Le problème de l’avortement se règle… par l’avortement
Christian Vanneste a interrogé Mme e ministre de la santé et des sports sur le constat établi par un rapport de l’Assemblée nationale sur l'avortement, son fort taux, notamment chez les jeunes, et sur "l'IVG médicamenteuse". M. Vanneste lui a demandé de bien vouloir lui indiquer si elle entend faire procéder à un bilan approfondi de cette pratique afin d’une part de comprendre les raisons profondes pour lesquelles le taux d’IVG augmente de façon régulière chez les mineures et les femmes de moins de 20 ans et pourquoi notre pays se situe, par son taux élevé en queue de peloton des pays européens et, d’autre part, mesurer l’impact réel de l’IVG médicamenteuse sur les femmes, et en particulier les plus vulnérables d’entre elles.
Extrait de la réponse de Roselyne Bachelot :
"La possibilité donnée, par la loi n° 2007-1786 du 19 décembre 2007 de financement de la sécurité sociale pour 2008, aux centres de planification ou d’éducation familiale, de pratiquer des IVG par voie médicamenteuse dans le cadre du dispositif « IVG hors établissements de santé », est de nature à favoriser une meilleure prise en charge, au sein de ces structures déjà qualifiées pour assurer l’accompagnement psycho-social des femmes concernées par ces actes. L’ensemble du dispositif fait l’objet d’un encadrement strict en matière de qualification des professionnels concernés et de qualité des pratiques. Ainsi, les dispositions réglementaires prévoient un suivi des femmes, conforme aux recommandations professionnelles émises par la Haute Autorité de santé dans ce domaine spécifique. Il convient de souligner, à cet égard, que dans le cadre de la mise en oeuvre de ces recommandations, les médecins doivent procéder, préalablement à la réalisation des actes, à une évaluation médicaux-psycho-sociale des patientes éligibles à ces interventions. Les mesures prises pour rendre moins difficile l’accès des femmes à l’IVG (multiplication des structures susceptibles de mettre en oeuvre cette activité, revalorisation tarifaire) s’inscrivent en complémentarité d’une politique volontariste menée pour prévenir les grossesses non désirées. Ainsi, dans le domaine de la contraception, un programme d’actions a été engagé au plan national. Notamment, une campagne de communication pluriannuelle (2007-2009) a été confiée à l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) pour favoriser une meilleure utilisation des différentes méthodes contraceptives. Le volet le plus récent de la campagne, lancé en mai 2008, concerne plus particulièrement les jeunes. En inscrivant l’obligation d’assurer des séances d’éducation à la sexualité à tous les élèves dans l’ensemble du cursus scolaire, la loi précitée du 4 juillet 2001 a fortement amplifié les efforts mobilisés depuis de nombreuses années dans ce domaine. La ministre de la santé et des sports a souhaité retenir ce thème essentiel de l’éducation à la sexualité parmi les thèmes prioritaires de santé figurant dans différents contrats cadre de partenariat récemment passés ou en cours de renouvellement avec les ministères chargés de l’éducation nationale, de la justice (protection judiciaire de la jeunesse) et de l’agriculture. Par ailleurs, un contrat cadre de partenariat sera passé avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche pour promouvoir l’éducation à la sexualité en direction des étudiants, cette population recouvrant une tranche d’âge tout particulièrement concernée par les grossesses non désirées et les IVG. Une étude analysée par l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) permettra de disposer, d’ici la fin de l’année 2009, de nombreuses données concernant l’accès à l’IVG en France. Ces résultats permettront de mieux connaître les parcours empruntés par les femmes, de mieux appréhender les difficultés rencontrées par celles qui se trouvent placées dans une situation de vulnérabilité ainsi que les raisons des échecs contraceptifs et d’évaluer le dispositif « IVG hors établissement de santé »."
Rien sur la fidélité, la responsabilisation, la maîtrise de soi, le mariage, l'union stable…
La loi sur le téléchargement illégal fait plouf
L'Assemblée a rejeté le texte du gouvernement par 21 voix contre 15. Oui, c'est tout ce qu'il y avait comme députés dans l'hémicycle.
MJ
Préservatif : une prise d’otage médiatique
Trouvé dans Daoudal Hebdo :
"[Le] 2 avril paraissait dans Le Journal du Cameroun un long article, solidement argumenté, intitulé Prise d’otage médiatique : Pourquoi distraire l'Afrique avec le préservatif ?, signé Jean de Dieu Tagne, qui commençait ainsi :
«Le tapage médiatique sur l'utilisation du préservatif qui a accompagné le voyage de Benoit XVI en Afrique a été une manigance organisée de toute pièce par ceux qui pillent l'Afrique et veulent distraire l'opinion quand on veut poser les vrais problèmes. En tant que Camerounais fier de ma nation, je me sens trahi et insulté par ces hommes de média qui ont détourné mon attention sur les questions de Justice et de Réconciliation auxquelles le Pape veut inviter l'Afrique et le monde.»
MJ
La voix du muezzin va résonner à Poitiers
Lu dans Daoudal Hebdo :
"La grande mosquée de Poitiers est en construction depuis sept mois. Le minaret vient d’être édifié. Un minaret de 21,08 mètres. A Poitiers. 1277 ans après la bataille décisive remportée par Charles Martel, les musulmans peuvent ériger leur symbole de domination, avec l’assentiment de toutes les autorités politiques et religieuses. […] L’imam est Boubaker El Hadj Amor. C’est un des principaux piliers de l’UOIF, (ancien ?) responsable du département éducation et président de l’«Institut européen des sciences humaines», l’école d’imams islamistes fondée par l’UOIF près de Château-Chinon. Le 26 octobre 2008, dans La Nouvelle République, il expliquait:
«Dans les pays musulmans, à une époque où la sonorisation n’existait pas, c’était pour faire monter la voix. Aujourd’hui, ne serait-ce que parce que nous n’avons aucune envie de choquer, de heurter, de montrer que l’on envahit (sic), ou de faire réagir les plus extrémistes, le minaret ne servira que comme élément d’ornement et d’appel visuel.»
