Blogs avec images

Premiers résultats (Actualisez la page)

P Selon les estimations de l'institut TNS-Sofres, l'UMP arrive largement en tête avec 28,3% des voix, suivi du PS à 17,5%. La liste Europe Ecologie (Daniel Cohn-Bendit) est en troisième position à 14,8%, devant le Modem qui totalise 8,7% des suffrages. Suivent le FN (7,3%), le Front de gauche (6,3%), le NPA (5%), Libertas (5%) et Lutte ouvrière (1,3%).

Les listes UMP devraient recueillir 30 sièges au Parlement européen, contre 14 au Parti socialiste et autant à la liste Europe Ecologie menée par Daniel Cohn-Bendit. Le MoDem aurait six sièges, le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) 4, contre trois pour le Front national (Jean-Marie & Marine Le Pen, Bruno Gollnisch) et un pour Libertas (Philippe de Villiers). L'abstention s'élèverait à 59,4%. Le taux de participation s'élève pour "la France entière, à 40,48%", inférieur à celui du scrutin de 2004 (42,76%), a annoncé le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.

Dans le reste de l'UE :

E Autriche : le parti conservateur ÖVP, avec 29,7% des voix, est en tête devant les sociaux-démocrates du SPÖ (23,8%), qui subissent une déroute historique. Les résultats préliminaires montrent une poussée du Parti de la liberté, qui a fait campagne contre l'Islam, à 13% des voix, soit deux fois plus que son score précédent.

Hongrie : la plus grande formation de l'opposition de droite, le parti Fidesz, arrive en tête avec 67% des voix, s'assurant une avance écrasante sur les socialistes du MSZP (19%) au pouvoir, alors que la droite nationale fait une perçée avec 8%.

Grèce : les scores du Pasok, socialiste, varient de 36 à 39,5%, avec un écart de l'ordre de 6 points au détriment de la ND, créditée de 30% à 33% des voix.

Allemagne : les conservateurs de la chancelière allemande Angela Merkel sont largement en tête avec 38% des voix, malgré un recul par rapport à 2004.

B Bulgarie : le parti de droite GERB du maire de Sofia a remporté les élections, devant les socialistes du Premier ministre. Le GERB, dont les membres rejoindront les rangs du PPE, a recueilli entre 25,5% et 26,5% des voix et les socialistes entre 19,5% et 20%. Le Mouvement pour les droits et libertés de la minorité turque et le mouvement national de stabilité et de progrès de l'ex-roi Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha sont crédités respectivement de 13% à 14,1% (3 sièges) et 6,6% à 7,3% (1 siège). Le parti nationaliste Ataka a lui obtenu entre 10,3% et 12% des votes (2 sièges). La Coalition Bleue conservatrice se situe entre 7,7% et 8,4% (2 sièges).

Slovénie : Le parti démocrate SDS (opposition de centre-droit) a remporté les élections devant le parti social-démocrate SD du Premier ministre Borut Pahor. Le SDS a recueilli 26,46% des suffrages et obtient 2 des 7 sièges d'eurodéputés. Derrière lui, le SD est crédité de 18,22% des voix (2 sièges). Non représenté au parlement slovène mais disposant de deux sièges à Strasbourg, le parti de centre-droit Nova Slovenija a recueilli 14,71% des suffrages (un siège). Le parti libéral-démocrate LDS, membre de la coalition gouvernementale, et Zares (libéral), sont crédités respectivement de 11,91% et 11,26% et enverront chacun un eurodéputé au Parlement européen.

Roumanie : la gauche sociale-démocrate (PSD) et la droite démocrate-libérale (PDL), qui forment la coalition au pouvoir en Roumanie, sont à égalité, avec entre 30% et 31% des voix. Le PSD et le PDL disposeraient ainsi chacun de 11 sièges sur les 33 que comptera la Roumanie. Ils sont suivis par les libéraux (PNL, opposition), avec environ 16% des suffrages, et l'Union démocratique des Magyars (UDMR, opposition), entre 9% et 10%. Le Parti de la Grande Roumanie (PRM) est quant à lui crédité d'environ 7%, un score qui lui donnerait deux sièges.

Espagne : la droite espagnole a battu les socialistes au pouvoir en Espagne, avec 43% des voix contre 40,5%. Le Parti populaire (PP) espagnol remporterait ainsi de 23 à 24 sièges sur un total de 50 à pourvoir, contre de 21 à 22 pour le Parti socialiste (PSOE). La coalition CEU regroupant les différents partis nationalistes de droite, notamment les Catalans de CiU et les Basques du PNV, arriverait en troisième position avec 5% des voix, remportant deux sièges. La coalition écolo-communiste IU regrouperait 3,6% des suffrages, obtenant de un à deux sièges.

