Le Pen à l’Elysée ?
La réponse est NON. Jean-Marie le Pen a décliné mercredi l'invitation de Nicolas Sarkozy à venir le rencontrer vendredi dans le cadre de ses consultations post-scrutin européen avec les chefs des partis. Le communiqué du FN explique les raisons de ce refus :
"Invité téléphoniquement à rencontrer le président de la République, Jean-Marie Le Pen lui a écrit pour décliner cette invitation, faisant état des manquements graves et répétés du chef de l'Etat à la démocratie, au pluralisme et à la plus élémentaire équité vis-à-vis du Front National"
Il est vrai, qu'au delà du sort réservé au FN, la liste des décisions prises par les gouvernements successifs dans l'unique but de favoriser un bipartisme UMP-PS est longue : suppression de la proportionnelle, modification de la barre portée à 12,5% des inscrits pour se maintenir au 2ème tour des législatives, modification du mode de scrutin aux régionales, création de circoncriptions régionales aux européennes etc… Les mêmes politiciens qui feignent de condamner l'abstention sont ceux-là qui, par leurs décisions, participent à sa progression.
Si on ajoute à cela le déni de démocratie que représentent la ratification par la France du traité de Lisbonne, le deuxième référendum de Maastricht au Danemark en 1993 ou encore l'organisation d'un deuxième référendum en Irlande, il y a effectivement de quoi se demander l'intérêt d'être reçu à l'Elysée…
Européennes : un désaveu pour l’UE
Polémia offre une vision factuelle des résultats électoraux, dont voici la conclusion :
"[L]es lignes de force de ces élections européennes sont bien différentes de celles qui ont été présentées aux Français. Le désaveu de l’Union européenne se manifeste :
- par la progression de l’abstention (+ de 2,6%) ;
- par le recul des groupes gouvernant le Parlement européen (socialiste et démocrate chrétien) : -6,4% ;
- par la progression considérable des formations « autres » : +8,8% ;
- par le triplement des sièges (hors France) des mouvements nationaux et identitaires, clairement hostiles à l’immigration, passant de 14 à 35 ;
- par l’affaiblissement des groupes euro-fédéralistes par l’abandon du PPE par le Parti conservateur britannique."
Le dialogue entre Rome et la FSSPX va commencer
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Mercredi, pendant leur réunion mensuelle dite de la feria quarta (mercredi, en latin), les quelque 15 cardinaux membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi ont particulièrement travaillé sur un texte visant à préciser le cadre du dialogue doctrinal à venir avec […] la Fraternité Saint-Pie X, selon l'agence i.média. Il s'agit, comme l'a souhaité le pape lui-même, de traiter désormais des problèmes doctrinaux et théologiques […]
[L]e supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, le Suisse Mgr Bernard Fellay, avait été reçu le 5 juin à la Congrégation pour la doctrine de la foi."
La justice méprise la police
Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) se déclare "révolté" par l’annonce de la mise en semi-liberté de Max Frérot,
"pourtant condamné deux fois à la perpétuité pour un attentat (en 1986) qui a entraîné l’assassinat d’un officier de police de la brigade de répression du banditisme (BRB), le commandant Marcel Basdevant, et très grièvement blessé un second, le commandant Paul Orsini".
"Cette annonce confirme le manque de considération qu’a la justice pour la police, et les femmes et les hommes qui la composent".
[Le syndicat] condamne le comportement des journalistes qui font de ce lâche meurtrier le héros du jour, rappelant son pedigree complet, en évoquant tout juste les victimes".
C’est officiel : la fin du monde est en marche
Une étude internationale écolo-catastrophe estime que des dizaines de millions de personnes seront forcées de quitter leur terre et parfois leur pays inondé ou desséché dans les décennies à venir, posant des problèmes inédits de sécurité et de statut. Selon les projections, le nombre de migrants atteindra de 25 à 50 millions en 2010, jusqu'à 700 millions en 2050.
L'étude "In search of Shelter" (A la recherche d'un abri), conduite dans 23 pays et présentée en marge des négociations du nouvel accord contre le réchauffement, insiste pour que la communauté internationale intègre la dimension de ces migrations dans le futur traité international. L'ONG Care-international a été associée à l'Institut pour l'environnement et la sécurité de l'Université des Nations unies (UNU-EHS) et à l'Université Columbia de New York pour conduire ces recherches. M. Ehrhart, de Care-international, explique doctement :
"Près du tiers de la population mondiale est concernée par la fonte des glaciers, l'augmentation du niveau de la mer, les risques d'inondations dans un premier temps, de sécheresse à long terme. Mais là où les déplacements dus aux catastrophes naturelles ou aux guerres sont généralement temporaires, cette fois les gens devront quitter leurs terres sans espoir de retour".
