Vous ne serez pas obligés de travailler le dimanche en cas de mariage ou de naissance !
Selon une dépêche AFP,
"le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a indiqué avoir proposé aux parlementaires, dans le cadre de la discussion sur le travail dominical, qu'un salarié volontaire pour travailler le dimanche puisse y renoncer en cas d'événement familial, comme une naissance ou un mariage. Dans une tribune libre publiée mardi dans La Croix, le ministre écrit qu'il a "relayé auprès des parlementaires" cette "suggestion" du cardinal de Paris, André Vingt-Trois, qu'il a rencontré à ce sujet ainsi que le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France."
Est-ce à dire que l'épiscopat français aurait déjà renoncé à combattre le travail dominical ? Nous ne pouvons le croire et espérons vivement un signal fort de la part de nos évêques. Il ne faut pas renverser la situation. Il ne s'agit pas de permettre aux Français de ne pas travailler le dimanche dans le cas de circonstances exceptionnelles (naissance, mariage) mais bien de tolérer le travail le dimanche que lorsqu'il favorise le Bien Commun et ce de manière exceptionnelle.
C'est ce que vient de déclarer Mgr Dufour :
"D’abord, il faudrait impérativement que le principe du repos dominical soit réaffirmé pour tous. Et que cela soit formulé et acté dans une loi. Nous serons très vigilants là-dessus. Ensuite, on ne doit pas obliger quelqu’un à travailler ce jour-là. Le dimanche doit rester pour tous un jour de repos. Évidemment, une fois encore, certaines personnes doivent pouvoir travailler le dimanche, l’Église n’est pas jusqu’au-boutiste. Mais chaque dérogation doit être dictée par la nécessité qu’impose le respect du bien commun. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas"
Les captifs de la sécurité
La Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi) présentée mercredi en conseil des ministres prévoit de punir les comportements les plus graves sur la route, alcoolémie ou dépassement excessif de vitesse, par une peine complémentaire de confiscation du véhicule. Le ministère de l'Intérieur, qui rappelle que "depuis 2002, le nombre de tués a chuté de 45%", entend durcir l'arsenal pour réprimer les chauffards. Il s'agit "d'aggraver les mesures déjà existantes" afin de "les rendre réellement dissuasives". Et pour ceux qui brûlent les véhicules : quelle sanction ?
Faudra-t-il revenir au vélo ? Faut-il en rire ou en pleurer ? Prenons-en le parti d'en rire avec Jacques Perret, dans Le Vélo, justement :
"Oui, voilà où nous en sommes. A force de vouloir assurer la protection de l'être social, on finit par le condamner à la solitude, à lui faire oublier qu'il a un prochain secourable. Et comme l'insécurité n'a point de cesse ici-bas, l'attirail de sécurité s'amplifie et se complique à tel point qu'un préfet de police n'a pas craint de signer un arrêté d'après lequel "tout cycle à pédales doit être équipé d'un dispositif spécial assurant la stabilité à l'arrêt". Comme moi, vous êtes d'abord choqué par la veulerie du législateur qui appelle cycle à pédales ce qu'il sait fort bien être un vélo. Il n'a pas osé s'attaquer de front au concept vélo, et la commission des périphrases administratives lui a fourni l'échappatoire du cycle à pédales. Et nous voyons bien que, sous couvert de sollicitude, le dispositif obligatoire appelé trépied stabilisateur est un instrument de déchéance pour le plus vivant, le plus primesautier des véhicules parisiens. […] On se demande où les Parisiens vont chercher les cornichons vélophobes qui les gouvernent. […]
Sachons y voir une leçon ; sous le nom papelard de dispositif de sécurité, des pièges sont tendus, et de dispositif en dispositif nous vivrons comme des captifs de la sécurité, esclaves du dispositif pullulant."
Un cardinal face à l’immigration
Le cardinal Angelo Bagnasco s'est adressé aux évêques italiens, en ouvrant au Vatican les travaux de l'assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne. Avec des mots soupesés, il a lancé quelques critiques au gouvernement, offrant cependant sur le thème de l'immigration une proposition méditée et approfondie, au-delà des slogans et des oppositions frontales. Mgr Bagnasco a expliqué que les «corrections significatives» au projet de loi sur la sûreté «n'ont pas surmonté toutes les ambiguïtés». Il a mis en corrélation directe la pratique des "refoulements" – faisant remarquer qu'elle «avait déjà été expérimentée à d'autres moments et dans d'autres Pays» – avec le climat de la campagne électorale qui «n'a pas toujours assuré l'objectivité nécessaire à une confrontation utile». Il a rappelé que ces épisodes doivent être jugés en ayant comme critère fondamental «la valeur incompressible de toute vie humaine, sa dignité, ses droits inaliénables».
