La femme, plus belle sans enfant ?
Message reçu d'une lectrice, typique de la culture de mort telle qu'elle s'étale dans les journaux :
"J'ai récemment reçu un catalogue présentant une sélection de produits du Club des créateurs de beauté. En haut de la page 13, on peut y lire :
"En 2008, c'est l'un des plus grands chercheurs et médecins français, le professeur Etienne Beaulieu, qui reprend le flambeau COSMENCE. C'est à ce chercheur-créateur exceptionnel que nous devons 2 des grandes avancées pour le bien-être de la femme, la "molécule de jeunesse" (la DHEA) et la pilule du contrôle de grossesse (RU 486) souvent appelée "pilule du lendemain"."
Tant de choses qui m'écoeurent en quelques lignes que je ne sais pas par où commencer… Le bien-être de la femme qui se résume à vouloir paraître plus jeune que son âge et pouvoir se débarasser de ses bébés ? Ou le RU 486 joliment rebaptisé "pilule du contrôle de grossesse"? Une petite pensée pour les 200.000 "grossesses contrôlées" chaque année en France ! C'est à vous que je m'adresse car j'ai l'impression qu'en France, seuls les catholiques cherchent à lutter contre l'avortement. Je ne suis pourtant ni catholique ni même croyante, je suis juste une mère horrifiée par ce massacre qui a lieu dans une indifférence quasi totale, et que des paragraphes comme celui que je voulais vous transmettre contribuent à banaliser."
Retraites des mères : des élus de droite se lèvent
La remise en cause des compensations accordées aux mères en matière de retraite scandalise de nombreux élus de droite. Pour beaucoup, le gouvernement doit se montrer plus offensif, notamment à l’égard de «Bruxelles», accusé de contester la politique familiale. Plusieurs voix se font entendre pour dénoncer l’alignement systématique du gouvernement français sur les normes imposées à Bruxelles. Le député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde s’interroge :
«Pourquoi les lois européennes seraient-elles inchangeables ? Il faut qu’on se batte. On a des élus européens, ils sont là pour ça. Quand l’Europe a tort, il faut le lui dire. Et s’il le faut, changeons la Constitution. On est allé à Versailles pour moins que ça !»
Etrange de déclarer cela moins de 2 mois après les élections européennes pendant lesquelles il ne me semble pas qu'il ait critiqué l'UE. Y aurait-il d'autres élections prochainement ?…
A l’UMP, Hervé Mariton estime lui aussi qu’il y a lieu de combattre la norme européenne. A l’Assemblée nationale, il s’est fait le porte-parole de ceux pour qui la politique familiale est un «marqueur de la droite».
"Nous avons la politique familiale la plus audacieuse d’Europe, nous devons l’assumer. L’égalité homme-femme ne gomme pas la différence père-mère".
La vraie crise est intellectuelle
Pour Ivan Rioufol ce ne sont ni de la grippe A ni du réchauffement climatique que nous devrions nous inquiéter :
"Car la vraie crise est celle des idées confinées. L'uniformité des discours devient une curiosité archéologique. Les constructions idéologiques, qui s'effondrent comme des cartes, servent encore de référence au gouvernement : au nom de l'écologisme, il augmentera le prix de l'essence et du gaz pour le consommateur ; au nom de l'interventionnisme, il lancera un emprunt national à la charge des contribuables. L'État a-t-il jamais quitté l'univers clos des doctrinaires ? Ce despotisme des certitudes arrêtées, ajouté au court-termisme d'un État-mama qui s'affole des bobos mais ne voit rien des dangers, empêchent de saisir tous les bouleversements que connaît la France. Même la hausse de la natalité continue d'être expliquée, ces jours-ci, comme la conséquence d'une politique familiale, tandis que le bien pensisme assure que l'immigration n'y est pour rien ou presque. Découvrir la France, c'est ne plus mentir sur son état."
Chronique de la violence gratuite
Huit bus de la société des Courriers automobiles picards (Cap) ont été brûlés hier soir, sur le parking d'un dépôt à proximité d'Amiens, sans faire de victime. L'incendie est vraisemblablement d'origine criminelle.
Travail dominical : l’Eglise instrumentalisée par l’UMP ?
C'est le décryptage que nous offre Hélène Bodenez sur Liberté Politique. Elle trouve en effet :
"(…) étonnant que celui par qui la loi malmenant le repos dominical était enfin adoptée, le ministre du Travail Xavier Darcos, se fasse au même moment le thuriféraire de l’encyclique sociale du pape dans L'Osservatore Romano. Habileté ?… L’article du ministre publié le 4 août dans le quotidien du Saint-Siège, soit deux jours avant la décision favorable du Conseil constitutionnel, manquait d’honnêteté ou au moins d’élégance : les responsables de l’Osservatore romano ont été manifestement piégés.