Portugal : le Parti socialiste du Premier ministre portugais José Socrates est au coude-à-coude avec le Parti social-démocrate (PSD, droite) crédité d'un léger avantage aux élections européennes. Le PS recueillerait entre 28 et 33% des voix contre 29 à 34% pour le PSD.

Suède : le Parti des pirates va faire son entrée au Parlement européen avec 7,4%, tandis que les principaux partis, les sociaux-démocrates et les Modérés (centre-droit), maintiennent leur niveau de 2004.

Italie : le parti de Silvio Berlusconi remporterait largement les européennes en obtenant entre 39 et 43% des voix, contre 27 à 31% pour le principal parti de gauche.

Pologne : le parti libéral Plateforme civique (PO), au pouvoir en Pologne, est sorti vainqueur des avec un soutien de 45,3% des électeurs. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) des frères Kaczynski arrive en deuxième position, avec 29,5% des voix, devant la coalition de l'Alliance de la gauche démocratique (SLD) et de l'Union du travail (UP) dotés d'un soutien de 12% des électeurs et le Parti paysan (PSL, au pouvoir avec la PO) avec 7,9%.

Aujourd’hui c’était la journée nationale de la pêche

P Et ce n'est pas une blague !

L'abstention aux élections européennes devrait atteindre 60%, contre 57,2% lors des dernières européennes de 2004.

Bruno Gollnisch dans Famille chrétienne

Le bras droit de Jean-Marie Le Pen indique :

G "Nous assistons à un véritable génocide. Physique d’abord, à cause du nombre des avortements, moral ensuite, avec la promotion effrénée de l’hédonisme. Ce dernier sape les repères et conduit droit au suicide de la société. […]

Que pensez-vous de la Charte des droits fondamentaux ?

La charte dénonce les discriminations. Le problème, c’est qu’avec elle, tout devient discrimination. La vie en réalité est remplie de discriminations. Si j’épouse une femme, je discrimine toutes les autres ! C’est le cÅ“ur de l’idéologie des droits de l’homme sans Dieu. La personne humaine a des droits. Ils sont légitimes. Un établissement catholique peut exiger que ses professeurs n’enfreignent pas les enseignements de l’Église. Un enfant a le droit d’être élevé par un papa et une maman. Le Parlement ne vote pas forcément des directives qui s’imposent à tous les pays. Mais il crée un climat, il favorise une politique commune qui finit par mettre la pression sur les autres pays. Quand le Parlement vote des textes proclamant le droit de choisir son sexe, le droit au ménage homosexuel ou à l’adoption par ces mêmes couples, cela a forcément des conséquences."

Nicolas Sarkozy ne chante pas l’hymne national

D A l’occasion du 65ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie, Nicolas Sarkozy, Barack Obama, Stephen Harper, le prince Charles et Gordon Brown ont rendu hommage aux vétérans lors d’une cérémonie au cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Calvados). Barack Obama a repris les paroles de The Star-Spangled Banner, l’hymne américain tandis que le prince Charles et Gordon Brown ont chanté God Save the the Queen et de son coté Stephen Harper, le premier canadien, a repris O Canada. Mais le président français est le seul à n’avoir ni chanté, ni même fredonné son hymne national.

Pas d’abstention chez les voyous

Des affrontements ont opposé des voyous à des policiers dans la nuit de samedi à dimanche à Villiers-le-Bel et Cergy.

Vers 21H50, à Cergy, six ou sept voyous ont jeté des projectiles sur des forces de l'ordre qui étaient en patrouille.

Environ une heure plus tard, à Villiers-le-Bel, des fonctionnaires de police ont également essuyé des jets de projectiles.

Vers 00H15, à Cergy, des échauffourées ont repris, les forces de l'ordre étant cette fois-ci la cible de tirs de feu d'artifice.

Qui est pour le travail dominical ?

Pas grand monde, si l'on en croit tous ces entretiens réalisés par e-deo de tous les bords politiques.

Rififi au FRS

Le secrétaire national en charge de la thématique de la culture au FRS explique qu’il y a beaucoup de déçus au sein du parti de Christine Boutin.

Il faut se relire parfois

Lu dans Le Monde, qui a perdu le nord :

"Le président américain a également fustigé les actions "extraordinairement provoquantes" de la Corée du Sud dans le domaine nucléaire."

