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Le Dernier Souffle : un hommage aux soins palliatifs empreint d’ambiguïté

Analyse d’Alliance Vita :

Avec Le Dernier Souffle, Costa-Gavras signe un beau film qui a le mérite de faire découvrir au néophyte une part de la réalité des soins palliatifs, mais qui défend aussi, non sans idéologie, l’administration de la mort comme « ultime soin », dans certains cas.

Le 20e long-métrage de Costa-Gavras s’inspire librement du livre du même nom écrit par Régis Debray avec le docteur Claude Grange. Ce médecin généraliste de campagne a créé et dirigé l’unité de soins palliatifs (USP) de Houdan dans les Yvelines pendant 25 ans, aujourd’hui fermée faute de remplaçant.

Si le réalisateur a travaillé en lien avec Debray et Grange, c’est lui qui a écrit le scénario de son film. Les histoires de patients sont quasiment toutes issues de l’expérience du docteur Grange au sein de son USP, mais à la différence du documentaire Vivants, réalisé par Victor Grange (fils du médecin), Le Dernier Souffle est bel et bien une fiction.

S’inquiéter au sujet de la mort, un trait universel

Le fil rouge du film, qui nous permet d’entrer au côté de l’écrivain dans sa rencontre avec le médecin, est une inquiétude médicale (une tache « endormie », mais qui pourrait se « réveiller »). De cette rencontre, de l’intérêt du médecin pour les livres de ce patient et de la curiosité de l’écrivain, qui nourrit aussi ses propres questionnements sur la finitude, naît une amitié que l’on voit se déployer principalement au sein de l’unité de soins palliatifs.

Des « histoires » singulières

Très vite, le docteur invite l’auteur à le suivre, lui prête une blouse blanche et tous deux entrent dans les chambres des patients. C’est ainsi une galerie de portraits très humains que l’on découvre : des patients entourés de leurs familles, des patients seuls face au diagnostic, des familles déchirées…

La posture de l’écrivain, comme un double de chacun de nous

Les angoisses et les peurs exprimées par les patients en fin de vie trouvent en l’écrivain un interlocuteur particulièrement attentif, d’autant plus qu’il est directement concerné par un potentiel diagnostic. Le spectateur entend comme lui certains mots résonner particulièrement fort, ainsi lorsqu’un soignant évoque telle maladie « foudroyante ». Cet homme qui découvre un monde entièrement nouveau pour lui fait office de guide pour ceux qui n’ont jamais eu accès à l’intérieur d’un service de soins palliatifs.

Une plongée au cœur des soins palliatifs à travers une émouvante galerie de portraits

La philosophie des soins palliatifs

Nous découvrons un lieu où l’on vient pour être soulagé de ses douleurs, mais aussi un lieu où chaque patient peut réclamer le médecin-chef pour une simple conversation et non seulement pour la mise en place d’un traitement. Les familles des patients occupent une très grande place dans ce service qui associe techniques de pointe et écoute bienveillante.

L’équipe médicale, constituée de vrais soignants et non d’acteurs, donne un bon aperçu de la coopération pluridisciplinaire, notamment lors d’une séance d’analyse des différents cas (le « staff »). On y voit chacun participer selon son rôle et surtout parler de personnes et non de maladies ; évoquer des changements minimes qui ont amélioré le confort de tel ou tel patient ; parler aussi bien des souffrances physiques que psychiques.

Le rapport à la vérité

La question de la vérité traverse tout le film, elle est une interrogation majeure de l’écrivain : « Faut-il dire la vérité à ses patients ? Dites-vous la vérité, vous, docteur ? » Le médecin lui répond qu’il avait du mal au début de sa carrière, mais qu’il essaye depuis longtemps de ne pas dire de mensonges ; toutefois il assume de ne pas toujours dire toute la vérité. Il s’adapte avant tout aux personnes qu’il a en face de lui et à ce qu’elles sont prêtes à entendre.

Nous faisons la connaissance de cet homme qui ne veut pas dire la vérité à sa femme sur sa situation très critique : « Ça la tuerait ». Elle pense encore traitements miracles, espoirs de guérison, quand il ne reste en fait plus que quelques jours à vivre à son mari. Lorsque l’épouse accepte de voir la réalité en face, grâce au médecin, elle finit par suivre son conseil et permet à son mari de « partir quand il veut ». Il meurt le lendemain, après avoir revu toute sa famille et son chien adoré.

Traitements et soins

L’arrêt des traitements ou dispositifs devenus inutiles voire néfastes pour le patient n’est pas toujours bien compris. Ainsi nous plongeons dans les incompréhensions entre patient, proches et soignants en découvrant cette famille qui n’accepte pas l’arrêt de la transfusion d’un homme en fin de vie. Les médecins eux-mêmes ont parfois des avis différents sur la question : certains préfèrent se plier aux désirs de la famille pour ne pas les effrayer.

Mais les soins palliatifs, c’est loin d’être seulement une accumulation de thérapeutiques. En arrivant un jour à l’hôpital pour son habituelle visite, l’écrivain a la surprise de tomber sur une impressionnante parade de motos dans la cour : les amis d’un passionné de Harley-Davidson sont venus lui rendre un dernier hommage, et lui apporter une dernière joie.

Deux scènes ambiguës et un réalisateur qui font la promotion de l’euthanasie et du suicide assisté

Deux scènes troublantes, au début et à la fin du film

Au début du film, Augustin Masset attribue sa découverte et son intérêt pour les soins palliatifs à une scène fondatrice qu’il a vécue au début de sa carrière, alors qu’il visitait (sans être son médecin) une femme en fin de vie épuisée par sa situation. Cette femme très malade accuse ses médecins, « tous croyants, qui ne veulent pas toucher à la vie », d’alterner entre la nourrir et la bourrer de cocktails lytiques qui l’assomment. Elle implore le docteur Masset de bien vouloir, comme ami, « faire ce qu’il faut », sous-entendu se débrouiller pour l’euthanasier. « Ne me laissez pas revenir », lui dit-elle. On ne sait pas précisément comment, mais il l’a fait.

A la fin du film, une femme de la communauté gitane, en toute fin de vie, dit au médecin qu’elle veut partir « quand elle choisit, quand elle décide » et surtout « pas ici, mais chez elle, dans sa caravane ». Le médecin donne alors deux seringues à une proche de la patiente âgée avec des consignes (bleu pour apaiser et rouge pour « endormir »). « Quand elle est prête, qu’elle est entourée des siens, quand elle veut, vous augmentez la dose. Et elle s’endormira sans rien sentir. » Qu’est-ce qui se passe ici ? Cela ressemble à une euthanasie, mais le mot « dormir » et le produit a priori non létal sèment le doute : le médecin propose-t-il à la patiente une sédation, celle qui est « profonde et continue maintenue jusqu’au décès » et prévue par la loi Claeys-Leonetti ?

Une rupture du réalisme regrettable

Ces deux scènes sont d’autant plus troublantes que toutes les histoires du film sont censées être issues de l’expérience médicale du docteur Grange. Or, son engagement en soins palliatifs vient en réalité d’un drame familial tout autre. Et le réalisateur Costa-Gavras explique lors d’une projection du film avoir cherché une « famille nombreuse » pour clore son film avec un chœur, à la manière d’une tragédie grecque ; d’où l’idée des gitans, qui entourent l’aïeule de leurs chants et leurs danses, dans un effet indéniablement réussi. Mais alors, où s’arrête la réalité, où commence la fiction ? Car faire une euthanasie clandestine n’est pas anodin et donner au patient les produits pour une sédation profonde et continue jusqu’au décès sans protocole et sans accompagnement n’est pas possible. L’introduction de ces deux scènes de pure fiction – que le réalisateur était tout à fait libre de filmer – est nuisible dans un film par ailleurs notable par le réalisme de sa représentation des soins palliatifs.

