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L’encyclique expliquée par le Pape lui-même

A l'audience générale, le Saint-Père est revenu sur son Encyclique qui souligne combien la

B "charité dans la vérité est la force qui favorise le vrai développement de la personne et de l'humanité… Eclairée par la foi et la raison, elle seule permet d'atteindre un développement doté de valeurs humaines. [Caritas in Veritate ne prétend pas] apporter de solutions pratiques aux grands problèmes sociaux de notre monde…mais veut rappeler les principes fondamentaux d'un véritable développement humain. C'est pourquoi il porte son attention sur la vie de l'homme, élément de tout véritable progrès, sur le respect de la liberté religieuse…et une vision prométhéenne de l'homme, considéré comme simple artifice de son propre destin".

Pour cela, il faut des

"hommes justes en politique comme en économie, avant tout attentifs au bien commun".

L'économie

"a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement, mais aussi du principe de gratuité et de la logique du don dans une économie de marché où le seul profit ne peut être la règle. Ceci n'est possible que par un effort commun, des économistes et responsables politiques, des producteurs et des consommateurs, et une formation des consciences pour recourir à des critères moraux dans tout projet politique ou économique… Il faut également un mode de vie nouveau pour l'humanité entière, avec des devoirs correspondant à des droits qui respectent l'environnement et la personne dans sa relation aux autres".

Face aux graves problèmes du moment, une

"autorité politique mondiale est nécessaire, qui respectera les principes de subsidiarité et de solidarité, en mesure d'orienter positivement le bien général dans le respect des grandes traditions morales et religieuses de l'humanité".

Référendum irlandais le 2 octobre

L'Irlande organisera son référendum sur le traité de Lisbonne le 2 octobre. Et la campagne pour le 'oui' commence par un mensonge.

Le repos du dimanche est nécessaire à l’homme

Le député Véronique Besse a défendu hier le repos dominical à l'Assemblée. Extraits :

B "Cette 4ème version souffre d’ailleurs d’un paradoxe que les Français ont tout de suite perçu : c'est-à-dire que tout en réaffirmant le principe du repos dominical, elle vide ce repos dominical de toute sa substance. En réalité, cette proposition de loi va venir rayer d’un trait de plume près de 17 siècles d’histoire de notre civilisation européenne. Depuis le règne de l’empereur romain Constantin au IVème siècle, le jour du dimanche est en effet considéré en Europe comme un jour de repos. Remis en cause à plusieurs reprises, ce principe du repos dominical fut réaffirmé en France en 1906 dans l’intérêt des salariés et de leurs familles. Vous le savez, traditionnellement, le dimanche est consacré aux activités familiales. C’est également un jour privilégié pour l’éducation des enfants. Le dimanche est particulièrement propice à la transmission des valeurs familiales et des valeurs de notre société. […]

D Nous ne devons pas nous tromper de débat. Le travail du dimanche n’est pas un tabou. Contrairement à ce que l’on a pu entendre, il ne l’a même jamais été. Les Français n’y sont tout simplement pas favorables. Cette proposition de loi que nous examinons aujourd’hui est surtout l’occasion, pour nous, de nous interroger sur les fondements de notre société. Cette proposition de loi sur le travail du dimanche pose la question de ce que nous voulons, pour notre avenir. Le repos du dimanche n’est pas qu’un simple héritage de l’histoire, il est nécessaire à l’homme. Tout d’abord parce que c’est un jour qui rythme l’ensemble de la société sur un même tempo. Au moment même où l’individualisme se développe et devient une véritable menace pour notre société, conserver de manière pérenne une journée de repos commune, y compris dans les zones touristiques, c’est-à-dire principalement les grandes agglomérations, est une nécessité."

Changements pour la Commission Ecclesia Dei

P Le Cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été nommé comme prévu à la tête de la Commission Ecclesia Dei. Mons. Guido Pozzo (photo) a été nommé secrétaire de cette Commission. La Commission Ecclesia Dei a été réformée, comme cela avait été annoncé, par le Motu Proprio Ecclesiae Unitatem, en vue du dialogue avec la Fraternité Saint Pie X.:

"Le Successeur de l'Apôtre Pierre a le devoir de veiller à l'unité de l'Eglise, en soutenant de manière opportune les vocations que la grâce a accordé aux uns et aux autres. Il est la référence visible permanente et le fondement de l'unité des pasteurs comme des fidèles. […] Les questions devant désormais être traitées avec la Fraternité étant essentiellement doctrinales, j'ai décidé, 20 ans après le Motu Proprio Ecclesia Dei et comme je m'étais réservé de le faire, de refondre la Commission Ecclesia Dei en la reliant étroitement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle se composera désormais d'un Président en la personne du Préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, assisté d'un Secrétaire et d'Officials. Secondé par le Secrétaire, le Président soumettra les cas et sujets éminemment doctrinaux à l'étude et au jugement des instances ordinaires de la Congrégation, avant d'en soumettre les résultats aux dispositions du Souverain Pontife.

