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Cathophobie : la laïcité a bon dos

Dans Le Monde, Stanislas Deniau estime qu'il n'y a pas de séparation de l'Eglise et de l'Etat puisque l'Etat se permet de s'ingérer dans les affaires de l'Eglise :

"On sait bien que les hommes politiques sont des hommes comme les autres au service de la nation. On sait aussi qu'ils ne savent pas écrire une loi. Désormais on sait qu'ils ne connaissent pas la loi. […] Depuis la loi du 9 décembre 1905 les églises et l'Etat sont séparés. […] Certes, M. Juppé n'est plus ministre. Mais il est maire et en cela il est agent de l'Etat à Bordeaux. Il doit donc assurer strictement la loi et se tenir à la neutralité à laquelle il est astreint. Les hommes politiques sont démagogues, on le sait. Le propre de la démagogie est de ne pas dire la vérité, de séduire un électorat. On comprend donc que pour mettre toutes les chances de son côté aux prochaines élections municipales M. Juppé joue le jeu du mensonge. Dommage, il se discrédite auprès de l'électorat dont il dit qu'il est issu, c'est-à-dire l'électorat catholique. Mais, M. Juppé, êtes-vous catholique ? […] Vous avez la liberté de parole, M. Juppé. Vous avez le droit de dire ce que vous pensez. Mais quand vous êtes en privé. Dois-je vous rappeler que votre parole de maire engage celle de l'Etat dont vous êtes l'agent ? Vous avez donc violé la loi de séparation des Eglises et de l'Etat du 9 décembre 1905, et qui plus est, en disant des imbécilités. […] La séparation des Eglises et de l'Etat existe-t-elle toujours ? La question a un sens aujourd'hui, à l'heure ou les hommes politiques donnent leur avis quant à la politique de l'Eglise. Et quelque soit sa réponse, il faudra en tirer les conséquences."

MJ

Recife : résumé de la manipulation médiatique

Guillaume de Thieulloy offre un bon résumé de l’affaire dans Les 4 Vérités :

“[L]e Brésil du président «Lula» débat actuellement de la possibilité de changer la loi sur l’avortement, après un premier échec du président trotskiste sur ce sujet (plus de 80 % des Brésiliens étant hostiles à toute modification de la loi interdisant l’avortement). […] Du point de vue de la communication, le drame de cette petite fille tombait donc à pic. Quelques médecins et associations favorables à l’avortement ont ainsi, à leur tour, pris en charge la mère de la fillette. L’isolant complètement de son entourage pendant plusieurs jours, interdisant au curé de la voir, ils l’ont convaincue qu’elle assumerait la responsabilité de la mort de sa petite fille si elle n’optait pas pour l’avortement. La malheureuse a finalement signé des papiers demandant l’avortement (plus exactement, a posé ses empreintes digitales sur des documents qu’elle ne pouvait lire, étant analphabète). On notera en passant que les grands défenseurs de la liberté n’exercent pas moins de pressions psychologiques que «l’obscurantisme clérical»…


Une fois ces documents «signés», les pouvoirs publics ont très vite donné l’autorisation d’avorter. C’est alors qu’entre en scène Mgr Sobrinho. Celui-ci réunit quelques experts pour voir s’il n’y a pas lieu de casser la décision du point de vue du droit brésilien, en arguant en particulier des pressions exercées sur la mère. Communiquant sur les conclusions de ces experts, il rappelle également la gravité de l’avortement et déclare aux journalistes, la veille de l’avortement, que les acteurs d’un tel acte sont excommuniés automatiquement. À ce stade, il s’agit d’un rappel du droit pour signaler l’importance que l’Église catholique attache à toute vie humaine; il ne s’agit pas de «fulminer une excommunication» contre qui que ce soit. Or, ce stade sera la dernière prise de parole de Mgr Sobrinho sur le sujet.


M Mais, cela suffisait amplement au lobby «progressiste». La phrase de l’évêque est devenue dans les médias: «L’évêque excommunie brutalement la mère d’une fillette». Parfois, on a même lu que la fillette avait été elle aussi excommuniée. Rappelons que la fillette ne pouvait être excommuniée, puisqu’elle n’avait pas l’âge d’être responsable de ses actes. Sa mère ne l’a pas été davantage, puisque le droit canonique ne considère pas qu’une décision prise sous pression soit une décision responsable (et donc éventuellement condamnable). Seuls les médecins le sont selon toute vraisemblance (encore que cela n’ait été spécifié par personne, à ma connaissance). Mais, au moins l’un d’entre eux s’en fiche bien, puisqu’il a déclaré n’en être ni à son premier avortement, ni à sa première excommunication.


