée en convoyeur d’armes sans que les autorités politiques norvégiennes en aient été informées, et peut-être même sans que la direction de Norsk Folkehjelp en ait eu conscience. Le gouvernement de Khartoum accusait alors la Norvège et les Américains de transporter illégalement des armes par-delà les frontières et d’armer une organisation rebelle. Cela a été officiellement démenti. Il est aujourd’hui pleinement reconnu qu’il y a bien eu de tels transports.
Ainsi, durant la guerre civile soudanaise, Norsk Folkehjelp ne se contentait pas des tâches d’aide humanitaire traditionnelle. Elle soutenait en principe l’effort de guerre du SPLA – y compris via la contrebande d’armes et d’autres fournitures essentielles – ce qui a été décisif pour l’issue de la guerre. […]
La fragilité du pape pourrait l’empêcher de gouverner
Dans La Croix, Mikael Corre, envoyé spécial permanent à Rome, et Loup Besmond de Senneville écrivent suite à la maladie du pape :
[…] Personne ne sait aujourd’hui ce que décidera François, ni exactement sur quels critères il discernera. La fragilité pourrait l’empêcher de gouverner, au sein d’une Curie où il ne s’est pas fait que des amis ces douze dernières années. Mais une hypothèse alternative circule : si désormais François ne peut plus se lever, s’il demeure sous oxygène, et si sa parole se fait plus rare, peut-être n’en sera-t-il que plus audible ? […]
Philippe de Villiers : «Le pronostic vital de la France est engagé»
Sonia Mabrouk recevait sur CNews mardi soir Philippe de Villiers pour évoquer son parcours hors du commun dans la nouvelle émission Destin d’Exception :
Affaire Crépol : Damien Rieu convoqué par la Division du crime organisé
Est-ce Damien Rieu qui a assassiné le jeune Thomas à Crépol ? Pas du tout, son crime c’est d’avoir… divulgué l’identité des assassins.
🔴⚠️ [RT SVP]
Je suis auditionné aujourd’hui par la Division du crime organisé (DCOS) pour avoir défendu votre droit à la vérité en révélant les noms des accusés du meurtre de THOMAS à CRÉPOL.
👉 Partagez cette vidéo
👉 Soutenez-moi sur https://t.co/yi2qh621hu pic.twitter.com/umfBsRcNmV— Damien Rieu (@DamienRieu) March 19, 2025
« Quel est le signal ? La prochaine fois, si vous révélez les noms de suspects de meurtre, de francocide, vous aurez des ennuis judiciaires, vous aurez une procédure, vous aurez besoin d’un avocat. » : @DamienRieu pour Frontières. pic.twitter.com/7PjbJoeoWH
— Frontières (@Frontieresmedia) March 19, 2025
Je viens de sortir d’audition du « 36 », par la Direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance spécialisée.
Les avocats des meurtriers de Thomas et la Justice tentent de faire diversion et de les victimiser en expliquant que la divulgation de leur… pic.twitter.com/aF89n6xeHu
— Damien Rieu (@DamienRieu) March 19, 2025
Suppression du CESE ou encore du bla bla ?
Pour rappel, le CESE avait refusé les 700 000 signatures de la Manif pour Tous.
10 ans après, il y a désormais des “débats sur la suppression de cette institution”.
Un rapport de la Cour des comptes sur le train de vie des membres de la troisième Chambre, ajouté à la candidature putative de son président, Thierry Beaudet, pour Matignon l’été dernier, ont relancé les débats sur la suppression de cette institution. Lorsque le nom de Thierry Beaudet pour Matignon a circulé, deux propositions de suppression du CESE ont été déposées par la droite et le RN. Et un amendement du macroniste Charles Rodwell prévoyant de diviser par deux le nombre de ses membres (de 175 à 87).Puis, dans le Canard Enchaîné du 12 mars, quelques passages d’un rapport confidentiel et assaisonné de la Cour des comptes sur le train de vie de l’assemblée.