Mais il a aussi ajouté qu'à côté de cette «valeur dirimante» il y en a d'autres dont il faut tenir compte,
«comme la légalité, l'impunité des trafiquants, la sauvegarde du droit d'asile, la sûreté des citoyens, la liberté pour tous de vivre dignement dans son Pays, mais aussi la liberté d'émigrer pour améliorer ses conditions de vie».
La mesure individuelle finit par être «fatalement inadéquate» en absence d'une «stratégie plus vaste et articulée». L'immigration, en effet, doit être gouvernée, autrement «on finit par la subir». Le cardinal indique deux voies à suivre : celle de la coopération internationale, qui «doit devenir un repère transversal de la politique italienne et même européenne», et celle du processus d'intégration. Il convient en effet d'éviter la formation d'enclaves d'ethniques, en conjurant les micro-conflits répandus dans notre territoire :
"Prenons garde à ne pas sous-estimer les signaux d'alarme qui ici et là ont été enregistrés dans le Pays".
Intégration ne signifie pas «juxtaposition d'ethnies qui ne dialoguent pas», il faut au contraire
"que se déclenchent les mécanismes d'une cohabitation, qui, à partir de l'identité séculaire de notre peuple, se construise non pas sur la base de modalités auto-rérérentielles et d'opposition" [mais devienne capable] de rencontrer d'autres identités".
Nouvelle pro-famille aux Etats-Unis
Six des sept juges de la Cour suprême de Californie ont estimé que le référendum qui a vu la victoire de la "proposition 8" était légal et ne devait pas être annulé. En l'occurence, le "mariage" homosexuel est illégal dans cet Etat.
Nouvelle pro-mort aux Etats-Unis
Obama a nommé le juge Sonia Sotomayor pour succéder à David Souter, démissionnaire, à la Cour suprême des États-Unis. Il reste au Sénat de ratifier ce choix. Sonia Sotomayor est une “catholique” mariée en 1976, divorcée en 1983, sans enfant, pro avortement et absolument opposée au renversement de Roe vs. Wade.
Sa confirmation ne devrait pas changer l'équilibre fondamental de la Cour : quatre juges se situent du côté progressiste, quatre sont résolument conservateurs et un, Anthony Kennedy, vote tantôt avec les uns, tantôt avec les autres.
Vin rosé : le diktat de la Commission européenne
L'instance totalitaire de l'Union européenne refuse d'entendre les producteurs de vin et les oppositions à son projet de légalisation du coupage de vin blanc et rouge.
Les autres sont détruits ou congelés…
Lu dans Les 4 Vérités :
"Chaque année, 238 000 embryons sont conçus en France au cours de l’une des 119 649 interventions d’assistance médicale à la procréation (AMP). Ils donnent lieu à quelque 7 300 accouchements seulement (les autres embryons conçus étant détruits ou congelés)."
Grande première pour Radio Vatican
Pour la première fois depuis sa création il y a presque 80 ans, Radio Vatican s'ouvre à la publicité. Cette innovation devrait rapporter entre 100.000 à 200.000 euros par an. De nombreuses radios locales reprennent dans le monde entier les émissions de Radio Vatican, comme les Radios chrétiennes francophones en France et en Belgique ou la Communauté francophone des radios chrétiennes en France, au Canada et en Côte d'Ivoire.
L’avortement thérapeutique est inacceptable
Dans Présent daté d'aujourd'hui, Jeanne Smits a interrogé le Pr Josef Seifert, de l'Académie pontificale pour la vie, sur la fameuse affaire de Recife. On y lira d'intéressantes réflexions sur l'excommunication, la charité, la doctrine de l'Eglise à propos du respect de la vie. En voici un avant-goût :
"J’aimerais vous soumettre l’argument d’un journaliste catholique français –que je précise ne pas partager– qui s’est montré très en colère à propos du geste de Mgr Cardoso Sobrinho : il a soutenu que tous ceux qui applaudissent l’archevêque participent d’une hérésie « vitaliste » qui exprime un respect excessif de la vie humaine biologique. Comment réagissez-vous à ce type de raisonnement ?
