Connecticut : le projet de loi cathophobe a été retiré
Addendum 17h10 : lire aussi les révélations de Daniel Hamiche sur ce sujet.
Chronique de la guerre des bandes
Une vingtaine de personnes cagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux ont pénétré ce matin dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis) à la recherche d'un élève. C'est au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse de 10H30 que les assaillants se sont dirigés directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève. Ils l'ont blessé d'un coup de couteau à la lèvre, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante griffée superficiellement au thorax par un couteau. Parmi les 12 blessés légers, 4 ont été hospitalisés quelques heures. L'élève cible des assaillants était opéré mardi après-midi pour sa blessure à la lèvre. L'intrusion a donné lieu à des affrontements dans la salle entre les agresseurs et certains élèves.
6 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, dont au moins trois mineurs.
Du statut du “faux-parent” à la procréation pour les homosexuels
… il n'y aura qu'un pas. La concomitance entre le projet de Nadine Morano et les Etats-généraux de la bioéthique n'est sans doute pas anodine. C'est ce qu'analyse Tugdual Derville (alliance pour les droits de la vie) :
"Alors que la revendication homoparentale reste marginale chez les personnes homosexuelles, quelques-unes n'ont pas attendu la bénédiction législative pour obtenir les enfants que la loi française leur interdisait. En manifestant son intention de remplacer dans le code civil «père et mère» par «parents», Nadine Morano, secrétaire d'État à la famille, pourrait bien y inciter ceux qui s'étaient jusqu'alors gardés d'entrer dans des «bricolages procréatifs»."
On entend dire parfois que les Français seraient majoritairement favorables à l'adoption pour les couples homosexuels. Et Tugdual Derville fait remarquer :
"Mais pourquoi ne leur demande-t-on pas s'il est légitime de priver délibérément un enfant d'un père ou d'une mère ?"
Le problème est bien là.
Le crime existe : légalisons-le !
Trouvé dans le courrier des lecteurs des 4 Vérités, cette remarque de bon sens :
"Dans le débat sur l’homoparentalité, l’argument consistant à dire que «l’homoparentalité existe, la loi doit donc la reconnaître», est tout simplement renversant ! Avec de tels raisonnements, il convient de légaliser au plus vite la polygamie, le proxénétisme, le trafic de drogue, les répudiations, les mutilations sexuelles, les mariages arrangés, les sentences des juges coraniques et autres fléaux qui existent depuis des lustres et ravagent notre société. En légalisant les dérives d’une société permissive et sans repères, pour faire moderne et branché, nos élus ne font qu’aggraver le sort des femmes et des enfants qui sont les premières victimes d’une société déliquescente, qui se complaît dans le renoncement et l’abandon de ses valeurs. Consternant !"
MJ
50 000 !
Communiqué des organisateurs de la Lettre de soutien à Benoît XVI :
"Ce mardi 10 mars 2009, la lettre de soutien à Benoît XVI, uniquement publiée sur internet, a recueilli 50.000 signatures. Lorsqu’on considère les habituelles réticences d’inscrire son nom sur la toile, le chiffre paraît considérable. Il regroupe des Catholiques de toutes nations, de tous âges et de toutes conditions, qui ont souhaité remercier le pape d’avoir levé l’excommunication touchant les évêques de la Fraternité Saint-Pie X et manifester leur union de prières et de pensée au Saint-Père, si critiqué par certains médias hostiles ces dernières semaines. Agés de 42 ans en moyenne, ces internautes ont indiqué le chiffre de leurs quelques 92.000 enfants manifestant ainsi la vitalité de l’Église de demain. Depuis le 2 février, date d’ouverture du site, ils ont été parrainés par un comité regroupant désormais plus de soixante personnes dont six évêques, six abbés bénédictins et plusieurs supérieurs généraux de sociétés religieuses. Cette liste des signataires doit être apportée à Rome afin d’être remise au pape Benoît XVI."
L'un des organisateurs sera l'invité de Daniel Hamiche, dans son émission de jeudi à 18h sur Radio Courtoisie.