La position de Claude Grange et celle de Costa-Gavras sur le sujet de la fin de vie

Lors d’une projection du film en présence de Claude Grange et de Costa-Gavras, ce dernier a parlé de « vraie aide à mourir » en évoquant l’histoire de la gitane, sans cacher sa position personnelle : le nonagénaire est en effet favorable à un modèle de suicide assisté à la suisse. Claude Grange a quant à lui reprécisé ce qu’était la sédation profonde, ainsi que sa position : « La main qui soigne ne peut et ne doit pas être la main qui tue. » Mais si certains veulent vraiment mourir, selon lui, il faudrait le leur permettre dans un lieu distinct de tout établissement de santé. Il a toutefois rappelé qu’en 25 ans d’unité de soins palliatifs et 4 000 personnes accompagnées jusqu’à la fin de leur vie, il n’en a rencontré que 3 qui ont pratiqué un suicide assisté à l’étranger…

Si Le Dernier Souffle offre au spectateur une plongée dans le monde des soins palliatifs au travers d’histoires à la fois singulières et représentatives de nombre des questions qui se posent en fin de vie, il est regrettable d’y trouver une confusion entre la sédation profonde et continue et l’euthanasie ou suicide assisté, alimentée par des sous-entendus et une atmosphère onirique. Un effet poétique qui n’est pas sans troubler le spectateur, car comme le rappelle justement Claude Grange lors d’une interview, « faire dormir, ce n’est pas faire mourir ». Bien nommer les choses, surtout en fin de vie, apparaît comme essentiel.

Ecosse : une affaire confirme les propos de JD Vance sur la liberté d’expression

Sara Spencer, étudiante sage-femme américaine en Ecosse, a été suspendue pour avoir dit qu’elle était contre l’avortement sur un forum Facebook. Elle répondait à cette question :

« Les sages-femmes ont-elles quelque chose à voir avec les avortements, et peuvent-elles refuser d’y participer en raison de leurs convictions ? »

Réponse :

« On a le droit de refuser de participer, la loi protège le droit statutaire à l’objection de conscience. Je m’opposerai toujours personnellement à participer à tuer un enfant à naître. »

Dénoncée pour cette prise de position, elle a été convoquée par la direction de son service de santé et a été envoyée à l’université d’Edimbourg, où l’on a ouvert une enquête sur son aptitude à exercer, pour

  1. avoir jeté le discrédit sur la profession ou l’université ;
  2. s’être comportée d’une manière « préjudiciable à la sécurité, à la dignité, au bien-être et à la réputation personnelle et/ou professionnelle d’autrui » ;
  3. avoir fait un usage abusif des médias sociaux ;
  4. s’être comportée d’une manière ne répondant pas aux attentes du code professionnel de l’étudiant.

Pour finir elle a bénéficié d’un non-lieu. La direction du service de santé a protesté, puis s’est écrasé après intervention de l’université. Mais ses professeurs ont continué de critiquer Sara Spencer et ses croyances pro-vie « inappropriées ».

Sara Spencer demande quant à elle à la direction du service de santé de reconnaître explicitement et publiquement son droit à l’objection de conscience, à la liberté d’expression et à la protection de sa foi, et d’assurer qu’il n’y aura pas de discrimination à l’avenir contre les étudiants et les professionnels qui expriment des opinions pro-vie.

Euthanasie des mineurs

C’est la suite logique de la légalisation de l’euthanasie, en Colombie où, le 3 mars, la Cour constitutionnelle a adressé une injonction au ministère de la Santé, lui demandant d’

« adapter la réglementation relative au droit de mourir dans la dignité pour les enfants et les adolescents ». « Cette décision vise à garantir que les mineurs atteints de déficience intellectuelle ne soient pas exclus de la possibilité de présenter des demandes d’euthanasie ».

L’arrêt se fonde sur le cas de Mateo, un garçon de 16 ans, dans un « état clinique complexe lui causant d’intenses douleurs et souffrances ». Après le rejet de la demande d’euthanasie, les mineurs atteints de déficience intellectuelle étant exclus de cette procédure conformément à la résolution 825 de 2018, la Cour a ordonné la mise en place d’une commission médicale interdisciplinaire, avec la participation de sa mère, afin d’approuver un protocole de soins palliatifs pour l’adolescent.

La décision de la Cour constitutionnelle affirme que la réglementation en matière d’euthanasie pour les enfants et les adolescents « doit être conforme au modèle social du handicap et aux éléments structurels du système d’aides ».

Le Sénat de l’État de Washington adopte un projet de loi visant à emprisonner les prêtres qui ne brisent pas le sceau de la confession

Les démocrates de l’État de Washington continuent de faire avancer une loi qui emprisonnerait les prêtres catholiques s’ils refusent de briser le sceau de la confession. Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l’État par 28 voix contre 20 – tous les démocrates sauf deux ont voté en faveur de la violation de la liberté religieuse des catholiques et de la suppression du privilège des pénitents du clergé. Tous les républicains ont voté contre la mesure le 28 février. Une version de la Chambre des représentants est actuellement en commission, dans l’attente d’un nouveau vote.

Les projets de loi 5375 du Sénat et 1211 de la Chambre des représentants dans l’État de Washington sont des projets de loi « sans exemption » qui suppriment toute protection pour ce que les prêtres entendent en confession lorsqu’il s’agit d’allégations d’abus.

La Ligue catholique a souligné les efforts déployés pour affaiblir les protections des enfants : ce qui est encore plus exaspérant, c’est que dans l’État de Washington, des mesures ont été prises pour affaiblir les dispositions obligeant les écoles publiques à signaler les abus sexuels aux parents. Le projet de loi 1296 de la Chambre des représentants de l’État de Washington vise à annuler une grande partie de l’initiative sur les droits parentaux soutenue par les électeurs (et adoptée !). La législation actuelle contient une disposition autorisant les écoles publiques à prendre jusqu’à 48 heures avant d’informer les parents si leur enfant est victime d’un abus sexuel. Lorsque des efforts ont été faits pour supprimer la formulation qui donnait aux écoles cette marge de manœuvre, les démocrates les ont bloqués avec succès. Un simple amendement exigeant que les écoles publiques de l’État de Washington informent immédiatement les parents des crimes commis contre leur enfant, c’est trop pour les mêmes personnes qui soutiennent une tentative de briser le sceau de la confession.

Les sénateurs ont également rejeté un amendement visant à obliger les districts scolaires à signaler à l’État les allégations d’abus sexuels et les mesures prises en conséquence.

Rattrapez le Carême en cours de route, il n’est pas trop tard !

Le Carême a déjà bien commencé, et vous n’avez toujours pas fixé d’effort particulier sur la prière ?

PAS DE PANIQUE ! Rosario a un programme spécialement conçu pour les retardataires du Carême.

Pour ce Carême 2025, nous vous proposons de recourir au Ciel pour (enfin) rester fidèle à votre effort de Carême. Et, qui de mieux placé au Ciel, que la Vierge Marie, pour intercéder pour chacun d’entre nous ?