Et Jacques Santrot, l’ancien maire PS qui avait accordé le permis de construire en 2003, disait de son côté : «Le minaret en lui-même n’est pas choquant. La seule chose qu’il ne faut pas, c’est qu’il y ait un haut-parleur.» Or on apprend aujourd’hui par le journal Centre Presse :
«A terme, un ensemble d’appareils d’éclairage et de sonorisation devrait être installé.»"
MJ
Le pape ne souffre pas de la maladie du politiquement correct
L'évêque orthodoxe russe de Vienne, Hilarion Alfeyev, a défendu le Pape sur le préservatif, dans un entretien sur la chaîne "Rossia" :
"Les gens ne sont apparemment pas habitués, à ce que le Chef suprême de l'Eglise représente le point de vue traditionnelle de l'Eglise […] Les propos du pape provoquent une sorte d'effet de choc, tant il ne se laisse point guider par le politiquement correct […] Parce que le Chef Suprême de la plus grande église chrétienne ne se conforme pas au langage politiquement correct, mais dit aux gens ce que son Eglise enseigne."
MJ
Excommunication au Brésil : le résumé de l’affaire
Dans L'Homme Nouveau, Daniel Hamiche a écrit un excellent résumé de cette terrible affaire et apporte quelques nouveaux éléments en fin d'article :
"Alors que le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation des évêques, déclarait à La Stampa le 7 mars, que l’archevêque brésilien n’avait rien à se reprocher, sentiment partagé par la Conférence épiscopale du Brésil le 12, L’Osservatore Romano, dans son édition datée du dimanche 15 mars, publiait à la Une une «note» de Mgr Rino Fisichella aussi violemment hostile à Mgr Sobrinho qu’elle était fort peu documentée.
Une telle charge du président de l’Académie pontificale pour la vie, dans «le journal du Pape», laissait croire qu’il s’agissait là de la position officielle du Saint-Siège (la «note» ne pouvant, en tout état de cause, avoir été publiée sans le feu vert de la Secrétairerie d’État). Or, l’on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien : Mgr Fisichella laisse désormais entendre qu’il a été trompé par ceux qui lui ont demandé ce texte et fourni des informations orientées, et, sans citer personne, il désigne implicitement les bureaux du substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État.
Cette tragédie brésilienne aura révélé de nombreux clivages à l’intérieur de l’épiscopat brésilien et français, au sein de la Curie romaine, et la guerre sans merci que mène la «culture de mort» contre l’Évangile de la vie. Mais des deux petites innocentes victimes de ce grand affrontement, qui s’en souvient encore ?"
Philippe Maxence écrit au directeur de Marianne
Suite au soutien lancé par Marianne en faveur de Témoignage chrétien, le rédacteur en chef de l'Homme Nouveau écrit :
"Pourriez-vous lancer un appel similaire en faveur du journal dont je suis le rédacteur en chef, L’Homme Nouveau. […] Notre situation est certes moins critique que celle de Témoignage chrétien. Nous avons un peu plus d’abonnés, mais pas dans une marge suffisante pour nous permettre d’être à la hauteur, par exemple, de Marianne. Fondé en 1946, L’Homme Nouveau est né de la volonté d’un prêtre, le père Fillère, qui fut pourchassé par la Gestapo pendant l’Occupation allemande. Son crime ? Avoir dénoncé avant-guerre le totalitarisme brun. Après le second conflit mondial, il n’a pas cru devoir tomber dans les bras d’un autre totalitarisme, rouge celui-là. Cela explique peut-être le fait que ce nom n’évoque rien pour vous.
À partir de 1962, et jusqu’en 1998, L’Homme Nouveau a été dirigé par Marcel Clément. Réfractaire du S.T.O., dans la clandestinité dès 1942, Marcel Clément appartenait à une équipe chargée d’établir le coût de l’Occupation allemande en France. C’est à ce titre qu’il a présenté au Gouvernement provisoire un rapport sur cette question en 1944. À la demande du gouvernement français il fut également, par la suite, chargé d’établir l’état des dommages commis par le Japon envers la France. Ces quelques rappels historiques pour vous montrer que nos origines ne diffèrent guère de celles de Témoignage chrétien et que notre ancienneté est à peine moindre.
Pourtant, des différences, il y en a, et je suis persuadé que vous ne pouvez n’y être que sensible, au nom justement de la défense du pluralisme de la presse. L’une de ces différences tient au fait que L’Homme Nouveau appartient uniquement à ses collaborateurs et à ses lecteurs. Contrairement à Témoignage chrétien, nous n’avons jamais reçu l’aide de capitaux extérieurs. […] Nous ne sommes pas socialistes, parce que nous estimons que le socialisme finit toujours en un capitalisme d’État. Nous ne sommes pas capitalistes, parce que nous voyons que le capitalisme ne l’est pas assez, réservant la propriété à quelques-uns, là où il faudrait la diffuser à tous. La propriété privée largement répandue nous semble être un facteur, non pas d’enrichissement, mais au moins de responsabilité et de liberté. Et il nous apparaît qu’il s’agit là de deux faces de la dignité de l’homme.