Le futur accord international, qui doit être adopté en décembre à Copenhague, doit donner une "priorité absolue" aux populations les plus vulnérables dans les schémas de financement. "Les migrations doivent être reconnues comme un élément important de l'adaptation" au changement climatique.
Et à part cela, quel temps fera-t-il ce WE ?
Cuisine post-électorale
Lu ici :
"un responsable de l'UMP assure qu'un retour de Juppé au ministère de l'Écologie était à nouveau fortement évoqué à l'Élysée, Borloo succédant alors à Darcos au ministère de l'Éducation nationale."
Etats-généraux de la bioéthique : l’embryon en sursis
Lors du premier forum régional des états généraux de la bioéthique, hier à Marseille, un jury-citoyen a interrogé des experts sur la recherche sur les cellules souches. 3 réunions de ce type sont prévues, préalable à la révision, en 2010, des lois de bioéthique. Après Marseille, ce sera Rennes demain, puis Strasbourg, mardi. Dans cette perspective, trois panels de citoyens ont été constitués, composés de 16 personnes qui, avant ces débats, ont eu 2 week-ends de formation sur ces sujets.
Mardi, le débat concernait la recherche sur l’embryon. Le professeur Philippe Menasché, chirurgien cardiologue à l’hôpital Pompidou et directeur de recherches à l’Inserm, a justifié ainsi la destruction d'embryons :
"Il y a des maladies sur lesquelles les cellules souches adultes ont fait la preuve de leur efficacité. On peut citer les greffes de peau et de moelle qui ont permis de sauver des milliers de brûlés et de patients atteints de leucémie. Malheureusement, il y a aussi des maladies pour lesquelles on sait désormais que les cellules adultes ne marchent pas. C’est la raison pour laquelle nous devons impérativement explorer la piste des cellules embryonnaires."
L’ancien ministre de la santé et généticien Jean-François Mattei a expliqué :
"Tant que nous n’aurons pas répondu à la question de savoir si les cellules adultes sont capables de remplacer les cellules embryonnaires, on ne peut pas se passer des recherches sur les cellules embryonnaires".
Jacques Testart, biologiste et directeur de recherche à l’Inserm, a indiqué :
"Depuis vingt ans en Grande-Bretagne, il est possible de faire des recherches sur l’embryon et même de fabriquer des embryons à des fins de recherche. Or, cela n’a pas permis à la recherche d’avancer".
Le jury-citoyen s’est ensuite penché sur le devenir des 176.000 embryons surnuméraires conçus in vitro et aujourd’hui congelés. Actuellement, environ 20% de ces embryons pourraient être donnés à la recherche. Enfin, le jury s’est interrogé sur une éventuelle évolution de la loi française qui, aujourd’hui, interdit la recherche sur l’embryon, tout en prévoyant des possibilités de dérogations à condition que les recherches soient "susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs" et ne puissent pas "être poursuivies par une méthode alternative d’efficacité comparable". 2 conditions qui ne sont actuellement pas respectées. Jean-François Mattei a même affirmé que les chercheurs obtiennent tous les dérogations nécessaires pour leurs travaux.
La perpétuité, ce n’est pas plus de 20 ans
Max Frérot a été condamné à deux reprises à la perpétuité pour attentat, meurtre et vols à main armée. La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la mesure de semi-liberté accordée à cet homme de 52 ans considéré comme l'artificier du mouvement terroriste marxiste Action Directe. Cette mesure à laquelle était opposé le ministère public prendra effet le 16 juin.
Il avait été condamné une première fois le 29 juin 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre et vols à main armée. Le 14 octobre 1992, la cour d'assises de Paris le condamnait à une peine similaire pour l'attentat contre les locaux de la Brigade de répression du banditisme dans lequel un fonctionnaire de police avait trouvé la mort et plusieurs autres avaient été grièvement blessés. Le 3 juillet 1995, la même cour d'assises le condamnait à 30 ans de réclusion criminelle pour plusieurs attentats, dont un contre le journal «Minute».
Max Frérot, qui est incarcéré au centre de détention de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, sera transféré au centre de semi-liberté de Nîmes. A l'issue d'une période probatoire d'une durée d'un an, il pourra demander une liberté conditionnelle.
La clinique du docteur Tiller va fermer
Dans un communiqué, la famille du docteur George Tiller, ce médecin qui pratiquaient les avortements tardifs à Wichita, dans le Kansas et qui a été tué le 31 mai dernier, annonce qu'elle met un terme aux activités de la clinique. Le docteur Tiller, 67 ans, dirigeait l'une des trois cliniques pratiquant l'avortement tardif, après la 21e semaine de grossesse, c'est-à-dire lorsque le foetus serait viable, aux Etats-Unis.