Par cette mesure, j'ai voulu, en particulier, montrer ma sollicitude paternelle envers la "Fraternité Saint Pie X" afin de parvenir la pleine communion avec l'Église."

Addendum 17h40 : Emission spéciale sur KTO ce soir à 19h40. Philippine de Saint Pierre reçoit l’abbé Bruno Le Pivain pour un décryptage de 26 minutes :

  • Quelle continuité avec les précédents gestes de Benoît XVI en direction de la Fraternité Saint Pie X ?
  • Quel contexte particulier désormais pour les discussions doctrinales entre Rome et Ecône ?
  • Quelle place pour les instituts « Ecclesia Dei » dans cette nouvelle organisation ?

Rediffusions ce soir à 21h45, le 9 juillet à 11h30 et 18h10, le 10 juillet à 17h.

Le travail dominical, contraire à la “politique de civilisation”

Extrait de l'intervention du député Dominique Souchet, hier à l'Assemblée nationale :

S "le gouvernement avait sagement renoncé à légiférer sur l'extension du travail dominical, notamment après s'être heurté à la résistance courageuse d'un groupe consistant de députés de la majorité en phase avec la majorité de l'opinion. Mais non : avec une obstination, un acharnement, un entêtement surprenants, alors que personne ne lui demande rien, ni les Français, ni même les grandes chaînes commerciales (il suffit d'écouter Michel-Edouard Leclerc), le gouvernement revient à la charge en nous présentant, au coeur de l'été, une nouvelle version prétendue « light » de la proposition du mois de décembre, une proposition, un projet de loi, on se sait plus très bien, dont le titre est tellement contourné et la sémantique si finement retravaillée qu'ils éveillent comme mécaniquement le soupçon.

La contradiction semble criante entre l'objectif d'une politique qui se présente comme une « politique de civilisation » et ce qui apparaît comme le détricotage d'un repère essentiel permettant précisément de distinguer une société civilisée d'un simple agglomérat d'individus. Lors du récent Congrès à Versailles, le Président de la République a particulièrement insisté sur l’importance qu’il attachait au modèle social français. Il serait, et nous partageons cet avis, notre meilleur bouclier face à la crise. Mais le repos dominical et ce qu'il permet ne sont-ils pas précisément un des éléments constitutifs du modèle français ?

[…] Ce n’est en aucun cas une réponse crédible à la crise économique, ni un mode de vie décent à proposer. […] La raison qui a présidé à l’élaboration de cette proposition de loi est d’ « accroître l’activité » pour « libérer la croissance ». Pourtant, aucune étude économique ne présente des évaluation probantes. Au mieux, les nouvelles dispositions permettront donc un transfert d’activité, c’est-à-dire un transfert d’emploi et un transfert d’achat sur des jours habituellement non-ouvrables. Car ouvrir plus longtemps ne fait pas consommer plus. […] En définitive, cette proposition de loi me paraît inadaptée aux besoins actuels de notre pays. […] Au total, ce que nous redoutons, c'est la mise en place d'un enchaînement, d'une contagion, d'un engrenage, c'est un effet domino, un effet boule de neige à partir d'une brèche législative porteuse d'un élargissement potentiellement sans fin de dérogations. Cet élargissement progressif pourrait bien, au terme du processus, aboutir à transformer en exception la règle elle-même que la proposition de loi est censé réaffirmer : celle du repos dominical."

Mgr Jean-Paul James nommé évêque de Nantes

J Contrairement à ce que croyait certains, ce n'est pas Mgr Papin, mais Mgr Jean-Paul James qui est nommé évêque de Nantes. Agé de 56 ans, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, il est licencié en sciences économiques et en théologie morale, a été chapelain de Saint-Louis-des-Français à Rome, professeur de théologie morale au grand séminaire de Rennes, responsable du Service diocésain des vocations, prêtre accompagnateur de la communauté de l'Arche, recteur du séminaire interdiocésain Saint-Yves à Rennes. Il avait été nommé en 2003 évêque de Beauvais, Noyons et Senlis. Mgr Jean-Paul James est membre de la Commission doctrinale de la Conférence des évêques de France. Il est également évêque accompagnateur des communautés de l'Arche en France, et de Foi et Lumière.