La décentralisation ce n’est pas la subsidiarité
Lu dansles 4 Vérités, cette réflexion de Guillaume de Thieulloy à propos du rapport de la commission Balladur sur la réforme des collectivités territoriales :
"À droite, spontanément, nous pensons que la décentralisation est une application du principe de subsidiarité : gouverner au plus près des intéressés, pour une meilleure efficacité et pour une plus grande légitimité de l’action politique. Mais la décentralisation a été tout le contraire. Exactement comme la subsidiarité dans l’Union européenne est le contraire de la subsidiarité. De même que la subsidiarité selon l’UE consiste à déléguer aux États membres ce que l’Union ne veut pas assumer, la décentralisation selon la Ve République consiste à sous-traiter aux collectivités territoriales les missions que l’État ne veut plus exercer. On a donc procédé exactement à l’envers. C’est pourquoi la structure de financement des collectivités est absurde : la moitié de leurs ressources provient… de l’État ! Par conséquent, les exécutifs locaux n’ont pas à assumer les conséquences (notamment électorales) de leurs choix politiques. Au lieu de responsabiliser, la décentralisation a contribué à diluer davantage les responsabilités.
Certes, je me réjouis que le vieux mythe jacobin de la «République une et indivisible», aussi inepte que liberticide dans sa volonté d’uniformisation de toutes les provinces françaises, soit désormais rangé au rang des antiquités. Mais pourquoi ne pas en profiter pour proposer un autre principe de gouvernement, vraiment sage celui-ci : celui qui prend une décision la finance et en assume les conséquences électorales ? C’est très facile à mettre en place : il suffit d’en finir avec la dotation d’État aux collectivités. En échange, il faudrait que l’État cesse de considérer les collectivités comme des vaches à lait à qui il peut «refourguer» à sa guise les conséquences financières de ses décisions […]. Le problème n’est pas de créer des collectivités capables de rivaliser en démographie ou en PIB avec les Länder allemands. Le problème est d’être plus efficace et plus légitime. Faute de savoir qui fait quoi, les Français se méfient de la décentralisation telle qu’elle est pratiquée depuis bientôt 30 ans. Tout ce qu’ils savent, c’est qu’à chaque nouvelle vague de décentralisation, leurs impôts augmentent, sans que pour autant le service évolue nettement."
MJ
Vandalisme d’églises en Bosnie
Une cathédrale et la chapelle d'une église catholiques ont été vandalisées dans le nord de la Bosnie. A la cathédrale de Banja Luka (nord), des inconnus ont forcé l'entrée, cassé une vitre et une lampe et endommagé le crucifix de l'autel avant de s'enfuir en s'emparant d'une petite somme d'argent. Dans un village de la région de Derventa, des inconnus ont cassé une vitre de la chapelle d'une église catholique par des jets de bouteilles. Les deux incidents ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. La police de l'entité serbe de Bosnie, où les deux incidents se sont produits, a indiqué être à la recherche des auteurs. Pays de 3,8 millions d'habitants, la Bosnie est peuplée de trois principales communautés: musulmane (40%), serbe orthodoxe (environ 30%) et croate catholique (environ 10%).
MJ
Benoît XVI refuse qu’on salisse la mémoire de Pie XII
Le pape Benoît XVI se recueillera à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, lors de son pèlerinage en Terre Sainte, mais évitera son musée où Pie XII est présenté comme ayant été passif face à l'extermination des juifs. C'est ce qu'a annoncé le nonce apostolique en Israël Antonio Franco lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
Le nonce apostolique a par ailleurs précisé que cette visite serait strictement religieuse, sans exclure toutefois que des sujets politiques puissent être abordés lors des rencontres avec responsables officiels.
Un nouvel évêque pour le diocèse de Saint-Denis
Le pape Benoit XVI, suite à la démission de Mgr Olivier de Berranger, a nommé évêque de Saint-Denis Mgr Pascal Delannoy. Il était jusqu'à présent évêque auxiliaire de Lille.
MJ
La CEF contre le statut du “faux-parent”
Dans un communiqué, le conseil permanent des évêques de France écrit :
"Ce projet de loi n'est pas nécessaire. Les dispositions légales en vigueur permettent déjà des délégations de l'autorité parentale. La mise en œuvre de ces dispositions demande certes quelques formalités et quelques contrôles, mais c'est bien normal. On ne peut en effet simplement décréter que, dès lors que deux personnes se sont mises en ménage, chacune d'elles peut avoir l'autorité sur les enfants de l'autre pour des « actes importants » de leur vie.