Européennes : réaction du MNR
Extrait du communiqué du MNR :
"Le MNR estime que les résultats des élections européennes témoignent de l’écœurement des Français à l’égard des partis politiques institutionnels (…) Désaveu de l’UMP qui a bafoué le NON au Traité de Constitution Européenne en ratifiant le traité de Lisbonne (…) seul un Français sur dix s’est déplacé pour soutenir le gouvernement (…)
En revanche, le MNR est heureux de constater que partout en Europe, les partis qui prônent une Europe indépendante, soucieuse de la défense de la civilisation et des peuples européens ont nettement progressé. Ces résultats encourageants ne doivent pas s’arrêter aux frontières françaises et le MNR, fidèle à sa vision politique, poursuivra donc la construction d’une force nationale nouvelle de résistance et de propositions (…)"
Mission terminée pour Declan Ganley
Yves Daoudal nous apprend que Declan Ganley a déclaré qu'il quittait la politique répondant ainsi en partie à la question que nous nous posions sur l'avenir de Libertas (confirmé ici) :
"Suite à l'échec cuisant de Libertas (…) et son échec personnel en Irlande, Declan Ganley a déclaré qu'il quittait la politique. Avant le scrutin, il avait déjà annoncé que s'il n'était pas élu il ne participerait pas à la campagne du second référendum. L'homme qui avait personnifié le non au premier référendum se désintéresse du second, et du même coup de l'avenir de l'Union européenne, et de son pays, parce qu'il a perdu une élection…"
A la question de savoir si Libertas allait perdurer, Declan Ganley a répondu :
"On verra. il y a des centaines de candidats Libertas à travers l'Europe. Nous devons maintenant avoir des discussions à ce sujet"
“La déshumanisation s’accélère”
Dans une tribune publiée par La Croix le 9 juin 2009, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, réagit au rapport du Conseil d'Etat sur la révision de la loi de bioéthique, sur deux sujets emblématiques : la recherche sur l'embryon et le diagnostic prénatal :
"Il paraît que les religions accueilleraient favorablement le rapport du Conseil d’Etat sur la bioéthique. Cela m’étonnerait fort de la part de la religion catholique (…) En effet, rien dans le rapport ne peut justifier pareil optimisme. Sur les deux sujets cruciaux, la recherche sur l’embryon et le diagnostic prénatal, le Conseil d’Etat fait des propositions irrecevables sur le simple terrain de la logique. Sans même parler d’éthique.
S’agissant de la recherche sur l’embryon, le constat s’impose que l’Agence de la biomédecine (ABM) n’a respecté aucun des deux critères posés par la loi de 2004 pour déroger au principe de l’interdiction de la recherche sur l’embryon : ni l’exigence de progrès thérapeutique majeur ni celle de l’absence de méthode alternative d’efficacité comparable (…) Paradoxalement, c’est l’absence de résultats obtenus par les recherches sur l’embryon qui justifie, pour le Conseil d’Etat, non le retour à l’interdiction sans dérogation ou au moins la reconduction du moratoire auxquelles on s’attendrait, mais le passage à un régime d’autorisation pérenne, au motif que la durée de cinq ans « priverait les acteurs de la visibilité nécessaire » et que « la notion d’efficacité ne serait pas pertinente pour juger d’un projet de recherche ». Il ressort de cette proposition le sentiment affligeant qu’il faut « donner ses chances » à la recherche sur l’embryon, fût ce au prix de l’efficacité (…)
Sur le sujet du diagnostic prénatal, le Premier ministre s’était inquiété de savoir s’il respectait effectivement le « principe prohibant toute pratique eugénique ». D’un côté le Conseil d’Etat constate : « l’eugénisme peut être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents (…) Le cas de la trisomie 21 appelle à la vigilance : en France, 92 % des cas de trisomie sont détectés, contre 70 % en moyenne européenne, et 96 % des cas ainsi détectés donnent lieu à une interruption de grossesse, ce qui traduit une pratique individuelle d’élimination presque systématique des fœtus porteurs ». D’un autre côté, il donne son feu vert à la mise en œuvre d’un nouveau dispositif de dépistage de la trisomie 21, préconisé par la Haute autorité de santé (HAS), plus précoce, et qui va renforcer l’eugénisme.
Sur ces deux sujets cruciaux, le Conseil d’Etat se soumet à des autorités techniques (ABM et HAS) et nous prive de plus value éthique. A quelques semaines de la clôture des Etats Généraux de la bioéthique il faut s’interroger : à quoi sert la bioéthique s’il ne s’agit que d’enregistrer les demandes de la techno-science et de l’ultra libéralisme ? Plût au Ciel que les religions ne s’accommodent pas de ce recul d’humanité et que le Parlement envisage ces enjeux à la lumière de la raison et de sa mission de protéger les plus fragiles."