Mais notre autre grande différence avec Témoignage chrétien tient au fait que nous sommes à l’aise avec notre catholicité. Pour faire court, nous ne croyons pas, mais alors pas du tout, que parce qu’il est l’homme en blanc, le Pape doive être pris comme une cible systématique. […] Notre choix à nous, ce qui fonde notre spécificité et notre ligne éditoriale, tient au fait que nous prenons le temps d’écouter cet homme en blanc qui est devenu la cible si facile et si visible du petit monde médiatique. […] Vous imaginez bien que cette situation ne nous place pas dans une position commode dans notre époque. Vous imaginez bien que de ce fait il est vital, au nom du pluralisme de la presse que vous défendez tant, que notre petite voix puisse continuer à exister, voire à se développer. Certain de votre compréhension, je suis persuadé que Marianne ne s’arrêtera pas sur sa lancée et qu’après avoir appelé à soutenir Témoignage chrétien, votre publication appellera aussi à soutenir L’Homme Nouveau."
MJ
Décryptage de l’origine de la légende noire sur Pie XII
De nombreux ouvrages ont rétabli la vérité sur l'action bénéfique de Pie XII pendant la guerre. Il restait à dénoncer er récapituler les manoeuvres qui ont abouti à la légende noire. C'est chose faite avec la parution de deux ouvrages en Italie. Le premier est un livre publié par un éditeur italien non catholique et écrit par des auteurs de différentes origines culturelles et religieuses dont deux sont juifs. Le second est l’essai qui ouvre le dernier numéro de La Civiltà Cattolica. Son auteur, le jésuite Giovanni Sale, est historien et spécialiste de l’Eglise du XXe siècle. Le titre va droit au cœur de la question: "La naissance de la légende noire de Pie XII". Extrait de cet article :
"Le communisme international, dirigé par Moscou, prit dans les derniers mois de la guerre une attitude très agressive envers le Vatican. […]. C’est surtout l’allocution de Pie XII aux cardinaux à l’occasion de sa fête, la saint Eugène, le 2 juin 1945, qui déclencha une campagne concertée d’attaques contre la personne du pape. Dans cet important message, le pape rappelait le combat mené par le Saint-Siège, à partir de Pie XI, contre le nazisme et ses doctrines antichrétiennes. […] Ce message invitant les peuples chrétiens à la pacification et à la construction d’un nouvel ordre international fondé sur la justice et sur la démocratie fut habilement instrumentalisé par la presse communiste internationale pour créer la légende d’un pape ami de Hitler et des nazis allemands. […] De fait, juste après l’allocution du 2 juin, Radio Moscou commenta le message du pape en termes très forts, comme jamais auparavant. Pie XII fut accusé d’être le pape de Hitler, de ne pas avoir condamné le national-socialisme, d’être resté silencieux face aux atrocités des nazis […] Ce texte est extrêmement intéressant pour deux sortes de raisons. D’abord il avait pour but de lancer la presse communiste internationale dans la propagande anti-Pacelli et anti-vaticane. De plus, on trouve déjà indiqués dans ce texte, de manière précise et ponctuelle, tous les thèmes de la "légende noire" de Pie XII; il y est question pour la première fois du silence du pape sur le massacre des juifs. […] Ces thèmes furent repris par la presse communiste et russophile européenne, mais aussi par celle qui était proche de la gauche plus modérée. Il y eut même des catholiques-sociaux pour se laisser influencer par cette propagande."
Vidéo de l’agression violente du bus : questions
Fdesouche, qui a connu un véritable record de visites sur cette affaire, met les pieds dans le plat :
"Imaginez la même scène, les même lieux, les mêmes coups, les mêmes insultes, le même contexte mais inversez les «couleurs» des protagonistes et remplacez «Français de merde» par Arabe, Noir ou Juif «de merde».
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Croyez-vous qu’il aurait fallu attendre qu’un policier poste ces images sur sa page Facebook, que quatre mois plus tard un internaute tombe dessus et nous les envoie pour qu’on parle enfin de cette agression dans les médias ?
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Versac, “blogueur de référence”, aurait-il d’abord affirmé que la video était un faux grossier, avant de conclure à un obscur complot de l’extrême-gauche militante ?
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Aurait-on cherché à nier le caractère raciste de l’agression en dépit des insultes racistes prononcées («Français de merde» à deux reprises) ?
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Se serait-on inquiété que la diffusion d’une telle vidéo puisse faire monter le racisme anti-blanc ?
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Les médias se seraient-ils désintéressés totalement du sort de la victime, des conséquences physiques et psychologiques de son agression ?
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Les médias se seraient ils totalement désintéressés du sort des agresseurs, et n’auraient-ils pas réclamé une peine “exemplaire” ?
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Les médias auraient-ils volontairement inversé les culpabilités en s’intéressant plus à la fuite ayant permis la diffusion qu’aux images et à leur signification ?
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Le MRAP, la LICRA, SOS Racisme, les politiciens, les évêques …seraient-ils restés silencieux ?"
MJ
Mgr Rey dénonce la culture de mort et le lynchage du Pape
Extraits de l'homélie de Mgr Rey lors de la messe chrismale :
"L’indignation médiatique s’est imposée à propos des questions éthiques : aujourd’hui, c’est la question de l’avortement, l’utilisation du préservatif. Hier, c’était la question de l’euthanasie ou du statut de l’embryon, demain, ce sera le mariage homosexuel et l’homo-parentalité. […] Lorsqu’il s’agit de l’avenir de la planète, de la disparition de la faune et de la flore, des gaz à effet de serre, le Grenelle de l’environnement adopte prudemment des mesures disciplinaires et contraignantes. En ce qui concerne l’éthique et la vie humaine, les repères font défaut. La reconnaissance par la loi des situations particulières prend le pas sur toute approche globale qui serait portée par une anthropologie commune. L’Eglise elle, ne se détermine pas à partir des sondages et du changement du climat idéologique. Elle a pour boussole l’Evangile. Elle met le cap vers un Royaume où l’homme a été libéré par le Christ du mensonge et de l’idolâtrie. […]
Par la voix du successeur de Pierre, qui se trouve placé à la proue du navire, l’Eglise désigne de loin, à travers les tempêtes et les péripéties de l’histoire, le port où Dieu nous attend. Elle manquerait à sa mission prophétique, si sa voix se taisait par timidité, par lâcheté ou par compromission. Sa vocation, c’est la fidélité à son Epoux, le Christ, à sa présence en elle, à son enseignement, par sa parole. Oui, l’Eglise ne peut que protester lorsqu’offense est faite à la vie humaine dès sa conception, dans le sein de sa mère. Elle proteste pour ces 220 000 avortements pratiqués chaque année en France, et qui tendent peu à peu à devenir un moyen contraceptif. […] L’Eglise proteste encore quand elle s’inscrit en faux lorsqu’on promeut des modèles de famille qui privent l’enfant de la référence paternelle ou maternelle, indispensable à sa croissance humaine. Face à la propagation du Sida, tout en prenant en compte les besoins de précautions, l’Eglise fait appel en premier lieu à la responsabilité dévolue à chacun d’inscrire la relation affective et sexuelle à l’intérieur d’un projet de vie stable et par une promesse dans la donation de soi, que Dieu vient bénir. Les actes que pose l’Eglise accompagnent son enseignement.