Ce projet de loi n'est pas vraiment au bénéfice des enfants. Il cherche surtout à rendre la vie plus commode aux parents, ce qui n'est pas négligeable, sauf si le résultat est de compliquer encore la vie des enfants, qui sont malheureusement souvent pris comme otages dans les conflits conjugaux et les hostilités entre leurs parents eux-mêmes, ou entre leurs parents et leurs nouveaux ou leurs anciens conjoints. Donner un statut au tiers l'introduit dans l'exercice déjà délicat du partage de l'autorité parentale entre les parents séparés. Et si trois personnes ont une véritable autorité à l'égard de l'enfant, pourquoi pas quatre et plus, car il n'est pas garanti que la deuxième union des parents soit stable ? Légiférer sur toutes les situations qui découlent de l'instabilité de la cellule familiale provoquera des situations invivables.
Remplacer dans un texte de loi « père et mère » par « parents » est loin d'être anodin ! Il est particulièrement malvenu d'utiliser le détour de ce projet de loi, en brandissant l'argument du bien de l'enfant, pour introduire la possibilité d'étendre la responsabilité parentale au partenaire du même sexe que l'un des parents. L'étape suivante ne sera-t-elle pas d'autoriser l'adoption pour les personnes qui sont dans ces situations ? En effet, si une loi leur accorde une part de l'autorité de parents, d'aucuns ne verront pas pourquoi une autre loi ne pourrait pas définir qu'elles sont habilitées à adopter des enfants. Au détour d'un texte et sous couvert de la question de l'autorité des beaux parents, on donne un statut parental et conjugal aux unions entre partenaires du même sexe. Il y a derrière tout cela deux vérités qu'il ne faut pas perdre de vue :
• La vie sociale est structurée par la relation homme-femme et non par la relation entre personnes du même sexe.
• L'épanouissement et la maturation d'un enfant suppose qu'il ait un père et une mère. Aucun élément scientifique et sérieux ne permet de dire qu'il n'y aurait aucun dommage à ce qu'un enfant soit élevé par deux hommes ou par deux femmes plutôt que par un homme et une femme."
MJ
L’intérêt du travail agricole
Extrait du discours de Benoît XVI au Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) :
"Tout travail humain est une participation à la providence créatrice du Dieu tout-puissant, mais le travail agricole y occupe une place prééminente. Une société véritablement humaine devrait toujours savoir apprécier et récompenser de manière appropriée la contribution apportée par le secteur agricole. S'il est soutenu et équipé de manière correcte, il possède le potentiel pour faire sortir une nation de la pauvreté et poser les fondations d'une prospérité croissante."
MJ
“Faux-parent” : écrivez à votre député
Le Collectif pour l'enfance met en ligne une lettre à signer en faveur des droits de l'enfant, dont voici un extrait :
"Ce projet, annoncé comme une mesure visant à simplifier la vie dans les familles recomposées, sera en réalité source de complications et de confusion dans les relations familiales. Avec ce projet, l’association d’un tiers à l’exercice de l’autorité parentale n’aura plus besoin d’être justifiée par les besoins de l’éducation de l’enfant mais sera fondée sur la relation entre ce tiers et le parent de l’enfant. Le tiers exercera l’autorité parentale sans nécessité pour l’enfant, sous prétexte qu’il vit avec l’un des parents de l’enfant !
Ce projet fait éclater la fonction parentale entre les différents intervenants se succédant dans la vie de l’enfant au gré des aléas des relations de couple de ses parents. L’enfant se trouve en situation confuse et précaire, où un nouveau « beau-parent » peut remplacer l’ancien et ainsi de suite. Ce projet multipliera les conflits entre adultes à l’occasion de cet exercice déjà délicat de l’autorité parentale lorsque les parents sont séparés, entraînant des souffrances supplémentaires pour l’enfant.
Ce projet évincera le deuxième parent, en général le père, déjà souvent mis à l’écart matériellement, qui se verra en outre concurrencé dans ses prérogatives juridiques de père, d’autorité parentale. Ce projet prépare le terrain à l’homoparentalité, en liant l’autorité parentale à un investissement affectif auprès de l’enfant. La définition du parent se trouve déconnectée de son fondement biologique qui est l’engendrement de l’enfant, réel ou symbolique dans le cas des enfants adoptés notamment. Affirmer que le gouvernement s’opposera à toute loi permettant l’adoption par des couples de même sexe est un abus de langage. Ce projet de loi conduit aux mêmes résultats, sans même de débat sur le sujet !"