Le respect de la nature passe avant tout par celui de l’Homme
Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a invité des députés à Rome durant 3 jours afin de rencontrer des responsables de l’Église catholique en prévision des débats de l’Assemblée à propos des Etats généraux de la bioéthique. Ils ont rencontré Mgr Mamberti, Secrétaire aux Relations avec les États, Mgr Fisichella et Mgr Jean Laffitte, respectivement Président et Vice-Président de l’Académie pontificale pour la Vie, Mgr Crepaldi, Secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, et Mgr Tighe, Secrétaire du Conseil pontifical aux Communications sociales. Voici un extrait du compte-rendu de Christian Vanneste :
"Ces rencontres nous ont permis de prendre conscience de l’ouverture de l’Église sur le monde et de l’attention particulière qu’elle porte à notre pays et à son devenir. Nous avons également pu mesurer la qualité de la réflexion morale et de l’information scientifique que déploie le Saint-Siège sur les questions touchant à la bioéthique. […]
En somme, au travers de l’action de l’Église pour la paix ou pour réaliser sa Doctrine sociale, ou encore en vue de préserver la dignité humaine comme exigence absolue, nous avons vu se dessiner les contours de ce message si important, et si universel aujourd’hui, des papes Jean-Paul II et Benoit XVI, celui du devoir de «l’écologie humaine», car le respect de la nature doit avant tout comprendre celui de la nature de l’Homme."
Face à l’abstention, il y a une solution
Comprenant le désintérêt des européens à l'égard des institutions, trop bureaucratiques, de l'Union européenne, la Commission européenne a décidé de se rendre plus compréhensible, plus proche des jeunes, plus "fun", plus moderne ! Cliquez plutôt…
Addendum 20h45 : comme l'ont remarqué plusieurs lecteurs, il s'agit effectivement d'un canular post-électoral. Rien de bien sérieux, mais bien utile pour détendre les commentateurs…
L’UE est trop bureaucratique
Aldo Giordano, observateur permanent du Saint-Siège au Conseil de l'Europe, a fait part de ses impressions suite aux élections européennes :
"Il faudrait relancer l'idéal de l'Europe comme aux origines, c'est-à-dire relancer une Europe capable d'affronter les questions mondiales avec une vision, avec une perspective, et cela semble manquer. Seule une Europe plus unie et plus stable peut affronter les grandes questions du monde".
Ainsi, si l'Europe «apparaît trop bureaucratique» ou «comme quelque chose de trop confus, cela n'enthousiasmera certainement pas les peuples et encore moins les jeunes». A ses yeux, l'abstention record de ce vote
"dénonce aussi l'éloignement de fait entre les citoyens européens et les institutions [Il y a] un manque d'information mais aussi un manque de confiance de ce qui se passe au niveau mondial, et qui semble peu contrôlable".
Mgr Giordano a aussi regretté que l'Europe ait oublié
"que nous venons d'une grande tradition historique, culturelle, politique (…) et chrétienne […] Nous devons nous demander ce que nous avons fait de ce don que l'histoire nous a réservé et qui pourrait vraiment être une perspective capable de mettre l'Europe en dialogue avec le monde, et de montrer quelle est la vocation vraiment positive et (…) providentielle de l'Europe.
Européennes : vision positive
Dans Présent, Me Trémolet se réjouit des élections :
"Non ! Ce n’est pas une crise aiguë d’optimisme , mais un simple regard sur les vingt-sept nations où l’on votait. D’abord, de façon quasi générale, six Européens sur dix ne se sont pas déplacés jusqu’à l’urne. C’est une constante, en France, puis en Europe, depuis les premières élections de l’époque révolutionnaire. Une infime minorité s’agite pour la distribution des prébendes pendant que la majorité plus qu’absolue de ceux qui travaillent pour payer ces prébendes se désintéresse de ces jeux qui lui paraissent, avec raison, totalement vains. Elle pense, confusément, cette grande majorité, que «plus ça change et plus c’est la même chose», et que, donc, « mieux vaut cultiver son jardin ». A côté de cette foule immense, […] une autre majorité, relative, celle-là, est pour le statu quo. Elle vote à droite, ou ce qu’elle croit être tel. Souvent on lui ment. C’est le cas en France. […]
Et puis, il y a aussi ce qu’on appelle «la poussée de l’extrême droite», les «europhobes» qui caracolent en tête en Autriche, s’avancent en Hongrie et Roumanie, aux Pays-Bas et jusqu’au Royaume-Uni. Chez nous, les chefs sauvent leur place, ce qui est déjà bien. Jean-Marie Le Pen sera le doyen, Bruno Gollnisch est récompensé de ses efforts, et Philippe de Villiers résiste à tous les vents contraires.