Je crois que l’hérésie vitaliste constitue un danger quasi nul dans l’Eglise aujourd’hui. Je crois que c’est bien plutôt l’hérésie de ce que Jean-Paul II appelait la «culture de mort» qui menace. Je ne comprends pas bien ce que veut dire ce journaliste mais s’il appelle le fait d’insister sur la dignité sublime et le caractère moralement contraignant de la dignité de chaque personne humaine depuis sa conception jusqu’à sa mort une hérésie, il s’agit d’un emploi totalement abusif de ce terme. Et c’est spécialement cela que l’encyclique Evangelium vitae déclare – de façon dogmatique, puisque le pape invoque l’autorité de Pierre et de ses successeurs – très clairement : que la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort, doit jouir d’un entier respect sans exception, et que toute mise à mort directe d’une vie innocente est clairement un crime. De ce point de vue, je pense que toute déclaration qui relativise cette affirmation, comme le fait de dire que l’avortement thérapeutique est acceptable, ou qu’il y a incertitude sur le fait de savoir qu’il est permis ou non, est en réalité une hérésie «de mort» à la lumière de la déclaration dogmatique d’Evangelium vitae.
On peut bien sûr parler d’hérésie «vitaliste» dans le cas d’écologistes pour qui aucune forme de vie, même de vie bactérienne, ne doit être tuée. Si nous parlons d’un droit absolu de chaque organisme vivant, animaux ou plantes, alors il peut être question d’une «hérésie vitaliste» – comme quand on fait avec Brigitte Bardot un énorme scandale parce que des moutons sont abattus pour la plus grande fête religieuse des Musulmans au Maroc. Mais je crois que c’est un abus de langage choquant que de qualifier le respect entier et inconditionnel de chaque vie humaine d’hérésie. Il ne s’agit pas seulement d’un point de vue de l’éthique naturelle que Socrate a pu affirmer même en dehors du contexte de la Révélation, mais d’une doctrine de l’Eglise clairement affirmée, notamment dans Evangelium vitae."
Eglise et biotechnologie
Un point de vue intéressant, sans divinisation ni diabolisation.
La Commission européenne fait aussi sa campagne
Et avec notre argent, comme l'indique Minute :
"La Commission européenne vient de donner son accord au paiement d’une partie des subventions à la Bulgarie, qu’elle avait pourtant gelées il y a moins de six mois pour cause de corruption généralisée de la classe politique. Une enveloppe de 115 millions d’euros pour la construction d’une autoroute a donc été allouée de toute urgence. Pourquoi une telle générosité alors que le gouvernement n’a entamé aucune action d’envergure pour lutter contre la mainmise mafieuse? La Commission a ainsi fait comprendre qu’elle espère être réélue, écrit en toutes lettres le principal quotidien bulgare « Sega »: «La voix de chacun des 27 Etats de l’Union européenne compte. Gagner la Bulgarie pourrait maintenant s’avérer être l’affaire la plus facile pour le cabinet Barroso.» L’achat de voix, ce n’est pas un petit peu de la corruption"?"
L’AGRIF interpelle les candidats
L'Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne, qui va porter plainte contre le Conseil Régional d’Ile-de-France et contre la ville de Paris pour leurs subventions cathophobes, a posé 12 questions aux candidats aux européennes, notamment sur les points non négociables. Seuls Carl Lang et Philippe de Villiers ont répondu pour le moment et affirment respecter ces points non négociables.
Philippe de Villiers veut bloquer le Traité de Lisbonne
Philippe de Villiers est interrogé dans Minute, à paraître demain. Extraits choisis :
"En 2007, entre les deux tours de l’élection présidentielle, vous avez appelé à voter pour Nicolas Sarkozy après avoir dit, au soir du premier tour, que vous vous y refusiez. Vous ne regrettez pas ce choix?