Mais cette agitation devrait, comme d’habitude, faire plouf. Depuis 2010, une dizaine de tentatives de suppression ont été poussées. Avec ses 175 membres rémunérés entre 3 708 et 4 508 euros bruts par mois – pour deux jours de présence effective par semaine, qu’il est possible d’effectuer en partie à distance – qui n’ont produit en 2024 que 25 avis (31 en 2023, 17 en 2022), un budget de fonctionnement de 45 millions d’euros en 2024, le CESE semble ne servir à rien qu’à engraisser des parasites. Mais le CESE est protégé par un verrou constitutionnel : la supprimer nécessite un vote des trois cinquièmes des parlementaires ou un référendum.
Chronique des cinglés
Inspira Health a quatre hôpitaux et huit centres de santé dans le New Jersey. Quand une mère vient faire soigner son bébé, elle doit remplir un « questionnaire sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » du bébé, auquel l’administration de l’hôpital s’adresse :
Chez Inspira Health, notre mission est de fournir une prestation de soins sûre et humaine qui améliore la santé et le bien-être de notre communauté en plaçant la sécurité de nos patients et le soutien de nos employés au cœur de toutes nos actions. Afin de renforcer notre capacité à remplir notre mission et à nous conformer à la législation récemment adoptée par l’État, nous vous demandons de nous fournir les informations ci-dessous concernant votre orientation sexuelle et votre identité de genre. Veuillez remplir ce questionnaire et le remettre au membre du personnel chargé de votre inscription.
Mais ensuite c’est la mère qui doit répondre :
Quel sexe a-t-il été assigné à votre bébé à la naissance ?
□ Féminin
□ Masculin
□ Je préfère ne pas répondre.Est-ce que vous identifiez votre bébé comme
□ Fille, garçon, transgenre fille/trans femme/homme vers femme
□ Transgenre homme/trans homme/femme vers homme
□ Queer, ni homme ni femme exclusivement
□ Catégorie additionnelle de genre/autodécrite ; veuillez spécifier :
……………
□ Je préfère ne pas répondre.Qu’est-ce qui, dans ce qui suit, décrit le mieux votre bébé ?
□ Lesbienne ou gay
□ Hétérosexuel
□ Bisexuel
□ Autodécrit, veuillez spécifier :
…………….
□ Je préfère ne pas répondre.
Autre délire, en Europe cette fois.
Lizza Mügge, professeur en sciences sociales et comportementales à l’université d’Amsterdam, spécialisée dans l’intersectionnalité, le genre, la diversité, le transnationalisme, est la « coordinatrice scientifique » du projet MEN4DEM, qui cible « les idéologies d’extrême droite souvent liées à la xénophobie, au racisme, à l’antisémitisme, à la misogynie, à l’homophobie, à la transphobie et, plus généralement, à l’hostilité envers les groupes marginalisés ». Le projet est chargé « d’élaborer des stratégies fondées sur des données probantes pour lutter contre les formes néfastes de masculinité politique » afin de « fournir des outils concrets aux décideurs politiques, aux praticiens, aux groupes de la société civile et aux partis politiques afin de créer un environnement politique plus sûr et plus inclusif pour tous ».
C’est financé à hauteur de 3 millions d’euros par Horizon Europe, le programme-cadre de recherche et d’innovation de l’Union européenne.
La famille demeure la brique élémentaire des solidarités
VIVA ! Le Forum vient de commander à l’IFOP un sondage qui fera l’objet d’une analyse par Jérôme Fourquet en ouverture de ce grand rassemblement des 22 et 23 mars au Parc floral de Vincennes.
La vie n’est certes pas un long fleuve tranquille. Devant les accrocs de la vie, la famille est toujours plébiscitée comme une valeur refuge. En cas de coup dur, les Français se tourneraient d’abord vers la famille (citée à 73%), loin devant les amis (cités à 40%). Mais tout le monde n’a pas la chance d’être entouré par les siens.