En Afrique elle est la première ONG à œuvrer pour accueillir, soigner, accompagner les populations séropositives dans des dispensaires ou hôpitaux, et à rappeler dans ses écoles, avant les mesures prophylactiques à prendre, surtout à éduquer à la dignité de la sexualité, au sens de la maîtrise de soi et au respect du corps. Un évêque camerounais de passage dans le Var, et qui venait d’accompagner le Saint Père dans son récent voyage en Afrique, était outré par les commentaires suffisants des soi-disants experts. «N’y-aurait-il pas du racisme lorsqu’on veut imposer aux Africains l’usage du préservatif comme si nous sommes jugés incapables de modifier nos modes de relations affectives ?» […]
Il y a peu, l’Eglise dénonçait – non pas l’acharnement thérapeutique-, mais l’euthanasie lorsque la prétention eugénique d’une société, décide qui doit vivre et qui doit mourir. Elle s’insurge aussi contre la manipulation de l’embryon humain, traité comme un matériau de laboratoire, du corps humain considéré comme une boîte à outils. La protestation de l’Eglise touche en réalité la transgression des interdits fondamentaux qui structurent toute vie en société […]
Oui, Benoît XVI, dans la fidélité à l’enseignement de l’Eglise, a osé braver la dictature de la pensée unique ! La tolérance revendiquée si souvent…a alors fait place à l’incantation autiste […]. L’aveuglement émotionnel est devenu inquisition véhémente et lynchage, condamnant quelqu’un (le pape) de façon caricaturale pour des idées qui ne sont pas les siennes, pour des actes qu’il n’a pas commis, des propos qu’il n’a pas tenus. La curée médiatique s’est faite sous impunité garantie. Beaucoup de chrétiens n’ont pu que se sentir blessés par de tels outrages, par le cynisme de certains représentants de la nation qui complaisamment, ont sali l’image du Saint-Père. Je souhaite qu’au cours de cette semaine sainte, nous puissions particulièrement prier à son intention dans toutes nos communautés chrétiennes, et plus particulièrement le Vendredi Saint. […]
En ce temps liturgique, comment ne pas associer, sans spiritualiser à l’excès, ces vociférations médiatiques aux cris de la foule en furie qui s’en prenait au Christ sur la route du Golgotha ? A un moment ou à un autre de notre itinéraire spirituel, ou de la marche de l’Eglise, notre route croise, comme Simon de Cyrène, Celui qui est chargé d’une croix trop lourde à porter. L’Evangile n’est pas plus facile à vivre ni à proclamer aujourd’hui qu’il y a quelques siècles. […] Les soubresauts médiatiques de ces derniers jours nous invitent à ne pas nous dérober à la responsabilité prophétique que l’Eglise doit assumer face aux défis anthropologiques et éthiques des temps à venir. Nos silences seraient complices des dérives possibles. Cette responsabilité est en premier lieu éthique. […] Sauver la planète : oui Sauver l’économie : oui Mais d’abord sauver l’homme de lui-même. Le sauver de la tentation de Babel. […]
Par un curieux retournement de l’histoire, un nouvel intégrisme pointe le nez lorsqu’on refuse que l’Eglise tende la main à ceux qui se sont éloignés, en les enfermant dans leur étiquette et dans leur passé. Benoît XVI a été explicite : «Pouvons-nous les exclure, comme représentant un groupe social marginal, de la recherche de la réconciliation et de l’unité ?» Ni le négationnisme affiché par Mgr Williamson, ni le pharisianisme de ceux qui s’arrogent le monopole de l’interprétation de Vatican II, ne parviendront à altérer cette communion ecclésiale qui s’enracine dans la vie trinitaire, se déploie en premier lieu dans la famille, et puis s’incarne dans chaque communauté chrétienne."
MJ
Les “enclavés” aiment le Pape
Trois vignerons valréassiens et le curé de la paroisse de l'Enclave, le père Olivier Dalmet, se sont rendus au Vatican pour offrir à Benoit XVI un Jéroboam (4,5 l) de vin au nom de l'Enclave des Papes, ainsi qu'une lettre et un résumé historique de la spécificité de l'Enclave :
"Une révolution, deux empires, deux monarchies et cinq républiques n'osèrent modifier son statut d'Enclave. Puisque nous sommes restés plus longtemps sujets pontificaux que citoyens français, nous venons présenter notre cas auprès de Sa Sainteté."
Le canton de Valréas se trouve effectivement dans le département de la Drôme mais appartient au département voisin du Vaucluse. L'origine de cette enclave remonte à l'époque de papes d'Avignon (voir ici).
Nous souhaitons une bonne dégustation à Benoit XVI.