Une “Autorité politique mondiale” n’est pas un “super-Etat mondial”

Les médias s'étant longuement arrêtés sur le §67 de l'encyclique, voire n'ayant retenu que celui-ci, il convient de s'y pencher. Benoît XVI ne réclame pas un gouvernement mondial, ni la fin de l'autorité des nations… Il y écrit notamment, après avoir réclamé une réforme de l'ONU :

B "il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale […]. Une telle Autorité devra être réglée par le droit, se conformer de manière cohérente aux principes de subsidiarité et de solidarité, être ordonnée à la réalisation du bien commun, s’engager pour la promotion d’un authentique développement humain intégral qui s’inspire des valeurs de l’amour et de la vérité. Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif pour assurer à chacun la sécurité, le respect de la justice et des droits. Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions par les différentes parties, ainsi que les mesures coordonnées adoptées par les divers forums internationaux. En l’absence de ces conditions, le droit international, malgré les grands progrès accomplis dans divers domaines, risquerait en fait d’être conditionné par les équilibres de pouvoir entre les plus puissants. Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation et que soit finalement mis en place un ordre social conforme à l’ordre moral et au lien entre les sphères morale et sociale, entre le politique et la sphère économique et civile que prévoyait déjà le Statut des Nations Unies."

C'est une critique à peine voilée -au moment où s'ouvre le G8- de la confiscation et l'utilisation des organes internationaux par quelques uns. Voici ce qu'en écrivait le pape Jean XXIII dans Pacem in Terris (§145), cité en note de la nouvelle encyclique :

J "Nous désirons donc vivement que l'organisation des Nations Unies puisse de plus en plus adapter ses structures et ses moyens d'action à l'étendue et à la haute valeur de sa mission. Puisse-t-il arriver bientôt, le moment où cette Organisation garantira efficacement les droits qui dérivent directement de notre dignité naturelle, et qui, pour cette raison, sont universels, inviolables et inaliénables."

A l'heure actuelle, on sait que différents organes de l'ONU tentent de garantir plutôt le crime de l'enfant à naître ou le délitement de la famille… Contrairement à ce que semblent penser les médias, l'idée d'une Autorité mondiale n'est pas nouvelle, elle existe déjà dans le Compendium de la DSE [§ 441 à 443], également cité en note de l'encyclique de Benoît XVI, ce qui permet d'expliciter ce qu'entend le Pape :

C "Il est essentiel que cette autorité soit le fruit d'un accord et non d'une imposition, et qu'elle ne soit pas comprise comme « un super-État mondial ». […] Il n'appartient pas à l'autorité de la communauté mondiale de limiter l'action que les États exercent dans leur sphère propre, ni de se substituer à eux. Elle doit au contraire tâcher de susciter dans tous les pays du monde des conditions qui facilitent non seulement aux gouvernements mais aussi aux individus et aux corps intermédiaires l'accomplissement de leurs fonctions, l'observation de leurs devoirs et l'usage de leurs droits dans des conditions de plus grande sécurité".

Enfin, le texte fait également référence à l'encyclique de Jean-Paul II Sollicitudo rei socialis (§42) où l'on peut notamment lire (mais le reste du § est également à lire) :

S "Les Organisations internationales, selon de nombreux avis, semblent se trouver à un moment de leur histoire où les mécanismes de fonctionnement, les frais administratifs et l'efficacité demandent un réexamen attentif et d'éventuelles corrections. Evidemment un processus aussi délicat ne peut être mené à bien sans la collaboration de tous. Il suppose que l'on dépasse les rivalités politiques et que l'on renonce à la volonté de se servir de ces Organisations à des fins particulières, alors qu'elles ont pour unique raison d'être le bien commun. Les Institutions et les Organisations existantes ont bien travaillé à l'avantage des peuples. Toutefois, affrontant une période nouvelle et plus difficile de son développement authentique, l'humanité a besoin aujourd'hui d'un degré supérieur d'organisation à l'échelle internationale, au service des sociétés, des économies et des cultures du monde entier."

Emeute près de Saint-Etienne

Des heurts entre les forces de l'ordre et des bandes ont éclaté cette nuit à Firminy, à la suite de la tentative de suicide de Mohammed Benmouna, gardé à vue pour une affaire de tentative d'extorsion de fonds, aujourd'hui dans le coma. Peu après 3h30 mercredi matin, des poubelles flambaient encore, au sol s'amoncelaient des déchets et des cailloux, et on pouvait encore sentir l'odeur de pneus brûlés, témoins des incidents ayant éclaté mardi soir.

Tout a commencé vers 20h. Les jeunes se sont révoltés, c'était une grosse émeute, qui a duré quatre à cinq heures.

La CEDH contre la soupe au cochon

S La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a déclaré irrecevable, dans une décision rendue publique lundi, la requête de l'association Solidarité des Français, déposée contre l'annulation en décembre 2006 par la préfecture de Paris de distributions de repas contenant du porc. L'arrêté du préfet, suspendu en référé par le juge administratif, avait été confirmé en appel par le Conseil d'Etat. Pour la CEDH, le préfet

"a légitimement considéré qu'un rassemblement en vue de la distribution sur la voie publique d'aliments contenant du porc, vu son message clairement discriminatoire et attentatoire aux convictions des personnes privées du secours proposé, risquait de causer des troubles à l'ordre public que seule son interdiction pouvait éviter".