MJ
Arte contre la télévision polonaise
Yves Daoudal décrypte un article du Monde, relatant la rupture entre Arte et la télévision polonaise de service public, la TVP, dont le président, Piotr Farfal (photo), est militant de la Ligue des familles polonaises. Jérôme Clément, président d'Arte France, déclare :
"Nous devons reconnaître que les valeurs européennes ne sont pas partagées par le parti avec lequel est lié l'actuel président de TVP"
"Il faut en effet reconnaître qu'ils n'ont pas les mêmes valeurs. Mais ce que Jérôme Clément appelle les «valeurs européennes» est une imposture idéologique. Les vraies valeurs européennes sont celles du christianisme et du respect des nations, donc celles de la Ligue des familles polonaises."
Dans un communiqué de TVP, Piotr Farfal a répondu qu'il considérait
"comme inadmissible et ne cadrant avec aucun standard de la culture européenne l'allégation faite selon laquelle en tant que président de TVP (il) représenterait les intérêts d'un parti politique quelconque".
Yves Daoudal, miscellanées
Voici quelques propos tenus par Yves Daoudal, invité du Forum Catholique hier soir :
"La liberté d’expression, c’est un sujet très vaste. En résumé, je suis pour la plus large liberté d’expression, qui soit une authentique liberté. La liberté ne consiste pas à faire n’importe quoi, mais à tendre vers le bien et le vrai, car on n’est libre que dans le vrai et le bien. La liberté d’expression ne comporte pas le droit de blesser les gens, surtout dans ce qu’ils ont de plus cher. Il n’y a pas de droit au blasphème, toutes religions confondues. J’étais opposé aux caricatures de Mahomet, qui sont une provocation inutile, et qui caricaturent ce que l’on a à dire sérieusement sur l’islam."
"La visite éclair [de Jean-Marie Le Pen en 2007] sur la dalle d’Argenteuil allait plus loin dans ce sens, d’une façon qui m’a paru brouillonne et mal préparée. Je ne suis pas sûr que les Français aient gardé le souvenir de l’appel aux «Français de branche», et ceux qui ont entendu parler de cette opération se sont sans doute dit : «Il est gonflé, Le Pen», ce qui n’était pas mauvais.
En ce qui concerne Valmy, j’ai dit à Jean-Marie Le Pen que je n’étais pas d’accord, dans une lettre où je lui expliquais pourquoi. Là, tout me paraissait mauvais : l’impossible récupération d’un symbole maçonnique, une fausse victoire française (il y avait des Français des deux côtés) qui n’était qu’une victoire fabriquée par la Révolution pour la gloire de la Révolution… J’ai refusé d’y aller et de faire mon éditorial de National Hebdo sur ce sujet. C’est la seule fois où j’ai cru devoir, en conscience, dire que je n’étais pas d’accord. Je me souviendrai toujours des regards ahuris, apitoyés, parfois admiratifs, de certains, selon qu’on me voyait en réprouvé ou en martyr. «Quel courage !», ai-je entendu, tandis que certains pensaient très fort : «Il est mort.». Mais je n’avais fait preuve d’aucun courage, j’avais seulement et tranquillement suivi ma conscience, et je ne suis pas mort : Jean-Marie Le Pen ne m’en a absolument pas tenu rigueur. Je me suis dit que si certains courtisans disaient parfois ce qu’ils pensent et ne fuyaient pas les nécessaires débats, tout irait mieux…"
"Je sais bien qu’il est interdit de dire la vérité sur l’homosexualité, car cette vérité est «homophobe» et tombe donc sous le coup de la loi. Ce n’est pas une raison pour mettre en avant de mauvais arguments, ou plutôt de faux arguments, comme le fait Christian Vanneste. Tout au long de l’affaire, le député, agrégé de philosophie, s’est référé à la «morale kantienne» pour étayer son raisonnement : «Un comportement qui ne peut être généralisé n’est pas conforme à la morale kantienne.» Ainsi, premièrement, l’homosexualité serait un comportement, un choix libre de l’individu, qui ne peut donc revendiquer une reconnaissance communautaire. Deuxièmement, ce comportement, s’il était généralisé, aboutirait à la fin de l’espèce humaine, il est donc moralement inférieur au comportement hétérosexuel.