Si l’on regarde les textes eux-mêmes, la chronologie des événements, on ne peut qu’être frappé de l’extraordinaire mauvaise foi de la classe politicomédiatique (et pas seulement au Brésil) et de la fascinante capacité de propagande de la «grosse presse». Un cas d’école !”

MJ

Assassins

S Le Père Daniel-Ange raconte (Extrait de son livre : "Sida safe-sex ou save-sex") :

"A Lyon, voici quelques jours, une fille de 16 ans tombe en larmes dans mes bras. Elle venait d'apprendre sa séropositivité, virus contracté lors de… l'unique rapport sexuel de sa vie, préservatif employé".

MJ

La citation du jour est adressée aux politiciens anti-Benoît XVI

R On la doit au fondateur de la communauté catholique Sant'Egidio, Andrea Riccardi. Dans un communiqué défendant le Pape contre les attaques dont il est victime, il pose cette question :

"Je me demande quel leader mondial a passé sept jours en Afrique. Personne à part le président chinois. Merkel ? Sarkozy ? Personne d'autre".

Michel Janva

Volée de bois vert pour Alain Juppé

J Sur son blog, "le meilleur d'entre nous" comme disait Chirac, reconnaît -dans un post déjà fort commenté- que sa critique du Pape lui a valu de nombreuses indignations. Plutôt que de s'interroger, il préfère critiquer ses détracteurs :

"N’êtes-vous pas en train de vous couper de la société dans laquelle vous vivez ?"

De la part d'Alain Juppé, cela est presque comique. Rappelons-lui les critiques de son propre camp, parues lorsqu'il était à Matignon :

"Il gouverne seul. Il décide seul. Il n'écoute personne, à commencer par ses ministres. Personne, hormis ses conseillers qui sont ses clones."

"Un Premier ministre est par nature un chef d'équipe. Cela demande une ouverture aux autres dont Juppé est congénitalement incapable. Les Français le ressentent confusément. Chirac est devenu président en faisant passer l'idée qu'il avait appris à écouter. En regard, Juppé fait figure d'autiste. Quand il serre la main de quelqu'un, il regarde déjà ailleurs. Comment mieux manifester son dédain ? La seule issue pour Juppé serait d'apprendre la modestie, matière qui ne figure toujours pas au programme de l'ENA…"

Michel Janva

Vin rosé : la Commission européenne joue avec les mots

Le vin rosé français va bénéficier d'un étiquetage spécifique de "vin traditionnel" pour le distinguer des produits issus de simples mélanges de rouge et de blanc, a annoncé mardi la Commission européenne, qui espère ainsi clore une polémique sur le sujet. Un projet européen prévoit d'autoriser dans l'UE la fabrication de vin de table rosé simplement en mélangeant du vin rouge et du vin blanc.

La France pourra rendre par ailleurs obligatoire l'inscription de la mention "rosé par coupage" pour les vins issus de mélange, mais seulement pour les produits fabriqués en France.

Autre concession: les experts européens ont laissé ouverte la possibilité de "remplacer l'expression rosé traditionnel par une autre mention valorisante". Comme "rosé véritable".

Michel Janva

UE : nouveau mépris du peuple

P Les socialistes et Verts au Parlement européen ont proposé de modifier le règlement interne pour éviter que Jean-Marie Le Pen ne préside la prochaine session inaugurale en tant que doyen. Le social-démocrate allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste, a déclaré :

"il n'est pas impératif que le doyen d'âge préside la session inaugurale".

Surtout si c'est Le Pen… qui fêtera ses 81 ans le 20 juin prochain. Martin Schultz a reçu le soutien du co-président des Verts, Daniel Cohn-Bendit, qui a précisé que son groupe avait "toujours été pour changer le règlement, parce que le fait que le doyen préside est ringard". Avec une réelle hypocrisie, il a indiqué :

"Nous sommes pour que soit la députée la plus jeune qui ouvre la session, non pas à cause de Le Pen, mais parce que c'est un signe pour l'avenir. Allons jusqu'au fond du symbolisme: on ne veut pas des croulants".

Michel Janva

L’évêque d’Angers dénonce la réduction des propos du Pape

Mgr Delmas explique très simplement :

"Les récents propos de Benoit XVI à propos de la lutte contre le SIDA ont été réduits et utilisés. Non, l'Eglise ne minimise pas la souffrance des victimes de ce terrible fléau. Oui, elle s'engage à leurs côtés avec tous  les moyens dont elle dispose. Dans son interview lue intégralement le pape souligne combien l'Eglise s'engage dans ce combat très concrètement, par l'accompagnement, les soins et la prévention.

Prévenir, c'est éduquer à la responsabilité sexuelle des personnes dans leurs relations mutuelles. Encourager la fidélité et aider à la vivre est le moyen préventif le plus sérieux pour lutter contre le SIDA. La fidélité est à la portée de tous. Chacun, du plus pauvre au plus riche, porte donc en lui la possibilité de lutter efficacement contre cette maladie. C'est ce combat-là que le pape a rappelé."