En 2007, comme beaucoup d’électeurs, je me suis trouvé devant un choix difficile. J’ai finalement fait celui du moindre mal entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Je n’avais pas beaucoup d’illusions mais je savais que mon choix, pour mal compris qu’il fut sur le moment, allait dans l’intérêt de la France, et toutes les déclarations faites depuis par Ségolène Royal me confirment qu’il eût été irresponsable de la laisser s’installer à l’Elysée. Deux ans plus tard, je constate que beaucoup d’électeurs de l’UMP me regardent avec bienveillance en se disant ceci: il ne pense pas comme Nicolas Sarkozy mais il n’est pas un opposant systématique, une sorte de Martine Aubry en couleur comme François Bayrou, et nous qui sommes déçus, nous allons voter pour lui. […]
[P]ourquoi les Français qui partagent vos idées devraient-ils voter pour vous plutôt que pour les listes du Front national ?
Pour une raison majeure : une fois élus, les députés du Front national retourneront là-bas, au Parlement européen, à leur splendide isolement, alors que les listes communes que nous menons avec Frédéric Nihous prendront place dans un groupe puissant constitué à partir des listes Libertas présentes dans toutes les nations d’Europe. C’est toute la différence entre un vote de solitude et un vote d’efficacité. La bataille de Bazeilles est certes magnifique mais on peut préférer Austerlitz, c’est plus efficace…
Entre Frédéric Nihous, le président de Chasse-Pêche- Nature-Traditions (CPNT), et vous, c’est du sérieux ?
C’est du sérieux en effet. Nous défendons deux choses essentielles, qui sont dans nos tripes: la France des terroirs, aujourd’hui malmenée, et l’Europe des libertés, aujourd’hui prisonnière du carcan de Bruxelles. J’ai découvert avec Frédéric Nihous que Chasse-Pêche-Nature-Traditions n’est pas un mouvement de protestation pour défendre un loisir respectable, mais une organisation sérieuse de défense d’un mode de vie et d’une culture: la ruralité vivante. C’est à travers elle que nous protégerons notre environnement, que nous appliquerons le sain principe de proximité et que nous sauverons nos dernières libertés.
Votre alliance peut-elle se poursuivre après les élections ?
Je pense que le 7 juin aura des suites pour l’un et pour l’autre car nous nous entendons vraiment très bien."
Subvention cathophobe du Conseil régional d’Ile-de-France
Mme Bavay (vice présidente -Verte- au Conseil régional d'Ile-de-France) défend un dossier dans le cadre de l'action régionale dans le domaine de la santé. Il s'agit de subventionner l'organisation groupusculaire christianophobe sobrement dénommée "Les soeurs de la perpétuelle indulgence-couvent de Paname". Elle se décrit ainsi :
"Les Soeurs de la perpétuelle indulgence se décrivent comme des « nonnes du XXIe siècle » pour les communautés lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre. Le premier « couvent » de cette organisation militante a été fondé le 15 avril 1979 à San Francisco. Unies au sein de l'Ordre de la perpétuelle indulgence, ces associations utilisent l'image et «l'habit» des religieuses catholiques de façon festive et théâtralisée. L'organisme compte environ 1500 membres. Les Soeurs militent contre l'homophobie et le sida par l’accompagnement des malades et par de nombreuses actions de sensibilisation. Elles sont également organisées en faveur du droit à l’avortement. Leur costume et certaines actions comme la bénédiction de distributeurs de préservatifs provoquent l’étonnement chez les passants."
Cette association veut réaliser un documentaire destiné à des actions de prévention et d'éducation à la santé notamment en milieu festif. Suivez mon regard… Le président de l'association, René Paul Le Raton, souhaite donc réaliser un documentaire sur ses actions de prévention du Sida :
"Les Soeurs sont joyeuses, colorées, parées, maquillées, baroques et fantaisistes, elles sont extravagantes et présentes dans les luttes sur tous les fronts, l’homophobie, la visibilité homosexuelle, la lutte contre le Sida et la prévention et l’aide aux malades. Le documentaire s’attachera à répondre aux questions suivantes : qui sont les soeurs ? Quelles sont leurs actions ? Quels sont leurs combats ? Pourquoi et comment devient-on Soeur de la Perpétuelle Indulgence ? Quelles sont les principales caractéristiques de leur fonctionnement et quels sont leurs liens aux rites de la religion catholique ? Quelles sont leurs actions et auprès de quels publics ? Le reportage présentera des Soeurs, jeunes ou non, hommes et femmes, homosexuels, hétérosexuels, bi-sexuels qui raconteront leur démarche et leur investissement." (extrait du rapport pages 17-18)
Bref, la commission permanente de la région Ile de France s'apprête à voter pour la première fois une suvention à cette organisation LGBT. Le montant de la subvention régionale proposé est de 23 000€, soit 48% de la dépense totale. La ville de Paris finance elle à hauteur de 19 927€. Le vote interviendra jeudi 28 en commission permanente.