O Crux, ave, spes unica
Extrait de l'Angélus du Pape aujourd'hui :
"La mort du Christ rappelle l'accumulation de douleurs et de maux qui pèsent sur l'humanité de tout temps : le poids écrasant de notre mort, la haine et la violence qui aujourd'hui encore, ensanglantent la terre. La passion du Seigneur se poursuit dans la souffrance des hommes. Comme l'écrit à juste titre Blaise Pascal : « Jésus sera à l'agonie jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas dormir pendant ce temps » (Pensées, 553). Si le Vendredi saint est un jour plein de tristesse, il est donc dans le même temps un jour plus que jamais propice pour restaurer notre foi, renforcer notre espérance et le courage de porter chacun notre croix avec humilité, confiance et abandon en Dieu, assurés de son soutien et de sa victoire. La liturgie de ce jour chante: O Crux, ave, spes unica – Salut, ô croix, unique espérance ! ».
MJ
Mais où s’arrêtera-t-il ?
Selon le Figaro, Dominique Strauss-Kahn se serait vu proposer par Nicolas Sarkozy le poste de… premier ministre en remplacement de François Fillon :
"C'est un proche de Dominique Strauss-Kahn qui raconte l'histoire. Il y a deux mois et demi environ, «le président de la République a demandé à DSK s'il voulait être son premier ministre». Le directeur, socialiste, du Fonds monétaire international a décliné l'offre. «Si cela était arrivé, ça nous aurait achevés totalement», ajoute ce responsable du PS."
Après Bernard Kouchner, Jack Lang et Michel Rocard, on se demande si Yves Cochet ne va pas se voir proposer le poste de ministre de la famille (voir ici)…
Travail dominical : amendements retirés
Les amendements au projet de loi sur le tourisme, déposés en catimini au Sénat pour autoriser le travail dominical, ont été retirés. Hervé Maurey et Yves Pozzo di Borgo (Union Centriste) ont renoncé à leurs amendements sous les feux croisés de la gauche et du gouvernement, lors d'un débat très animé dans un hémicycle inhabituellement garni (procès-verbal). Le secrétaire d'Etat à l'Economie Hervé Novelli s'est lancé dans un plaidoyer vibrant en faveur du travail du dimanche, s'engageant "en échange" du retrait des amendements à le "réformer" mais par "une réforme globale".
"Je voulais vous l'indiquer avec force, le gouvernement est parfaitement déterminé à ce qu'il y ait une réforme de la législation sur le travail du dimanche mais ce débat doit être tranché au grand jour et partout en France pas seulement dans les zones touristiques [et pas] au détour d'un article".
Le gouvernement a été dans un premier temps favorable à ces amendements avant de se raviser devant la levée de bouclier de la gauche, de nombreux députés UMP et du chef de file des députés Nouveau Centre, François Sauvadet. Il faut noter la ferme opposition du sénateur MPF Bruno Retailleau (lorsque le président du Sénat lui a donné la parole, Gérard Longuet a crié "A la messe !") :
"Sur le fond, beaucoup à droite estiment, comme moi, que c'est un sujet de société. La crise est la conséquence d'un dérèglement : la logique purement financière a tué toute autre considération. Ce n'est pas le marché qui doit réguler l'activité de l'homme, mais l'homme qui doit réguler le marché ! […] Ouvrir le dimanche, c'est accepter que le marché impose son rythme à l'homme. […] En temps de crise, le plus précieux, c'est le lien social. Or le repos dominical est l'occasion de tisser ce lien. Voulons-nous une société uniquement marchande, composée de consommateurs, ou une cité de citoyens debout ? Il faut protéger le dimanche comme un moment essentiel, de respiration, où les associations, les familles se retrouvent, où l'homme peut exercer une activité autre que consommer et produire. […] Allons-nous consacrer le primat de la consommation et de la production sur toute autre activité humaine ? Le débat est là".
Espagne : la mobilisation pro-vie ne faiblit pas
Lors de cette semaine Sainte, bon nombre de processions sont placées sous le signe de la lutte contre l’avortement. A Medina Sidonia, près de Cadix, à Cordoue ou à Madrid, des confréries ont épinglé sur leurs habits de pénitents des petits rubans blancs. Un signe de protestation contre le projet de loi du gouvernement de José Luis Zapatero, présenté à la mi-mars, visant à libéraliser l’avortement.
En fin de semaine dernière, l’exécutif de la région valencienne a annoncé une loi régionale prenant le contre-pied de l’initiative de Zapatero : le Ministère régional des affaires sociales va recevoir des fonds publics pour dissuader les femmes d’avorter et, d’autre part, pour faciliter l’adoption d’un enfant qu’une mère ne serait pas capable de prendre en charge. A Madrid, une demi-douzaine de centres d’immigration a été confiée aux Légionnaires du Christ. D’après El Pais, dans ces centres, les femmes enceintes qui veulent avorter peuvent même se voir proposer un emploi pour changer d’avis.
Le 29 mars, ils étaient des centaines de milliers à manifester à Madrid. Depuis, dans tout le pays, les groupes pro-vie multiplient les mobilisations, les marches ou les diatribes dans les médias contre «l’infanticide Zapatero». L’épiscopat participe largement à cette protestation. Dans les villes, les évêques ont posé des affiches géantes affirmant que le lynx ibérique, une espèce en voie de disparition, est mieux protégé qu’un embryon. Le numéro un de l’Eglise, le cardinal Rouco Varela, a promis à Zapatero que cette croisade «s’intensifiera jusqu’au retrait du projet de loi».