De son côté, le gouvernement angolais estime que la visite du Pape a dépassé ses attentes. Les artisans de la polémique occidentale n'en sont que plus médiocres.

Michel Janva

Cathophobie de l’Express (suite)

M Le traitement partial de l'actualité par l'hebdomadaire ayant provoqué des remous, le rédacteur en chef de l'Express.fr a écrit sur le Forum Catholique, s'attirant une réponse courtoise du lecteur qui l'avait mis en cause. Quant à Jeanne Smits, qui a l'honneur d'être cité par Eric Mettout ("Par ailleurs, ni Edward Green, ni Jeanne Smits n'ont jamais dit comme Benoît XVI que la distribution de préservatifs aggravait le problème…"), elle indique bien sur son blog :

"fausse solution qui est scientifiquement associée à plus de malades, plus de misère, plus de morts […] le recours au préservatif permet certes de réduire le risque de contamination – mais non de l’annuler – mais encourage à adopter des conduites à risques qui aboutissent à davantage de contaminations"

Le plus intéressant dans cette affaire, c'est qu'il apparaît que les catholiques ont très bien su utiliser internet pour défendre l'Eglise et le Pape, preuve s'il en est que ce moyen de communication peut bouleverser le paysage médiatique (Le Point en fait actuellement les frais).

Michel Janva

Est-ce ainsi que l’on va empêcher l’application du traité de Lisbonne ?

Dans Minute, Bruno Larebière exprime son raz-le-bol devant la multiplication de listes aux européennes :

E "Le cas de la circonscription Ile-de-France est emblématique. A cette heure, six listes sont annoncées : celle du Front national, conduite par Jean-Michel Dubois; celle du Parti de la France de Carl Lang; celle de Libertas, l’alliance conclue entre le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers et Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT), menée par Jérôme Rivière; celle du Centre national des indépendants (CNI), emmenée par Annick du Roscoät; celle de Debout la République (DLR), le parti de Nicolas Dupont-Aignan; celle de Paul-Marie Coûteaux. […] Le seuil pour obtenir un élu en Ile-de-France étant aux environs de 7%, le compte est vite fait. Il suffit que telle liste n’ayant, soyons sérieux, strictement aucune chance d’avoir un élu, fasse une «percée» à 2% ou 3% pour que personne n’en ait un, peut-être pour quelques milliers de voix.

Tout ça pour quoi ? Pour exister. Admettons qu’entre le FN et Libertas, les positions soient inconciliables (plus, au demeurant, en raison de différends anciens et du pari, raté, de Philippe de Villiers de se retrouver en position de succéder à Jean-Marie Le Pen que pour des motifs politiques, encore que le FN ait décidé d’adopter pour ces élections une ligne plus souverainiste, plus franco-française, plus anti-européenne que Libertas). Mais entre le FN et le Parti de la France ? Certes Carl Lang est lui aussi sur une position plus nettement pro-européenne que son ancien parti. Certes – et pas grandmonde ne le nie au siège du FN –, Jean-Michel Dubois n’est pas le meilleur candidat qui soit. Mais à quoi sert, franchement, de présenter une liste « carliste » en Ile-de- France, à part, bien sûr, pour affaiblir un peu plus la liste frontiste (même si l’on peut penser que Libertas récupèrerait une partie des électeurs qui ne veulent pas voter pour la liste du FN), soit, pour dire les choses crûment, pour se faire plaisir ? […]

L Le problème, dans ces élections européennes, c’est que chacun parle de l’Europe en pensant… à la France. Pas seulement aux intérêts de la France, ce qui serait tout à fait noble, mais à la recomposition du paysage politique qui est annoncée par les politologues. […] A Debout la République, par exemple, Nicolas Dupont-Aignan croit en son destin national. […] Annick du Roscoät […] ne veut pas voir son parti, qui vient de fêter ses soixante ans, disparaître. Soit. Mais il a survécu sans jamais présenter de listes aux élections européennes. Pourquoi pas cette fois encore ? […] Reste Paul-Marie Coûteaux. Il veut y aller, il ira; il l’assure. Avec Dupont-Aignan s’il parvient à s’entendre avec lui, c’est-à-dire s’il parvient à le convaincre que tout ce qu’il disait de lui il y a quelques semaines encore relève d’un fâcheux malentendu […]

Il existe encore une chance pour que, sur les six listes annoncées, il n’en reste que deux et que l’une ou l’autre, ou les deux, envoient des députés au Parlement européen pour y représenter et pour y défendre la France. Alors, six listes, vraiment, en Ile-de-France? Au 55, rue du faubourg Saint-Honoré, on en connaît un qui rigolerait."