L’ouverture en voici en voilà
Le nom de Claude Allègre circule bruyamment dans la presse. Mais ce n'est pas le seul. Evidemment, Nicolas Sarkozy ne conçoit "l'ouverture", que comme un raccolage de la gauche. Richard Descoings, directeur de Sciences Po, déjà en charge d'une mission sur la réforme du lycée, pourrait aussi entrer au gouvernement. A l'Education nationale par exemple.
D'autres noms sont cités, comme l'adjoint à la Culture de Bertrand Delanoë, le sinistre Christophe Girard.
À "droite", on évoque le retour de Christian Estrosi. Et le centriste Michel Mercier, le député Pierre Morel-A-L'Huissier (148e), pour le secrétariat d'État aux Affaires rurales.
Parmi les partants, reviennent les noms de Roger Karoutchi, Christine Boutin et Anne-Marie Idrac.
Le chiffre du jour : 357 milliards d’euros
La Cour des comptes a certifié les comptes de l'État pour 2008, tout en émettant 12 réserves !
S'agissant des retraites des fonctionnaires, les magistrats de la rue Cambon estiment à 1 050 milliards les engagements de retraite pour le secteur public, en termes bruts. Les deux tiers, environ, sont assurés d'être financés par le système existant. En revanche, la Cour des comptes fixe à 357 milliards les besoins de financement supplémentaires, actualisés en 2050. Cela correspond à l'effort financier dont l'État devra s'acquitter durant cette période s'il veut honorer intégralement les pensions promises aux fonctionnaires.
Sinon pas de retraite…
Sinon, le bilan de l'État fait apparaître une situation nette négative de 686 milliards d'euros. Si l'on comparait la France à une entreprise, c'est le montant qu'il resterait à rembourser aux créanciers en cas de faillite du pays, après la vente de la totalité des actifs. Si la situation nette a toujours été négative, la Cour s'inquiète toutefois de son creusement : en deux ans, elle est passée de - 593 milliards à - 686 milliards, soit une progression de 16%. C'est un peu le bilan financier du sarkozysme.
Le Planning Familial portugais veut encore plus d’avortements
32 121 avortements depuis le 31 juillet 2007, date de l'entrée en vigueur de la loi sur l'avortement au Portugal, ce n'est visiblement pas assez pour le Planning familial.
Sur son blog, Jeanne Smits précise :
" Au lieu de se réjouir de ce que le nombre des « IVG » soit moins important qu'annoncé, des associations pro-avortement s'en inquiètent au contraire et en tirent argument pour dire que la population féminine n'est pas suffisamment informée de ses nouveaux droits. Du 13 au 31 mai, l'association portugaise pour le Planning familial a donc lancé une campagne d'information d'envergure nationale pour pallier ce manque (…)
D'où une campagne de tracts, messages et cartes postales destinée à persuader les femmes qu'elles ont le choix lorsqu'elles sont enceintes, un choix financé par le système national de santé. Tous les centres de santé sont visés, mais aussi les mairies et les ONG trvaillant avec des femmes, afin que l'information arrive à toutes. Investissement : 12.000 euros. Evaluation des résultats : en juillet. C'est alors qu'on comptera, sans doute, les éventuels avortements supplémentaires réalisés grâce à cette mobilisation…"
Odieux !
Mgr Dufour sur le travail dominical
Mgr Dufour, coadjuteur de l’archidiocèse d’Aix et d’Arles, répond dans Famille Chrétienne à la nouvelle charge du gouvernement pour imposer aux Français le travail le dimanche :
"Cette initiative du gouvernement est regrettable. Je m’étais réjoui qu’il ait écouté les parlementaires qui avaient refusé de voter une généralisation du travail du dimanche. Que le gouvernement prenne des dispositions pour réglementer certaines situations particulières qui concernent les personnels de santé, c’est son devoir. Mais qu’il en fasse un symbole de libération des soi-disant « carcans de la société », comme l’a dit Nicolas Sarkozy, c’est se tromper de combat ! Aujourd’hui, le vrai combat à mener, c’est de permettre aux personnes et aux familles d’avoir un temps collectif de repos. Certes, il faut donner du travail aux Français, mais pas à n’importe quel prix !