Blocus cinématographique contre Katyn
Le film d'Andrzej Wajda sur le massacre de vingt-deux mille Polonais dont plus de 4000 officiers dans la forêt de Katyn, perpétré par l'Armée rouge, sur l'ordre de Staline, au début de la Seconde Guerre mondiale, est sorti en France. Le père de Wajda compte parmi les officiers victimes du crime soviétique. Ce sujet était absolument tabou au temps du communisme. Visiblement, il l'est toujours dans la France de 2009 où le film a du mal à être diffusé : le film n'est projeté que dans 13 salles pour toute la France ! Jean-Gilles Malliarakis raconte :
"Dans la petite salle multiplexe parisienne du quartier Saint-Lazare où je me suis rendu, trônait en parallèle un festival du cinéma du mouvement "Attac". Sur les tréteaux de l'entrée s'étalaient des brochures faisant l'apologie des idées au nom desquelles précisément se sont commis les crimes rouges et, pire encore, l'attentat permanent contre l'Histoire et l'identité des peuples de l'Est européen, dénoncés par le cinéaste.
Rappelons tout de même qu'il s'agit non seulement du plus grand réalisateur de son pays, véritable fondateur d'une école nationale dans les années 1950, honoré depuis 1994 du titre de sénateur mais également que cette nouvelle œuvre fut nominée aux oscars en 2008. Il faut donc se dépêcher pour aller le voir ! Je ne chercherai pas à multiplier les adjectifs élogieux. Il les mérite, tant pour le jeu d'acteurs que pour la beauté des prises de vues et des couleurs, mais aussi la musique, discrète, intime, tragique et intelligente."
Le business du préservatif fait sa pub sur le dos du Pape
Unitas lance une campagne pour défendre le Pape, attaqué cette fois par les vendeurs de préservatifs, qui lancent une publicité outrageante :
"[L]e groupe Antoine Associés, auquel appartient la marque Be Love, s’est joint à l’agence de publicité Léo Burnett pour mener une campagne diffamatoire autant que discriminatoire contre l’Eglise et le pape. […]
[D]es cupidons attaquent à coups de flèches les propos du pape sur le préservatif. Le message est clair : il faut protéger les marchés africain et européen. Be Love a fondé son succès en commercialisant des préservatifs à 20 centimes d’euros, affirmant à qui veut l’entendre que la marque est soutenue par le ministère de la santé. En 2006, Antoine Associés a généré 227 000€ de chiffre d'affaires. Dans le bilan on constate que les coûts d’exploitation de la production de préservatifs n’excèdent pas 40% de ce chiffre d’affaires, ce qui laisse de très larges bénéfices à cette entreprise. En France, en 2006, les préservatifs se sont vendus au nombre de 100 millions. Le marché est extrêmement concurrentiel; il était encore dominé il y a peu par les géants Durex et Manix, avant que Antoine Associé ne fasse sont apparition. Par conséquent, la moindre entreprise qui peut faire parler d’elle le fera sans l’ombre d’un scrupule, sans l’ombre du respect, sans l’ombre d’un quelconque état d’âme, sans l’ombre du souci de la Vérité. […] Antoine Associés reconnaît avoir vendu en 2007 18 millions de préservatifs, soit un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros. […] Un article de Missebene d’avril 2008 (N° 68) révèle que 30 millions de préservatifs seront vendus dans les différents réseaux de distribution, dans les pharmacies, les tabacs, etc… Les marges bénéficiaires sont donc mirobolants : 6 millions d'euros pour un coût de production ridicule. […]
Que serait Be Love sans les séropositifs ? Be Love a besoin des séropositifs pour alimenter la peur première qui provoque l’achat du préservatif. […] Dénoncer le pape est finalement le plus grand hommage que cette entreprise pouvait rendre à un homme qui refuse de collaborer au crime et à l’expansion du Sida."
Addendum 16h50 : Certains se demandent s'il ne s'agit pas d'un canular et d'un mauvais montage. Précisons d'emblée que cette information vient du service de presse du groupe Antoine Associés, auquel appartient la marque Be Love.
Ad 2 17h30 : image modifiée à la demande d'Antoine Associés, publiée dans CB News.
Ad 3 10/04 : La marque recule devant la pression et modifie son affiche de façon à ce que le Pape ne soit plus mentionnée. C'est une belle victoire en cette Semaine Sainte.
Les idées malthusiennes d’Yves Cochet
Le député des Verts Yves Cochet a trouvé une solution surprenante à l’actuelle crise économique et écologique. Selon lui, un enfant européen ayant «un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York», il faudrait faire voter une directive baptisée «grève du troisième ventre» qui inverserait l’échelle des prestations familiales. Dissuader financièrement les familles qui envisageraient de concevoir plus de 2 enfants :
"Aujourd’hui, plus on a d’enfants, plus on touche. Je propose qu’une famille continue de percevoir des aides pour les deux premiers enfants, mais que ces aides diminuent sensiblement à partir du troisième".
De l’islamisme au catholicisme, en passant par le méthodisme
Témoignage d'un Algérien lu sur Famille Chrétienne :
"J’étais musulman pratiquant, sérieux. A l’époque j’étais un dur, j’ai même passé deux ans dans le maquis. J’avais une haine dans mon cœur. Et en 1998, un père de famille du village a commencé à me prêcher l’Evangile. Ce qui me choquait, c’est Jésus. Je savais qu’il était prophète, mais Fils de Dieu, ce n’était pas facile à admettre ! Ce voisin m’a donné une Bible en arabe et je l’ai lue. Finalement j’ai été baptisé chez les méthodistes de Wadia, en 1999. J’étais le deuxième chrétien du village. […] Les gens du village nous ont persécutés. Il faut dire que j’allais prêcher à la sortie de la mosquée ! […] A un moment, il y a un gars qui voulait me tuer. Il est venu me trouver avec son couteau. Je suis sorti avec lui dans la rue pour que les gens nous voient. Et je lui ai dit : "Est-ce que vous serez capable de me tuer ?" Alors je me suis mis à genoux et je lui ai dit : "Allez-y, ca sera pour la gloire de Dieu !" Il tremblait, puis il a baissé son couteau et est parti. […]
A un moment, j’ai eu une querelle avec un pasteur et je lui ai demandé : "Qui t’a donné cette mission ?" Et j’ai vu qu’il y avait un problème d’organisation. Pendant des mois, je ne suis plus allé à l’église. Et puis j’ai prié le Seigneur en lui disant : "Tu m’as choisi, maintenant il faut que tu me trouves une place". Et là, j’ai rencontré un Père blanc. C’est un homme qui a consacré toute sa vie à Dieu et qui a beaucoup étudié la doctrine. Ce que je trouve bien chez les catholiques, c’est qu’il y a une doctrine, un règlement formidable. Et puis l’obéissance. Et cela fait un an que je connais la prière à la Vierge Marie."