Encyclique : analyse intéressante

de Polydamas.

Les magouilles se poursuivent au Parlement européen

Lu dans les Coulisses de Bruxelles :

P "Voilà, c’est fait : les conservateurs et les socialistes européens ont reconduit l’accord de «grande coalition» qui les liait déjà lors de la précédente législature (2004-2009). Cet accord est un classique du genre, puisqu’il est régulièrement conclu depuis 1989. […] Cet accord, purement technique, vise à atteindre la majorité absolue des 369 députés (sur 736) afin de se répartir les postes au sein du Parlement européen : avec les 264 élus du PPE et les 184 députés S&D (pour « Socialistes et démocrates », le nouvel acronyme du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates), les deux groupes atteignent 448 députés. Ils vont donc pouvoir se partager la présidence du Parlement européen pour deux ans et demi […] et, en particulier, les présidences des plus importantes des vingt commissions et des deux sous-commissions parlementaires. S’il n’y avait pas eu d’accord entre les deux principaux groupes politiques, tout aurait été possible alors que là, PPE et PSE s’engagent à élire les candidats présentés par chaque groupe.

Sur le fond, en revanche, chaque partenaire de la coalition gardera sa liberté de vote. Mais il est clair que la reconduction de l’accord technique favorisera la recherche de compromis qui resteront nécessaire si le Parlement veut imposer sa volonté au Conseil des ministres (l’organe législatif où siègent les États) : rappelons encore une fois que seuls les amendements ayant obtenu la majorité absolue des membres du Parlement s’imposent à lui. L’accord de coalition ouvre aussi la voie à un vote sur l’investiture de Barroso dès la session du 14 septembre"

Une presse sous influence

La presse française reçoit plus de 400 millions d'euros en subventions directes de l'Etat, et 500 millions en déductions fiscales. Une presse qui
dépend à ce point du bon vouloir des politiciens au pouvoir pour sa
survie même peut-elle se permettre d'être indépendante ? Est-elle aussi
libre de critiquer qu'elle le voudrait ?

Un cahier de vacances pour l’été

pour réviser le catéchisme.

Profanations en cascade

Un jeune d'une quinzaine d'années a été reconnu coupable de dommages à la propriété et d'atteintes à la paix des morts par l'Autorité tutélaire du district de La Chaux-de-Fonds (Suisse). Il avait profané des sépultures dans la nuit du 4 au 5 octobre 2008 au cimetière de La Chaux-de-Fonds. Une trentaine de monuments funéraires en pierre avaient été renversée ou détruite par le jeune homme.

S Conservées dans une crypte depuis des siècles, les reliques de la patronne des gitans ont été volées durant le week-end. Aux Saintes-Maries de la Mer, le reliquaire qui contenait les ossements de Sainte-Sara a été fracturé et une partie des reliques, datant du 1er siècle, dérobées. Ce sont l'humerus et l'omoplate de "Sara la noire" qui ont disparu, mais il reste toujours une partie du crâne, les deux fémurs et quelques petits ossements. Il semble déjà probable que le vol a été commis avec préméditation car un outil a été utilisé pour forcer l'arrière du reliquaire.

Le Champ-de-Mars, zone de non-droit ?

M Le sénateur centriste du VIIe arrondissement parisien Yves Pozzo di Borgo suggère d'installer des barrières autour du site à la nuit tombée pour éviter les incidents dans une lettre au maire de Paris. 

La Préfecture de police rappelle qu'environ 150 hommes s'y relaient pourtant de jour comme de nuit.

Traité de Lisbonne : l’aveu du Conseil d’Etat

E Le Conseil d’État, dans son rapport annuel, révèle au détour d’une phrase que le gouvernement lui a donné 24 heures, en janvier 2008, pour se prononcer sur le projet de loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne. Un délai beaucoup trop court pour un texte aussi important et complexe. Maniant la litote, le Conseil d’État regrette donc dans son rapport annuel que ce projet de loi essentiel ait dû être examiné «trop rapidement».