Alors que la « dépression sociale » gagne du terrain, que les structures de soin et d’accompagnement sont débordées et fragilisés, comme la psychiatrie, l’aide sociale à l’enfance, l’accueil des personnes dépendantes ou handicapées…, on note dans ce sondage des raisons d’espérer car la générosité des Français reste vive. Ils répondent positivement, à 76%, à l’idée de s’engager à passer du temps avec une personne isolée. Certes, un déclaratif n’est pas un engagement effectif. Ils sont quand même 27% à affirmer qu’ils sont « tout à fait disposés » à offrir une heure pour une telle cause. Ce gisement de générosité est un signe fort pour les associations toujours en recherche de bénévoles. Sommes-nous en face d’une réaction vigoureuse et salutaire d’hommes et de femmes généreux, prêts à agir concrètement face aux souffrances générées par l’isolement ? Pour permettre concrètement cette mise en action, des associations existent, capables de mettre en relation des personnes de bonne volonté avec ceux qui en ont besoin.
La culture « no kids » est un sentiment qui se développe principalement dans la jeune génération. Mais nous sommes loin d’un phénomène d’ampleur. La première leçon de ce sondage est l’acquiescement massif des Français à l’idée d’un impact positif de l’arrivée d’un enfant sur le bonheur de ses parents (90%). Cette opinion augmente chez les personnes ayant déjà vécu l’accueil d’un enfant (93% chez les personnes ayant un enfant, 98% pour celles ayant plusieurs enfants). Et les Français sans enfant sont encore 80% à partager cette opinion. A l’heure de nouvelles baisses de la natalité, la représentation d’un idéal de vie reste celle avec des enfants autour de soi. Par ailleurs, on n’observe pas de différences substantielles dans les réponses selon les préférences partisanes, les professions, le niveau d’étude ou le lieu d’habitation. Il s’agit là d’un consensus transversal à toute la société.
C’est la raison d’être de VIVA Le Forum, initiative portée par 17 associations. Ce rendez-vous original de deux jours est conçu pour rencontrer, écouter, échanger, soutenir, et proposer des initiatives positives. Parce que les angoisses de la vie et la détresse ne sont pas une fatalité, les organisateurs, rejoints dans un village de 50 associations, désirent ardemment œuvrer au bien commun.
L’OQTF algérien du jour
Un adolescent de 14 ans a été violemment agressé alors qu’il marchait dans la rue à Plaisir dans les Yvelines à proximité de son collège. Selon Le Parisien, le jeune homme a été attaqué par un homme muni d’une hachette.
Le suspect a pris la fuite. Agé de 34 ans, il s’agit d’un ressortissant algérien qui a fait l’objet, en 2024, d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il a été expulsé en juillet avant de revenir clandestinement en France.
Jérôme Vitry, délégué départemental Alliance Police 78, précise que le suspect
“est toujours activement recherché par les services de police. Tout a été déclenché au niveau national”. “La victime a eu des plaies extrêmement profondes, notamment au niveau de la nuque. Il y avait une volonté de tuer. C’est un acte d’une extrême gravité ! L’adolescent a échappé à un cheveu de la mort”.
La République des copains : Dominique Voynet recasée sur le nucléaire !
Dominique Voynet a été nommée au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), encore un machin qui mériterait d’être dissous.
En 1997-2001, elle expliquait comment elle avait sabordé le nucléaire français à Bruxelles :
🔴ALERTE INFO
Dominique Voynet vient d’être nommée au HCTISN : Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.
En 1997-2001, elle expliquait comment elle avait sabordé le nucléaire français à Bruxelles.pic.twitter.com/Vxgc6h3NjK
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) March 19, 2025
Une incompétente notoire :
Bonne nouvelle : on peut apprendre de nouvelles choses tous les jours. Par exemple que la fusion nucléaire consiste à faire fusionner des molécules de façon « aléatoire », grâce à un métal inconnu au bataillon, le « nobrium ». L’histoire est en marche. pic.twitter.com/pWS7fsvQ3z
— Etienne KLEIN (@EtienneKlein) February 10, 2023
Rappelons qu’en 2014, le conseil des ministres a nommé Dominique Voynet inspectrice générale des affaires sociales. En 2018, elle avait été missionnée par Edouard Philippe, alors Premier ministre, en Guyane et à Mayotte.
Ces politiciens sont comme le sparadrap du capitaine Haddock : ils nous pourrissent la vie et on ne parvient pas à s’en débarrasser.