Nouvelle attaque contre le Pape
Continuons à soutenir Benoît XVI. "Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin".
Addendum 9h00 : Excellent commentaire lu sur l'Express :
"On connaissait l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. On a maintenant l'homme [Benoît XVI] qui a vu l'homme [son secrétaire, Mgr Joseph Clemens] qui a écrit à l'homme [rédacteur en chef de Aula à l'époque : Gerhoch Reisegger] qui a succédé à l'homme [le rédacteur en chef précédent, Herwig Nachtmann] qui a soutenu l'homme [le négationniste négationniste Walter Lüft] qui a fait scandale. Et ça, c'est horriblement compromettant, d'être l'homme qui a vu l'homme qui a écrit à l'homme qui a succédé à l'homme qui a soutenu l'homme qui n'a pas vu les chambres à gaz !!! Voilà qui rappelle étonnamment l'Évangile : les Pharisiens, ne pouvant accuser personnellement Jésus de péché, recouraient à l'amalgame, et répétaient sur tous les tons : « Cet homme mange avec les pécheurs ! » (Lc 5, 32)
ONU : bataille autour du pseudo-droit à l’avortement
la Commission sur la Population et le Développement (CPD) aux
Nations-Unies se sont prononcées fermement contre l’inclusion de
l’avortement dans un document du CPD. L'expression «sexual and reproductive health and rights», inclut dans un
document préliminaire de la CPD, est utilisé par certaines ONG afin de promouvoir l’avortement. La plupart de ces ONG sont pilotées
par le planning familial international.
Le terme "avortement" a
d’ailleurs failli être adopté avec la mention «sexual and reproductive
health and rights».Toutefois, les Etats-membres de l’ONU se sont
ralliés pour la faire enlever. Les représentants de l’Iran ont demandé à la CPD de revenir
à la formule acceptée et ont négocié un retour à «l’International
Conference on Population and Development (ICPD) Program of Action» de
1994, dans lequel il est stipulé qu’il ne faut créer aucun droit à
l’avortement.
Les représentants des Comores, du Pérou, de la Pologne, de
l’Irlande, du Chili, de Malte et de Sainte Lucie ont également pris la
parole contre les autres mentions relatives à la santé reproductrice,
notamment, «droits procréateurs», «services de santé procréatrice» et
«avortement sans risque». Ils ont réclamé leur élimination du texte
car celles-ci sont susceptibles d’être interprétées
comme «soutenant, approuvant ou promouvant» l’avortement. De son côté, l’ambassadeur de
Malte à l’ONU a confié que sa délégation jugeait de plus en plus
difficile d’accepter les résolutions des organismes tels que la CPD. Ceux-ci tentent régulièrement d’incorporer l’avortement à
«la santé procréatrice».
La construction de la mosquée de Bordeaux peut être stoppée
prendre la présidence d’un
Collectif contre la Grande
Mosquée de Bordeaux, persuadé que sa construction, soutenue activement par la mairie de Bordeaux, peut être enrayée :
culte. Contrairement à ce que l’on veut
nous faire croire, cette Grande Mosquée
n’a pas pour but d’accueillir 2000
croyants qui seraient en quête d’un lieu
de prière. Ce projet s’inscrit clairement
dans une stratégie politico-religieuse de
conquête. Quoi qu’en dise l’imam, qui a
osé, lors d’un débat sur Sud Radio face à
un porte-parole du Bloc identitaire, parler
d’un islam enraciné dans le terroir – et
pourquoi pas dans le vignoble ! –, le but
de l’Association des musulmans de
Gironde est, comme partout en France
d’ailleurs, de bâtir pour s’implanter et se
développer.
Pourquoi croyez-vous qu’ils réclament
une Grande Mosquée de 2000 places ? Parce qu’ils considèrent que tout
musulman vivant en France va y rester et
y proliférer. Et parce qu’ils sont dans une
logique de prosélytisme. Alors ils profitent
de la faille majeure de la laïcité, qui
est qu’elle place sur le même plan toutes
les religions et par voie de conséquence
toutes les civilisations, pour exiger une
égalité de traitement.
Je suis désolé, mais la France, et l’Europe,
n’ont jamais été de civilisation musulmane. C’est une raison suffisante, et
non négociable, pour leur dire non."
MJ
“Empêcher l’avortement n’est pas une question politique”
«Empêcher l'avortement n'est pas une question politique. C'est une pure question d'humanité», a souligné le cardinal Antonio Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dans son homélie à la Messe des rameaux, dimanche, en la cathédrale de Tolède, en Espagne. Il a souligné qu'il ne «peut y avoir d'élargissement de la loi sur l'avortement», car cette loi,
"va contre l'homme et contre les plans de Dieu, contre la Croix du Christ, où se trouve la vérité de Dieu et la vérité de l'homme, de l'homme aimé jusqu'au bout, de l'homme qui mérite tout cet amour infini. Ce n'est pas une question de parti. Devant la croix du Christ nous ne pouvons pas refuser à nouveau le Christ [sur qui] reposent tout l'amour, toute la vérité et la grandeur de l'homme qui doit être respecté, voulu et aimé".