Saint François de Sales disait “Recourons à [la Vierge Marie], et, comme ses petits enfants, jetons-nous dans son giron avec
une confiance parfaite, à tous moments et en toutes rencontres. Appelons à nous cette douce mère, invoquons son amour maternel.”

Nous vous proposons de vous engager à prier au moins une dizaine de chapelet par jour, sur l’application Rosario, pendant toute la durée du Carême, en suivant des méditations écrites dans l’esprit de saint François de Sales.

Ces méditations des mystères du rosaire sont le fruit du travail d’un prêtre et d’une mère de famille nombreuse. Vous découvrirez une méditation guidée sur les textes des évangiles correspondant aux mystères du Rosaire, selon la méthode que donne saint François de Sales dans son livre “Introduction à la Vie dévote”, accompagnée par des pistes de réflexion sur l’Écriture Sainte, et d’une résolution chaque jour.

Tout cela, en méditant le chapelet avec la Sainte Vierge !

⏩ Vous n’êtes pas encore sur Rosario ? 👉 Rejoignez un groupe pour le Carême ici : https://rosario.app/10032025

⏩ Vous êtes déjà dans un groupe de chapelet sur Rosario ?
👉 Rendez-vous sur votre groupe
👉 Cliquez sur “Changer de méditation”
👉 Sélectionnez le programme “spécial Carême”

Ne laissez pas le Carême vous filer entre les mains, il est encore temps de s’y mettre !

Beau Carême !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

L’OQTF algérien du jour

Le même jour, Emanuel Macron s’adresse aux Français pour expliquer qu’il allait tenir tête face à Trump et Poutine… alors que la France n’est pas capable d’expulser 1 OQTF.

L’homme a été conduit à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle avant d’embarquer dans un avion en partance pour l’Algérie. Le régime d’Alger a refusé son retour, et l’a renvoyé en France quelques heures plus tard. Il a ensuite été reconduit dans le centre de rétention administrative (CRA) de Metz.

L’homme est connu du fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ). Plusieurs actions violentes figurent à son actif, notamment pour violence sur conjoint «sans incapacité» en présence d’un mineur en janvier 2024 et pour «violence ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas huit jours» en décembre 2023. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avait été émise à son encontre le 15 janvier 2024. Mais le 22 janvier, il a été placé en garde à vue pour des faits de violences en état d’ivresse sur un policier municipal, ainsi que pour outrage et rébellion. Il a finalement été condamné par le tribunal judiciaire de Metz le 27 janvier à six mois d’emprisonnement avec sursis pour ces faits. N’ayant pas été incarcéré, il a été placé au CRA de Metz.

Une femme britannique pro-vie jugée pour une « conversation anodine » devant un centre d’avortement

Les autorités locales de Bournemouth ont accusé Livia Tossici-Bolt, 62 ans, d’avoir enfreint une ordonnance de protection de l’espace public après avoir pacifiquement proposé des conversations à proximité d’une clinique d’avortement, ce qui a conduit le député Sir Edward Leigh à qualifier le procès de « fou ».

Cette scientifique médicale à la retraite tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « ici pour parler, si vous le souhaitez » à proximité de l’établissement pratiquant l’avortement. Pendant qu’elle tenait ce panneau, plusieurs personnes ont abordé Livia pour discuter de divers problèmes auxquels elles étaient confrontées dans leur vie.

Les autorités locales ont confronté Livia, alléguant qu’elle avait enfreint une « zone tampon » locale pour l’avortement ou ce que l’on appelle un PSPO (Public Space Protection Order), qui interdit d’exprimer son approbation ou sa désapprobation à l’égard de l’avortement. Ils ont émis une pénalité, que Livia a refusé de payer, au motif qu’elle n’avait pas enfreint les conditions du PSPO et qu’elle avait le droit, protégé par l’article 10 de la loi sur les droits de l’homme, de proposer des conversations.

Le Bournemouth, Christchurch & Poole Council a procédé à l’inculpation de Livia, qui sera jugée par le Poole Magistrates’ Court les 5 et 6 mars. Jeremiah Igunnubole, conseiller juridique de l’ADF UK, qui soutient la défense de Livia, a commenté l’affaire en ces termes :

Le droit à la liberté d’expression comprend le droit de recevoir et de transmettre des informations et des idées. En vertu de règles ambitieuses et vaguement rédigées, nous avons vu des volontaires comme Livia être criminalisés simplement pour avoir proposé des conversations, et d’autres traînés devant les tribunaux pour avoir prié, même silencieusement, dans leur esprit.

Le principe de la liberté de pensée et d’expression doit être défendu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des « zones tampons ». Il est impensable qu’alors que la criminalité réelle augmente, le temps et les ressources de la police soient consacrés à des personnes pacifiques comme Livia, qui ont simplement et pacifiquement proposé des conversations.

Embryons : destockage massif chez les apprentis-sorciers

Conséquence de la loi de bioéthique et de la culture de mort transformant les hôpitaux en camps de la mort :

Dans le cadre de l’application de la loi de bioéthique de 2021, des milliers d’embryons, conçus à partir d’un don anonyme, devront être détruits à compter du 31 mars. L’émotion est vive chez les soignants, les patients et certaines associations.

« C’est extrêmement violent ! On parle d’êtres humains en devenir ! » Florence, 39 ans, ne s’en remet pas. Cette jeune mère, qui a accouché il y a quelques semaines de son premier enfant, conçu par PMA (procréation médicalement assistée), a appris il y a peu que ses deux embryons congelés encore en stock devaient être détruits à partir du 1er avril, en vertu de la dernière loi de bioéthique dite « PMA pour toutes » de 2021. « J’ai l’impression qu’on va tuer les frères et sœurs potentiels de mon bébé », lâche-t-elle.

Sauvons des vies avec la campagne de carême de « 40 jours pour la Vie »

Fondée en 2004 aux États-Unis, l’association 40 jours pour la Vie invite à prier silencieusement et dans le plus grand respect devant les cliniques d’avortement de par le monde.

Des dizaines de cliniques ont fermé, des centaines d’employés ont quitté l’industrie de l’avortement, des milliers de bébés ont été sauvés, et leurs mamans n’ont pas eu à porter le fardeau d’avoir supprimé un enfant à naître.

Parmi ces employés qui ont démissionné se trouvait Abby Johnson, la directrice de la clinique de Bryan, Texas, dont la vie est retracée dans le Film « Unplanned », sorti en 2009.

Du 5 mars au 13 avril, nous pouvons :

L’action de 40 jours pour la vie est et a toujours été 100% légale dans tous les pays où l’association existe.

Mercredi des cendres : quelle place pour le carême dans vos vies ? – Père Danziec

Le carême : Comment ca se passe ? Fr. Paul-Adrien

La République des copains recasés

La Révolution mange ses enfants et la République recase ses copains :

  • Ancienne ministre déléguée chargée de l’Enfance, Sarah El Haïry a été nommée haute-commissaire à l’Enfance qui vient d’être créé
  • l’ancien ministre des Transports et des Affaires européennes Clément Beaune a été nommé haut-commissaire au Plan et à la Stratégie (place laissée vacante par François Bayrou).
  • l’ex-ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a été nommée ambassadrice à l’Environnement.

Avoir un budget en excédent, c’est possible… en Italie

En 2 ans et demi, Giorgia Meloni a réussi ce qu’aucun autre pays du G7 n’a fait depuis des décennies: afficher un excédent budgétaire.