Oui, mais il y a Cohn-Bendit, l’écologie… n’est-ce pas le grand danger ? D’abord, ce grand danger nous a débarrassés, momentanément au moins, de l’Europe socialiste, ce qui est une bonne chose. Martine Aubry – j’en prends le pari – ne s’en remettra pas et Ségolène est, enfin, réduite au silence. Laissons les morts enterrer les morts, ce n’est pas de ce côté que la nouvelle flamme jaillira. Ce n’est pas non plus du côté de François Bayrou dont la mine défaite, contrite, du faux cul de sacristie pris en train de boire les burettes, faisait, elle aussi, un beau motif de réjouissance.
[…] Les héros sont fatigués. Dany le Rouge, avec José Bové entrent au Parlement, révolutionnaires en peau de lapin dont le seul but, comme disait mon ami Edouard Parker, est de se faire une place. Ça y est, ils l’ont, leur écharpe, leur fauteuil, leurs indemnités. L’avion et le TGV consomment moins de CO2 depuis qu’ils sont gratuits. Là encore, je prends le pari, Cohn-Bendit, José Bové, Eva Joly ne sont pas la troïka léniniste qui va terroriser la France, ni l’Europe. […] Avant de disparaître, ils feront un peu plus de mal, et, peut-être, sans le vouloir, un peu de bien, dans le genre du démolisseur. Car l’Europe à laquelle ils s’attaquent – ou font semblant de s’attaquer – n’est pas la nôtre. Alors, après tout, qu’ils soient pour ou contre M. Barroso nous laisse complètement froids. Nous restons sur le bord, chantant Suave mari magno. Tout ce qui travaille à abattre ces institutions forcément mauvaises rendra service."
SOS Racisme dans le collimateur de la justice
Le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, ainsi que cinq des principaux dirigeants de l'association ont été placés en garde à vue, ce matin, dans les locaux de la Brigade financière à Paris. Ils sont interrogés dans le cadre de l'enquête préliminaire visant le député de l'Essonne Julien Dray. Les policiers cherchent notamment à savoir de quelle manière SOS Racisme aurait pu alimenter les comptes personnels du député. Ce dernier, qui conteste publiquement toute malversation, pourrait être interrogé à son tour «dans les toutes prochaines semaines».
Entendus par les enquêteurs ces dernières semaines, nombre de ses amis ont reconnu lui avoir octroyé plusieurs prêts et dons, soit directement, soit par le biais de SOS Racisme ou de l'organisation syndicale lycéenne FIDL. A l'issue de cette procédure, le procureur de Paris Jean-Claude Marin pourrait décider de classer le dossier ou d'ouvrir une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction indépendant.
Le Liban a préservé sa souveraineté grâce aux chrétiens
De Maroun Charbel dans Présent :
"Le Liban libre et souverain, le Liban qui a bouté dehors les Syriens en avril 2005, le Liban de cette cohorte des martyrs de la nouvelle indépendance, notre Liban, que nous avons cru perdre, a gagné. Le Liban libre et souverain, riche de tous ses peuples, a remporté ces législatives de tous les dangers et notre gratitude va, en un immense élan filial, vers le patriarche Sfeir qui est le véritable vainqueur de ce 7 juin 2009. La veille du scrutin, samedi soir, le patriarche maronite, en un geste exceptionnel, sort de sa réserve et déclare :
"L’entité du Liban et son identité arabe sont désormais menacées. Il faut faire très attention à ce qui se trame et faire échec aux desseins qui, s’ils réussissaient, changeraient le visage du Liban."
Le cardinal Sfeir a alors appelé à des «prises de positions audacieuses conformes à l’identité du Liban». […] Nous avons voté contre le Liban satellite de l’Iran des ayatollahs, contre le Liban du Hezbollah, contre le Liban du général Aoun. Après une journée comme celle de dimanche, il nous reste des images fortes. Comme le courage de ces Chrétiens des marches du pays, exilés à Beyrouth et qui ont fait plus de 2 heures de voiture pour voter contre le Hezbollah et à l’ombre de ses armes. […] C’est grâce à eux, au vote chrétien que le Liban n’a pas, définitivement et légalement, basculé dans le giron du Hezbollah et au-delà, de l’Iran. Le général Aoun ne peut plus prétendre représenter 70% des Chrétiens du Liban. […]
La première [circonscription chrétienne] de Beyrouth a vu l’écrasante victoire d’une liste emblématique avec pour le siège des Maronites Nadim Bachir Gemayel et pour celui des Grecs-orthodoxes Nayla Gebran Tuéni. Fils et fille de martyr, ils auront été, tout au long de la campagne, la cible privilégiée des attaques les plus ordurières du clan aouniste. Zahlé, la capitale chrétienne de la Békaa, et son casa ont dit non au Liban du Hezbollah et du général Aoun. En 2005 ils leur avaient donné six sièges sur sept. Quatre ans plus tard aucun. A Batroun sur la côte au nord de Beyrouth, les deux sièges à pourvoir, tous deux maronites, sont perdus par le général Aoun.