«Droit au retour» pour les étrangers expulsés d’Europe
Lundi 17 mars 2025, la Cour européenne des droits de l’homme a refusé de rejuger une affaire dans laquelle elle a créé un véritable «droit au retour» pour les étrangers expulsés d’Europe. Explications de l’ECLJ :
L’ECLJ avait alerté sur une nouvelle jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) créant un «droit au retour» pour les étrangers expulsés d’Europe. C’était l’affaire Sharafane c. Danemark, jugée le 12 novembre 2024. L’ECLJ était tierce-partie dans cette affaire et dans deux autres similaires jugées le même jour.
Le 29 janvier 2025, le Danemark a demandé un renvoi de cette affaire en Grande chambre. Autrement dit, il a « fait appel », devant la formation solennelle de la CEDH. Selon le Gouvernement danois, l’arrêt Sharafane « soulève des questions graves et sérieuses touchant à l’interprétation et à l’application de la Convention [européenne des droits de l’homme], notamment en ce qui concerne le droit souverain de l’Etat de contrôler l’entrée, le séjour et l’expulsion des étrangers » alors même que ce droit est « un droit international bien établi ».
La décision du collège de la Grande chambre
Le 17 mars 2025, le collège de la Grande chambre a rendu sa décision et a définitivement rejeté la demande du Danemark. La CEDH confirme ainsi que le « droit au retour » des étrangers expulsés est un principe qui fait jurisprudence et qui a vocation à être appliqué dans tous les pays d’Europe.
Cette décision du 17 mars est une très mauvaise nouvelle. En effet, les arrêts du 12 novembre 2024 remettent en cause la compétence des États en matière d’immigration. Pour examiner la proportionnalité d’interdictions de retour temporaires, la CEDH évalue « les perspectives [des requérants] d’être réadmis au Danemark »[1]. C’est par un examen de la politique d’immigration de l’État que la CEDH procède à cette évaluation. Si les perspectives sont suffisantes, la CEDH considère que l’expulsion est conforme à la Convention européenne[2]. Si les perspectives sont insuffisantes, du fait d’une politique d’immigration perçue comme trop restrictive, la CEDH considère que l’expulsion n’est pas conforme à la Convention européenne, du fait du risque qu’elle soit « de facto permanente »[3]. Dans les deux cas de figure, la Cour oblige les États à garder sur leur territoire les délinquants et criminels étrangers.
Par ces nouveaux principes jurisprudentiels, la CEDH se substitue aux États dans la détermination de leur politique d’immigration et de sécurité publique, plutôt que de respecter leur marge d’appréciation. De plus, elle juge une décision d’un État non pas au regard de son contenu immédiat et certain, mais à partir d’une conjecture sur une conséquence potentielle et éventuelle de cette décision dans un futur éloigné. Or, il est impossible de préjuger de ce que sera la politique migratoire de tel ou tel pays à l’avenir, ni de l’évolution des circonstances personnelles des étrangers expulsés. Si un étranger souhaite revenir à l’issue de son interdiction de territoire, il pourra en faire la demande et aura la possibilité d’exercer un recours contre un éventuel refus de visa. Un tel recours ferait alors l’objet d’un examen, dans les circonstances d’alors, par les juridictions du pays européen concerné ainsi que par la CEDH.
L’action de l’ECLJ en vue d’un revirement de jurisprudence
Certes, la CEDH a confirmé que le « droit au retour » des étrangers expulsés faisait jurisprudence. Elle a déjà appliqué ce principe dans des affaires danoises d’expulsion des trafiquants de drogue. Mais il est important de travailler dès maintenant à obtenir un revirement de jurisprudence. C’est pourquoi, l’ECLJ intervient dans une nouvelle affaire pendante devant la CEDH, Abukar c. Danemark (n°24837/24).