  • Septembre 2022 : L’extrême droite au pouvoir en Italie : “Cela ne réglera pas les soucis économiques du pays”
  • Novembre 2024 : Comment l’Italie est devenue le quatrième exportateur mondial : ces recettes qui pourraient inspirer la France
  • Mars 2025 : L’État est le seul membre du G7 à avoir retrouvé un excédent primaire dès 2024.

L’Italie serait-elle le premier des grands pays à avoir remis ses finances publiques d’équerre après le Covid et la crise de l’énergie ? C’est en tout cas le seul pays du G7 à avoir retrouvé un excédent primaire dès 2024, à savoir des dépenses, hors charges d’intérêt, inférieures aux recettes fiscales. Et ce, après quatre années de déficit. Un excédent de près de 10 milliards d’euros, soit 0,44 % du PIB, donc très supérieur à l’engagement de Rome pris à Bruxelles il y a quatre mois de retrouver un équilibre primaire symbolique.

L’économiste Carlo Cottarelli explique que cet équilibre ne s’explique pas tant par la baisse des dépenses, mais par des recettes fiscales meilleurs, avec la création de plus de 700 000 emplois en 2024.

Faire revivre les grands romans historiques de notre jeunesse

Les éditions La Ravinière viennent de publier en format poche Waverley, roman de Walter Scott. A cette occasion, nous avons interrogé le fondateur de cette maison d’édition, Xavier Leloup:

Pourquoi avoir voulu créer une maison d’édition dédiée à l’histoire et aux romans historiques ?

À l’origine, les éditions La Ravinière étaient pour moi un moyen de mieux faire connaître Les Trois Pouvoirs, ma saga historique dédiée à Jeanne d’Arc dont il a déjà été question ici. Jusqu’à ce que je découvre que plusieurs grands romans historiques qui avaient nourri mes lectures n’étaient plus imprimés que par Amazon. De là l’idée d’utiliser les éditions La Ravinière pour constituer une sorte de bibliothèque idéale s’articulant à la fois autour d’ouvrages historiques (essais, biographies) mais aussi de classiques oubliés tels que Quentin Durward de Walter Scott ou, plus récemment, Les Blancs et les Bleus d’Alexandre Dumas.

Pourquoi les romans historiques ? Parce que je suis passionné par l’histoire autant que par la littérature. Et parce que je pense, comme Dumas, que ce genre littéraire permet d’apprendre l’histoire en s’amusant. La fiction n’a pas son pareil pour plonger dans une époque et nourrir l’imaginaire. C’est d’ailleurs bien là tout l’intérêt de la littérature que de nous faire rêver en stimulant notre intelligence.

Or, ce qu’on observe aujourd’hui, c’est un déclin impressionnant de la culture littéraire classique. Le problème est d’autant plus préoccupant qu’historiquement, cette diteculture a toujours constitué une part importante du patrimoine culturel de la France. Qu’on songe seulement à Victor Hugo et son Notre-Dame de Paris. La lecture des grands auteurs permet non seulement d’entretenir son orthographe et la qualité de son expression écrite mais aussi de se constituer un bagage, de se pourvoir de ce socle intellectuel qu’on appelait jadis « les humanités ». À l’heure où certaines écoles d’ingénieur suppriment leurs épreuves de Français, je pense donc que cette bataille culturelle vaut plus que jamais la peine d’être menée.

Les éditions La Ravinière, en somme, ont vocation à transmettre, à éduquer au vrai et au beau. Comme le disait Dostoïevksi, « la beauté sauvera le monde ».

Quels sont les principaux défis auxquels le jeune éditeur que vous êtes a été confronté ?

La première difficulté lorsque, comme moi, on a lancé une entreprise à partir d’une feuille blanche, est de se constituer un réseau : réseau de lecteurs, réseau de librairies, réseau de journalistes et d’éditeurs amis avec lesquels partager ses expériences et ses bonnes pratiques.

La plupart des libraires se concentrent par ailleurs sur la littérature contemporaine et, spontanément, ne se tournent pas vers les grands romans historiques. Il faut donc prendre le temps de les sensibiliser à ce genre littéraire.

Le marché du livre français souffre enfin d’un problème de rentabilité qui n’a fait que s’accentuer avec l’envolée du prix de l’énergie que nous avons connue ces dernières années. L’enjeu, pour nous, est donc celui de la taille. La Ravinière n’a d’autre choix que de grandir rapidement en étendant sa collection et son réseau de distribution, ce qui passe notamment par une politique active de communication.

 Quels sont vos projets pour l’année 2025 ?

Ils sont nombreux.

Nous allons d’abord accélérer le rythme de nos sorties. Après Quentin Durward et Ivanhoé, ce sont deux grands romans « écossais » que les lecteurs pourront (re)découvrir pour la première fois en format poche : Waverley, d’abord, qui vient tout juste d’être édité, Rob-Roy, ensuite, qui sortira au printemps.

Classique de la littérature anglo-saxonne, Warverley est considéré comme le premier roman historique. Walter Scott nous y fait ici un double récit : d’un côté, celui de la dernière tentative de faire remonter la dynastie écossaise des Stuarts sur le trône d’Angleterre, en 1745, de l’autre, celui de la quête amoureuse d’un jeune homme à l’esprit romanesque dont le cœur oscille entre deux femmes en même temps qu’entre deux nations. Le tout dans le cadre des sublimes Highlands écossais, dont la peinture donne au roman toute sa saveur.

La Ravinière est ainsi en train de s’imposer comme le premier éditeur français de l’œuvre de Walter Scott, ce dont nous ne sommes pas peu fiers.

Cap sera ensuite donné sur l’Amérique avec La France face aux États-Unis des origines à nos jours, une tradition d’opposition, un passionnant essai historique signé Stève Sainlaude retraçant deux siècles de relations diplomatiques entre nos deux pays. Puis sortira à l’automne L’Héroïne du Colorado, un roman d’aventure de Gustave Le Rouge.

Dernier projet, le lancement d’une collection de livres de poche luxe à l’approche de Noël.

Bref, c’est une année éditorialement riche qui s’annonce. Nous avons également prévu de lancer une gamme de produits dérivés à l’effigie de nos plus grands titres, tels que des tasses à café ou des carnets d’écriture. L’idée est de créer un véritable univers dédié à la littérature.

Comment les lecteurs du Salon Beige peuvent-ils vous aider ?

La meilleure manière d’aider les éditions La Ravinière, c’est bien sûr d’acheter nos livres ! Et ce de préférence directement via notre site internet (www.laraviniere.fr), même si l’ensemble de notre collection est disponible en librairie.

Ceux qui souhaiteraient nous soutenir plus activement peuvent aussi investir dans notre entreprise. Nous sommes à la recherche de capitaux pour financer notre croissance et demeurons ouverts à toutes propositions. Notre adresse de contact est :  [email protected]

Waverley

 

Un regard insolite sur le «  clash »  Trump-Zelensky

De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:

Depuis quelques jours  les bien-pensants respirent. Ils retrouvent  leurs cibles  du « camp du Mal »  et, jouissance sublime, font d’une pierre deux coups. Loin du champ de bataille et confortablement assis dans leur fauteuil, ils « résistent » et peuvent condamner en même temps Poutine et Trump.

Tant pis pour les Ukrainiens entraînés dans une guerre meurtrière depuis 3 ans.

Embuscade de Trump OU provocation de Zélensky ?