Certes, que Xavier Darcos intervienne à propos de Caritas in veritate n’a rien d’incongru. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, normalien, agrégé de lettres classiques, et Benoît XVI appartiennent tous deux à l’Institut de France (…). Mais le très juste éloge de l’encyclique superposé à l’attaque gouvernementale du repos dominical a un goût amer de mélange des genres. Sauf que rien n'aura été laissé au hasard chez les promoteurs du travail dominical, qui n’ont pas craint d’affecter une pseudo-complicité avec l’Église, d’oser l’amalgame et de faire croire à l’aval de Rome ! "
A titre d'exemple, Hélène Bodenez cite cette réponse faite par Pierre-Christophe Baguet, député maire de Boulogne-Billancourt, pour expliquer son changement de position :
"Alors que j'étais très réservé voire même hostile au texte initial, j'ai considéré que les nombreuses améliorations obtenues, notamment suite à la rencontre entre Brice Hortefeux, alors ministre du Travail, et Mgr André Vingt-Trois, me permettaient de le voter."
Hélène Bodenez conclut :
"Il reste enfin le terrain spirituel. Peut-être fallait-il que soit enlevé aux chrétiens ce qu'ils ont de plus cher pour qu'enfin la résistance monte et que leur foi se renouvelle vraiment par une réintériorisation choisie du dimanche, par une conversion appelée par Jean-Paul II et que Benoît XVI invite sur un autre mode à faire vraiment. N’est-ce pas en hiver qu'on espère le printemps, en prison qu'on espère la liberté ? C'est en leur enlevant le dimanche que se creusera peut-être dans le cœur des chrétiens le désir de le vivre à nouveau et de vouloir ce bonheur pour tous. À chacun d'y œuvrer désormais.
Et comme premier acte de cette décision : choisissons d’ignorer toujours les magasins ouverts le dimanche. C’est maintenant que tout commence."
Chapelle de Massat : le préfet de l’Ariège donne tort au maire
Le préfet de l'Ariège, Jacques Billant, seul habilité à permettre la vente de cette chapelle, donne tort au maire communiste de Massat qui a mis en vente sur e-bay la chapelle en vue de trouver un acquéreur. Le préfet déclare notamment à propos de cette chapelle que l'évêché en disposait :
"de manière perpétuelle pour exercer le culte tant que sa désaffectation n’était pas prononcée. Le préfet est compétent pour instruire cette demande seulement si l’évêché donnait son assentiment (…) Cette procédure n’a pas de sens dès lors que la désaffectation n’est pas prononcée. Le préfet est responsable de l’application des lois, il ne peut pas instruire favorablement ce dossier (…) Il n’est pas légal de mettre en vente quelque chose dont on n’a pas la jouissance"
Un lecteur nous informe par ailleurs qu' une messe sera célébrée dimanche 30 août à 11h15 à la chapelle de Massat (chapelle de l'Aisle). Le plus beau soutien pour l'évêque serait pour ceux qui le peuvent de venir y assister. Les environs sont propices aux ballades." (Merci à U. et désolé de mettre cette information en ligne aussi tardivement…)
Femme au foyer : une richesse à garder
Voici ce que Hélène Richard, mère de 6 enfants et membre du Bloc identitaire, analyse et préconise face à la menace de suppression de l'avantage de la retraite (2 ans par enfant) pour les mères :
"Avant de parler de solutions il y a des constatations à faire :
- tout ceci rentre dans une politique de suppression des mesures en faveur de la famille et donc en faveur de la natalité.
- notre population vieillit et les Français ne font pas assez d’enfants (dans le même temps on nous impose une immigration extra européenne sous ce prétexte).
Or il est vrai que les femmes n’ont pas assez d’enfants et que rien, absolument rien, n’est fait pour les pousser à en avoir. Ni au niveau du gouvernement et donc de la politique familiale, ni au niveau de la société. Parce qu’il faut bien se rendre compte que les mamans de familles nombreuses sont vraiment regardées de travers ; parfois on les admire mais au mieux on ne les comprend pas, et au pire elles passent pour des extraterrestres. Dans le monde individualiste, égocentrique dans lequel nous vivons, il semble incompréhensible pour le commun des mortels de faire ce choix de vie qui sous-entend des sacrifices, par exemple financiers, pour élever des enfants. Et je ne parle même pas des femmes au foyer qui sont méprisées.