Dans cette affaire, le requérant en voie d’expulsion, Ahmed Kvadrani Abukar, est un Somalien de 37 ans entré au Danemark à l’âge de 8 ans. M. Abukar a été condamné 24 fois par la justice, dont 14 fois à une peine d’emprisonnement, pour des actes de délinquance en lien avec la drogue et les armes blanches ainsi que pour des vols et violences. Depuis un jugement de la Haute Cour danoise, devenu définitif le 1er mai 2024, M. Abukar est en voie d’expulsion vers la Somalie, avec une interdiction de retour d’une durée de douze ans. Il conteste cette expulsion devant la CEDH, en invoquant son droit au respect dû à sa vie privée.
Selon la nouvelle jurisprudence de la CEDH sur le « droit au retour » des étrangers expulsés, le Danemark doit maintenant démontrer aux juges européens que M. Abukar aura la possibilité de revenir sur le sol danois à l’issue des douze ans.
Dans ses observations écrites, versées au dossier le 30 janvier 2025, l’ECLJ montre la nécessité pour la CEDH d’un revirement de jurisprudence, afin de respecter le droit des États d’expulser des délinquants étrangers sans avoir à organiser leur retour en Europe après quelques années.
L’ECLJ a commenté la décision de la CEDH du 17 mars 2025 dans sa nouvelle chronique hebdomadaire sur « Ligne droite », matinale de Radio Courtoisie :
Transmissio a besoin de soutien
En ce jour de la Saint Joseph, Transmissio vous sollicite pour l’aider à porter un projet ambitieux pour accompagner les familles que vous pouvez retrouver sur www.transmissio.org
Pourquoi ?
Contrairement à ce que laisse entendre la presse, Transmissio est totalement indépendante des Académies de St Louis et du Domaine de Chalès, qu’elle loue pour réaliser son projet de Vacances familiales avec le Bon Dieu.
Transmissio est une initiative de laïcs, pèlerins de Chartres, animés par le désir de servir, et qui ne bénéficient d’aucune ressource particulière autre que leur bonne volonté.
Comment ?
Transmissio accompagne les familles soucieuses de se donner les moyens de nourrir un foyer fécond et une transmission solide à leurs enfants.
Dans une société liquide et sur-connectée qui nous affecte tous, Transmissio propose aux familles de retrouver une unité de vie autour de l’essentiel : mieux connaître pour mieux aimer le Bon Dieu.
Loisirs, formation, chrétienté sont les trois piliers de Transmissio ; les tarifs inscriptions ont été établis de telle manière à ce que toute famille puisse vivre ce temps de ressourcement.
Cependant, le montant de ces inscriptions ne couvre qu’un tiers des dépenses réelles (location du site, logistique, formation).
Transmissio a besoin de vous pour porter cet élan de soutien aux familles !
En faisant un don de 200€, vous parrainez 1 personne et cela ne vous coûte que 68€ après défiscalisation.
Nous accueillons pour cette première édition 550 personnes : vous pouvez parrainer autant de personnes que vous le pouvez/voulez ! Pour nous aider, rendez-vous sur ce lien.
Nos enfants d’aujourd’hui sont les générations de demain : Saint Joseph, protégez nos familles !
L’Œuvre d’Orient : changement de Directeur général
Communiqué de l’Oeuvre d’Orient :
Après 15 ans à la tête de L’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, qui aura bientôt 73 ans, a demandé à être déchargé de ses fonctions de Directeur général de l’association.
Actuellement secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Mgr Hugues de Woillemont est nommé Directeur général de L’Œuvre d’Orient à compter du 1er septembre 2025 par le Conseil d’administration de l’Association, sur proposition de l’Archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich et en accord avec Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
Sous la direction de Mgr Pascal Gollnisch, L’Œuvre d’Orient, œuvre d’Église, membre de la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales (ROACO) au Vatican, et plus ancienne association française de soutien aux chrétiens d’Orient, s’est considérablement développée en France et à l’international.
Elle a tissé un réseau de représentants sur le territoire français, en Europe avec la création d’Associations Sœurs et dans les vingt-trois pays où elle intervient, au Proche et Moyen-Orient, dans l’Est de l’Europe, la Corne de l’Afrique et le sud de l’Inde.