Le camp des bien-pensants  (médias, « experts » et la majorité des dirigeants de l’U.E.)  nous analyse la séquence du bureau ovale de la Maison Blanche : c’est une embuscade tendue par le « méchant » Trump au «  défenseur de la Liberté »  que serait Zélensky !

On trouve à la manœuvre le Premier ministre britannique Keir Starmer, alors que, habituellement, les Britanniques sont derrière les Etats-Unis. Il est vrai que Keir Starmer a été très sérieusement mis en cause par Elon Musk pour sa passivité face aux agissements criminels de gangs ethniques en Grande-Bretagne dont ont été victimes des  dizaines de milliers d’adolescentes britanniques blanches. Les autorités britanniques de l’époque, dont Keir Starmer, ont refusé d’enregistrer les plaintes et d’engager des poursuites afin de ne pas compromettre le multi-culturalisme et d’éviter d’être taxées de racisme !

On trouve également Emmanuel  Macron qui rêve de rétablir sa cote de popularité, y compris en utilisant la puissance de la France, seule puissance nucléaire indépendante, ainsi que d’autres chefs d’Etat, très souvent en quête, eux aussi, de popularité.

Tous ces va-t-en-guerre se gardant bien de consulter leur peuple respectif, ni de rendre compte de l’efficacité des sanctions qui devaient mettre la Russie « à genoux ».

Quelles  auraient été pour Trump les raisons d’humilier Zélensky ?

Ce qui était prévu, semble-t-il, était l’annonce du cadre conduisant à un cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations avec la Russie.Un premier document devait être signé  avant l’annonce faite  aux médias depuis le bureau ovale.

En l’absence de signature, on ne peut qu’avancer des spéculations sur les raisons qui ont conduit à maintenir la séance devant les médias. Trop grande confiance de Trump ou décision, déjà arrêtée de Zélensky, de jouer une autre partition provoquant une colère non maîtrisée de Trump ?

Zélensky  a-t-il joué une carte personnelle ?

La détermination de Trump d’obtenir un cessez-le-feu était connue de Zélensky, mais cet arrêt des combats pouvait fragiliser la survie politique de Zélensky, voire entraîner l’examen de l’évolution du patrimoine de ce denier et celui de son entourage.

Peut-être encouragé par des contacts aux Etats-Unis mais surtout auprès de dirigeants des pays européens et de l’U.E., l’homme médiatique qu’est Zélensky a-t-il pu préparer sa stature de patriote intransigeant et se ménager des appuis tant en Ukraine qu’auprès de cercles européens ?

Ce n’est, bien sûr, qu’une hypothèse mais au moins aussi sérieuse sinon plus qu’une embuscade tendue par Trump et Vance.

“La montée du totalitarisme islamique nous menace beaucoup plus directement”

Extrait d’un entretien de François Fillon dans Valeurs Actuelles :

Les deux principales menaces pour la paix mondiale sont la rivalité Chine -États-Unis et la montée du totalitarisme islamique.

S’agissant de la première, il faut espérer que les dirigeants américains comme chinois sauront faire preuve de responsabilité. La Chine et les États-Unis sont deux superpuissances dont les actes impactent la planète tout entière. La France et l’Europe ne peuvent pas rivaliser. En revanche, elles peuvent aider à rechercher un équilibre nécessaire en offrant un modèle de développement plus respectueux des libertés individuelles que le modèle chinois, et sans l’ingérence militaire et politique permanente de l’américain.

La montée du totalitarisme islamique nous menace beaucoup plus directement en raison de notre proximité avec le Moyen-Orient et l’Afrique. Mais aussi parce qu’un nombre croissant d’habitants de l’Europe sont perméables à cette idéologie. Celle qui se pare des habits de l’islam pour dissimuler un projet politique n’ayant rien à envier au nazisme ou au stalinisme qui ont défiguré le XXe siècle.

L’islamisme radical ne cesse de progresser depuis trente ans, nourri par le sous-développement, les régimes corrompus, mais également par les interventions militaires occidentales en Irak ou en Afghanistan, et la non- résolution de la question palestinienne.

La défaite de l’État islamique en Irak et au Levant n’y a rien changé car le mouvement est profond. Il progresse en Asie du Sud-Est, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans une large partie de l’Afrique. Il gagne du terrain en Europe où une partie croissante des populations de religion musulmane se plient aux règles d’un islam radical, autoritaire, liberticide, qui représente un danger réel et immédiat pour nos valeurs et notre mode de vie.

[…]

J’ai toujours dit que cette guerre aurait pu être évitée si les dirigeants occidentaux avaient cherché à en comprendre les causes plutôt que de se draper dans le camp du bien. Quel est le résultat ? L’économie russe qui devait s’effondrer en trois mois est résiliente. L’Ukraine perd du terrain malgré la coalition occidentale qui la soutient. Le régime russe n’est pas fragilisé. Mais surtout, une alliance improbable s’est constituée qui va de la Chine à l’Iran en passant par la Corée du Nord.

Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. Le président Trump en tire aujourd’hui les conséquences en reprenant le dialogue avec la Russie pour tenter d’enrayer la montée en puissance de ce bloc hostile à l’Occident. Je crains, hélas, qu’il ne soit bien tard pour cela. La scène surréaliste de l’entretien entre Zelensky et Trump dans le Bureau ovale a le mérite de faire voler en éclats les faux-semblants qui caractérisent les analyses occidentales du conflit en Ukraine. Trump n’est que la version brutale d’une réalité mainte fois démontrée : l’Amérique n’a pas d’amis. […]

Toujours plus d’opacité à l’Arcom

Après avoir supprimé 2 chaînes de télévision, dont C8, la plus populaire des chaînes de la TNT, on apprend par La Lettre A que l’Arcom ne souhaite pas communiquer les noms des candidats à la présidence de France Télévisions :

L’ancienne députée d’En Marche! et productrice Frédérique Dumas sera candidate à la présidence du groupe audiovisuel public. D’autres profils préfèrent se tenir en embuscade. D’autant que l’Arcom envisage de garder confidentiel les noms d’une partie des candidats.

“Il est extrêmement important que les Européens (et les Américains aussi) comprennent que le monde a changé”

L’écrivain américain Rod Dreher a été interrogé dans Le Figaro par Eugénie Bastié. Extrait :

La brutalité de l’échange entre Trump, JD Vance et Zelensky à la Maison-Blanche a choqué les Européens. Comprenez-vous l’indignation que cette scène a suscitée ?

Bien sûr, je comprends, mais si vous regardez les 40 minutes d’échange avant le combat, vous verrez que Trump et Vance étaient parfaitement polis. Zelensky les a provoqués. Malgré cela, c’était extrêmement désagréable à regarder. J’aurais préféré que cet échange se déroule à huis clos. Néanmoins, il est extrêmement important que les Européens (et les Américains aussi) comprennent que le monde a changé. L’ordre international de l’après-guerre a pris fin et ne reviendra pas. L’Europe a vécu un long congé de l’histoire, protégée par le parapluie de sécurité des États-Unis. Depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis ont été l’hégémon mondial incontesté. Ce n’est plus le cas – et en fait, les guerres stupides en Irak et en Afghanistan ont eu lieu à cause de l’illusion d’une puissance américaine illimitée. L’Europe doit comprendre  l’altercation à la Maison-Blanche avec Zelensky à la lumière du  discours de Munich de Vance, dans lequel il a déclaré que les plus grandes menaces pour la sécurité de l’Europe sont internes. Personne n’aime être réveillé brutalement d’un rêve paisible, mais il vaut mieux être éveillé et alerte que de rester endormi.