MJ

Le Pape, une proie de choix pour les démagogues

Christian Vanneste défend le Pape dans Minute :

"Des politiciens, notamment au sein de l’UMP, dénoncent les propos « irresponsables » de Benoît XVI…

Ces personnes n’ont manifestement aucune culture religieuse, ignorent réellement ce qu’est un pape et sont eux-mêmes parfaitement irresponsables… Ils réagissent par des stimuli médiatiques, en obéissant à des réflexes pavloviens, et n’ont pour consigne que de surenchérir sur le thème « Plus moderne que moi, tu meurs! ». Ils sont surtout inspirés par le souffle de décadence qui règne dans nos pays. Si cela, c’est l’UMP, alors… tant pis pour l’UMP ! […]

D’abord, il ne faut pas oublier que la majorité des journalistes sont parfaitement incultes et incapables de s’élever dans les hauteurs où évolue le pape. Mais vous avez raison par ailleurs: dans un monde où l’on ne peut plus rien dire, où il faut ménager chaque catégorie sociale, ethnique ou sexuelle, le chef de l’Eglise catholique est effectivement bien désigné pour remplir le rôle de bouc émissaire. Je pense aussi que le discours pontifical heurte les relativistes inconsciemment bousculés dans leur mode de vie hédoniste. C’est pourquoi ils profitent de toutes les occasions pour salir l’image du Saint-Père. Les catholiques ne doivent donc jamais avoir peur de s’élever contre ces cabales médiatiques […] 

le déchaînement médiatique s’explique peut-être aussi par le fait que le pape ne répondra pas aux attaques par la violence…

Ce qui caractérise effectivement l’attitude du Saint Père, c’est l’exposition à la souffrance, son prédécesseur l’a bien montré. Toute réponse violente ou véhémente est par définition exclue, contrairement à d’autres religions. En outre, en l’attaquant, on ne risque pas sa vie ou sa carrière. Ceci en fait une proie de choix pour les rapaces des médias ou les déma gogues."

MJ

Bruges Europe est revenu

A l'approche des élections européennes, ce blog est incontournable.

MJ

Cathophobie : les médias continuent

Dernier hochet en date d'hier soir : le mariage des prêtres dans le journal de TF1. Et oui : il faudra boire la coupe jusqu'à la lie. Qu'aurons-nous demain ? L'ordination des femmes ? Le trafic des indulgences ?… Sur le célibat sacerdotal, voici ce qu'on peut lire dans le Directoire pour le ministère et la vie des prêtres :

"Comme toute valeur évangélique, le célibat consacré doit être lui aussi vécu comme une nouveauté libératrice, comme un témoignage particulier de radicalisme à la suite du Christ et comme signe de la réalité eschatologique. […] Le célibat, en tant que don et charisme particulier de Dieu, requiert l'observance de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux, afin que les ministres sacrés puissent adhérer plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et se dédier plus librement au service de Dieu et des hommes. Avant même la volonté du sujet exprimée par sa disponibilité, la discipline ecclésiastique manifeste la volonté de l'Église et trouve sa raison ultime dans le lien étroit qui existe entre le célibat et l'ordination sacrée, qui configure le prêtre à Jésus-Christ Tête et Époux de l'Église. […]

V Les difficultés que certains opposent encore aujourd'hui, s'appuient souvent sur de faux prétextes, comme par exemple l'accusation de spiritualisme désincarné ou l'affirmation suivant laquelle la continence impliquerait méfiance ou mépris vis-à-vis de la sexualité. D'autres encore partent de cas difficiles et douloureux, ou généralisent des cas particuliers. On oublie en revanche le témoignage offert par l'immense majorité des prêtres qui vivent leur célibat dans la liberté intérieure, appuyés sur de profondes motivations évangéliques, dans la fécondité spirituelle et dans un horizon de fidélité convaincue et joyeuse à leur vocation et à leur mission."

Cette nouvelle attaque intervient après l'annonce par Benoît XVI d'une année sacerdotale, preuve que le monde se déchaîne contre l'Eglise.

Michel Janva

Appel à un nouveau féminisme pour la vie

Dans un message envoyé au cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical justice et paix, à l'occasion du premier Congrès international sur la femme, qui s'est déroulé à Rome les vendredi 20 et samedi 21 mars derniers, Benoît XVI souligne que cette rencontre représente :

"une réponse exemplaire à ce que mon prédécesseur Jean Paul II a défini comme étant un ‘nouveau féminisme', qui a le pouvoir de transformer la culture, en la formant à respecter fortement la vie […] Les dix commandements ne sont pas une série de ‘non', mais un grand ‘oui' à l'amour et à la vie". 