Or une femme au foyer, une femme qui fait le choix de s’arrêter de travailler un laps de temps pour élever ses enfants, n'est pas une assistée, n'est pas quelqu'un de retranché de la société, c'est quelqu'un qui produit au service de la société (d’ailleurs on dit qu’une femme élève ses enfants, donc les pousse vers le haut, les aide à grandir, alors qu’à la crèche, à la garderie, chez une nourrice, ils sont gardés, pas élevés). Une maman qui s'occupe de ses enfants est comme je l’ai entendu il y a quelques jours une productrice sans que ce mot soit péjoratif : c’est une productrice de valeurs. Et pour faire perdurer ces valeurs et faire prendre conscience aux femmes de leur rôle et de la nécessité pour elles d’avoir des enfants, il faut que soit mise en place une vraie politique familiale dans ce pays. […] Si les allocations familiales étaient versées aux familles françaises et européennes dès le premier enfant, non seulement cela pourrait aider à relancer la natalité, et donc à faire perdurer notre civilisation, mais cela pourrait éviter bien des tragédies…
Pour en revenir au problème de la suppression des annuités, on peut regarder ce qui se passe chez nos voisins européens. Prenons le cas de l’Allemagne : en Allemagne, chaque enfant né après 1992 ouvre droit à trois années, soit douze trimestres, de cotisation forfaitaire prises en charge par l’Etat. Et malgré la récession économique, le gouvernement fédéral allemand n’envisage pas du tout d’abroger les mesures en faveur de la natalité. La directive européenne n’impose pas de supprimer les avantages aux mères de famille qui arrivent en fin de parcours professionnel. Elle impose l’égalité entre hommes et femmes. Il s’agirait donc pour la France d’accorder le même type d’avantages aux hommes qui auraient arrêté de travailler pour élever leurs enfants qu’aux femmes. […] Un pays qui n’a plus d’enfants, qui n’engendre plus, c’est un pays qui meurt. Et nous Identitaires, nous nous battons pour la survie de notre terre, pour la survie de l’Europe et donc pour nos enfants."
Emeutes : le gouvernement s’inquiéterait
Rien que pour les 7 derniers jours, des incidents sérieux ont été signalés à Saint-Dizier en Haute-Marne (guet-apens contre des policiers), à Marseille dans les Bouches-du-Rhône (une centaine d'habitants se sont violemment opposés à une interpellation), à Villiers-sur-Marne dans le Val-de-Marne (échauffourées après une arrestation) et à Amiens dans la Somme (patrouille caillassée). Des épisodes qualifiés de "routiniers" par les observateurs, mais qui témoignent de la fracture, au quotidien, entre les forces de sécurité et les habitants des quartiers, surtout les plus jeunes.
Depuis le début de l'année, les indicateurs restent bloqués au rouge. Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a connu une nuit d'émeute, fin juin, avec l'usage de plusieurs dizaines de feux d'artifice contre les policiers. La ville de Firminy (Loire) a subi trois nuits de violences, en juillet, après le décès d'un homme en garde à vue. Bagnolet (Seine-Saint-Denis) s'est embrasé après le décès d'un jeune poursuivi par une voiture de police le 9 août. Une dizaine de policiers ont été blessés par des tirs de grenaille aux Mureaux en mars, tandis que des fonctionnaires étaient visés par des tirs d'arme de guerre à La Courneuve en mai. D'autres villes restent sous tension permanente, comme Corbeil-Essonnes (Essonne), Montfermeil (Seine-Saint-Denis) ou Villiers-le-Bel (Val-d'Oise).
Les violences contre les personnes dépositaires de l'autorité (notamment les policiers et les gendarmes mais aussi les élus) ont atteint un chiffre record en 2008 avec 26 177 actes recensés, soit une hausse de 12% par rapport à 2005, pourtant considérée comme une année "exceptionnelle" à cause des trois semaines d'émeutes. En Seine-Saint-Denis, ces violences ont augmenté de 30% sur la même période. Dans l'Essonne, elles ont flambé de 31,4 %.
Bienvenue en France.
La peine de mort dans l’Histoire du christianisme
Gérard Guyon a publié un ouvrage intitulé Justice de Dieu justice des hommes. Christianisme et histoire du droit pénal, dans lequel il montre combien est redevable le droit pénal au christianisme, depuis au moins la Règle de St Benoît, qui a donné au droit des valeurs nouvelles. Sur un sujet controversé, la peine de mort, il écrit ceci (p.192-193) :
"Avec le christianisme, et dans l'héritage du Bas-Empire, le procès pénal et la peine de mort qui est le couronnement, la culmination traditionnelle de l'échelle des sanctions sont profondément transformés par une nouvelle morale du châtiment. Ces caractères […] témoignent que la mort doit être envisagée […] dans l'attente de la Parousie, c'est-à-dire la Fin du monde, la venue du règne de la Justice, le retour du Christ en gloire. La vie n'est qu'un passage transitoire. La mort est délivrance. […]
Dans la tradition chrétienne, l'Eglise encourage tout ce qui contribue à entretenir chez les hommes, une présence et une familiarité souhaitable avec la mort. Par conséquent, la publicité, le caractère exceptionnel et dramatiquement théâtral des exécutions capitales prennent […] un sens particulièrement fort. Cette culture de la mort donne à la mort d'autrui, ici le condamné, une valeur doublement exemplaire. La mort du criminel rappelle d'abord que l'on ne peut pas transgresser la loi et l'autorité du pouvoir impunément. Les sanctions opèrent ainsi à l'intérieur d'une conception du droit et de l'autorité. Le droit doit avoir pour but final d'organiser la vie du chrétien, de le préparer au futur de l'Au-Delà. La justice pénale fait donc partie de l'ordre de la création de Dieu. Il y a un ordre chrétien individuel, et social.