En tant que penseur conservateur, quel est votre état d’esprit après l’élection de Trump ? Pensez-vous que, dans l’histoire, les conservateurs sont en train de gagner la bataille des idées ?

Je ne dirais pas que les conservateurs gagnent, mais je dirais que la droite gagne. Que veux-je dire par là ? Les vieux conservateurs, l’ancienne garde du Parti républicain, les démocrates-chrétiens en Europe, les tories… Ils ont perdu, car ils sont des libéraux de droite. Il est clair qu’ils ont échoué. Regardez par exemple le Royaume-Uni, qui fait face à un énorme problème migratoire. Les tories ont gouverné pendant quatorze ans avant que le Parti travailliste ne prenne le pouvoir. Et ils n’ont rien fait. Les travaillistes ne font qu’aggraver la situation. Donc, vous ne pouvez pas compter sur les sources traditionnelles d’autorité politique et intellectuelle pour trouver une solution.

Mais cette fois, Trump semble avoir tiré les leçons de son premier mandat : le système ne peut pas être réformé, il ne peut qu’être remplacé. Et par « système », j’entends les institutions.

Le journaliste au New York Times David Brooks affirme qu’il est contre Trump car un véritable conservateur voudrait réformer les institutions, pas les détruire. Le problème, c’est que, comme nous l’apprenons chaque jour grâce au travail d’Elon Musk, tant de ces institutions et réseaux d’institutions ont été complètement corrompus. Pour répondre à votre question, la droite est en train de gagner la bataille des idées. Mais, pour cela, elle a dû écarter les partis conservateurs traditionnels et les intellectuels conservateurs.

La brutalité, voire la vulgarité, dont Trump est l’incarnation, est nécessaire pour briser le système progressiste ?

Je le pense. Je n’ai jamais été un grand fan de Trump pour cette raison. Il me semblait être un clown de télévision. Mais pendant son premier mandat, comme mon ami JD Vance, j’ai commencé à voir comment toutes les forces du système s’étaient alignées contre lui et avaient été incroyablement injustes à son encontre. J’ai alors commencé à ressentir de la sympathie pour lui. En parallèle, nous avons vu la montée du wokisme, ce totalitarisme doux. Et j’ai compris que ces gens représentaient une menace bien plus grande pour notre civilisation que tout ce que Trump pouvait faire. Il faut des personnes comme Trump, qui se moquent de ce que pensent les élites respectables. […]

Combat spirituel : ne tombez pas dans ces 4 pièges

Voici la première vidéo de la série CARÊME40, réalisée par la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier.

Pour recevoir une telle vidéo chaque jour du carême, inscrivez-vous gratuitement sur https://inscriptions.chemere.org/careme40.

Avez-vous déjà fait un tour de montagnes russes ? Si oui, vous connaissez sans doute cette sensation mêlant joie et appréhension, lorsque les chariots atteignent le sommet avant de plonger lentement dans le “vide”. C’est un peu ce que nous ressentons en ce mercredi des Cendres, début de notre ascension vers Pâques : une montée joyeuse, car la pénitence chrétienne l’est aussi, mais qui sera également une plongée dans le combat spirituel. Pour bien mener ce combat spirituel, il y a quatre erreurs à éviter. Dans cette première vidéo sur le combat spirituel, le Père Jourdain-Marie vous les dévoile.

Chapitres :

  • 0:00 : Combat spirituel : ne tombez pas dans ces 4 pièges
  • 1:39 : Première erreur : le pacifisme béat
  • 2:41 : Deuxième erreur : ne pas savoir pourquoi on se bat
  • 4:02 : Troisième erreur : se tromper d’ennemi
  • 6:48 : Quatrième erreur : combattre en païen

“Ce ne sera pas la technocratie qui nous sauvera”

Extrait du message du Saint-Père aux participants à l’Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie

[…] Lors de l’Assemblée générale de cette année, vous avez décidé d’affronter la question de ce que l’on appelle aujourd’hui «polycrise». Elle concerne certains aspects fondamentaux de votre activité de recherche dans le domaine de la vie, de la santé et des soins. Le terme «polycrise» évoque le drame de la conjoncture historique que nous sommes en train de vivre, dans laquelle convergent les guerres, les changements climatiques, les problèmes d’énergie, les épidémies, le phénomène migratoire, l’innovation technologique. L’imbrication de ces problèmes, qui touchent en même temps diverses dimensions de la vie, nous conduit à nous interroger sur le destin du monde et notre compréhension de celui-ci.

Examiner avec une plus grande attention quelle est notre représentation du monde et du cosmos est une première étape à accomplir. Si nous ne le faisons pas et si nous n’analysons pas sérieusement nos résistances profondes au changement, à la fois comme personnes et comme société, nous continuerons de faire ce que nous avons fait avec d’autres crises, même très récentes. Pensons à la pandémie de Covid-19: nous l’avons, pour ainsi dire, «gâchée»; nous aurions pu travailler de manière plus approfondie sur la transformation des consciences et des pratiques sociales (cf. Exhort. ap. Laudate Deum, n. 36).

Une autre étape importante à accomplir pour éviter de rester immobiles, ancrés dans nos certitudes, nos habitudes et nos peurs, est d’écouter attentivement la contribution des savoirs scientifiques. Le thème de l’écoute est décisif. C’est l’un des mots-clés de tout le processus synodal que nous avons entamé et qui est actuellement mis en œuvre. J’apprécie donc que votre façon de procéder en reprenne le style. Je vois en celle-ci la tentative de mettre en pratique dans votre domaine spécifique la «prophétie sociale» à laquelle le Synode s’est également dédié (Document final, n. 47). Dans la rencontre avec les personnes et leurs histoires, et dans l’écoute des connaissances scientifiques, nous réalisons combien nos paramètres concernant l’anthropologie et les cultures requièrent une profonde révision. De là est née également l’intuition des groupes d’étude sur certains thèmes étant ressortis pendant le parcours synodal. Je sais que certains d’entre vous en font partie, valorisant ainsi le travail réalisé par l’Académie pour la vie ces dernières années, travail pour lequel je vous suis très reconnaissant.

L’écoute des sciences nous propose continuellement de nouvelles connaissances. Voyons ce qu’elles nous apprennent sur la structure de la matière et sur l’évolution des êtres vivants: il en ressort une vision bien plus dynamique de la nature par rapport à ce que l’on pensait à l’époque d’Isaac Newton. Notre façon de concevoir la «création continuelle» doit être révisée, en sachant que ce ne sera pas la technocratie qui nous sauvera (cf. Lett. enc. Laudato si’, n. 101): soutenir une déréglementation utilitariste et néo-libérale planétaire signifie imposer comme unique règle la loi du plus fort; et c’est une loi qui déshumanise.