Mgr Gollnisch a été à l’origine de la création de l’Institut chrétiens d’Orient et du lancement du Fonds des écoles chrétiennes francophones d’Orient, cogéré par l’État français et L’Œuvre d’Orient. Il a développé une action de plaidoyer auprès des organisations internationales destinée à les sensibiliser à la cause des chrétiens d’Orient. Il a mis en place une structure apte à répondre aux défis auxquels sont confrontés les chrétiens d’Orient, par une professionnalisation des équipes et de son mode de fonctionnement. L’Œuvre d’Orient développe aujourd’hui près de 1200 projets avec près de 39 millions d’euros collectés. La mission ancienne d’envoi de volontaires s’est renforcée avec l’appel du terrain ces dernières années.
Convaincu qu’en aidant les chrétiens d’Orient, c’est l’Orient tout entier qui est soutenu, Mgr Gollnisch a eu à cœur de resserrer les liens de communion et de bâtir des ponts de part et d’autre de la Méditerranée entre les Églises d’Orient et l’Église de France, entre la France et les chrétiens d’Orient.
À ce titre, Mgr Gollnisch a œuvré pour renforcer l’Ordinariat des catholiques orientaux en France, en tant que vicaire général.
Depuis sa création en 1856 par des professeurs en Sorbonne, L’Œuvre d’Orient est aux côtés des chrétiens d’Orient. Elle aide les communautés chrétiennes à agir auprès de tous, quelle que soit leur appartenance religieuse, dans les sociétés auxquelles elles appartiennent. Au cœur de lignes de fractures qu’ils traversent, les chrétiens d’Orient sont des acteurs de paix au service de l’ensemble de la population dans le domaine de l’éducation, la santé et l‘action sociale (hôpitaux, dispensaires, orphelinats…) et du patrimoine.
L’Œuvre d’Orient agit grâce à la générosité de 80 000 donateurs et à un solide réseau de congrégations er de partenaires présents dans ses pays d’intervention. Elle répond par un soutien indéfectible aux crises majeures de ces pays, notamment en Irak, en Syrie, en Arménie, en Ukraine, au Liban, et plus récemment en Éthiopie et en Terre Sainte.
L’archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich, Ordinaire des catholiques orientaux de France, et le Conseil d’administration de l’association remercient Mgr Pascal Gollnisch « pour le travail extraordinaire qu’il a accompli à la tête de L’Œuvre d’Orient et pour le soutien sans relâche qu’il a apporté aux chrétiens d’Orient ».
Ordonné prêtre le 26 juin 1999 pour le diocèse de Nanterre, après une école de commerce et une formation au séminaire des Carmes, Mgr Hugues de Woillemont, 55 ans, occupait depuis septembre 2020 les fonctions de Secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF).
Aumônier de jeunes de 2000 à 2003, vicaire et curé dans les paroisses de Sèvres, Chaville et Ville d’Avray, il a été Directeur du service diocésain des pèlerinages de Nanterre pendant six ans. Nommé Vicaire général du diocèse de Nanterre en 2011, il occupera ces fonctions auprès de Mgrs Gérard Daucourt, Michel Aupetit et Matthieu Rougé jusqu’en 2020, avant de rejoindre la CEF. Il a été administrateur diocésain du diocèse de Nanterre de janvier à septembre 2018.
Au cours de son mandat de Secrétaire général de la CEF, il a effectué, aux côtés du Président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, de nombreux déplacements en présence de Mgr Pascal Gollnisch à la rencontre des communautés chrétiennes d’Orient (i.e. : Liban, Irak, Égypte et Éthiopie prochainement…). En septembre 2022, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, il s’était en particulier rendu à Kiyv, avec Mgr de Moulins Beaufort, porter l’amitié de l’Église de France au peuple ukrainien.
Il prendra ses fonctions le 1er septembre 2025 comme Directeur général de L’Œuvre d’Orient et vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux de France.
Aujourd’hui, à la veille du jubilé des 170 ans de L’Œuvre d’Orient en 2026, 17 millions de catholiques orientaux vivent dans les pays où agit l’association.
Plus que jamais, les chrétiens d’Orient ont besoin de notre soutien.