Mais le général Aoun semble avoir obtenu suffisamment de députés pour pouvoir prétendre à un groupe parlementaire. […] Comment ? Grâce au vote des étrangers. Ses candidats sont donc vainqueurs dans les circonscriptions chrétiennes qui bénéficient d’un fort pourcentage de vote chiite […]
Mais nous avons tout de suite mis un bémol à l’explosion de notre joie. Le Hezbollah s’est rappelé à notre bon souvenir en nous promettant des lendemains qui chantent si nous obtempérions à ses exigences en matière de participation au prochain gouvernement. Un gouvernement qui ne doit pas toucher aux armes de la «résistance» et comprendre le nombre requis de ministres de l’opposition pour que le Hezbollah et ses alliés jouissent du tiers de blocage."
USA : nouvelle attaque contre l’Eglise
Le 23 avril, le diocèse de Bridgeport (Connecticut) a reçu une lettre de l'agent de la mise en application de la déontologie du bureau éponyme de l’État (OSE, Office of State Ethics), annonçant qu’une
"évaluation était en cours pour déterminer si le diocèse n’avait pas violé [la loi du Connecticut] par manquement à s’être enregistré comme lobbyiste dans le Connecticut, par manquement à avoir rempli tous les formulaires appropriés [au statut reconnu] de lobbyiste, et par manquement à avoir suivi toute la procédure réglementaire"
L’OSE prétend que le diocèse de Bridgeport s’est comporté en lobbyiste en organisant une manifestation le 11 mars devant le Capitole de l’État pour protester contre le projet de loi 1098, en invitant les fidèles à protester auprès des élus contre un autre projet de loi (visant à légaliser le “mariage” entre personnes du même sexe). Mgr Lori a dénoncé cette nouvelle provocation :
"Le diocèse n’est pas un lobbyiste enregistré et ne se consacre pas d’abord aux questions législatives ou politiques. Toutefois, de temps en temps, la mission religieuse du diocèse m’oblige, ainsi que les curés diocésains, à prendre, conformément à nos croyances religieuses, des positions sur des législations qui concernent les questions morales de l’actualité, et à inviter les paroissiens à agir sur la base des enseignements de l’Église".
Mgr Lori a annoncé qu’il avait chargé les avocats du diocèse de déposer une plainte contre l’État pour obtenir du tribunal l’annulation de la procédure de l’OSE. La plainte a été déposée le 29 mai dernier.
Barroso, un homme de gauche choisi par un Parlement de “droite”
Extrait du portrait de José Manuel Barroso, qui sera certainement reconduit à la tête de la Commission européenne, par Minute :
"Né en 1956 à Lisbonne, José Manuel Durão Barroso devient adulte au moment de la Révolution des oeillets qui, en 1974, marque la fin du régime salazariste. Bien que le père soit plutôt de tendance monarchiste, José Manuel s’oriente vite vers la gauche, comme beaucoup de jeunes Portugais de sa génération. En 1976, il entre au très maoïste Mouvement pour la réorganisation du parti du prolétariat, un groupuscule qui renvoie dos à dos les impérialismes américain et soviétique, pour mieux pourrir la vie du Parti communiste portugais, nettement prosoviétique. Mais les charmes de l’extrême gauche portugaise sont fragiles, surtout lorsqu’on est affamé de diplômes et de reconnaissance. Après avoir brillé à l’université de Lisbonne, José Manuel part étudier les sciences politiques à Genève avant de passer quelque temps sur les campus américains. […] Il reviendra dans son pays vacciné contre le gauchisme mais plus européen et plus atlantiste que jamais.
La mutation est faite et, en 1980, voilà l’ancien maoïste adhérent au Parti social-démocrate, un parti qui, en dépit de son nom, se situe nettement au centre-droit. En 1985, il décrochera son premier mandat de député pour suivre une carrière politique qui le mènera, en 2002 au poste de premier ministre. Il s’agit alors d’en finir avec la gabegie du précédent gouvernement socialiste. Ce genre de tâche est nécessaire mais toujours fort impopulaire et, en 2004, son parti ramasse une sérieuse déculottée électorale. Sa position sur la guerre en Irak n’a d’ailleurs pas arrangé les choses. […] Au départ, ni Paris ni Berlin ne veulent de celui qu’ils considèrent comme un valet des Américains. Il faudra l’appui déterminé de Tony Blair pour l’imposer à la tête de la Commission. […] Malgré quelques faux pas, il est habile à la manoeuvre et, surtout, visiblement dépouillé de toute conviction forte. C’est un pragmatique qui sait calculer le parallélogramme des forces, c’est aussi un diplomate dans l’âme qui pratique avec une sorte de délectation l’art du compromis et surtout qui a l’art des formules où chacun peut trouver son bonheur. Pareil à la chauve-souris de la fable, il est à la fois l’oiseau libéral et la souris socialdémocrate. A ce petit jeu, on peut durer longtemps, mais aussi lasser, rapidement. L’avenir de José Manuel Barroso va donc se jouer dans les prochains jours."