A l’intention des laïcistes

Voici le §56 de l'encyclique :

"La religion chrétienne et les autres religions ne peuvent apporter leur contribution au développement seulement si Dieu a aussi sa place dans la sphère publique, et cela concerne les dimensions culturelle, sociale, économique et particulièrement politique. La doctrine sociale de l’Église est née pour revendiquer ce «droit de cité» de la religion chrétienne. La négation du droit de professer publiquement sa religion et d’œuvrer pour que les vérités de la foi inspirent aussi la vie publique a des conséquences négatives sur le développement véritable. L’exclusion de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux, empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en vue du progrès de l’humanité. La vie publique s’appauvrit et la politique devient opprimante et agressive. Les droits humains risquent de ne pas être respectés soit parce qu’ils sont privés de leur fondement transcendant soit parce que la liberté personnelle n’est pas reconnue. Dans le laïcisme et dans le fondamentalisme, la possibilité d’un dialogue fécond et d’une collaboration efficace entre la raison et la foi religieuse s’évanouit. La raison a toujours besoin d’être purifiée par la foi, et ceci vaut également pour la raison politique, qui ne doit pas se croire toute puissante. A son tour, la religion a toujours besoin d’être purifiée par la raison afin qu’apparaisse son visage humain authentique. La rupture de ce dialogue a un prix très lourd au regard du développement de l’humanité."

Le travail dominical sera voté le 15 juillet

Les députés se prononceront par vote solennel mercredi 15 juillet sur le travail dominical, dont l'examen a commencé mardi à l'Assemblée. Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a par ailleurs ajouté que les députés pourraient éventuellement siéger lundi 13 juillet si l'examen du texte n'est pas terminé d'ici là. Au besoin, les députés ont déjà prévu de siéger samedi 11 juillet, en plus de mardi, mercredi, jeudi et vendredi de cette semaine sur la proposition de loi Mallié, qui ne comprend qu'un article unique. Mais pas dimanche… 331 amendements ont été déposés : 29 UMP, 25 Nouveau centre, 44 GDR (Verts et PCF), 15 non-inscrits et 218 PS.

Au §63 de la nouvelle encyclique, on peut lire :

"Que veut dire le mot «décent» lorsqu’il est appliqué au travail? Il signifie un travail qui, dans chaque société, soit l’expression de la dignité essentielle de tout homme et de toute femme: un travail choisi librement, qui associe efficacement les travailleurs, hommes et femmes, au développement de leur communauté ; un travail qui, de cette manière, permette aux travailleurs d’être respectés sans aucune discrimination ; un travail qui donne les moyens de pourvoir aux nécessités de la famille et de scolariser les enfants, sans que ceux-ci ne soient eux-mêmes obligés de travailler; un travail qui permette aux travailleurs de s’organiser librement et de faire entendre leur voix ; un travail qui laisse un temps suffisant pour retrouver ses propres racines au niveau personnel, familial et spirituel ; un travail qui assure aux travailleurs parvenus à l’âge de la retraite des conditions de vie dignes."

Un lycée catholique incendié à Roubaix

Vendredi vers 5h30 (via le FC), un incendie s'est déclaré au lycée Saint-Rémi, au centre de Roubaix. Le feu, d'origine criminelle, a été allumé à quatre endroits différents de l'établissement. Le sinistre est désormais sous contrôle mais une quarantaine de pompiers sont toujours mobilisés. Cet incendie criminel pourrait être lié à une série d'intrusions dont a été victime l'établissement durant les épreuves du baccalauréat. Centre d'examen, le lycée Saint-Rémi, a en effet été la cible de plusieurs reprises d'effractions visant à subtiliser les sujets du baccalauréat.

Une dizaine de salles aété endommagée par le feu. L'établissement catholique accueille 2300 élèves, du BEP à la classe préparatoire aux grandes écoles.

La question sociale est devenue anthropologique

Extrait du § 75 :

E "il faut affirmer aujourd’hui que la question sociale est devenue radicalement une question anthropologique, au sens où elle implique la manière même, non seulement de concevoir, mais aussi de manipuler la vie, remise toujours plus entre les mains de l’homme par les biotechnologies. La fécondation in vitro, la recherche sur les embryons, la possibilité du clonage et de l’hybridation humaine apparaissent et sont promues dans la culture contemporaine du désenchantement total qui croit avoir dissipé tous les mystères, parce qu’on est désormais parvenu à la racine de la vie. C’est ici que l’absolutisme de la technique trouve son expression la plus grande. Dans ce genre de culture, la conscience n’est appelée à prendre acte que d’une pure possibilité technique. On ne peut minimiser alors les scénarios inquiétants pour l’avenir de l’homme ni la puissance des nouveaux instruments dont dispose la «culture de mort». À la plaie tragique et profonde de l’avortement, pourrait s’ajouter à l’avenir, et c’est déjà subrepticement in nuce (en germe), une planification eugénique systématique des naissances. D’un autre côté, on voit une mens eutanasica (mentalité favorable à l’euthanasie) se frayer un chemin, manifestation tout aussi abusive d’une volonté de domination sur la vie, qui, dans certaines conditions, n’est plus considérée comme digne d’être vécue. Derrière tout cela se cachent des positions culturelles négatrices de la dignité humaine. Ces pratiques, à leur tour, renforcent une conception matérialiste et mécaniste de la vie humaine. Qui pourra mesurer les effets négatifs d’une pareille mentalité sur le développement ? Comment pourra-t-on s’étonner de l’indifférence devant des situations humaines de dégradation, si l’indifférence caractérise même notre attitude à l’égard de la frontière entre ce qui est humain et ce qui ne l’est pas? Ce qui est stupéfiant, c’est la capacité de sélectionner arbitrairement ce qui, aujourd’hui, est proposé comme digne de respect. Prompts à se scandaliser pour des questions marginales, beaucoup semblent tolérer des injustices inouïes. Tandis que les pauvres du monde frappent aux portes de l’opulence, le monde riche risque de ne plus entendre les coups frappés à sa porte, sa conscience étant désormais incapable de reconnaître l’humain. Dieu révèle l’homme à l’homme; la raison et la foi collaborent pour lui montrer le bien, à condition qu’il veuille bien le voir; la loi naturelle, dans laquelle resplendit la Raison créatrice, montre la grandeur de l’homme, mais aussi sa misère, quand il méconnaît l’appel de la vérité morale."