L’Œuvre d’Orient en chiffres :
- 78 000 donateurs particuliers français,
- Association de loi 1901, apolitique, reconnue d’intérêt général bénéficiant du label don en confiance.
- 400 communautés chrétiennes bénéficiaires locales (réparties dans 23 pays où l’association agit) au service de tous.
- 1 200 actions financées par an
- 38,5 millions d’euros collectés en 2024
- 400 établissements scolaires dans lesquels + de 400 000 élèves sont scolarisés
- 3 millions de malades
- Un réseau de plus de 300 bénévoles partout en France
- 100 volontaires en mission chaque année
- Un accueil pour les réfugiés
Forum Viva: J-4
C’est ce week-end !!
Derniers jours pour s’inscrire !
A vous les familles souvent démunies pour éduquer vos enfants,
A vous les couples qui aspirez à une relation durable et vivante,
A vous les femmes marquées par l’épuisement maternel,
A vous les aidants qui soutenez un proche,
A vous les jeunes qui peinez à trouver un sens à votre vie,
de conférences, ateliers, soirée festive et village des initiatives concrètes et donnez un nouvel élan à votre quotidien !
Découvrez tout le programme.
Edouard Philippe sur la laïcité et le voile dans le sport
Ce mardi 18 mars 2025, Edouard PHILIPPE, maire du Havre et Président du parti Horizon, candidat à la présidentielle pour 2027 était au micro de Sonya MABROUK sur CNEWS. Sa parole est rare de son propre chef, ce qui est saluable dans un monde où le sur-commentaire et le bal des politiques sont assourdissants. Prendre l’exemple de nos anciens sur la raréfaction de la parole est une excellente résolution. Pour autant, ses propos laissent perplexe :
VOILE ISLAMIQUE DANS LE SPORT
Nous attendions avec intérêt la parole de l’ancien Premier Ministre d’Emmanuel MACRON, alors que dans ses propres rangs la question divise. Edouard PHILIPPE est contre l’interdiction. Il explique «qu’une interdiction serait contraire à ce qu’est la laïcité en France». Pour lui, la décision devrait être prise par les fédérations sportives, « si elles devaient être prises », en ajoutant dans « le cadre de compétitions sportives ». Plus incroyable, il minimise l’idéologie islamique dans le port du voile tout en évitant «toute naïveté». — NDRL : Et en même temps….Quand tu nous tiens — «Le voile n’est pas toujours un symbole de l’entrisme», a-t-il insisté.
Sonya MABROUK insiste sur le problème de l’avancée des idéologies islamiques dans la société et que la laïcité devait être un rempart et non un catalyseur. Le maire du Havres répond en disant que nous ne devons pas faire « un concordat avec l’islam« . Le problème est là. Les lois, les moeurs et la laïcité sont des conceptions d’occidentaux pour les Occidentaux. Aujourd’hui, la grille de lecture des personnes orientales est différente. Il faut urgemment trouver une nouvelle façon de s’adresser aux Orientaux dans des réponses qu’ils comprendront. Le problème réside dans l’idéologie universaliste des sociétés multiculturelles. Tous n’ont pas la même grille de lecture. Une justice occidentale pour les Occidentaux ne fonctionnera pas pour des Orientaux.
METTRE UN TERME AUX ACCORDS DE 1968
Édouard PHILIPPE, candidat à l’élection présidentielle, qualifie l’«hypocrisie» du gouvernement algérien, qui a rejeté, hier, la liste de ses ressortissants dangereux que la France souhaite expulser. Il persiste et signe «mettre un terme aux accords de 1968» tout en nuançant et acquiesçant à « la réponse graduée » que le gouvernement veut mettre en place. Sans expliquer la réelle peur de frapper et frapper fort dès maintenant.
HORIZON COMMUNISTE ?
Sonya MABROUK lui demande si l’extrême gauche est dangereuse et si elle ferait le choix de voter Rassemblement National en cas de duel. La réponse se dissimule derrière des calculs électoralistes. « Je suis élu dans une commune où une bonne partie de l’électorat est et vote communiste. J’ai des élus communistes {…} Nous nous combattons {…} mais quand il y a des sujets d’intérêts républicains ils ne se trompent pas toujours de combat » Sonya MABROUK, dans sa vivacité, lui rétorque aussitôt que » Il y a quelqu’un qui était à droite, c’est Eric CIOTTI qui est parti vers le RN, est-ce qu’il y a quelqu’un qui est à droite qui est parti vers les communistes?« .