Succès de la Marche pour la vie à Bordeaux

B Près de 2500 personnes, selon la police, se sont rassemblées hier dans les rues de Bordeaux pour dire «Oui a la vie» (Nota : à Paris, en janvier, la police ne dénombrait "que" 2800 manifestants…). C'est donc un énorme succès…

Nicolas, un des porte paroles de l’Association Oui à la Vie, a indiqué :

"Nous avons voulu organiser pour la première fois en province une manifestation d’ampleur rassemblant toutes les paroisses".

Les slogans étaient sans équivoque : «Non à l’avortement, Oui à la vie» ou encore «Papa, Maman, une famille». Dans la foule, on pouvait rencontrer des prêtres diocésains aux côtés de ceux de communautés implantées à Bordeaux : Communauté de l’Emmanuel, Institut du Bon Pasteur, Fraternité Saint-Pierre ou Dominicains.

La manifestation est clôturée par un discours de Me Olivier Roquain qui a exhorté l’ensemble des participants à cesser de regarder ce qui les sépare et à se tourner vers ce qui les unit : la Vie. Le regard souriant, Lionel Marcillaud, le président de l’association, se réjouit d’une forte mobilisation et annonce d’ores et déjà une marche similaire pour l’année prochaine avec cette fois-ci… deux fois plus de monde !

Lire aussi le récit d'e-deo.

Les droits nationaux doivent plier devant la règle communautaire

Lu dans Monde & Vie :

M "Les prochaines élections européennes conduisent à s’interroger sur l’indépendance juridique qu’a encore la France. […] 

Le droit communautaire est constitué de deux ensembles : d’un côté, le droit institutionnel (composé de tous les traités ayant concouru à l’établissement de l’Union européenne) et, de l’autre, le droit matériel qui est l’ensemble des règles élaborées par les institutions européennes. Au sein de ce dernier, il faut distinguer le règlement de la directive. Le premier est un texte à portée générale qui s’applique directement et immédiatement dans les États membres. La seconde est un texte fixant un objectif aux États, ces derniers devant le transposer dans leur droit interne. Mais, quelle est la force de ce droit de l’Union ?

La Cour de justice des communautés européennes (CJCE) a profité de son rôle d’application et d’unification du droit de l’Union pour imposer le principe de la primauté de ce dernier sur les droits nationaux. […] La CJCE a affirmé que l’ordre juridique communautaire ne concerne pas seulement les États mais aussi les citoyens […]. Elle a, ensuite, considéré que cet ordre est intégré à celui des États membres […]. Mais, elle est allée encore plus loin : l’acte communautaire, même contraire à la constitution d’un État membre, doit être appliqué […]. Enfin, le juge communautaire a dicté sa conduite aux juges des États : ces derniers ne doivent pas appliquer une règle nationale contraire à un texte européen […]. Ainsi, du point de vue de l’Union, la chose est claire: les droits nationaux doivent plier devant la règle communautaire.

Face à cela, les systèmes juridiques des États membres ont-ils résisté ? […] Quand la France veut signer un engagement international, en particulier un traité européen, si ce dernier comporte des clauses contraires à sa constitution, celle-ci doit être révisée (art. 54 de la constitution de la Ve République). Elle s’efface donc derrière le texte international ou communautaire. La logique veut donc que ce dernier ait une valeur supérieure à la constitution. Mais, les plus hautes juridictions françaises […] ont affirmé que, puisque c’est la constitution qui prévoit, elle-même, qu’elle doit être révisée, elle reste donc, en droit interne (la précision est d’importance) la norme supérieure. L’hypocrisie, à moins qu’il ne s’agisse de la politique de l’autruche, atteint ici son comble. Pour ce qui est de la loi, la situation est encore plus défavorable au droit national. L’art. 55 de la constitution prévoit que le droit international a une valeur supérieure à la loi interne. Ce principe s’applique explicitement vis-à-vis des lois votées avant la ratification du texte international. Mais la jurisprudence a également appliqué ce principe vis-à-vis des lois postérieures, c’est-àdire que si le Parlement français vote une loi sur une question déjà traitée par le droit communautaire, celle-ci n’aura aucune force réelle : elle ne s’appliquera pas. […]

La conclusion de tout cela est limpide : non, la France n’est plus juridiquement souveraine !"

La Commission européenne se veut vraiment omnipotente

La commission européenne reproche à La Haye d'avoir publié dès jeudi soir les résultats des élections européennes. La Commission européenne va «demander des clarifications aux Pays-Bas». Le porte-parole de la commission européenne, Amadeu Altafaj, a indiqué :

"Nous allons vérifier s'il y a eu violation de la législation européenne [et] si on constate qu'il y a eu violation on prendra des mesures".