Les médias ne sont pas neutres

Paragraphe 73 de l'encyclique :

J "Au développement technologique est liée la diffusion croissante des moyens de communication sociale. Il est désormais presque impossible d’imaginer que la famille humaine puisse exister sans eux. Pour le bien et pour le mal, ils sont insérés à ce point dans la vie du monde, qu’il semble vraiment absurde, comme certains le font, de prétendre qu’ils seraient neutres, et de revendiquer leur autonomie à l’égard de la morale relative aux personnes. De telles perspectives, qui soulignent à l’excès la nature strictement technique des media, favorisent en réalité leur subordination au calcul économique, dans le but de dominer les marchés et, ce qui n’est pas le moins, au désir d’imposer des paramètres culturels de fonctionnement à des fins idéologiques et politiques. Etant donné leur importance fondamentale dans la détermination des changements dans la manière de percevoir et de connaître la réalité et la personne humaine elle-même, il devient nécessaire de réfléchir attentivement à leur influence, en particulier sur le plan éthico-culturel de la mondialisation et du développement solidaire des peuples. Conformément à ce que requiert une gestion correcte de la mondialisation et du développement, le sens et la finalité des médias doivent être recherchés sur une base anthropologique. Cela signifie qu’ils peuvent être une occasion d’humanisation non seulement quand, grâce au développement technologique, ils offrent de plus grandes possibilités de communication et d’information, mais surtout quand ils sont structurés et orientés à la lumière d’une image de la personne et du bien commun qui en respecte les valeurs universelles. Les moyens de communication sociale ne favorisent pas la liberté de tous et n’universalisent pas le développement et la démocratie pour tous, simplement parce qu’ils multiplient les possibilités d’interconnexion et de circulation des idées. Pour atteindre de tels objectifs, il faut qu’ils aient pour objectif principal la promotion de la dignité des personnes et des peuples, qu’ils soient expressément animés par la charité et mis au service de la vérité, du bien et d’une fraternité naturelle et surnaturelle. Dans l’humanité, en effet, la liberté est intrinsèquement liée à ces valeurs supérieures. Les media peuvent constituer une aide puissante pour faire grandir la communion de la famille humaine et l’ethos des sociétés, quand ils deviennent des instruments de promotion de la participation de tous à la recherche commune de ce qui est juste."

Caritas in Veritate

L'encyclique est en ligne. Le texte se compose d'une présentation, de 6 chapitres et d'une conclusion. Le tout, sur 79 paragraphes. Extrait de l'introduction :

V "La charité est la voie maîtresse de la doctrine sociale de l’Église. Toute responsabilité et tout engagement définis par cette doctrine sont imprégnés de l’amour qui, selon l’enseignement du Christ, est la synthèse de toute la Loi (cf. Mt 22, 36-40). L’amour donne une substance authentique à la relation personnelle avec Dieu et avec le prochain. Il est le principe non seulement des micro-relations: rapports amicaux, familiaux, en petits groupes, mais également des macro-relations: rapports sociaux, économiques, politiques. Pour l’Église – instruite par l’Évangile –, l’amour est tout parce que, comme l’enseigne saint Jean (cf. 1 Jn 4, 8.16) et comme je l’ai rappelé dans ma première Lettre encyclique, « Dieu est amour » (Deus caritas est): tout provient de l’amour de Dieu, par lui tout prend forme et tout tend vers lui. L’amour est le don le plus grand que Dieu ait fait aux hommes, il est sa promesse et notre espérance."