Même Michel Barnier a fait campagne pour Cohn-Bendit
Lu dans Minute à paraître demain :
"Dimanche 31 mai, «Politique week-end», LCI
Du jamais vu : à une semaine d’une élection importante, Michel Barnier, tête de liste UMP en Ile-de-France et responsable de la campagne nationale du parti présidentiel, appelle une partie des électeurs à voter pour une liste différente de celle qu’il mène !
«A gauche, le seul qui est vraiment européen aujourd’hui, c’est Cohn-Bendit ! Le seul qui en parle d’une manière intelligente – on peut être en désaccord avec lui –, c’est Cohn-Bendit! Je dis que les gens qui peuvent être de gauche, et il y en a un certain nombre qui sont respectables, ont ce choix-là.»
De quoi faire péter les plombs de François Bayrou? La suite prouva que oui…"
Gordon Brown tente de sauver le Traité de Lisbonne
Le Parti travailliste de Gordon Brown s'est classé 3e au scrutin européen, avec 15,3 % des voix : depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais le Labour n'a enregistré un aussi mauvais score au niveau national. Le parti au gouvernement a été devancé non seulement par les Conservateurs (27,7 %), mais également par le United Kingdom Independence Party (UKIP, 16,5 %), qui réclame le retrait de l'Union européenne. À cette humiliation s'ajoute l'élection de deux candidats du British national party (BNP), une première dans l'histoire du parti de droite nationale dont la percée électorale se limitait jusqu'à présent au niveau local.
Les éléments semblent donc réuni pour que Gordon Brown démissionne. Mais ce dernier refuse. De même qu'il refuse d'organiser des législatives anticipées. Il peut attendre jusqu'à juin 2010. L'enjeu est en effet de taille. Les Conservateurs ont promis un référendum sur le Traité de Lisbonne s'ils étaient élus, ce qui est fort probable. Et le non pourrait certainement l'emporter. En retardant son départ, Gordon Brown cherche à sauver le Traité de Lisbonne. Toujours pas en vigeur, il manque encore les ratifications tchèque, polonaise, allemande et bien sûr le nouveau référendum irlandais, mal parti pour le non depuis la défaite de Ganley.
Afghanistan : renforts ou pas renforts ?
"Le président de la République en a décidé ainsi : pas question d'envoyer des renforts militaires en Afghanistan, même si les Américains le réclament. Et pourtant, depuis que cet ordre a été donné au début de l'année, le dispositif évolue sans cesse et pour tout dire, il se renforce. Il y eu par exemple l'envoi des drones Harfang de l'armée de l'air (photo), l'arrivée d'une équipe de fouille opérationnelle et bientôt l'envoi de cinq hélicoptères (3 Tigre et 2 Cougar). Sans compter les 150 gendarmes annoncés. Or, tout cela doit se faire à effectifs constants, de l'ordre de 2800 militaires français sur le territoire afghan.
Résultat : les planificateurs de l'état-major des armées (CPCO) sont obligés de jongler avec les effectifs. Ainsi, l'arrivée des hélicoptères et du personnel de l'Alat devrait se traduire par le non-envoi de deux sections qui étaient désignées pour partir. Quant aux gendarmes, on explique qu'il ne faut pas les compter pour des militaires, puisqu'ils seront affectés à des tâches policières. Au Kosovo ou en Cote d'Ivoire, les mêmes gendarmes sont pourtant compris dans les effectifs militaires français…"
Quand l’UMP n’assume pas sa victoire
L'élection visiblement ni prévue ni envisagée de Brice Hortefeux pose un problème à l'UMP… C'est ce que rapporte Le Point :
" En troisième position sur la liste présentée par la majorité présidentielle dans cette circonscription qui n'offrait que 5 sièges à pourvoir, Brice Hortefeux, actuel ministre du Travail, a été élu, contre toute attente, eurodéputé (…) Or, ce proche du président de la République n'avait été placé sur la liste du Centre que dans le but de doper la campagne de l'écurie présidentielle. "On a besoin de Brice Hortefeux au gouvernement", a lancé lundi le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand. "Nous savions que Rachida Dati (ministre de la Justice) et Michel Barnier (ministre de l'Agriculture) s'apprêtaient à aller siéger parce que nous les avions placés en tête". "Pour Brice Hortefeux, il s'est engagé dans cette campagne de manière tout à fait désintéressée" pour "apporter son poids politique", a reconnu Xavier Bertrand sur RTL (…)
En janvier dernier, Nicolas Sarkozy avait même indiqué que les candidats "siègeraient", que c'était "une règle". Une phrase dont Rachida Dati (…) a tenté de minimiser la portée aujourd'hui, indiquant qu'il ne s'agissait pas d'une "règle collective".