La mort du criminel a aussi une autre signification. Elle est celle du pécheur. L'idée du mal, sous-jacente à la signification du droit de punir, permet à Dieu de sanctionner celui-ci sous quelque forme qu'il se manifeste. C'est un droit absolu. D'autre part, le péché entraîne une peine et donc du mal naît la souffrance, et au délit correspond une peine rétributrice. Il y a enfin une coïncidence entre la responsabilité morale qui dérive du péché et la responsabilité pénale liée au délit. A quoi s'ajoutent le couple ancien pénitence-péché et le caractère intrinsèquement volontaire de la faute. La leçon du christianisme est ainsi parfaitement claire. Elle montre que le plus grand criminel peut toujours se racheter et faire une bonne mort dont le modèle est celle d'un des larrons sur le calvaire."
La “patience” des Français, fruit de la lâcheté et de l’égoïsme
Xabier Martin, professeur émérite de l'Université d'Angers, est historien du droit. Il vient de publier La France abîmée. Essai historique sur un sentiment révolutionnaire, dans la droite ligne d'une série d'ouvrages sur cette période troublée de l'Histoire de France. Le Professeur Xavier Martin publie ainsi son sixième livre sur les idées, sentiments, réactions de ceux qui ont provoqué, conduit ou subi la Révolution et sur les décennies qui la précèdent et la suivent. En voici un extrait (p.52) :
""C'est incroyable, la patience avec laquelle les Français supportent [les chaînes] qu'on leur donne et ne désavouent pas, par une insurrection simultanée, l'indignation qu'ils ont pour les infamies dont les rend complices la Convention" : cet étonnement, fixé par la plume d'un avocat bordelais le 1er août 1793, est répandu. […] Richer, d'abord, révolutionnaire repenti, jusqu'à cheminer vers le royalisme : les massacreurs-persécuteurs auraient eu tort de se gêner, exprime-t-il en substance. On peut même estimer qu'il ne mâche pas ses mots : "Les crimes de la tyrannie sont grands, sans doute; mais ceux de l'esclavage le sont plus encore. Nous avons été plus lâches encore que nos assassins n'ont été féroces"."
Une patience et une lâcheté qui ne sont pas sans lendemain puisqu'ils laissés le relativisme s'installer :
""L'extrême despotisme du gouvernement […] semble avoir confondu tous les principes de bien et de mal, d'honneur et de déshonneur". Nous sommes là au tréfonds d'une France abîmée, ou peut-être avilie, en tout cas altérée, puisque c'est aussitôt que le discours enchaîne sur cette indication qui nous est désormais familière : "Les individus de toutes les classes, sensibles seulement à leur danger personnel, acceptent sans répugnance la bassesse et la honte, si par là ils assurent leur sécurité" ; répété là, c'est le primat de l'égoïsme réfléchi […]. Cet égoïsme calculé, nous est-il dit, on l'aperçoit dans toutes les classes. A la tribune du Conseil des Cinq-Cents, au crépuscule du Directoire, le "cours impétueux" de la Révolution est présenté, en propres termes, comme une "confusion générale d'idées, d'opinions, d'événements, de catastrophes". Elle aide à saisir, chez des Français "aigris, mécontents, froissés de toutes part", la fatale extinction de "l'esprit public"."
Il n'est pas certain que ces sentiments soient propres à la période révolutionnaire.
Réchauffement : le rapport interdit
Un récent rapport de l’Agence Américaine pour la Protection de l’Environnement (EPA – la même qui a découvert la pollution de l'eau par la pilule) a été interdit à la publication. La raison ? Il conteste le réchauffement de la planète et l’impact des émissions de CO2 sur l’évolution des températures. Chercheur depuis 35 ans au sein de l’Agence américaine, Alan Carlin a voulu rendre public un rapport intitulé «Comments on Draft Technical Support Document for Endangerment Analysis for Greenhouse Gas Emissions under the Clean Air Act» (v.o. pdf 100 pages) dans lequel il met ouvertement en doute le réchauffement climatique. Sur une centaine de pages, M. Carlin démontre, statistiques à l’appui, les faits suivants :
- L’Homme n’est sûrement pas à l’origine du réchauffement climatique de la planète. Dans le passé, des périodes de refroidissement ont alterné avec d’autres périodes de réchauffement de l’atmosphère.
- Les graphiques montrent que la planète a plutôt tendance à se refroidir et que les émissions de CO2 n’ont strictement aucun impact sur la température globale.
- Les prévisions apocalyptiques des climatologues devraient être corrigées par les scientifiques. Il n’existe aucune preuve exacte qui devrait nous inciter à prendre des mesures coercitives contre le réchauffement de la planète.