D’abord, il faudrait impérativement que le principe du repos dominical soit réaffirmé pour tous. Et que cela soit formulé et acté dans une loi. Nous serons très vigilants là-dessus. Ensuite, on ne doit pas obliger quelqu’un à travailler ce jour-là. Le dimanche doit rester pour tous un jour de repos. Évidemment, une fois encore, certaines personnes doivent pouvoir travailler le dimanche, l’Église n’est pas jusqu’au-boutiste. Mais chaque dérogation doit être dictée par la nécessité qu’impose le respect du bien commun. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas (…)
Le chrétien demeure critique sur une proposition de loi qui est une menace pour le repos dominical. Cependant, si une loi humaine essaie de s’approcher le plus possible du bien commun, aucune loi n’est parfaite, aucune ne peut être érigée en absolu. Pour un chrétien, le repos dominical est un commandement d’amour divin. Le disciple du Christ, à moins d’y être obligé par son métier, doit veiller à ne pas travailler ni faire ses courses le dimanche. Nous avons six jours pour travailler et nous occuper de nos affaires courantes. Redécouvrons le dimanche, ce septième jour qui est consacré à Dieu."
Il a osé le dire
Carl Bildt, le ministre des affaires étrangères suédois, a déclaré :
"Si nous estimons que Chypre est en Europe, alors que c'est une île au large de la Syrie, il est difficile de ne pas considérer que la Turquie est en Europe"
Peut-être aura-t-il l'occasion de lire cette réponse sur le blog de Bernard Antony :
"On ne peut qu’être suffoqué devant pareille affirmation de débilité culturelle, géopolitique et civilisationnelle. Car Chypre est avant tout, depuis la plus haute antiquité une île grecque et depuis les premiers siècles de notre ère, une île chrétienne. Hélas aujourd’hui à moitié occupée militairement par la Turquie. Faudrait-il donc, sous le prétexte qu’elles sont au large de la Turquie, et même tout près, que les dizaines d’îles grecques de la mer ionienne soient considérées comme asiatiques et sous le prétexte qu’elle est au large de la Libye que la Crête soit considérée comme africaine ?"
De même que Nicolas Sarkozy qui, tout en s'y déclarant opposé, a ouvert deux chapitres de négociation pour l'entrée de la Turquie au sein de l'UE, on peut s'attendre au pire lorsque l'on sait que Carl Bildt s'apprête à jouer un rôle majeur lors de la présidence de l'Union européenne que son pays assumera à partir du 1er juillet…
Les frères carmes construisent un couvent au Sénégal
Sous l'impulsion du frère Luc-Marie Perrier, les frères carmes de Kaolack, région rurale pauvre du Sénégal, sont en train de construire un couvent de l'Enfant-Jésus sur le site de Keur Mariama. Le terrain occupe une surface de 30 hectares. Il a été clôturé en 2004. Keur Mariama comporte un sanctuaire, un séminaire et un couvent de carmes en construction.
Situé dans une zone aride, le projet s'est doublé d'un formidable forage qui permettra de fournir en eau le site mais également 7 villages situés aux alentours. Les frères carmes sont actuellement dans un couvent provisoire à Kaolack. Pour rejoindre le site de Keur Mariama, il faut construire un couvent définitif. Ce chantier comprend une chapelle provisoire, qui sera la salle de conférence définitive, les cellules des frères, les locaux communautaires et les locaux techniques, une bibliothèque avec salle de consultation externe et une petite hôtellerie.
Alors que l'on s'inquiète souvent de voir des mosquées se construire en France, ce projet dans un pays à 85% musulman mérite sans aucun doute notre soutien. Il est possible d'aider ce projet à se concrétiser en apportant une aide à adresser à la procure des missions ici ou ici.
L’UE chloroforme l’Europe
Paul-Marie Coûteaux n'est plus candidat pour les élections européennes mais cela ne l'empêche pas de continuer à commenter l'actualité. Pour preuve, ce long entretien accordé à Revue-Républicaine.