[…]

Pour cette dimension communautaire de l’espérance également, face à une crise complexe et mondiale, nous sommes sollicités à valoriser les instruments ayant une portée globale. Nous devons malheureusement constater une incapacité progressive des organismes internationaux, qui sont menacés par des attitudes myopes, soucieuses de protéger des intérêts personnels et nationaux. Pourtant, nous devons continuer à nous engager avec détermination pour des «organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux» (Lett. enc. Fratelli tutti, n. 172). Ainsi, l’on promeut un multilatéralisme qui ne dépend pas des circonstances politiques changeantes ou des intérêts de quelques-uns, et qui a une efficacité stable (cf. Exhort. ap. Laudate Deum, n. 35). Il s’agit d’une tâche urgente qui concerne l’ensemble de l’humanité. […]

Interview du fr. Augustin Laffay, archiviste et historien de l’ordre dominicain

La Fraternité Saint-Ephrem a la joie de partager une interview exclusive avec le fr. Augustin Laffay, archiviste et historien de l’ordre dominicain, rencontré à Rome.

Nommé membre du Comité pontifical des sciences historiques par le Saint-Père, le fr. Augustin Laffay, OP, Archiviste de l’Ordre des Prêcheurs, a été appelé à Rome par le fr. Gerard Timoner III, actuel Maître de l’Ordre. Il est entré en charge au couvent de Sainte-Sabine comme Archiviste général pour un mandat de six ans, le 8 janvier 2020.

Depuis, le fr. Augustin Laffay étudie et partage les archives historiques de l’Ordre. Historien de formation, il souligne l’importance d’avoir des spécialistes dans l’Église et les ordres anciens pour « passer le flambeau » de deux millénaires de christianisme. Il partage aussi son expertise avec des laïcs lors de colloques universitaires et par le biais de publications (par exemple, ‘Saint Dominique et sa mission’, avec Gianni Festa, Cerf, 2021).

Le fr. Augustin Laffay nous rappelle l’importance, notamment pour les jeunes catholiques, de trouver sa « famille d’âmes », cette communion fraternelle avec des saints, des auteurs, des artistes, et des vivants.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Concernant les écrits de Maria Valtorta

Communiqué du Dicastère de la Doctrine de la foi du 22 février 2025 :

Le Saint-Siège reçoit fréquemment des demandes d’éclaircissements de la part de clercs et de laïcs concernant la position de l’Église sur les écrits de Maria Valtorta, tels que son ouvrage Il poema dell’Uomo Dio (Le poème de l’homme-Dieu), aujourd’hui connu sous le titre L’Evangelo come mi è stato rivelato (L’Évangile tel qu’il m’a été révélé), ainsi que d’autres publications.

Il convient de rappeler que les prétendues « visions », « révélations » et « messages » contenus dans les écrits de Maria Valtorta – ou, en tout cas, qui lui sont attribués – ne peuvent être considérés comme ayant une origine surnaturelle. Ils doivent plutôt être considérés comme de simples formes littéraires que l’auteur a utilisées pour raconter la vie de Jésus-Christ à sa manière.

Dans sa longue tradition, l’Église n’accepte pas comme normatifs les Évangiles apocryphes et d’autres textes similaires, car elle ne les reconnaît pas comme divinement inspirés. L’Église se réfère plutôt à la lecture sûre des Évangiles inspirés.

40 jours pour grandir en sainteté avec Carlo Acutis : jour 1

Voici la première vidéo du parcours “40 jours pour grandir en sainteté avec Carlo” : pour recevoir les suivantes, vous devez vous inscrire ici.

Messe des cendres sur CNews

Ursule va-t-en-guerre

Ursule von der Leyen a écrit aux dirigeants des 27 pour leur expliquer son plan de 800 milliards d’euros pour la défense de l’Europe face à la Russie…

Elle ajoute que, en plus, les Etats membres doivent dépenser beaucoup plus pour la défense, sans respecter la limitation du déficit public à 3% du PIB.

Ursule prend des décisions que les traités ne lui donnent pas le droit de prendre. Comme personne ne l’arrête elle continue. Elle n’a aucune autorité en matière de défense, alors elle annonce un plan de 800 milliards. Et elle dit que les Etats peuvent ne pas respecter la règle des 3%, alors qu’elle n’a évidemment aucun droit de prendre une telle décision.

Où va-t-elle trouver 800 milliards ? En outrepassant encore ses compétences : en puisant dans les fonds de cohésion qui servent à aider les régions défavorisées et en ayant recours à la Banque européenne d’investissements, qui a interdiction de financer des projets liés à la défense…

Mais qu’est ce qui coince entre le Pape François et les tradis ?

Avec le motu proprio « Traditionis custodes » en 2021, qui sera confirmé ensuite par « Desiderario Desideravi » un an plus tard, le pape François a drastiquement restreint la célébration des messes sous la forme extraordinaire du rite romain. C’est-à-dire la messe en latin comme elle était célébrée avant la réforme du concile Vatican II. Une décision qui avait choqué un grand nombre de fidèles, traditionalistes ou non, soufflant sur les cendres –au risque de le raviver- d’un conflit liturgique pourtant éteint par son prédécesseur Benoît XVI.

Pour tenter de comprendre cette décision inattendue du pape, à rebours de ses habituels propos sur la bienveillance et l’ouverture au sein même de l‘Eglise, RCF reçoit Laurent Dandrieu, journaliste spécialiste des questions religieuses pour le magazine Valeurs Actuelles et auteur de plusieurs livres sur le pape François.

Trump et JD Vance avaient raison de s’adresser ainsi à Zelensky

SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/03/03/trump-et-jd-vance-avaient-raison-de-sadresser-ainsi-a-zelensky/

Les tensions entre les États-Unis et l’Ukraine ne cessent de croître à mesure que la guerre contre la Russie s’enlise. Récemment, les déclarations de Donald Trump et du sénateur JD Vance à l’égard du président ukrainien Volodymyr Zelensky ont suscité de nombreuses réactions. Pourtant, loin d’être infondées, ces prises de position mettent en lumière des questions légitimes que l’opinion publique ne peut ignorer.

UN SOUTIEN AMÉRICAIN QUI MÉRITE DES EXPLICATIONS

Depuis le début du conflit en Ukraine, les États-Unis ont alloué des dizaines de milliards de dollars en aide militaire et économique à Kiev. Si cette assistance avait initialement pour but de contrer l’invasion russe, elle soulève désormais des interrogations quant à son efficacité et à son coût pour les contribuables américains. Trump et JD Vance ont eu raison d’exiger plus de transparence sur ces financements et d’interroger Zelensky sur la stratégie à long terme de l’Ukraine.

LA NÉCESSITÉ D’UNE DIPLOMATIE PLUS RÉALISTE

JD Vance, tout comme Donald Trump, a insisté sur le fait que la position intransigeante de Zelensky pourrait prolonger inutilement le conflit. Zelensky ne veut pas la paix car cela signifierait la fin de l’importance de sa personne dans une situation où il serait finalement le grand perdant. De plus, plutôt que de chercher un compromis, le président ukrainien continue de réclamer un soutien inconditionnel, ce qui place les États-Unis dans une situation délicate. En remettant en question cette approche, Trump et Vance défendent une vision plus pragmatique des relations internationales, où les intérêts américains doivent primer.

UNE PRISE DE PAROLE COURAGEUSE FACE AU POLITIQUEMENT CORRECT

Critiquer Zelensky est devenu tabou dans une grande partie de l’establishment politique occidental. Pourtant, Trump et JD Vance ont osé briser ce consensus en posant des questions légitimes sur la gestion de l’aide américaine et sur les objectifs réels du gouvernement ukrainien. Leur franc-parler, souvent critiqué, est en réalité une nécessité pour garantir un débat public équilibré.

VERS UNE RÉÉVALUATION DE L’ENGAGEMENT AMÉRICAIN ?