Ce raisonnement n’est pas recevable. Premièrement il est faux que l’homosexualité soit toujours un choix. Même si aujourd’hui elle l’est souvent, il existe des personnes réellement homosexuelles. Et il découle du deuxièmement que le vœu religieux de chasteté serait lui aussi inférieur au comportement habituel des couples, ce qui est inadmissible. L’Eglise, qui ne fait sienne aucune idéologie, kantienne ou non, constate que certaines personnes «ne choisissent pas leur condition homosexuelle» car elles «présentent des tendances homosexuelles foncières». Ce qui est une épreuve : ces personnes sont appelées à la chasteté. Car les «actes d’homosexualité» sont des «dépravations graves», «contraires à la loi naturelle», et ne peuvent donc «recevoir d’approbation en aucun cas». Tant que le Catéchisme de l’Eglise catholique n’est pas interdit, voilà ce que l’on peut dire, et que l’on doit dire."
Quand il s’agit d’islam, il n’y a plus de laïcité
Lu dans Minute :
"Le 25 février, le Service de la législation fiscale, qui dépend de la Direction générale des Finances publiques, a publié une instruction portant la référence 4 FE/09. […] [Elle] a pour objet de préciser le régime fiscal applicable à deux des principaux outils de la finance islamique : le contrat de murabaha et les sukuk. Cette instruction forte de 86 articles, signée de Marie-Christine Lepetit, énarque et polytechnicienne, est proprement hallucinante :
«La finance islamique représente environ 400 à 500 Md€ d’investissements à travers le monde. Elle concerne les investisseurs qui souhaitent investir dans des instruments financiers respectueux des principes du Coran et notamment la prohibition de l’intérêt. Le développement de la finance islamique en France, destiné à faire bénéficier ces investisseurs des services de la place financière française, permettra d’attirer sur notre territoire une part de ces investissements. Cela suppose de mettre en place un cadre juridique et fiscal de nature à procurer la sécurité et la prévisibilité nécessaires aux investisseurs.»
[…] A l’image des supermarchés qui se sont mis à vendre des produits halal pour satisfaire une clientèle musulmane toujours plus nombreuse, l’Etat français précise sa législation pour attirer sur son territoire une partie des 400 à 500 milliards d’euros de la finance islamique. Les mêmes qui, à longueur d’année, n’ont que le mot «laïcité» à la bouche, sont prêts à toutes les contorsions pour remplir leur portefeuille. Imagine-t-on une instruction du ministère des finances venant parler des «instruments financiers respectueux des principes de l’Evangile» et de la nécessité de mettre «en place un cadre juridique et fiscal de nature à procurer la sécurité et la prévisibilité nécessaires aux chrétiens» ? […] Le Coran et les prescriptions islamiques viennent donc de faire leur entrée au sein de la législation fiscale française. La formidable progression de l’islam en France nous enseigne qu’à force d’avoir oublié comment cela a commencé, nous ne savons plus où cela va s’arrêter."
MJ
Nadine Morano, fermée au dialogue
Le député Jean Frédéric Poisson est interrogé par Minute (à paraître demain) sur le projet de loi concernant le statut du "faux-parent" :
Pouvez-vous en discuter sereinement avec Nadine Morano ou Rachida Dati, qui portent ce projet de loi ?
Mais il n’y a pas eu de discussion, cher monsieur ! Je vais même aller plus loin: nous avons eu une séance de travail avec Madame Morano et nous lui avons rappelé que nous étions tout à fait prêts à regarder dans le détail la façon de faire évoluer la loi de 2002 sur l’autorité parentale ou sur l’adoption simple, pour faciliter la vie des familles. Je ne m’oppose absolument pas à l’assouplissement éventuel des décisions sur «qui a le droit d’aller chercher le petit à la sortie de l’école»: je comprends ces difficultés, et je n’ai aucune envie de nier le fait que certains adultes réussissant leur seconde vie conjugale aient envie de partager le plus de choses possibles…
Mais ce n’est pas la peine de faire rentrer par la fenêtre les choses pour lesquelles la porte est fermée pour le moment – et je pense là très spécifiquement à la reconnaissance de l’homoparentalité. Il y a quelques jours seulement, Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, a d’ailleurs, lors d’une réunion des secrétaires nationaux, dit que le mariage homosexuel et l’adoption par les couples homosexuels ne font pas partie de la ligne politique de l’UMP. A mon avis, c’est clair."