Et les Pays-Bas, qui n'ont pas très bien voté, devront revoter ?…

L’UE selon Benoît XVI

Liberté Politique a la bonne idée de rappeler ce qu'a dit Benoît XVI à propos de l'UE. Extraits :

B "il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne"

"Je suis convaincu, en effet, que les nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre. Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité. Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d’autres ou se noyer dans une terne uniformité."

"la mise en évidence des racines chrétiennes de la France permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux comprendre d’où il vient et où il va."

"Une communauté qui se construit sans respecter la dignité authentique de l’être humain, en oubliant que chaque personne est créée à l’image de Dieu, finit par n’accomplir le bien de personne. Voilà pourquoi il apparaît toujours plus indispensable que l’Europe se garde d’adopter un comportement pragmatique, aujourd’hui largement diffusé, qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles, comme si celui-ci était l’inévitable acceptation d’un prétendu moindre mal. Ce pragmatisme, présenté comme équilibré et réaliste, au fond ne l’est pas, précisément parce qu’il nie la dimension de valeur et d’idéal qui est inhérente à la nature humaine."

Declan Ganley, l’UE, la Turquie

Declan Ganley, président de Libertas, a été interrogé dans le Frankfürter Allgemeine Zeitung (via Libertas.eu). Extraits :

G "Libertas appelle tous les Européens à croire en l'Europe. […] L'Europe doit demeurer forte dans le monde. C'est pourquoi nous devons nous rassembler. […] Je crois passionnément que cette UE doit réussir.

Si beaucoup de vos supporters, qui sont beaucoup plus eurosceptiques, étaient là, ils seraient effrayés de vous entendre parler ainsi ? 

Des millions d'Européens nous soutiennent maintenant. Quelques-uns considèrent en effet avec scepticisme ce que Bruxelles fait. Mais tout de suite s'ils sont des Européens passionnés conformément à la Déclaration de Bruxelles ou des euroréalistes ou des eurosceptiques, ils atterrissent tous à Libertas. À Bruxelles, on dit toujours que le déficit de démocratie doit être dépassé. Libertas est le pont. […]

Avez-vous payé Lech Walesa pour parler à la convention de Libertas ?

Pour lui, comme pour d’autres anciens chefs d'État et de dirigeants, Lech Walesa a obtenu des honoraires pour sa présence lors de notre congrès fondateur à Rome. […]

[L]orsqu'il s'agit par exemple de l’adhésion à l'UE de la Turquie, je suis d'accord avec Philippe de Villiers : la Turquie ne devra pas adhérer dans un proche avenir."

L’autre chiffre du jour

On compte 68 115 001 de catholiques aux Etats-Unis, soit 22 % de la population, et en augmentation d’un million de membres depuis l’édition de l’année dernière.

Le chiffre du jour

55% des jeunes ressortissants néerlandais d’origine marocaine de la ville de Rotterdam ont un casier judiciaire.

Ce que ferait Bernard Antony aux européennes

Sur son blog, Bernard Antony indique ses prises de position région par région :

Antony "Dans ma région [Sud-Ouest]

, je voterai (…) pour Jean-Claude Martinez qui a le mérite de se prononcer sans ambiguïté pour le respect de la vie et "contre cette Europe-là" (…)
Dans le Nord, j’invite à voter bien sûr pour Carl Lang.
Dans l’Est, même si je formule tristement à son endroit quelque reproche sur son inertie stratégique au sein du FN, je demande à nouveau (…) de voter pour mon ami Bruno Gollnisch.
Dans le Centre, Jean Verdon, vieil ami au sein du FN, a pris lui aussi le Parti de la France et il faut voter pour lui (…)
Pour l’Ile-de-France, je n’ai donné et ne donnerai aucune consigne et de même pour ce qui est de l’Ouest tant est insupportable la politique de louvoiement, de revirement, de volte et de virevolte de Philippe de Villiers, mal influencé sans doute par la nécessaire recherche des vents de la navigation à voile du Vendée-Globe.
Pour le Sud-Est, on sait quels légitimes et sérieux reproches j’ai pu faire à Jean-Marie Le Pen.
Je lui ai pardonné certes d’avoir gobé contre moi au mépris de notre amitié les assertions complotistes de son secrétaire général. Mais plus encore m’ont éloigné de lui ses prises de position inacceptables sur l’islam, sur le PACS, sur les banlieues et encore ses réitérations sur les détails et autres dieudonneries soralo-faurissonnesques.
Mais non seulement en mémoire du passé comme l’a dit Carl Lang, mais aussi parce qu’il flanque toujours la colique à nos ennemis, et qu’à la vérité encore, je conserve de la tendresse pour ce vieux baroudeur, je suis satisfait qu’il soit, comme je le crois, réélu.
Pour autant je souhaite aussi la réélection du villiériste Patrick Louis qui est certes plus terne que Le Pen mais semble néanmoins avoir des convictions plus proches des nôtres que les sarkoziens du cru. Et il a surtout pour mérite d’avoir derrière lui Marie-Claude Bompard."