En effet, l’Horizon, c’est la ligne lointaine que nous n’atteignons jamais. Quid de la présidentielle à venir, nous suivrons bien évidemment sa campagne de près.
Pour finir, doudou comme l’appellent ses intimes, fini l’interview en répétant que la grandeur de la France s’est forgée dans les siècles passés grâce à la politique et non à l’attachement identitaire. Monotone litanie technocratique.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La Hongrie interdit les manifestations de provocation LGBTQXYZ
Le Parlement hongrois a voté une loi qui interdit tout rassemblement qui violerait la loi de 2021 qui interdit de promouvoir auprès des mineurs « l’homosexualité et le changement de sexe », donc la soi-disant « marche des fiertés ». Les contrevenants s’exposent à une amende de 500 €, qui sera « reversée aux fins de protection de l’enfance ».
La loi précise que seuls les événements « respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu ».
Le texte a été adopté par une très large majorité de 136 voix contre 27.
La messe, la situation dans les diocèses : Quimper
Jean-Pierre Maugendre a rencontré récemment des fidèles de la communauté traditionnelle de Quimper. Il a pu faire le point sur la situation après que la Fraternité Saint Pierre a été chassée de l’apostolat qu’elle assurait depuis 6 ans dans les églises Saint Matthieu à Quimper et Sainte Sève, à proximité de Morlaix.
« Jésus accomplit son plan et ses desseins. »
Butch Wilmore, astronaute de la NASA coincé dans l’espace pendant 286 jours, glorifie Jésus-Christ alors qu’il se prépare pour son voyage de retour sur Terre :
“Jesus is working out His plan and purposes.”
Butch Wilmore, a NASA astronaut who was stuck in space for 286 days, glorifies Jesus Christ as he prepares for his return journey to Earth. pic.twitter.com/VXcnulHyDc
— Sachin Jose (@Sachinettiyil) March 18, 2025
“Rupture républicaine du jeûne du ramadan”
C’est l’Allahicité :
Vendredi 14 mars 2025, à l’invitation d’Hakim Miftah, président de la section normande de l’Union des Mosquées de France, Sébastien Jallet, préfet de l’Orne, a participé à une rupture républicaine du jeûne du ramadan pic.twitter.com/pct475Yh7u
— Préfet de l’Orne 🇫🇷 (@Prefet61) March 18, 2025
Etonnamment, les laïcards de la “Libre Pensée”, prêts à poursuivre les élus qui mettent des crèches, sont devenus bien silencieux.
Gouverner par la peur
Le gouvernement prépare un livret qui sera distribué à la population pour expliquer les pratiques à adopter pour se préparer et réagir en situation de crise : accident industriel, événement climatique grave, attaque cyber, ou conflit armé. Il sera envoyé à tous les foyers d’ici à cet été.
Emmanuel Macron nous rejoue le couplet “nous sommes en guerre”.
Composé d’une vingtaine de pages, le guide s’articule en trois parties :
- “Se protéger” pour “sensibiliser la population française à la notion de solidarité”. Cette première partie du livret indique “le kit de survie” à avoir chez soi en cas de grave crise : au moins six litres d’eau en bouteille, une dizaine de boîtes de conserve, des piles et d’une lampe torche en cas de coupure d’électricité, du paracétamol, des compresses, un sérum physiologique dans sa salle de bain. Mais pas de masque ??
- La deuxième partie du livret est consacrée aux gestes à adopter en cas de menace imminente : fermer toutes les portes du foyer en cas d’accident nucléaire (sic).
- La dernière partie, nommée “Engagez-vous”, explique comment s’inscrire dans une réserve, qu’elle soit militaire, numérique ou communale.
Macron et ses médias entretiennent ainsi la psychose.
Face à la menace russe ? Ou en prévision des prochaines émeutes des populations immigrées ?