Présentant les travaux du Congrès, le cardinal Martino a souligné que de nos jours la question sociale, c'est-à-dire les questions de la famille et de la vie, ne peuvent être dissociées. Les femmes catholiques doivent

"dégager, avec générosité et amour, les routes d'un nouveau moyen capable d'engendrer cet humanisme intégral et solidaire auquel nous renvoie la doctrine sociale de l'Eglise. Du féminisme mortifiant inspiré de l'individualisme nihiliste et libertaire [les femmes doivent passer à] un nouveau féminisme. Un féminisme capable d'insuffler un nouvel humanisme intégral et solidaire, car ami de la vie, ami de la famille et de l'amour conjugal, et prêt à se battre contre les injustices et les abus". 

Michel Janva

Face à Act-up, vous n’êtes plus seul

A Le collectif Act-HOPE, destiné à coordonner toutes les bonnes volontés pour empêcher les extrémistes d’Act-Up, du PCF ou des Verts d’agir en toute impunité, a été créé. Son communiqué de lancement :

“Nous dénonçons fermement les méthodes de ces associations et partis politiques irrespectueux des bonnes mœurs et des croyants eux-mêmes”.

Ce collectif prépare des actions “coup de poing” non-violentes pour les semaines à venir.

Michel Janva

La famille à l’épreuve du statut du beau-parent

Dans le cadre de la mobilisation actuelle face au projet de promotion de l'homoparentalité, Monseigneur Tony Anatrella, prêtre, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, donnera une conférence sur le sujet :

"La famille à l'épreuve du statut du beau-parent".

Jeudi 26 mars à 20h30 dans les anciens locaux de l'Ecole cathédrale, Grand amphi, 8 rue de Massillon, Paris, Métro Cité ou Saint-Michel. Cette conférence est coorganisée par Ichtus et l'Institut politique Léon Harmel.

MJ

L’amertume de Paul-Marie Coûteaux

Lu sur le bloc-notes de Paul-Marie Coûteaux à la date du 10 mars :

PhotoPMC "Le dîner d'hier soir avec Philippe de Villiers fut dramatique de bout en bout. Sans doute lui aurai-je parlé hier pour la dernière fois … Je lui répète qu’il tombe dans un piège, qu’il n’est pas question de partir sous la bannière d'un homme qui répète que l’Europe a besoin d’une Constitution, et lui annonce mon intention de mener une liste en Ile de France doublement placée à l’enseigne de l’indépendance, celle de la France, et celle du mouvement politique qui la défend.

 

Je le raccompagne cependant à son hôtel, et nous nous serrons la main ; sous une pluie fine, je regagne mon hôtel, en songeant à la bizarrerie de cet homme, si lumineux et si sombre – ai même conçu l’idée d’un livre qui lui serait consacré, tant il est emblématique, et à tant d’égards…"

Pathétique…surtout si les rumeurs qui prêtent à Paul-Marie Coûteaux l'intention d'obtenir de Nicolas Dupont-Aignan la tête de liste DLR en Ile de France s'avéraient fondées…

 

Philippe Carhon

Benoit XVI : le révélateur du pays libre catholique

Lu sur le blog de Bernard Antony :

" Loin de désespérer les catholiques sincères et au-delà, tous les hommes épris de vérité et de liberté, la déferlante contre Benoît XVI constitue l’occasion d’une triple prise de conscience libératrice, politique, médiatique et religieuse. On peut y discerner en effet trois phénomènes convergents :

Celui d’un énorme terrorisme médiatique issu de ce que l’on peut appeler les lobbies ou mieux encore les états confédérés de la haine contre la morale judéo-chrétienne du Décalogue (…)

Celui d’un alignement politique de la fausse droite à l’extrême gauche dans l’exécration de l’autorité morale du pape, de son devoir et de son droit de rappeler dans la charité pour les personnes et les peuples – libre à eux de l’écouter – dans le respect du Décalogue, les chemins de la liberté et des choix entre le bien et le mal, le vrai et le faux (…)

Celui d’un triste état de déliquescence du pays légal catholique où sauf exception de quelques évêques et journalistes courageux, le pape, de fait, est trahi. Soit qu’il soit désavoué plus ou moins doucereusement avec les mots d’une fétide tiédeur dans un hypocrite soutien de pure forme, soit qu’on ne se prive point de l’expression de l’acrimonie, du fiel et de la haine dans des publications telles que La Vie ex-catholique, rachetée par le capitalisme de gauche (…)

Mais en revanche, s’éveille et réagit de plus en plus ce que l’on peut appeler le pays libre catholique qui désormais a pris conscience de la désinformation et de la haine de la nomenklatura politico-médiatique hostile à son Eglise, à son pape et à sa foi. Sous le bombardement, Benoît XVI accomplit ainsi une grande œuvre de restauration et de libération spirituelle et culturelle. "

Philippe Carhon 

“Les propos du pape ne sont pas rétrogrades ; ils sont prophétiques !”