 

Addendum : à noter, parmi les commentaires, une intervention de Michel Hubault

Audition de Jean-Marie Le Méné à l’Assemblée Nationale

De Pierre-Olivier Arduin :

Le méné " J’ai pu écouter en direct ce matin l’audition de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune. Elle restera certainement comme l’un des grands moments de ces Etats généraux. Pour celles et ceux qui ont un peu de temps, je vous conseille de « l’étudier Â», de la faire écouter à vos jeunes et de la diffuser. C’est une leçon magistrale de bioéthique, courageuse, argumentée avec brio. Les échanges avec les députés sont passionnants et les réponses de Jean-Marie toujours fulgurantes."

C'est ici

Pierre-Olivier Arduin revient sur cette intervention sur Liberté politique.

Ils ont osé le dire

Alain Juppé (UMP) :

"L'Europe est laïque, et toutes les religions y ont leur place, y compris l'islam, deuxième religion de France et troisième d'Europe." 

Corinne Lepage (MoDem) :

"Personnellement, je suis pour la reconnaissance de l’homoparentalité et de l’adoption, dans la mesure où c’est dans l’intérêt de l’enfant. Et je suis également favorable à une union civile permettant des droits équivalents au mariage, et la célébration en mairie."

Mise en garde concernant les commentaires

Une mère de famille est convoquée au poste de police pour avoir "injurié" la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano sur un site internet pour avoir écrit "Hou la menteuse" en commentaire d'une vidéo montrant son apparition en "catimini" à un meeting de Ségolène Royal.

 

Dominique Broueilh sera entendue pour  "injures publiques envers un membre du ministère" par la brigade de répression de la délinquance. Cette dernière a déclaré :

"Pour moi, c'est un abus de pouvoir. Si j'ai fait ce commentaire, c'est parce qu'on le voit bien qu'elle s'est cachée au meeting de Ségolène Royal : c'est criant de vérité. ".

Rassurez-vous, aucun des rédacteurs du Salon Beige n’est ministre et, de toute façon, les commentaires sont modérés…

Bayrou contre Cohn Bendit (2)

Alors que l’UMP critique vivement Bayrou pour avoir attaqué Cohn Bendit sur ses écrits pédophiles de 1975 et bien que nous ne soyons en général en désaccord avec François Bayrou, force est de constater que le système semble vouloir protéger Cohn Bendit. Marine Le Pen, ainsi que Bruno Gollnisch, avait déjà, sur un plateau de télévision (voir ici), attaqué Cohn Bendit sur ses écrits en lui lançant : "Jean-Marie Le Pen, lui ne se fait pas tripoter par les enfants !" Mais Christine Ockrent avait immédiatement changé de sujet.

C’est pourquoi, nous reproduisons ci-dessous un des passages du Grand Bazar publié aux éditions Belfond en 1975 :

0 "Il m'est arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?" Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même." (p.203)
"Un des problèmes du jardin d'enfants, c'est que les libéraux admettent, à la rigueur, l'existence de la sexualité, alors que nous, on essayait de la développer, d'avoir un comportement qui permette aux enfants de réaliser leur sexualité." (p.209)

Cohn Bendit avait essayé de se justifier en 2001 en déclarant avoir voulu  "choquer le bourgeois des années 70" :

"Ce que l'on peut me reprocher à moi, c'est le désir de provocation.Je regrette d'avoir écrit un texte qui est mal écrit. C'est un mauvais texte". 

Les faits sont là, à chacun de juger s’il s’agit juste d’un mauvais texte, et en particulier les électeurs qui s’apprêtent à envoyer un tel personnage les représenter au Parlement Européen.