Le scepticisme exprimé par Trump et Vance quant à l’implication continue des États-Unis en Ukraine reflète une préoccupation croissante parmi les citoyens américains. À mesure que les priorités nationales – telles que l’inflation, l’immigration et la sécurité intérieure – deviennent plus pressantes, la pertinence de financer un conflit prolongé à l’étranger doit être remise en question.

En somme, loin d’être une simple provocation, les critiques adressées par Trump et JD Vance à Zelensky illustrent un débat fondamental sur les intérêts et la responsabilité des États-Unis dans le conflit ukrainien. Il est temps de considérer sérieusement que des gens meurent inutilement dans cette guerre, qu’un cesser le feu doit être fait au plus vite.

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La Chine représente un défi à long terme bien plus grave et conséquent pour les intérêts américains que tout autre pays, y compris la Russie

Stephen Wertheim, chercheur principal au sein du programme American Statecraft de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, déclare dans Conflits que la Chine est est beaucoup plus dangereuse que la Russie. Extrait :

Les États-Unis et la Chine se sont lancés dans une compétition stratégique à long terme en Asie et au-delà. Je partage l’avis du consensus bipartite à Washington selon lequel la Chine représente un défi à long terme bien plus grave et conséquent pour les intérêts américains que tout autre pays, y compris la Russie. Il est néanmoins impératif que Washington et Pékin commencent à définir les termes d’une coexistence mutuelle plutôt que de sombrer dans une hostilité toujours plus profonde. Si une guerre entre les États-Unis et la Chine éclate, elle sera très probablement déclenchée par des événements dans le détroit de Taiwan. À l’inverse, si la question de Taiwan se stabilisait et que les trois parties avaient la certitude que les autres ne franchiraient pas de lignes rouges, les perspectives de paix et de stabilité entre les États-Unis et la Chine s’amélioreraient considérablement.

Dans le dernier numéro de Foreign Affairs, l’analyste de la défense Jennifer Kavanagh et moi-même soutenons que si la Chine envahit Taïwan, les États-Unis ne devraient pas entrer en guerre directement avec la Chine. Une telle guerre aurait un coût énorme, en termes de vies, de sécurité et de prospérité, pour les États-Unis et le monde. Pékin pourrait bien gagner la guerre de toute façon. Et même si la Chine réussissait à s’emparer de Taïwan, les États-Unis et leurs alliés et partenaires régionaux pourraient encore empêcher la Chine d’atteindre la domination en Asie de l’Est. D’un autre côté, il est très important de préserver l’autonomie de Taïwan en tant que démocratie dynamique dotée d’une économie forte. Les États-Unis devraient faire beaucoup pour soutenir Taïwan, pour empêcher une attaque chinoise en premier lieu et contrecarrer toute attaque qui se produirait. Jennifer et moi proposons donc une voie médiane. Nous soutenons qu’au cours de la prochaine décennie, les États-Unis devraient permettre à Taïwan de monter une autodéfense viable en cas d’invasion chinoise, prévoir d’aider les forces taïwanaises à distance et renforcer les moyens d’autodéfense des autres États d’Asie de l’Est afin qu’ils puissent résister à la coercition chinoise, quelle que soit l’évolution des relations entre les deux rives du détroit. […]

Les Zones à Faibles Emissions (zones à fortes exclusions) : une politique injuste et inefficace

Depuis leur mise en place en France, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) suscitent de nombreuses controverses. Si leur objectif initial est louable – réduire la pollution atmosphérique dans les grandes agglomérations –, leur mise en œuvre pose de sérieux problèmes d’équité sociale, d’efficacité écologique et d’impact économique.

UNE INJUSTICE SOCIALE FLAGRANTE

Les ZFE frappent en premier lieu les ménages les plus modestes. En interdisant l’accès aux centres-villes aux véhicules les plus anciens et les plus polluants, elles pénalisent les personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule récent. Alors que le prix d’une voiture électrique ou hybride reste élevé, de nombreux citoyens se retrouvent piégés, contraints de choisir entre d’importants frais pour changer de voiture ou des restrictions de mobilité inacceptables. Cette politique accroît donc les inégalités entre les foyers aisés, qui peuvent se permettre un véhicule conforme aux normes, et les ménages plus précaires, souvent exclus des centres urbains.

UNE EFFICACITÉ ÉCOLOGIQUE DISCUTABLE

Si la lutte contre la pollution est essentielle, les ZFE ne constituent pas une réponse pertinente. L’impact réel de ces restrictions sur la qualité de l’air est contesté, notamment parce que le trafic routier n’est pas la seule source de pollution. L’industrie, le chauffage résidentiel et certaines activités agricoles ont aussi un rôle significatif dans la dégradation de la qualité de l’air. De plus, forcer les automobilistes à remplacer leurs véhicules entraîne une hausse de la production automobile, avec un coût écologique important lié à l’extraction des matières premières et à la fabrication des nouveaux véhicules.

UN IMPACT ÉCONOMIQUE NÉFASTE

Les ZFE nuisent également à l’économie locale. Les petits commerçants et artisans, qui doivent souvent utiliser des véhicules utilitaires pour exercer leur activité, se retrouvent en difficulté face aux restrictions. De nombreuses entreprises, notamment dans le transport et la logistique, voient leurs coûts exploser en raison des obligations de renouvellement de flotte. Résultat : certaines sociétés préfèrent délocaliser leur activité en périphérie, fragilisant davantage les centres-villes déjà affectés par la concurrence du commerce en ligne et des grandes surfaces.

UNE ALTERNATIVE PLUS PRAGMATIQUE

Plutôt que d’imposer des interdictions rigides, d’autres solutions pourraient être envisagées pour lutter contre la pollution sans creuser les inégalités. L’investissement dans les transports en commun, la modernisation des infrastructures pour encourager le covoiturage ou encore l’incitation au rétrofit (conversion des anciens véhicules en modèles moins polluants) seraient des approches plus justes et efficaces.

Les ZFE, en l’état, apparaissent comme une mesure dogmatique et déconnectée des réalités sociales et économiques. Plutôt que de punir les automobilistes, il serait plus pertinent d’encourager des solutions réellement durables et accessibles à tous.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La Hongrie ne veut plus de Gay-pride ni de la folie du gender

Le gouvernement de Viktor Orban veut réviser la Constitution et empêcher le délirant rassemblement LGBTQYZ du mois de juin, dans les rues de la capitale.

Refusant de servir sous l’administration Trump, David Pressman, ambassadeur des États-Unis à Budapest, a démissionné en janvier. À son arrivée en Hongrie, en 2022, il n’avait caché ni son homosexualité ni sa désapprobation de la politique menée par Viktor Orban.

La folie du genre n’a pas encore éclaté dans notre pays, même si nous subissons une énorme pression de la part du monde occidental, a commenté Viktor Orban sur Kossuth Radio, le vendredi 28 février. Lors d’un conseil des ministres, deux jours plus tôt, il avait annoncé son intention de faire inscrire dans la Constitution que les êtres humains sont de sexe féminin ou masculin.

Depuis 2020, la Constitution stipule que les mariages ne peuvent avoir lieu qu’entre un homme et une femme. Et la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs est interdit depuis 2021.

La Budapest Pride est déjà  lourdement affectée par le gel des fonds américains de l’USAid, décrété par l’administration Trump. Feignant la compassion, Viktor Orban conseille ne pas se donner la peine de préparer le défilé de cette année. Ce serait de l’argent et du temps gaspillés.

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