En conclusion, M. Carlin suggère une approche beaucoup plus scientifique des problèmes climatiques. Laisser le climat à la science et non pas aux politiques. La direction de l’EPA lui a formellement interdit de communiquer sur son Rapport : pas de communiqué de presse, ni de mails ou de coup de fil. On lui a fait comprendre que la diffusion de ses recherches nuirait à l’Agence. Plus encore, on lui a demandé de choisir d’autres sujets de recherche que le climat… Le Rapport a été repris par des think tanks américains qui l’ont mis en ligne. Une Commission a été créée à la demande de plusieurs élus Républicains afin d’enquêter sur cet acte de censure incompréhensible dans un pays comme l’Amérique.
Paris : nouvelle interdiction pour des catholiques
Il n'y a pas que la Fraternité Saint-Pie X a être victime de Bertrand Delanoë. Le turcophile Maire de Paris a refusé au recteur de la basilique du Sacré-Cœur l’autorisation d’organiser, demain, un grand concert catholique, de 19h30 à 22 heures, sur la butte Montmartre. L’Hôtel de ville invoque :
«la préservation de la tranquillité des riverains»
… et la tenue d’une représentation théâtrale non loin de là, «organisée en lien avec la municipalité parisienne». L’association Anuncio, qui préparait ce concert depuis un an, dénonce une «discrimination» envers les catholiques. Il y a de quoi, quand on sait combien les riverains parisiens sont dérangés par diverses manifestations et autres gay-prides. Le FN a déjà réagi.
Un référendum pour détruire une église
Le maire de la commune de Plounérin (Côtes d'Armor) veut organiser un référendum auprès de ses administrés pour savoir si l'église du village, qui a besoin de coûteuses rénovations, doit être conservée ou carrément démolie. Le maire Pascal Vieilleville, communiste, explique :
"Faut-il rénover ou faut-il démolir ? Cela dépasse le cadre de mon mandat, il est important de consulter la population".
L'Etat a volé les biens de l'Eglise en 1905, il doit désormais s'en occuper.
La consultation des 750 habitants pourrait se tenir "fin de l'année ou début de l'année prochaine". Les rénovations du monument, érigé à la fin du XIXe et qui n'est plus utilisé depuis 4 ans, ont été évaluées à 3 millions d'euros, somme qui pourrait être financée à 50% par des subventions extérieures. Mais les 1,5 million d'euros restants représentent beaucoup pour cette commune dotée d'un budget annuel d'environ 600.000 euros.
Et le montant d'une démolition pourrait aussi coûter cher, d'autant que l'église se trouve en plein milieu du cimetière.
Qu'en pense l'évêché ?
L’Uruguay aussi
Lu dans Présent de demain (article en accès libre) :
"Par 40 voix sur 53, la chambre des députés d’Uruguay – 3,4 millions d’habitants – a adopté jeudi un projet de loi autorisant l’adoption par les couples homosexuels."
Le Luxembourg s’enfonce dans la culture de mort
Suite aux élections législatives du 7 juin, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a publié le Programme gouvernemental (après les élections…). On y trouve :
- gratuité de la contraception jusqu'à 25 ans (p.117)
- l'extension du droit à l'avortement (p.92)
- l'éducation sexuelle (et à la contraception) à l'école (p.117)
- le "mariage" homosexuel (p.108)
-
la réforme de l'adoption, permettant l'adoption aux homosexuels (p.208)
“Ils seront juste défrayés”
Coprésidents de la commission chargée de réfléchir sur les priorités du grand emprunt national, les anciens premiers ministres sont hébergés, le temps de leurs travaux, à l’hôtel Marigny, la résidence des hôtes de la présidence de la République, située juste en face du Palais de l’Élysée. C’est là que le tandem nommé par Nicolas Sarkozy (qui semble, par ailleurs, avoir renoncé au mini-remaniement) fera ses consultations et réunira les 24 membres de leur commission. Des membres qui ne sont pas rémunérés, tient à préciser l’Élysée. «Ils seront juste défrayés», complète un conseiller.
Immigration : au-delà des polémiques
Signalons cet excellent billet sur Benoît et moi, à propos d'un ouvrage américain commenté par un journaliste catholique italien (lire aussi la recension faite par Polemia). Extraits :
"En somme, il n'est pas dit «qu'il soit moins coûteux pour l'Europe d'accueillir des millions d'immigrés extra-communautaires plutôt que de destiner les mêmes ressources à les aider dans leurs Pays d'origine». Cela vaut aussi pour les diplômés originaires du Tiers-monde : «en faisant ainsi, on soustrait aux Pays d'origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement».