L’intérêt de voter pour avoir des députés au Parlement européen

Bruno Gollnisch répond à Présent :

G "L’un de principaux enjeux est précisément celui de l’adhésion, ou non, de la Turquie à l’Union européenne. Mais ce n’est pas le seul. Il s’agit de savoir si nous aurons une France française dans une Europe européenne. Aujourd’hui, en effet, cette Europe est de moins en moins européenne dans la mesure où, d’une part, elle renie l’héritage sur lequel repose sa civilisation, comme l’héritage chrétien, et qu’elle s’affranchit du modèle politique qu’elle avait élaboré, reposant sur des nations libres, souveraines et égales en droit, et où, d’autre part, elle s’ouvre à tous les flux de populations, de marchandises et de capitaux venus d’ailleurs, même quand ils ont un effet destructeur sur son identité. […]

Quelle que soit l’issue du combat, il faut se battre à l’intérieur de ces structures, tout autant qu’à l’extérieur. Les tenants du système suggèrent que la meilleure façon de la contester serait de s’abstenir. Ils sont naturellement ravis si les mécontents s’abstiennent. Ce qu’ils craignent, c’est que les mécontents votent et les remplacent. Si par exemple sous le Second Empire les députés républicains avaient renoncé à se faire élire au corps législatif, ils n’auraient jamais acquis la notoriété et l’expérience qui leur a permis, au lendemain du désastre de Sedan, de proclamer la République sur les marches de l’Hôtel de Ville le 4 septembre 1870. Je n’aspire pas à une proclamation de cette sorte, mais à la restauration des valeurs de l’Europe chrétienne !"

Les histoires d’oncle Obama

On'ont pas grand chose à voir avec l'Histoire :

"Dans son discours du Caire, Barack Hussein Obama a déclaré :

«L'Islam a une fière tradition de tolérance. Nous le voyons dans l'histoire de l'Andalousie et de Cordoue pendant l'Inquisition.»

La presse espagnole, toutes tendances confondues, s'étrangle : Al Andalus, c'est entre 756 et 1031. L'Inquisition espagnole commence en 1480… Et tant El Mundo (de droite) qu'El Païs (de gauche) rappellent que la tolérance islamique pendant l'occupation de l'Andalousie est un « mythe »."

Le travail dominical arrive le 7 juillet

Lu ici :

"Le ministre du Travail et le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement ont dîné en tête à tête mercredi soir. À cette occasion, ils ont soigneusement préparé l'inscription de la proposition de loi sur le travail du dimanche. Elle devrait être examinée la semaine du 7 juillet au Palais Bourbon, en session extraordinaire. Roger Karoutchi estime qu'une semaine sera nécessaire à son examen. Il s'est engagé à siéger aux côtés de Brice Hortefeux en permanence."

Nouvelles réponses à Catholiques en campagne

Nicolas Dupont-Aignan répond à Catholiques en campagne :

"L’éducation est autant l’affaire des parents que de la République. […] Le choix d’avorter ou non fait partie des libertés individuelles auquel chaque personne doit, en conscience, faire face."

Marielle de Sarnez (MoDem) ne répond pas aux questions qui nous intéressent.

Quant aux réponses d'Axel de Boer (Solidarité), elles sont évidemment pro-vie et pro-famille. Les dirigeants de ce nouveau parti étaient d'ailleurs invités du Forum Catholique hier et voici ce que répond Axel de Boer quant à l'intérêt du vote Solidarité :

"Avec la décision de l'UMP de donner la préférence à l'alliance de gauche contre le FRS, la seule voix catholique au sein de l'UMP, nous savons que de nouvelles attaques sont à venir. La seule façon de se faire entendre est de montrer que nier les valeurs chrétiennes peut entraîner une perte électorale au profit de petites formations comme la nôtre. C. Boutin est ministre parce qu'elle a fait 0.93% à la présidentielle et que 1% suffit à perdre ou gagner une élection. Le vote chrétien n'est pas visible donc est supposé acquis par l'UMP (voir sondage la Croix). La seule façon de se fair entendre est de le rendre visible."

A ceux qui veulent encore voter UMP

Voici un communiqué de GayLib :

G "L'équipe de GayLib souhaite vous inviter à ne pas oublier de voter dimanche 7 juin prochain, de 8h00 à 18h00 sinon 20h00 dans les grandes villes. Si l'Europe peut paraître lointaine à certains, il n'en reste pas moins que nous ne devons pas nous priver de donner notre opinion sur l'avenir de l'Union Européenne. Le présent comuniqué, vous rappel le travail qu'il reste à faire auprès de certains pays européens pour que les LGBT puissent y vivre hors de toute discrimination. Beaucoup de travail reste à faire, toutefois l'UMP a pris de nombreux engagements. Par ailleurs, la majorité des députés européens français sortants ayant voté pour le Rapport sur la situation des droits fondamentaux dans l'Union Européenne 2004-2008 [voir ici NDMJ], lors du vote du 14 janvier 2009, GayLib souhaite que cette majorité s'engageant à combattre les discriminations soit encore plus forte au coeur du prochain Parlement."