Mise au point de Mgr Tony Anatrella dans Famille Chrétienne :

Que vous inspirent les réactions à la déclaration du pape sur le préservatif ?

Anatrella " Je les trouve atterrantes !  M. Juppé et Mme Bachelot ont-ils seulement lu ce qu’a dit Benoît XVI. Le pape n’a jamais dit que l’Eglise interdisait aux personnes contaminées par le sida (souligné par nos soins) d’utiliser un préservatif. C’est vraiment le prendre pour le dernier des imbéciles ! Ce qu’a simplement dit Benoît XVI – et qui ne fait d’ailleurs hurler que les Occidentaux – c’est que le problème du sida ne se résoudra pas uniquement avec le préservatif. La pandémie du sida est aujourd’hui avant tout un problème de comportement et d’éducation des consciences avant d’être un problème sanitaire. Évidemment l’utilisation du préservatif est utile quand la vie est en jeu, mais le rôle de l’Église est avant tout de répéter que la meilleure prévention contre le sida c’est d’éveiller les consciences à une sexualité adulte et responsable. Cela n’exclut pas le discours sanitaire, ça le complète. L’Eglise appelle à une « humanisation » de la sexualité », à prendre conscience que la sexualité doit être ordonnée à sa fin : le don de la vie de l’homme à la femme, de la femme à l’homme et à des enfants. A cause de cela, elle pense que la sexualité doit s’exprimer dans le cadre d’une relation amoureuse engagée dans une vie conjugale et familiale. Le discours du pape n’a rien de régressif, il est prophétique !

L’Eglise n’interdit donc pas systématiquement l’usage du préservatif ?

Dans un livre que j’avais publié en 1995 qui s’appelait L’amour et le préservatif et qui vient d’être réédité chez Flammarion sous le titre L’Église et l’amour, je cite un texte du cardinal Ratzinger, publié en 1989, dans lequel – après avoir rappelé que le vrai problème c’est la question de l’éducation à la responsabilité – il explique que le préservatif est une question secondaire et de « casuistique » ; c’est-à-dire qui doit être traitée au cas par cas. Autrement dit, s’il l’on n’est pas capable de vivre dans la fidélité, dans l’abstinence ou encore s’il l’on a une sexualité impulsive et immature, mieux vaut utiliser un préservatif que de recevoir ou donner la mort. Vous savez, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire le pape sait très bien de quoi il parle ! (…). Les réactions françaises et même européennes sont au contraire symptomatiques d’une réelle ignorance sur le sujet ! Quand j’entends des ministres ou des secrétaires d’État dire qu’on ne peut pas s’appuyer sur des « critères théologiques » pour faire une politique sanitaire, je suis effaré ! Le pape se situe d’abord sur un plan humain. Aujourd’hui, dans la plupart des pays d’Afrique touchés par le sida, il y a une forte réaction contre les modèles sexuels occidentaux accompagnés de moyens de protection puisqu’ils génèrent des conduites à risque, et qui envahissent leur population et contrarient leur sens de la fidélité et de la famille. La promotion de l’abstinence, de la fidélité conjugale et d’une éducation à une sexualité responsable font partie intégrante des politiques publiques ! Nos dirigeants savent-ils de quoi ils parlent ! "

Philippe Carhon

Le tribunal administratif suspend la décision du ministre contre Aymeric Chauprade

Lu sur Secret Défense :

575065069 "Le tribunal administratif de Paris, saisi dans le cadre d'un référé-liberté, a suspendu ce lundi après-midi la décision du ministre de la défense mettant fin à la collaboration d'Aymeric Chapraude avec les organismes de formation, en particulier le Collège interarmées de défense (CID). La justice demande au ministère d'organiser une procédure disciplinaire contradictoire. "C'est une belle victoire" se réjouit Aymeric Chauprade."

En clair, ce sera une victoire de courte durée. Aymeric Chauprade sera viré …mais dans les règles !

Philippe Carhon 

“La débauche apporte la mort”

D'un prêtre sans langue de buis :

"Le Pape n’a pas été embauché comme commercial chez Durex que je sache. Il est père et il essaye de montrer le chemin le plus vrai et le plus durable pour le bonheur de l’humanité. Et si vous me permettez un partage plus personnel, compte tenu de cette question qui commence à m’échauffer les oreilles et que le monde nous sert comme une tarte à la crème, je vous partagerai que mes deux frères sont morts du sida et qu’aucune campagne en faveur du préservatif, des seringues gratuites ou des modes d’emploi prétendus sans risques de la sexualité n’auraient pu les empêcher de contracter cette maladie.