L'article a suscité sur le blog [du journaliste italien] d'assez nombreux commentaires. […] Interrogé sur ce qu'on pourrait faire en alternative, Cammilleri dit: dépenser la même somme pour les aider dans leur pays d'origine […]
[C]omme le Saint-Père l'a dit dans l'encyclique, l'immigration est un problème complexe aux multiples ramifications […]. Surtout, l'immigration étant un problème global, doit être réglé au niveau global. Ceci implique en particulier que les gens aient la possibilité de vivre dignement dans leur pays d'origine, comme ils en ont le droit, et comme ce serait possible très souvent compte tenu des conditions naturelles (nous sommes là au fond du problème de l'écologie intégrale traitée dans l'encyclique). Ceci implique donc aussi que les potentats locaux souvent corrompus (sans parler des trafiquants d'êtres humains, bénéficiant d'une immunité quasi-absolue) doivent tout mettre en oeuvre pour rendre cela possible, ou sinon, rendre compte de leurs actes. Mais de cela, on ne parle jamais (sauf le Pape). Il est bien plus facile de dire que tout est notre faute. Ou de prôner le métissage universel".
Portugal : veto du Président sur les unions homosexuelles
Le président du Portugal Aníbal Cavaco Silva a décidé lundi de ne pas promulguer la loi qui voulait mettre au même niveau l'union de deux personnes du même sexe et le mariage entre un homme et une femme.
La Conférence épiscopale portugaise a accueilli le veto du président avec satisfaction.
La Légion étrangère, fragilisée
A la suite de divers incidents, qui ont eu une résonnance médiatique, le commandant de la Légion étrangère (le Gal Bouquin) a pris la plume, le 3 août :
"l'accumulation d'incidents graves dans lesquels la Légion est impliquée depuis près d'un an est de nature à fragiliser l'institution. […] Notre capital de confiance en est durablement altéré. Nous devons reconquérir cette confiance, celle de nos chefs tout particulièrement. Il serait illusoire de croire que cela se fera rapidement et sans remise en cause. Il nous faudra patiemment regagner notre crédibilité. Il nous faudra prouver que nous sommes capables de nous poser des questions et d'y apporter des réponses. Il nous faudra corriger ce qui doit l'être sans complaisance. Il nous faudra démontrer que nous restons une force combattante fiable sur laquelle notre pays sait pouvoir compter en opérations. C'est à cet exercice de « rédemption collective » auquel je crois devoir vous inviter."
Le “sarkozysme”, une absence de conviction
Christian Estrosi définit le "sarkozysme" :
"C'est tout d'abord un volontarisme politique qui s'applique avec pragmatisme. C'est une éthique ; l'idée que la parole donnée au peuple engage celui qui l'émet. C'est la force de l'ouverture et de la main tendue, l'addition des talents. C'est une philosophie de l'action qui nous conduit directement au cœur des problèmes, là où le vent souffle le plus fort, tout en restant debout. C'est l'idée que notre pays est en train d'abandonner son image de commentateur bavard, voire arrogant, pour redevenir un acteur constructif et initiateur d'évolutions. Je ne doute pas une seule seconde que de la gauche jusqu'à Villiers, on peut se retrouver aujourd'hui dans le sarkozysme."
Il n'y a plus de bien ni de mal, de vrai ni de faux, de juste ni d'injuste, de droite ni de gauche : tout est relatif. Jean d'Ormesson ne dit pas autre chose :
"Vous me demandez ce qui a bougé en France. Ce qui a bougé, c'est que les convictions ne jouent presque plus aucun rôle dans les combinaisons électorales. Ce qu'on appelait jadis naïvement les choix politiques s'efface au profit des appétits."
La Turquerie du maire de Paris
Au début du mois d’octobre, la Tour Eiffel sera illuminée aux couleurs de la Turquie à l’occasion de l’année de la Turquie en France. Cette illumination aux couleurs de la Turquie du monument emblématique de Paris montre l’attachement du maire de Paris à ce que la Turquie puisse enfin avoir une place pleine et entière au sein de l’Union Européenne.
Un film sur St Josemaria Escriva de Balager
Le cinéaste britannique Roland Joffé, révélé entre autre pour 'The Mission', travaille en ce moment à la réalisation d'un film sur la vie de Josemaria Escriva de Balager, le fondateur de l'Opus Dei, canonisé en 2002.
Sous le titre There Be Dragons, le film se passe durant la guerre civile espagnole dans les années '30. S'il est exact que des membres de l'Opus Dei ont apporté une aide de 30 millions de dollars à la réalisation du film, l'organisation elle-même ne finance pas le projet, explique le porte-parole Brian Finnerty de l'Opus Dei. Certains verront sans doute dans ce film une réplique au livre et au film « Da Vinci Code », où l'organisation était présentée comme un réseau criminel. Ce que nie Joffé qui affirme avoir joui dès le début « d'une totale liberté créatrice ».
Etre de droite pour Hervé Mariton
L'un des rares députés UMP à avoir voté contre le travail dominical définit dans Valeurs Actuelles ce que devrait être la droite :
"La droite doit être moderne sans être moderniste, concrète sans être matérialiste, pragmatique sans être sans foi ni loi. Être de droite c’est vouloir partager et faire vivre des valeurs telles que la liberté, la responsabilité, la dignité de la personne, le rôle de la famille dans l’éducation et la transmission. Oui à une certaine stabilité dans une époque de “zapping”, oui à une certaine identité dans une époque de confusion des repères, oui à la personne dans une époque d’individus marchandisés, oui à l’espérance en des temps de déprime.