MJ
Accord entre le MPF et le CPNT
L'accord entre le Mouvement pour la France et les chasseurs de CPNT a été scellé samedi. Philippe de Villiers et les chasseurs présenteront bien des listes communes aux européennes sous la bannière de Libertas, le parti de l'Irlandais Declan Ganley.
Villiers sera tête de liste dans la circonscription Ouest. Frédéric Nihous, président de CPNT, devrait diriger la liste dans la circonscription Nord-Ouest (face à Marine Le Pen et Carl Lang). Le directeur de la campagne de Libertas en France, Jérôme Rivière, ancien député UMP-CNI des Alpes-Maritimes, devrait être tête de liste en Ile-de-France, à la place de Paul-Marie Coûteaux.
Vente d’alcool et de tabac interdite aux mineurs
…lesquels peuvent quand même avoir des préservatifs, pilules…
MJ
Il n’y a pas de morale sans Dieu
Extrait du discours du Pape ce lundi 9 mars, en visite à la Mairie de Rome :
"Qu'il me soit permis, en outre, de souligner que les épisodes de violence, que tous déplorent, expriment un malaise plus profond; ils sont le signe – dirais-je – d'une véritable pauvreté spirituelle qui afflige le cœur de l'homme contemporain. L'élimination de Dieu et de sa loi, comme condition de la réalisation du bonheur de l'homme, n'a en aucune manière atteint son objectif; au contraire, elle prive l'homme des certitudes spirituelles et de l'espérance nécessaires pour affronter les difficultés et les défis quotidiens. Lorsque, par exemple, il manque l'axe central sur une roue, c'est toute sa fonction motrice qui disparaît. Ainsi, la morale ne peut remplir sa fonction ultime si elle n'a pas comme axe l'inspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien. Face à l'affaiblissement préoccupant des idéaux humains et spirituels qui ont fait de Rome un «modèle» de civilisation pour le monde entier, l'Eglise, à travers les communautés paroissiales et les autres réalités ecclésiales, s'engage dans une vaste œuvre d'éducation, visant à faire redécouvrir ces valeurs éternelles, en particulier aux nouvelles générations. A l'époque post-moderne, Rome doit retrouver son âme la plus profonde, ses racines civiles et chrétiennes, si elle veut devenir promotrice d'un nouvel humanisme qui place en son centre la question de l'homme reconnu dans sa pleine réalité. Séparé de Dieu, l'homme serait privé de sa vocation transcendante. Le christianisme est porteur d'un message lumineux sur la vérité de l'homme, et l'Eglise, qui est dépositaire de ce message, est consciente de sa responsabilité à l'égard de la culture contemporaine."
MJ
Le député Chantal Bourragué s’oppose au statut du “faux-parent”
Le député UMP de Bordeaux déclare à propos du projet de loi :
"Je redoute une manière détournée d’autoriser l’adoption par les couples homosexuels pour complaire à un lobby."
Chantal Bourragué est issue d’une famille de 9 enfants, elle est mariée et a 3 enfants.
MJ
Il est nécessaire de manifester sa confiance au Pape
Suite à la déclaration de la Conférence épiscopale suisse, le nonce apostolique à Berne, Francesco Canalini, communique :
"À l’occasion de la manifestation du dimanche 8 mars 2009 à Lucerne, intitulée « Auftreten statt austreten : Wir sind eine offene Kirche », la Nonciature Apostolique en Suisse déclare :
-
Le fait que divers groupes de catholiques tant « conservateurs » que « libéraux », interprètent le Concile Vatican II comme une rupture avec la tradition est motif de beaucoup de peine et d’une profonde souffrance.
-
La formation de groupes de pression voulant imposer publiquement leur interprétation concernant divers points de la doctrine et de la discipline ecclésiastique n’est pas en harmonie avec la vie de l’Église catholique.
-
Le Pape Benoît XVI ainsi que ses prédécesseurs Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II sont – au sein de l’Église catholique – les garants de la vision correcte et fidèle du Concile Vatican II.
-
Dans la situation actuelle, il est plus que jamais urgent que les fidèles de l’Église catholique manifestent leur pleine confiance au Saint-Père, prient sans relâche pour Lui (Actes 12,15) et vivent en communion avec le successeur de Pierre auquel le Christ-Seigneur a confié la conduite visible de son Église au cours de l’histoire (Mt 16,17-19)."
Pour manifester cette confiance, signez la lettre de soutien.