Philippe de Villiers, porte-parole de l’Elysée ?

P2V Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, le conteste et déclare que "Philippe de Villiers n'est pas le porte-parole de l'Elysée. Celui-ci multiplie les déclarations à ce sujet, déclarations qui sont évidemment sujettes à caution."

Les déclarations en question sont celles faîtes par Philippe de Villiers dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

Pourquoi êtes-vous autant focalisé sur le thème de la Turquie et de l’islamisation ?  

"Tout simplement parce que nous verrons les premières transformations d’églises en mosquées dans les trois ans qui viennent. En tout cas, c’est ce que m’a dit Nicolas Sarkozy." 

Quand ? 

"J’ai eu une discussion de fond avec lui à l’Elysée à la fin de l’année dernière ; il m’a dit : « Toi tu as les intuitions, moi j’ai les chiffres. Et tes intuitions sont confirmées par mes chiffres. L’islamisation de l’Europe est inéluctable. » Attention : c’est un processus qui ne se fera pas instantanément, mais qui prendra quelques décennies."

Pourquoi cette question vous paraît-elle centrale ? 

"La plupart des hommes politiques ont une douce ignorance de ce qu’est l’islam et se proposent de transformer l’Europe en supermarché des religions concurrentes. Sans prendre conscience que l’islam n’est pas seulement une religion, mais que, confondant le temporel et le spirituel, il impose un droit. Mais derrière cette douce ignorance des hommes politiques, il y a ceux qui savent (…) La réalité c’est que nous allons vers un chassé-croisé avec, d’un côté en Europe l’avortement de masse et la promotion du mariage homosexuel et, de l’autre, l’immigration de masse (…)"

Vous n’exagérez pas les dimensions du phénomène ? 

"Non. Le fond de la question est simple : l’Europe refuse son propre avenir démographique. Pour cela, elle a une arme redoutable, présente dans la charte des droits fondamentaux annexée au Traité de Lisbonne : la promotion du mariage homosexuel. Ce qui se fait par le principe de non-discrimination et la dissociation du mariage et du sexe des époux (qui figure dans l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux). En réalité, il y a deux armes utilisées par les dirigeants européens pour tuer l’Europe démographiquement : la promotion du mariage homosexuel et l’avortement de masse. Et une troisième : le recours à une immigration à 80% islamique pour remplacer le peuplement manquant (…)"

“L’amour pour sa ville exige qu’un évêque, en conscience, exprime son désaccord si nécessaire”

Dans le dernier numéro de La Nef, Pierre-Olivier Arduin nous fait découvrir l’engagement public exemplaire du nouvel archevêque de Florence, Mgr Giuseppe Betori :

Betori " Le 9 mars dernier, récupérant à des fins politiciennes l’émotion suscitée par l’affaire Eluana Englaro – cette jeune femme en état végétatif chronique euthanasiée par interruption de l’alimentation médicale à la demande insistante de son père –, le Conseil municipal socialiste de Florence décide d’attribuer à Giuseppe Englaro le titre de citoyen d’honneur « en tant que symbole de la défense de la laïcité de l’État ». Quelques heures plus tard, l’archevêque de la ville, Mgr Giuseppe Betori prend sa plume pour faire part de sa désapprobation au maire Eros Cruccolini : « Cette décision est offensante pour une partie non négligeable de la ville qui, au cours du drame d’Eluana, a exprimé des convictions bien différentes de celles dont M. Englaro et le groupe qui l’a soutenu étaient porteurs » . Accusé de contester la légitimité d’un processus démocratique légal, le prélat répond que « l’amour pour sa ville exige qu’un évêque, en conscience, exprime son désaccord si nécessaire ». Invité officiellement, il choisit de ne pas se rendre à la cérémonie. Depuis cette passe d’armes, plusieurs experts du catholicisme italien, dont le célèbre vaticaniste Sandro Magister, voient en Florence le laboratoire exemplaire d’une réconciliation entre la foi, la morale et la culture (…)