Le cardinal a appelé les fidèles à acclamer Jésus
"en générant avec Lui et par lui un courant de paix, de réconciliation, de pardon, de solidarité, de fraternité universelle, d'amour, de service, une nouvelle civilisation de l'amour qui naît de lui, d'affirmation de la vie de l'homme toujours et à chaque instant, de pari sur la dignité inviolable de chaque être humain qui est aimé par Dieu jusqu'à la croix […] face à la violence, face à la destruction de l'homme encore à naître, face au terrorisme, à la haine, aux luttes, aux affrontements et aux divisions entre les hommes. Ouvrons un courant plein d'élan et de force qui fasse de l'amour de Dieu et du prochain la règle suprême de toute vie individuelle et sociale face à ce courant aveugle d'agression, de manque de respect pour l'homme, de violation de la dignité humaine, d'élimination de la vie de l'homme, de l'homme innocent ou à naître ».
La dernière provocation antichrétienne de Obama
Harry Knox, directeur du programme Religion et Foi de Human Rights Campaign, une association de défense des droits des homosexuels, vient d’être nommé par Obama à l’Advisory Council on Faith-Based and Neighborhood Partnerships (un conseil consultatif des associations religieuses près la Maison Blanche).
MJ
Affaire de Recife : un cas similaire
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"L'affaire de la petite fille d'Alagoinha, enceinte de jumeaux à 9 ans à la suite de vols répétés et avortée contre la volonté de son père légitime, a déclenché la tempête médiatique que l'on sait. Il se trouve qu'un cas très similaire, à ceci près qu'il n'y eut ni séquestration de la jeune fille, ni opposition familiale à l'avortement, eut lieu en 2003 au Nicaragua […]. Une petite jeune fille de huit ans était tombée enceinte à la suite d'un viol. Elle vivait avec ses parents au Costa Rica, où ses parents, nicaraguayens, souhaitaient qu'elle subisse un avortement. Devant le refus des médecins hospitaliers, la famille retourna au Nicaragua où une clinique privée accepta de pratiquer l'opération, après que les parents eurent fait sortir leur petite fille de l'hôpital public qui refusait l'avortement en raison de sa dangerosité. L'avortement fut annoncé par une organisation féministe, Women's Network. […]
L'archevêque de Managua, Mgr Miguel Obando y Bravo […] déclara à la presse que les parents de la fillette et ceux qui avaient pratiqué l'avortement s'étaient excommuniés de l'Eglise catholique. Il y eut quelque remue-ménage international, mais rien comparé à ce qui s'est produit dans le cas de Recife ; feu le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille, apporta son soutien à ce geste en s'exprimant ainsi dans la revue Panorama :
"J'ai suivi ces événements personnellement. J'ai écrit personnellement au Cardinal pour lui exprimer mon soutien, en toute sincérité, parce que l'opinion publique était assez désorientée à propos de ce cas. Celle-ci n'a pas eu une seule pensée pour les droits des enfants à naître, qui sont des personnes ayant le droit de vivre. L'Eglise voulait aider cette jeune fille, qui aurait dû être secourue jusqu'à la naissance de son enfant, mais l'Eglise s'est également levée pour dire la vérité. Et la vérité, c'est que la vie humaine est inviolable."
De leur côté, les évêques du Nicaragua publièrent une lettre ouverte assimilant l'avortement aux attentats terroristes à la bombe."
MJ
Travail dominical : les amendements seront-ils retirés ?
L'épineuse question du travail dominical, relancée au Sénat par le biais d'amendements, divise de nouveau la majorité, de nombreux élus UMP ne voulant pas pour l'heure rouvrir ce débat. Auteur du texte d'origine, M. Mallié est pour un vote du Sénat car "on gagnerait en rapidité"… et en réduction de l'opposition ! Au Sénat, le groupe UMP s'est montré plutôt d'accord, s'en remettant à l'avis du gouvernement. A l'Assemblée, en revanche, l'UMP est nettement plus défavorable.
Jean-Frédéric Poisson, ayant perdu son ardeur passée, "n'y voit aucun problème si les amendements reprennent l'esprit de la dernière mouture du texte Mallié", mais Jean-Pierre Grand les "attend de pied ferme" car "s'il y a consensus sur les zones touristiques, sur le reste, il y a un consensus contre". De même pour Marc Laffineur:
"si cela ne concerne pas que les zones touristiques, il va y avoir des problèmes. Ca ne passera pas. Le groupe est un peu divisé mais la majorité y est opposée".
Le villepiniste François Goulard préfère "attendre des jours meilleurs et un climat plus apaisé". Plusieurs responsables de la majorité jugent que ces amendements ne sont qu'une "piqûre de rappel" et qu'ils seront retirés par leurs auteurs avant même d'être mis au voix.
Il y aurait des imams antisémites en France
En pleine formation dispensée par l'Institut catholique pour transformer des imams étrangers en «imams à la française», lors d'un cours sur le monde juif, Abdessamad Merimi, qui prêchait auparavant à Grigny, s'est montré antisémite. Le sionisme n'étant à ses yeux qu'un vaste complot contre les musulmans. On évoque encore d'autres sarcasmes, comme «Lévi-Strauss, encore un Juif…». Des propos qu'il nie aujourd'hui, évoquant un malentendu. Mais il a finalement été exclu de la formation, assure le ministère de l'Intérieur.
Alerté par les autorités, le Rassemblement des musulmans de France, le RMF, émanation de l'islam consulaire marocain, a prié son imam de ne plus paraître en cours. Il reste à entendre hurler tous ceux qui ont réagi lors de l'affaire Mgr Williamson.
Nicolas Sarkozy n’est pas contre la Turquie dans l’UE
Christophe Beaudouin le démontre de manière méthodique et magistrale. CQFD.
MJ (via BE)