Moins d’enfant, au nom du développement durable
Le démographe Henri Leridon est devenu le premier titulaire de la chaire de développement durable du Collège de France. Il a prononcé, jeudi 5 mars, sa première leçon inaugurale. A cette occasion, il a rappelé que la population de la Terre devrait dépasser 9 milliards de personnes en 2050. La question dorénavant est de
"savoir comment les sociétés et les gouvernements doivent s'organiser face à la progression de cette population".
On a l'impression qu'il parle de la gangrène. Il a rappelé qu'en 50 ans, la fécondité par femme est passée de 5 enfants à 2,7 actuellement.
"Le solde nécessaire pour un renouvellement des générations s'établit autour de 2,1 – 2,2 enfants par femme. Nous avons donc parcouru 80% du chemin".
Proposons à Henri Léridon de quitter cette planète. Au nom du développement durable.
IVG : la responsabilité du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel vient d'ouvrir ses archives antérieures à 1984, rendant publiques certaines délibérations décisives. La loi sur l'interruption de grossesse votée en 1974 fût déférée au Conseil constitutionnel. La séance, présidée par Roger Frey, fut introduite à l'époque par François Goguel :
"aucun des problèmes qui ont été soumis au Conseil constitutionnel depuis que j'en fais partie ne m'a paru aussi complexe et difficile que celui de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, parce qu'aucun ne comportait de données aussi diverses, d'ordre moral, d'ordre métaphysique, d'ordre social autant que d'ordre proprement juridique (…). Sans doute sont-ce seulement ces dernières qui doivent retenir notre attention. Mais comment pourrions-nous faire totalement abstraction des autres ?".
Les membres du Conseil étaient pour la plupart contre l'avortement, mais ils se sont efforcés de ne juger que l'aspect de la constitutionnalité du texte. Ils devaient étudier l'objection des 81 députés qui avaient saisi le Conseil et qui invoquaient le préambule de la Constitution : "la Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé". Selon François Goguel, le Conseil devait donc trancher pour dire si ces mots désignaient ou non
"un embryon, un fœtus, c'est-à-dire un être qui est potentiellement un être humain, c'est incontestable, mais qui n'est pas encore un être humain au sens plein [sic] du terme".
Pour François Goguel, à la lumière des textes, il n'était pas possible de
"conclure que la consécration de l'existence et des droits de l'embryon humain dès sa conception a une valeur constitutionnelle".
Il proposa donc au Conseil de décider que la loi était conforme à la Constitution. A partir de là, François Goguel formula des remarques personnelles et déplora qu'
"un des traits les plus inquiétants de notre époque consiste dans la généralisation de la tendance à refuser d'assumer la responsabilité des actes qu'on a accomplis".
Une tendance suivie jusqu'au Conseil constitutionnel ! En effet, à l'issue de cette séance qui dura 2 jours, le président demanda au Conseil, de manière exceptionnelle, si un vote devait intervenir sur cette question. Les membres ne souhaitaient pas se sentir personnellement liés à ce texte et l'ont adopté sans vote. Une façon de s'en laver les mains, à la Pilate.
Elections européennes : “Gagner avec d’autres, c’est mieux que perdre tout seul”
Cette phrase n'est pas d'un membre du FN, ni du MPF, ni du MNR, ni du CNI, ni de DLR (en ai-je oublié ?), mais de François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre (NC) de l'Assemblée nationale, pour justifier la décision de son parti de se ranger sous l'aile de l'UMP aux élections européennes.
MJ
Les cathophobes du Connecticut sont des militants gays
Daniel Hamiche nous en dit plus sur ce terrible projet de loi :
"Ce projet de loi (n° 1098) a été déposé […] par le sénateur démocrate Andrew J. McDonald (photo), qui en est le président, et le député démocrate Michael P. Lawlor. Ce que vous ne savez probablement pas, ces que ces deux législateurs sont à l’origine du projet de loi reconnaissant le “mariage” entre personnes de même sexe, qui a été voté le 12 novembre 2008, faisant du Connecticut le deuxième État, après le Massachusetts, à inscrire cette absurdité dans son corpus législatif. Ce que vous ignorez sans doute aussi, c’est que les deux promoteurs de cette loi […] sont eux-mêmes homosexuels. […] La haine anticatholique de ces deux personnages s’est exprimée plus d’une fois… D’où il apparaît que le projet de loi précité est aussi une attaque du “lobby” homosexuel destiné à “punir” l’Église catholique de sa doctrine irréfragable sur cette question."