Alors arrêtons l’affectif, le consensuel, le sociologiquement correct pour dire que la débauche apporte la mort, que faire ce qu’on veut quand on veut avec qui on veut n’apporte pas le bonheur, et je maintiens, et je suis plus en droit de le faire que la plupart des censeurs, que bien au contraire, le préservatif n’est pas un remède au SIDA. Il n’est qu’un pis-aller et le Christ n’a pas donné sa vie pour des pis-aller."

MJ

Italie : les évêques soutiennent fermement le Pape

B Le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, a affirmé lundi :

"Nous n'accepterons pas que le pape fasse l'objet de moqueries et d'offenses sur les médias ou ailleurs. Il représente pour tous une autorité morale que ce voyage a fait davantage apprécier encore".

Le cardinal Bagnasco a critiqué

"une polémique, sur les préservatifs, qui franchement n'avait pas lieu d'être". "Ce n'est pas un hasard si les médias africains n'ont porté aucun intérêt particulier si ce n'est pour l'insistance pleine de préjugés des agences internationales et pour les déclarations de certains hommes politiques européens".

Le cardinal dénonce

"une lourde critique qui dure plus que de raison (…) de notre pape bien-aimé".

Michel Janva

“Le SIDA est le Golgotha de notre temps”

Extrait d'un texte de l'abbé Lelièvre :

P "Nous nous sommes détournés de l'Amour. Par notre style de vie, par notre conscience obscurcie, par notre refus de la recherche et de l'amour de la vérité, oui, nous avons crucifié l'Amour. Nous avons « re-crucifié » l'Amour ! Permettez ces termes clairs : l'amour capote, finit par capoter. Un jour, on se veut. On s'enlasse. Puis vient un moment où on s'en lasse… et on s'en veut !

Chers amis, comment ne pas comprendre ce qui habite le coeur du Saint-Père qui souffre terriblement de voir tant d'homme et de femmes qui littéralement n'en peuvent plus. Parce qu'il voit avec les yeux du coeur il comprend de l'intérieur l'angoisse qui traverse le coeur de l'homme. Il a seulement mis le doigt sur des blessures. Blessures de l'amour brisé, de bonheurs cassés, de coeurs piétinés. Blessures, plaies ouvertes, à causes de nos péchés. Et c'est normal que cela devienne insupportable, parce que ces trop de souffrances engendrent un trop de violences. Jésus nous dit, me dit : «Veux-tu guérir ?». Par la Miséricorde ! Voilà ce dont le monde a peur. Voilà devant qui notre orgueil doit tomber. Voilà sur qui les yeux de notre coeur et de notre intelligence doivent s'ouvrir. Contempler un Visage. Se laisser toucher par la Miséricorde !

B O Humanité, O Église, ô petite église domestique qu'est la famille, toi mon âme : Jésus entend ton cri. C'est son cri à la Croix le Vendredi saint : «J'ai soif !» Permets à Jésus de te guérir par ses propres blessures. Permets à Jésus de t'entraîner dans la joie de la résurrection. N'en reste pas à ton «vendredi saint». N'en reste pas à tes échecs, culpabilités, déceptions. Monte sur la Croix avec Jésus. Entre, entre dans le sépulcre avec Pierre et Jean au Matin de Pâques, avec les femmes. Il est vide ! Il est ressuscité ! Jésus nous demande, à la suite des Apôtres, d'en être ses témoins. Tu peux ressusciter. Le veux-tu ?"

MJ

Valérie Pécresse, une “étoile montante” qui fait peur

P Valérie Pécresse a remporté les primaires de l'UMP pour les élections régionales de 2010 en Ile-de-France. Cette nomination est symptomatique de la tournure prise par l'UMP :

Valérie Pécresse est favorable au "faux-parent", aux expériences sur les personnes âgées, à la suppression de l'accouchement sous "X", à la recherche sur les embryons, au travail dominical, à l'immigration et hostile à Christian Vanneste,

Bref, si Valérie Pécresse est une "étoile montante" de l'UMP, il y a du souci à se faire.

Michel Janva

Ce que coûtent les commissaires européens

Tandis que la classe médiatico-politique s'indigne de la distribution de stocks-options aux dirigeants d'entreprises, on apprend que les commissaires européens qui vont quitter leurs fonctions cette année recevront chacun plus d'1 million d'euros en pensions et en indemnités de prétendue «transition» et «réinstallation». Une vingtaine de commissaires partiront et recevront un total de 24,5 millions d'euros.

Tout cela s'ajoute aux salaires et avantages auxquels les commissaires ont droit au cours de leur durée de service. Les commissaires perçoivent un salaire de base d'au moins 235.000 euros par an. Le président de la Commission José Manuel Barroso reçoit un salaire annuel de 300.000 euros. Soit l'équivalent de ce que touche le président des Etats-Unis (400.000 dollars). A cela s'ajoute une foule d'autres avantages, qui comprennent des indemnités de résidence (15 % du salaire), et des «indemnités de divertissement»…

Au total, les 27 commissaires européens ont coûté au contribuable 75 millions d'euros ces cinq dernières années (sans compter les allocations familiales et les « indemnités journalières »).