Pour l'heure, le ministère du Travail et l'Élysée semblent se renvoyer la responsabilité de la décision. Le premier indique que le président de la République va décider tandis que le second explique n'avoir aucun commentaire à faire et suggère de s'adresser directement à l'intéressé."
Autocensure dans le monde de l’édition française ?
Paul-Eric Blanrue est historien, collaborateur à la très historiquement correcte revue Historia et auteur d'une dizaine de livres. Il vient d'écrire un livre intitulé Sarkozy, Israël et les juifs (Marco Pietteur, collection « Oser dire », mai 2009) que l'on peut facilement trouver dans les librairies belges ou canadiennes mais pas …en France où on ne peut se le procurer que sur internet.
Voici la réponse qu'invoque le directeur des Editions Blanche pour justifier son refus :
"Pour le publier, c’est hélas non, car outre les risques (mesurés malgré tout) de sortir ce livre, on n’aura pas une ligne de presse et encore moins de média télé ou radio (…). Et ce ne sont pas quelques remous sur Internet qui feront vendre le livre en librairie"
Pourtant, Paul-Eric Blanrue se borne "à décortiquer l'influence des groupes de pression pro-israéliens et les changements de la politique étrangère française. L’auteur y voit la mise de la France à la remorque d'un Etat qu’il juge à la dérive ; une association, qui, selon M. Blanrue, se situe en rupture avec la tradition gaullienne de notre République et risque de nous entraîner prochainement dans des conflits majeurs" [Polémia].
Cette affaire n'est pas sans rappeler la mise à l'écart récente d'Aymeric Chauprade par le ministre de le défense…
“Le lieu propre du baptême est une église ou un oratoire”
En France, un curé défend le caractère sacré de son église tandis qu'au Québec, un curé insiste pour baptiser un enfant selon les règles…de l'Eglise catholique et refuse, par conséquent, de le faire en dehors de l'église. La réaction de ce couple qui menace de quitter l'Eglise est triste et désolante.
L' Eglise catholique n'est pas un prestataire de service ! Le droit canon est clair :
" Can. 857 – § 1. En dehors du cas de nécessité, le lieu propre du baptême est une église ou un oratoire."
L’UE coupée des peuples
Philippe Oswald commente le triomphe de l'abstention :
"L’Europe politique est dans l’impasse parce qu’elle s’est coupée de l’Europe charnelle et spirituelle, celle des peuples et des nations. Combien d’électeurs pensaient que leur vote, dimanche dernier, servirait à autre chose qu’à nourrir un symbole, voire un mythe ? Ne leur avait-on pas maintes fois montré par le passé que leur avis ne serait pris en compte que s’il allait dans «le sens de l’histoire», tandis que dans le cas contraire, on se passerait d’eux, par exemple en faisant ratifier par le Parlement le traité constitutionnel rejeté par référendum ? Combien enfin, parmi les citoyens les plus soucieux d’accomplir leur devoir électoral, auront voté en comprenant le rôle et le mode de fonctionnement de ce Parlement lointain dont les prétendants, chez nous, semblaient l’être par second choix, faute d’avoir trouvé ou gardé une place à l’Assemblée nationale ou au gouvernement ? […]
Faut-il en conclure que nous aurions eu tort de nous déplacer dimanche dernier pour glisser notre bulletin dans l’urne ? Certainement pas ! Nous gardons «une certaine idée de l’Europe», celle de pays puisant dans leurs racines et dans leur histoire pour s’unir et bâtir un avenir commun, au rebours de la zone de libre-échange et d’asservissement moral. En votant en notre âme et conscience, nous avons apporté notre pierre à un chantier dont le plan doit être revu de fond en comble, mais dont nous ne saurions nous détourner. Qu’il s’agisse des droits fondamentaux de la personne, des règles économiques ou des frontières de l’Union européenne, c’est bien notre avenir qui se dessine, pour le meilleur ou pour le pire, dans la composition du Parlement européen."
Christine Boutin est contente
Christine Boutin, dont aucun de ses candidats issus du FRS n'a été élu faute de places éligibles sur les listes UMP, se déclare satisfaite des résultats :
"Christine Boutin, présidente du FORUM des Républicains Sociaux – La démocratie chrétienne sociale, s'est réjouie du résultat des élections européennes qui permet à l'UMP de sortir renforcée de ce scrutin (…) Le FORUM des Républicains Sociaux se réjouit de cette réussite dans laquelle il a pleinement joué son rôle. C'est la confirmation du soutien des Français au président de la République et au gouvernement (…) Plus que jamais, l'Europe qui protège, l'Europe de la volonté politique doit pouvoir proposer une nouvelle répartition de la richesse sur le modèle du dividende universel."