Mgr William E. Lori, évêque du diocèse de Bridgeport (Connecticut), a fait lire lors des messes de ce dimanche une déclaration dénonçant
"ces attaques frontales contre l’Église catholique et notre foi (…) qui ne sont qu’une tentative à peine voilée de faire taire l’Église catholique sur les problèmes importants de l’heure, comme notamment le mariage entre personnes de même sexe".
L’évêque rejette
"ce projet de loi irrationnel, illégal et sectaire qui menace la liberté religieuse de notre Église […]Ce projet de loi viole le Premier amendement de la Constitution des États-Unis. Il oblige à une réorganisation fondamentale de (…) nos paroisses. C'est en contradiction avec la structure apostolique de l'Église en prétendant séparer les paroisses de leurs curés et de leurs évêques (…) L'État n'a aucun droit d'interférer dans les affaires internes et la structure de l'Église (…) Ce n'est pas l'affaire de l'État que de contrôler les religions. Que le législateur de l'État, qui est incapable de d'annuler son milliard de $ de déficit, prétende gérer l'Église est une absurdité. Non seulement l'Église catholique ne vit que de ses ressources, mais elle en tire tout ce qu'elle peut pour fournir plus de services sociaux, de charité et d'éducation que bien d'autres organismes privés de l'État".
Les médias télévisés contre le peuple
C'est la leçon que l'on peut tirer de l'élection truquée de Miss France, qui n'a pas été élue par le public.
MJ
Euro : l’UE met le Vatican au pas
Depuis l'entrée en vigueur de l'euro, le Vatican introduit systématiquement ses nouvelles pièces à un prix dépassant leur valeur faciale, alors que dans la plupart des pays européens, les pièces vendues plus chères représentent une infime fraction de la création de monnaie. Le Vatican ne met aucune pièce directement en circulation. Emises sous forme de coffrets, ces pièces sont happées par les collectionneurs. La première série de pièces, à l'effigie de Jean-Paul II, d'une valeur de 3,88 euros, s'est échangée jusqu'à 1 500 euros ! En 2005, après le décès de Jean-Paul II, 16 nouvelles faces ont été introduites en 2 mois. Après, le Vatican en a frappé une de 8 pièces représentant Benoît XVI, mais aussi une de 8 pièces, également émise en juin, aux armoiries du cardinal Camerlingue, qui fut chef d'Etat intérimaire durant les quelques jours qui ont séparé les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'en était trop pour la Commission européenne.
Il aura fallu plus d'un an de négociation entre le Vatican et la Commission européenne pour arriver à un compromis. Le 11 février, Bruxelles a émis une nouvelle réglementation. Tous les pays de la zone euro doivent émettre au moins la moitié de leur production de pièces en euros à leur valeur faciale. Deuxième règle : lorsqu'un chef d'Etat est représenté sur la pièce, en cas de vacance du pouvoir, l'Etat ne peut émettre qu'une seule pièce commémorative – et pas tout un coffret. Enfin,
"un pays est autorisé à modifier l'effigie de son chef d'Etat tous les quinze ans pour tenir compte de son changement d'apparence. Une vacance temporaire ou l'occupation provisoire de la fonction de chef de l'Etat ne donne pas droit à une modification des faces des pièces".
Le décret meurtrier de Barack Obama
Le président américain Barack Obama doit autoriser aujourd'hui le financement par l'Etat de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, interdit par George W. Bush pendant 8 ans. Conformément à ses promesses électorales, Obama signera lors d'une cérémonie à la Maison Blanche un décret qui revient sur la politique de son prédécesseur en matière bioéthique. Depuis le 9 août 2001, le financement public de la recherche sur ces cellules obtenues à partir de l'embryon humain est interdit. A moins de travailler avec des fonds privés, les chercheurs n'ont pas pu produire de nouvelles lignées de cellules souches. Or ces cellules souches n'ont aucun potentiel pour guérir ou traiter des maladies, et en outre on tue des embryons pour les prélever.
Tony Perkins, président de l'organisation conservatrice Family Research Council a qualifié cette initiative "de décret meurtrier" :
"Cette nouvelle (…) est une gifle à la figure des Américains qui croient à la dignité de la vie humaine".
Le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, John Boehner, a déploré vendredi que "l'argent du contribuable (…) serve à détruire d'innocentes vies humaines".