Nous devons écouter la société française, travailler les sujets qui font débat en affirmant nos convictions, nous libérer de la dialectique de la conservation et du changement et rechercher surtout ce qui est juste. […] Nous devons ainsi promouvoir une politique de la “famille durable”. L’instabilité des familles est aujourd’hui facteur de précarité, d’isolement et de fragilité. Le politique ne peut pas se contenter de le constater; il doit consolider ce qui fonctionne dans la politique familiale actuelle (notamment le quotient familial et le caractère horizontal de cette politique) et proposer de nouvelles initiatives de solidarité intergénérationnelle. […] Enfin, dans le débat sur la bioéthique,nous devons affirmer nos valeurs, nos principes, les choix qu’ils guident, qui, s’ils doivent pouvoir toujours répondre à l’état de la technique, n’auront plus vocation à être “révisés” tous les dix ans."
Traité de Lisbonne : le Parlement allemand affirme sa souveraineté
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Ce n'est pas une loi que le Parlement allemand va voter, suite aux exigences de la Cour constitutionnelle pour la ratification du traité de Lisbonne, ce sont quatre lois, qui ont été examinées hier et doivent être votées par le Bundestag le 8 septembre, par le Bundesrat le 18. La plus importante est la loi qui édicte les droits du Parlement en cas de modification du traité (selon la procédure de révision simplifiée), d'extension des compétences de l'UE (selon la clause de flexibilité), de nouvelles procédures de vote (selon la clause passerelle).
Avant toute négociation de ce type à Bruxelles, le gouvernement doit demander l'approbation du Parlement, sous la forme d'une loi. En l'absence de cette loi, le gouvernement doit refuser d'accepter toute modification. Il ne peut agir en dehors de ce mandat que pour d'importantes raisons de politique étrangère, et à condition de se justifier de façon approfondie devant le Parlement. Deux autres lois précisent les modalités de la coopération entre le gouvernement fédéral et les deux chambres du Parlement. Elles exigent que le gouvernement notifie au Parlement, aussi tôt que possible, les initiatives législatives de l'UE, et prévoient que le droit du Parlement de donner son opinion sur ces actes législatifs sera renforcé. […]
On attend les réactions des eurocrates… Logiquement, elles devraient être vives, car ces lois sont en contradiction avec la construction européenne telle que la conçoit le traité de Lisbonne. Mais il est probable qu'il n'y aura pas de réactions. Du moins pas au niveau de l'affront qui est fait aux institutions européennes. Car l'essentiel est que l'Allemagne ratifie le traité. On veillera ensuite à ce que ces lois restent lettre morte, en espérant que la Cour constitutionnelle retourne à sa léthargie…"
Des logements sociaux dans une abbaye
L’association Percavie créée en 1996 pour la Préservation de l’Environnement et le Respect du Cadre de Vie s’oppose vigoureusement au projet immobilier de la communauté de communes du Pays de Verneuil-sur-Avre (CCPV). Ce projet comprend la création au sein de l’Abbaye Saint Nicolas de Verneuil-sur-Avre (Eure), de logements sociaux, d'un bâtiment neuf et d'un parking. Une pétition est lancée contre ce projet.
En août 2001, les bénédictines, trop âgées, qui habitaient cette abbaye l'ont quitté et ont confié l'Abbaye à la Communauté du Pain de Vie, avec pour mission de poursuivre en ces lieux la vie de prière, de travail et d'accueil chère à leur vocation. En Avril 2007, Mgr Nourrichard, tout juste arrivé dans le diocèse, a demandé au Pain de Vie de quitter les lieux. Le Pain de Vie a fait une demande d’achat, sans réponse. En Juillet 2009 l’Abbaye a été vendue pour 600 000 euros à la CCPV. La Communauté du Pain de Vie regrette le démembrement du futur projet, et redoute le détournement de ce lieu de prières, rempli d’Histoire.