Giuseppe Betori sera nommé le 8 septembre 2008 par Benoît XVI comme nouvel archevêque de Florence. « Rien de ce qui est humain n’est étranger à l’Église : il y aura donc une parole de l’Église à propos de toute la vie de la ville », déclare-t-il aussitôt (…) Prenant la parole dans les médias alors que l’affaire Englaro bat son plein, présidant une veillée de prière en sa faveur, prêchant à de multiples reprises pour le respect de la « dignité intangible de l’être humain », il met progressivement en actes son programme pastoral. Fin octobre, lors d’un colloque de néonatalogie, l’hôpital pédiatrique de la ville invite Edward Verhagen, pédiatre hollandais controversé à l’origine du tristement célèbre protocole de Groningen, une procédure médicale justifiant l’euthanasie des nouveaux-nés malformés. Mgr Betori visite sur le champ les enfants malades de l’établissement et dénonce dans un communiqué l’orientation inquiétante du congrès.

Pour le professeur florentin Pietro De Marco, cette série de faits n’est pas anodine. Dans le sillage des pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI dont l’une des orientations phares est de montrer que les sphères civile et morale ne peuvent être arbitrairement disjointes, nous assistons à la renaissance d’une fonction oubliée de l’évêque dans son diocèse : celle de défenseur de la ville, defensor civitatis. Plus de Huns ou de Goths, les nouveaux barbares contestent le droit à la vie des plus fragiles ou répandent des idéologies qui méprisent la loi morale naturelle (…) Mgr Betori redonne toutes ses lettres de noblesse à l’antique mission civilisatrice de l’évêque, garant de la justice et protecteur des faibles dans les combats anthropologiques et bioéthiques actuels (…) "

On a parlé de l’avortement, ce soir sur France 2

F A Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, opposé au Traité de Lisbonne) qui préconisait de généraliser l'avortement à tous les pays d'Europe, Marine Le Pen a déclaré ce soir dans l'émission A vous de juger (vers 2h17), seul débat de cette pseudo-campagne :

"C'est très contradictoire M. Mélenchon ce que vous dîtes, c'est très contradictoire. […] Parce que vous êtes de ceux […] qui se sont battus pour le Non. […] Et nous avons hurlé car on s'était assis sur la volonté du peuple français qui avaient exprimé une volonté. Et l'UMP, le PS etc., ont voté le Traité de Lisbonne. Et vous voulez appliquer à l'Irlande une loi sur l'avortement dont le peuple irlandais ne veut pas ! Ils ont dit non ! C'est pour ça qu'ils ont dit non ! Je suis pour la liberté des peuples, pour qu'ils décident des lois qui les régissent".

La fin est coupée par Arlette Chabot, à qui on peut décerner un très mauvais point sur le plan journalistique : elle aura passé l'émission à couper les partisans du non au traité constitutionnel.

Sinistre

Le 26 octobre 2006, à Marseille, dans un bus, une étudiante avait été brûlée à 62%. La conductrice avait réussi à quitter la dernière le bus incendié. 6 des 7 voyous condamnés devaient lui verser 1 000 euros chacun au titre du préjudice moral. Le 14 mai dernier, la victime reçoit un courrier en provenance de la prison de Tarascon où sont détenus l’individu qui a mis le feu au bus et celui qui a déversé l’essence. Dans le courrier, elle découvre un virement de 10 euros du principal auteur et un autre de 0,04 euro du second !

Le travail le dimanche c’est le travail dominical !

Lu ici, cette consigne de Brice Hortefeux :

H "Alors que la question controversée du travail le dimanche doit revenir d'actualité prochainement, le ministre du Travail demande aux ministres appelés à s'exprimer sur ce sujet d'être vigilants sur le vocabulaire utilisé. Et de bannir la formule «travail dominical», trop généralisatrice, puisque seules des exceptions au principe du repos le dimanche sont prévues."

Véronique Besse et Dominique Souchet, députés MPF, dénoncent une véritable tentative de «passage en force». C’est la quatrième proposition de loi visant à étendre le travail du dimanche en 18 mois. Or, le travail le dimanche ne créera pas d’emplois. Les Français veulent continuer à consacrer la journée du dimanche à leurs activités familiales, associatives, culturelles et cultuelles. Cette proposition de loi fera «tache d'huile»  : seront prioritairement embauchés ceux qui renonceront à leurs dimanches, au détriment de la vie de famille ; puis les zones «d'exception» seront généralisées. Et enfin, si cette proposition de loi reflétait réellement un consensus, comme ses auteurs le prétendent, pourquoi la faire voter en plein mois de juillet, au moment où la plupart des Français seront en vacances ?

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services