Sur le mode de scructin :
"Dans le mode de scrutin actuel, les parlementaires européens sont complètement déracinés, et ce sont d’ailleurs pour la plupart soit des idéologues de la supra-nationalité, soit des recasés qui ne font pas grand chose et ne rendent jamais aucun compte de rien, sans lien avec grand monde. Ce sera pire dans les années à venir puisqu’ils ne seront même plus rémunérés par l’une des assemblées du parlement national, ce qui est le cas actuellement (c’est pourquoi j’ai toujours dit que j’étais « député français au parlement européen » et non « député européen » puisque, mis à part les défraiements, je n’ai de lien financier qu’avec le Sénat de la République) ; hélas, les indemnités parlementaires seront désormais versées par le budget de l’UE, conformément à un statut propre de « député européen » dont l'adoption est annoncée pour l’an prochain… Cette perspective d'intégration supplémentaire dans la machine supranationale ne me paraît pas insignifiante…"
Sur la multiplication des listes dites souverainistes :
"Cette dispersion est ridicule ; d’ailleurs, si j’ai certes été candidat indépendant pendant quelques semaines, ce fut surtout pour « garder la parole » et bien marquer que le député sortant que je suis n’accepte pas la guerre des grands chefs, ni la façon dont ils concevaient la campagne électorale dans l’oubli quasi-complet de la souveraineté, le seul lien qui pourtant pouvait réunir tout le monde"
Sur le désintérêt des Français pour la campagne :
"Pour les supranationaux de tout poil, qui savent bien que les peuples restent attachés à leur patrie, l'obsession est toujours la même : construire leurs échafaudages dans leur dos, dans le plus grand silence possible. Pour cela, pas de débat et surtout pas d'informations – l'absence d'information est d'ailleurs sidérante s'agissant d'une des entreprises majeures de notre époque. Certes, on pourrait croire que la chape de silence ne saurait tenir en période de campagne européenne. Or, il n’en est rien : le Système a pris soin de prévenir sur tous les tons, depuis des semaines que « ces élections n’intéressaient pas les Français » ; le procédé est simple : on répète aux gens qu’ils ne s’intéressent pas au sujet, ce faisant on ne fournit aucune information, le brouillard reste épais, et l’abstention massive assurée : le tour est joué ! Une seule fois, il y eut une saison d'information et de débat : en 2005, lors du référendum sur la Constitution, et les oligarques ont vu le résultat ; ils ne recommenceront pas de sitôt."
L'Europe dans dix ans :
"C’est le grand crime de l'UE, qui arrache aux Etats des pouvoirs, une capacité politique qu'elle n’assume pas pour autant, notamment parce qu'elle n'en a pas la légitimité suffisante. J'ai toujours dit que cette affaire n'était pas un jeu à somme nulle : dans ces fameux transferts de compétences, beaucoup de pouvoir politique. C’est en cela que l’UE chloroforme l’Europe, l’empêche de réagir, et la tue à petits feux. Nos capacités de réponse collectives allant diminuant, les crises se multiplient, se prolongent, s'aggravent, en sorte que nous devrons bientôt accepter de parler de décadence européenne."
Sur Nicolas Sarkozy :
"L’essentiel est dans le fait que la France, comme Etat, Nation et civilisation soit indépendante ou non : le Gouverneur Sarkozy a choisi de la faire entrer dans les rangs de l’Empire, à tous points de vue : ce crime contre l’histoire de France, rien ne saurait le racheter."
Lait : la Commission européenne a frappé
Alors que près de 12.600 producteurs ont bloqué lundi les accès de 92 laiteries en France, la Commission européenne a décidé de rejeter la demande de la France de maintenir des quotas de production. La Commission européenne a adressé lundi une fin de non recevoir à la demande de la France de maintenir, d'une façon ou d'une autre, un système de quota de production. La Commission a en effet estimé que la baisse des prix n'était pas lié au système de quotas [voué à disparaître fin mars 2015] mais au contexte de crise économique mondiale. Michel Barnier a donc fait chou blanc. Ce qui ne l'empêche pas d'appeler à voter pour la poursuite de ce système. Ce qui est logique, puisque la fin de ces quotas a été acceptée sous la présidence française.
Avec qui s’est allié Philippe de Villiers ?