Extrait du §44 :

C "L’ouverture moralement responsable à la vie est une richesse sociale et économique. De grandes nations ont pu sortir de la misère grâce au grand nombre de leurs habitants et à leurs potentialités. En revanches, des nations, un temps prospères, connaissent à présent une phase d’incertitude et, dans certains cas, de déclin à cause de la dénatalité qui est un problème crucial pour les sociétés de bien-être avancé. La diminution des naissances, parfois au-dessous du fameux « seuil de renouvellement », met aussi en difficulté les systèmes d’assistance sociale, elle en augmente les coûts, réduit le volume de l’épargne et, donc, les ressources financières nécessaires aux investissements, elle réduit la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, elle restreint la réserve des « cerveaux » utiles pour les besoins de la nation. De plus, dans les familles de petite, et même de toute petite dimension, les relations sociales courent le risque d’être appauvries, et les formes de solidarité traditionnelle de ne plus être garanties. Ce sont des situations symptomatiques d’une faible confiance en l’avenir ainsi que d’une lassitude morale. Continuer à proposer aux nouvelles générations la beauté de la famille et du mariage, la correspondance de ces institutions aux exigences les plus profondes du cœur et de la dignité de la personne devient ainsi une nécessité sociale, et même économique. Dans cette perspective, les États sont appelés à mettre en œuvre des politiques qui promeuvent le caractère central et l’intégrité de la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, cellule première et vitale de la société, prenant en compte ses problèmes économiques et fiscaux, dans le respect de sa nature relationnelle."

Attention aux "résumés" trouvés dans la presse. Le mieux est encore de la lire.

La méthode Hénin-Beaumont : le travail de terrain

Méthode expliquée par Steeve Briois dans Minute :

B "Ça a été une campagne très courte et très longue à la fois. Très courte puisque entre la convocation des électeurs par le préfet et l’élection, il s’est passé à peine un mois. Très longue puisque nous sortions à peine des européennes et que nous repartions en campagne – mais nous sommes sans cesse en campagne : tous les mois ou tous les deux mois, nous distribuons des documents à travers la ville, nous sommes présents aux conseils municipaux, nous sommes présents sur les marchés, dans les quartiers, dans les associations, dans les fêtes, nous sommes présents partout sur le terrain. C’est ce travail de terrain qui a joué, je pense."

La distinction entre chrétiens-démocrates et catholiques sociaux

Lue dans Minute, sous la plume de Lionel Humbert, cette distinction à propos du changement de nom du Parti de Christine Boutin (du FRS au PCD) :

"Ce changement d’appellation nous amène à poser le problème de la distinction entre chrétiens-démocrates et catholiques sociaux. Si elle ne saute pas immédiatement aux yeux du profane, la différence est d’importance. Les catholiques sociaux sont les héritiers de La Tour du Pin ou d’Albert de Mun. Leurs héritiers ont été pour une part royalistes (l’école maurrassienne), pour d’autres gaullistes (Edmond Michelet, Jean Charbonnel ou De Gaulle lui-même, dont Michelet disait que «bien mieux que celle de Marx, le général De Gaulle connaissait l’oeuvre de La Tour du Pin»), pour d’aucuns républicains conservateurs.

S Les catholiques sociaux défendent les corps intermédiaires, l’organisation corporative et l’économie sociale. Les démocrates-chrétiens eux sont des progressistes, héritiers du Sillon de Marc Sangnier (photo), que l’on a retrouvé au MRP puis au CDS, et aujourd’hui au Nouveau Centre. Ce sont les héritiers de Jean Lecanuet et, sur le plan philosophique, des personnalistes. Ce qui prime pour eux, c’est l’individu et non la collectivité. Sur le plan économique, ils plaident pour l’économie sociale de marché, autrement dit le capitalisme rhénan qui, pour être moins débridé que celui qualifié d’ « anglo-saxon », n’en reste pas moins un capitalisme regardé avec méfiance par les chrétiens sociaux. La différence entre les deux courants est celle qui peut exister entre CDU (chrétiens démocrates) et CSU (chrétiens sociaux) en Allemagne, entre libéraux et conservateurs.

Cette mutation, si elle déconcerte plus d’un cadre boutiniste, en contente certains tel Jacques Lefort. Ce dernier, patron des jeunes du FRS-PCD, […] ne fait pas mystère de sa volonté d’y créer un courant « musulman » ni de sa volonté d’ouverture… aux minorités sexuelles !"

Le pinard, c’est obligatoire

N'en déplaise au Premier ministre irakien.