La franc-maçonnerie, l’influente religion de la République
8 anciens grands maîtres du Grand Orient de France, dont 1 décédé récemment, signent une tribune dans Le Monde, montrant bien que la séparation de la franc-maçonnerie et de la République n'est pas pour demain :
"Nous souhaitons un Grand Orient plus uni et plus dynamique, conscience de la République, préparant l'avenir afin que les nouvelles conquêtes de la science (nouvelles technologies, énergies ou thérapies) et la maîtrise du vivant, dans le respect de l'environnement, soient mises au service de toutes les femmes et de tous les hommes et non d'intérêts particuliers. A cette fin, nous attendons du Grand Orient qu'en amont de la politique et dans le respect de la liberté d'opinion de chacun de ses membres, il contribue aux grands débats de société par l'élaboration de propositions concrètes […] tout fait devoir aux francs-maçons de réaffirmer l'éthique républicaine, de défendre et d'étendre la démocratie. […] L'Europe de la citoyenneté et des droits sociaux que nous appelions de nos voeux se révèle principalement un espace de libre-échange pour les marchands. […]
Refusant la résignation, le Grand Orient doit contribuer à l'intérieur comme à l'extérieur à l'indispensable nouveau souffle des Lumières. S'il ne veut pas trahir son rôle séculaire, il doit donc s'opposer fermement à toute transformation préjudiciable des acquis sociaux qui n'auraient pas pour but une préservation de leur existence, mais au contraire un retour à des conceptions idéologiques révolues et rétrogrades. Pour nous, ce n'est pas négociable. L'histoire sociale, comme celle du progrès des idées, est une marche en avant ; elles ne peuvent être une régression. Nous demeurerons indéfectiblement attachés à la défense de la liberté de conscience individuelle et de la laïcité sociale dont nous avons été souvent les promoteurs […]. Nous sommes disposés à participer à toute discussion, voire à toute collaboration, qui va dans le sens d'une meilleure société."
Bref, la maçonnerie est l'Eglise de la République, croyant encore à la conception marxiste du progrès ("marche en avant"). Rappelons que l'appartenance à la maçonnerie et à l'Eglise catholique est incompatible. Et cela aussi n'est pas négociable.
La mairie de Paris encourage la culture de mort
Lu dans Présent de demain :
"La mairie de Paris devait présenter jeudi un plan d’action sur la contraception et l’avortement, visant notamment à améliorer l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) par le développement de la méthode médicamenteuse – le « pesticide anti-humain », pour reprendre l’expression du Pr Lejeune – dans les centres de planification gérés par la ville. Il s’agit de les pousser à distribuer le RU-486, faculté qui leur a été légalement reconnue au mois de mai, et en même temps d’aider les femmes à trouver leurs lieux d’implantation en facilitant leur « repérage ».
Paris compte 23 centres de planification auxquels s’ajoute, depuis jeudi, celui inauguré au sein de l’Institut Alfred-Fournier, dans le XIVe arrondissement."
Addendum 18h10 : En Ile-de-France, le taux d'IVG pour 1.000 femmes est de 19 contre 14 en France métropolitaine. En 2007, il y a eu 13.700 avortements dans la capitale et 57.000 en Ile-de-France. Il y en a eu 209.700 en 2006 en France.
A Paris, la Marche nationale pour la vie aura lieu le dimanche 17 janvier 2010. Exactement 35 ans après le vote criminel de l'Assemblée.
Il existe des fonctionnaires qui ne sont pas indispensables
Face à une éventuelle pandémie de grippe A/H1N1 en métropole, le ministre du Budget Eric Woerth a déclaré :
"Notre priorité, c'est la continuité du service public. Mais, en cas de pandémie forte, seuls les agents exerçant une activité indispensable continueront à être présents sur leur lieu de travail".
L’idéologie du genre
Daoudal Hebdo de cette semaine propose l’essentiel de la première partie de la conférence donnée à l’université d’été du Centre Charlier par Yves Daoudal. Il s’agit de la « généalogie » de l'idéologie du genre. Le reste de la conférence concernait les « applications » et reprenait essentiellement des articles publiés dans Daoudal Hebdo. Extrait :
"Le genre féminin et le genre masculin sont des constructions historiques, culturelles et sociales, et il faut les déconstruire, comme il faut déconstruire la société, la politique, la morale, l’éducation, la famille, etc. L’idéologie du genre rencontre ici les thèses de Michel Foucault sur la déconstruction, qui ont été reprises par les idéologues de l’homosexualité et du genre. (Cela a été remarquablement analysé par Thibaut Collin dans son livre Le mariage gay.)
Les individus ne doivent pas être considérés selon leur sexe biologique. Si on déconstruit les stéréotypes qui ont été fabriqués par les religions et les cultures, les individus sont indifférenciés, et c’est à eux de choisir leur « orientation sexuelle ». Alors que dans la nature humaine biologique il n’y a que deux genres: l’homme et la femme, dans la société il y a toute une gamme de genres : l’hétérosexuel mâle, l’hétérosexuel femelle, l’homosexuel, la lesbienne, le bi-sexuel mâle et le bi-sexuel femelle, le transgenre dans un sens et le transgenre dans l’autre, et aussi le neutre, ou l’indécis. On reconnaît là l’intitulé des lobbies homosexuels : LGTB, lesbiennes, gay, trans, bi. Qui sont des lobbies qui se battent en réalité contre la reconnaissance de la sexualité humaine naturelle, qu’ils appellent « hétérosexualité ». Et l’on voit désormais LGTBI. On ajoute le i du « genre » indécis… Mais il ne s’agit pas seulement des lobbies homosexuels. L’idéologie du genre a envahi le domaine des organisations internationales et la législation des Etats, elle a des applications dans tous les domaines."