Michel Janva

Bioéthique : des Etats-généraux sans l’enfant

Par le Professeur Claude Huriet, Sénateur honoraire, Membre du Comité international de bioéthique de l'UNESCO :

H "Voici quelques années, participant à un atelier de bioéthique dans un collège de Nancy, j'ai vécu un moment dramatique. Une jeune fille s'exprimant lors de cet atelier avait fait part à ses compagnes des conditions de sa naissance qu’elle avait apprises récemment  : elle avait été conçue par insémination artificielle "avec tiers donneur" .Celui qu’elle prenait pour son père n’était pas son père ! Elle exprima sa rancœur à l'égard de sa mère et son mépris pour "son père". Sa vie en a été définitivement gâchée.

Récemment, dans un ouvrage intitulé "L'embryon sur le divan", le docteur Benoît Bayle, pédopsychiatre, rapporte des observations cliniques faisant apparaître les drames vécus par des embryons devenus hommes, puisque telle est leur destinée normale. Ils sont marqués tout au long de leur vie par les conditions dans lesquelles ils ont été conçus. Tel est le cas, par exemple, de "l'enfant  de remplacement" conçu après la mort d’un frère aîné. Tel est aussi le cas, suite au choix qu’imposent les embryons surnuméraires, du "syndrome du survivant conceptionnel" qui peut revêtir deux formes cliniques : la toute-puissance "j'ai survécu aux 10 autres et je suis plus fort qu'eux", ou la culpabilité "je ne mérite pas d'être en vie les autres étaient plus dignes que moi". Face à de telles situations qui ne sont pas exceptionnelles, force est de constater que les lois dites de bioéthique, celle de 1994 comme celle de 2004, font très peu référence à l'enfant […].

On le constate désormais : le droit à l'enfant, la revendication de l'enfant parfait ont des conséquences sur l'attitude de la société vis-à-vis des couples stériles et, plus grave encore, vis-à-vis des êtres "non conformes à la norme". Cette attitude d'incompréhension, alimentée parfois par des considérations sous le coût du handicap pour la société, porte en germe l'intolérance et le rejet. On doit souhaiter et tout faire pour que, lors des Etats Généraux sur la bioéthique et à l'occasion des débats parlementaires, "l'enfant à naître"  trouve une place qui jusqu'à présent lui a été refusée."

MJ

La bonne nouvelle du jour

Selon une étude publiée par l'équipe de Jean Delabar (CNRS – université Paris VII), on pourrait un jour guérir au moins en partie les personnes atteintes de trisomie 21.

MJ

Afrique : de l’exubérance au recueillement

De retour d'Afrique, le pape s'est dit impressionné par "la cordialité presque exubérante de la joie Africaine". Benoît XVI a par ailleurs confié avoir été

"grandement impressionné par l'esprit de recueillement dans les liturgies, par le sens fort du sacré".

Le pape a salué "la collaboration entre l'Etat et l'Eglise" pour aider les malades au Cameroun.

Michel Janva

Des propos sensés

lus dans Le Monde :

"Le Pape, contrairement à nos hommes de pointes de tous bords, n’est pas là pour nous plaire, mais pour nous éclairer. Comme un phare qui ne commande point, mais se contente de guider.  Ses avis, comme les recommandations du Conseil de l’Europe, n’ont  rien de contraignant. On les suit ou on les ignore. En cela réside la liberté. […]

Il est vrai que la seule solution véritable du sida réside dans la fidélité, si belle en soi, tellement décriée. Mais de cela, cette société, qui par sa volonté de libération sexuelle à tout prix, cette pseudo révolution du siècle, est la première responsable de la propagation du sida, cette société n’en veut rien entendre. Cette société qui refuse tout effort, toute contrainte, qui veut tout, tout de suite, s’est volontairement, rendue esclave de ses propres désirs.

Dans les faits, nous sommes en présence de deux conceptions diamétralement opposées, que rien ne peut rapprocher, dont les langages, eux-mêmes sont impénétrables l’un à l’autre. C’est comme si l’on voulait comparer des incomparables, la lumière à l’obscurité,  ou parler de couleurs à un aveugle de naissance. Alors qu’il s’agit de deux domaines qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, on s’acharne à le faire. Le Pape parle, son discours dérange. Il fait donc bien peur ce Pape ? Il est donc bien redoutable ? On le combat, sans même l’écouter, sans  méditer, sans chercher le sens profond de son discours. Tout de suite on hurle, on brandit la pensée de masse, alors que la pensée ne naît que dans l’homme seul, face à lui-même."

MJ

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