Suite de l’affaire SKF en Vendée

Jean Tournoux, PDG du géant suédois en France, réagit vigoureusement aux critiques de Philippe de Villiers, suite au projet de fermeture de l'usine de SKF en Vendée :

S "On peut se demander si cette campagne n'est pas de nature à décourager la venue des industriels en Vendée. D'autant qu'elle est fondée sur un certain nombre de contre-vérités. La décision prise par SKF n'a rien d'un brutal diktat financier. Depuis quatre ans, on a essayé d'adapter l'usine aux demandes du marché. Aujourd'hui, dans un contexte économique de fort repli, il faut tirer la leçon du fait que le seul critère de compétitivité, c'est le prix. Sur un marché du roulement à bille totalement banalisé – à moins d'un euro la pièce – Fontenay ne peut plus faire face à des compétiteurs, asiatiques en tête, qui sont pour certains 30 à 40% moins chers. […]

Délocaliser, c'est aller fabriquer ailleurs pour revendre en France. Or, l'usine de Fontenay exporte à 85% sa production. Ses clients sont déjà ailleurs. Pour les garder, il faut s'installer au plus près d'eux. Certains produits seront abandonnés. Pour le reste, la production sera réalisée en Asie et en Europe. […] Alors, qu'on arrête de nous traiter d'exploiteur. Et que M. de Villiers se penche d'un peu plus près sur les raisons qui font du sud Vendée une zone industriellement sinistrée. […] Le débat est clos. Tom Johnstone ne rencontrera pas M. de Villiers. Je suis le responsable de SKF en France. Une nouvelle rencontre n'est pas prévue, on verra bien. Mais je dois préciser que M. de Villiers a menti. Il m'a prêté, concernant notre dernière rencontre, des propos que je n'ai pas tenus."

Plaintes en cascade à Hénin-Beaumont

Hier, Pierre Ferrari, candidat malheureux du PS au premier tour, a porté plainte auprès du procureur de Béthune, contre le futur maire Daniel Duquenne (DVG), élu dimanche. En raison de tracts et déclarations du candidat divers gauche qui, selon Pierre Ferrari, l'associent «à la gestion de l'ancien maire Gérard Dalongeville, aujourd'hui placé en détention», le candidat du PS dépose plainte "pour calomnies et injures". Il fustige la «malhonnêteté intellectuelle» du candidat divers gauche et des «attaques de caniveau».

Dimanche soir, le Front National avait annoncé qu'il déposerait plainte devant le tribunal administratif, invoquant des tracts de Daniel Duquenne prédisant l'annulation des subventions de l'Etat, de la région et du département en cas de victoire de Steeve Briois. 

La lâche indifférence des politiques

D'Ivan Rioufol, suite à la victoire du "front républicain" contre le FN à Hénin-Beaumont :

"Pour ma part, je persiste à penser que les bouleversements qui ébranlent la société française (sans parler de l'état de l'Occident) ne peuvent se contenter de débats sur le travail dominical, la taxe carbone, la loi Hadopi, l'âge de la retraite ou l'emprunt national, pour ne retenir que les thèmes qui font l'actualité, et pour ne pas m'attarder sur la pipolisation de la politique, cet autre attrape-nigauds. L'ensauvagement, la déculturation, le panurgisme sont les symptômes autrement plus préoccupants d'une société vulnérable. Je suis de ces Français qui ne comprennent pas la lâche indifférence des politiques sur, notamment, l'état de l'école, des cités, du "vivre ensemble" et qui redoutent une radicalisation des excédés."

La Conférence des évêques de France défend le repos dominical

De Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France :

P "L’Église catholique n’a pas attendu des projets de loi pour dire son attachement profond au dimanche, au nom de l’équilibre d’une société, du ressourcement de l’homme. Le dimanche est un don à ne pas gaspiller. Dans une société marchande et mobile, il ne faut pas ôter aux hommes ces occasions rares de reprendre souffle. Nous sommes extrêmement vigilants face au débat en cours, notamment en ce qui concerne la définition des zones touristiques. Nous ne voudrions pas qu’il y ait là un engrenage. Un véritable dialogue social doit être mené avec tous les partenaires concernés. Nous regrettons que cette question soit trop souvent considérée sous le seul angle économique. Les enjeux du dimanche sont plus profonds."

Le concept de personne est en danger d’extinction

M Un professeur de l'université pontificale du Latran de Rome, Jarek Mereski, s'est exprimé le 30 juin durant le 1er congrès international de philosophie qui s'est déroulé à Grenade du 30 juin au 3 juillet. Dans son intervention, intitulée Europe et christianisme, le professeur Mereski a rappelé

"la grande tentation du rationalisme moderne, à partir des Lumières, de donner à la vie quotidienne une base pour faire abstraction de la religion".

Il a affirmé qu'avec la législation sur l'avortement et sur l'euthanasie, le concept de personne – «selon lequel tout homme est une personne, indépendamment de son âge, de ses facultés, de sa capacité à faire valoir ses droits» – , «introduit dans la culture européenne du christianisme», «est en danger d'extinction».

"Cette idée de personne survivra difficilement si, dans le cœur des européens, cet amour pour le Christ qui l'a fait naître n'existe plus".

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