Avec Frédéric Nihous, le même qui, lors des présidentielles 2007, n'était choqué ni par l'avortement ni par le "mariage" homosexuel. Concernant la laïcité, il s'était déclaré "athée" et "très attaché à la loi de 1905 et à tout ce qui peut séparer l'Etat des religions", ce qui explique son peu d'empressement à voir inscrit dans le marbre les racines chrétiennes de l'Europe.
La lettre ouverte à Nicolas Sarkozy écrite par Philippe de Villiers pourrait ainsi lui être adressée. En effet, en regard de ces sujets fondamentaux, l'alliance hétéroclite formée par Libertas a-t-elle une chance de survivre après l'élection ? Le couple Villiers-Nihous explosera-t-il comme le couple Pasqua-Villiers, créé à l'occasion des européennes de 1999 et qui n'aura même pas tenu un an malgré son succès électoral ?
Laïcité – laïcisme – islamisme
Le conseil régional d'Alsace a accordé 682,522 € de subventions pour la construction de la grande mosquée de Strasbourg, auxquelles il faut ajouter 1,5 M€ de subventions accordées par les collectivités locales (conseil régional, département, municipalité).
Patrick Binder (FN) souligne que le conseil de fabrique de l'église Notre-Dame de la Paix de Saint-Louis a demandé une aide financière pour la restauration intérieure de cette église. Réponse des services de la région :
"Ce type d'intervention ne peut être pris en compte au titre des critères que s'est fixés le conseil régional en matière de conservation et de renouvellement du patrimoine."
Propagande
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"La campagne électorale officielle pour les européennes commence aujourd'hui. A la télévision publique, les formations représentées par un groupe parlementaire (à l'Assemblée nationale ou au Sénat) ont droit à 20 minutes chacune. Le MoDem n'a pas de groupe parlementaire, mais il bénéficie des 20 minutes par décision du groupe centriste du Sénat. Le parti radical de gauche ne présente aucun candidat mais comme il a un groupe parlementaire il a 20 minutes pour ne rien dire. Le Front national (7 listes, 7 députés sortants) a droit à 1'15 et 2'17."
Bienvenue en U(RSS)E.
“La Roumanie n’est pas Sodome”
C'est ce qu'ont scandé plusieurs centaines de personnes, dont des prêtres orthodoxes, hier à Bucarest.
Philippe de Villiers vs Nadine Morano
Suite aux propos irresponsables de Nadine Morano, Philippe de Villiers a écrit à Nicolas Sarkozy :
"Dans quelques jours, les Français vont voter pour choisir leurs députés au Parlement européen. Ils ont le droit de savoir quelle sera la politique menée dans les mois qui viennent, surtout sur des questions qui touchent à ce que vous avez appelé « les repères de civilisation ». Si j’ai décidé de vous écrire personnellement aujourd’hui, c’est parce que j’ai été stupéfait par les propos tenus […] par votre Secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano […] Le premier concerne l’homoparentalité. […] Le second propos […] concerne les «femmes porteuses». […]
Monsieur le Président, vous ne pouvez pas laisser faire un tel travail de destruction des repères de notre civilisation ou alors vous devez le dire aux Français, non pas le 8 juin au matin mais dans les heures qui viennent afin que chacun puisse se déterminer en connaissance de cause.
Il se trouve que la charte des droits fondamentaux annexée au traité de Lisbonne refuse le lien entre le mariage et la différenciation des sexes ouvrant ainsi la voie à l’homoparentalité. Nous savons que vous êtes favorable au traité de Lisbonne. Pouvez-vous nous préciser votre position sur ces sujets d’une importance capitale pour l’avenir de notre société ?"
Que les peuples d’Europe restent fidèles à leurs racines chrétiennes
Lors de la prière du Regina Caeli que le pape Benoît XVI a prononcée dimanche à Cassino, le Saint-Père a déclaré en français :
"Mon pèlerinage en ces lieux marqués par le souvenir de saint Benoît est l'occasion de l'invoquer aux intentions de l'Europe tout entière, dont il est aussi l'un des Patrons. Que son témoignage spirituel aide les peuples qui vivent sur ce continent à demeurer fidèles à leurs racines chrétiennes, et à édifier une Europe unie et solidaire, fondée sur la recherche de la justice et de la paix. Que Dieu vous bénisse !