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La justice considère que le mensonge n’invalide pas le mariage

La cour d'appel de Douai (Nord) a infirmé lundi la décision du tribunal de grande instance de Lille qui avait annulé le mariage de deux personnes de confession musulmane au motif que l'épouse avait menti sur sa virginité, "remariant" ainsi de fait les deux époux.

MJ

Le travail dominical ne passera pas par nous

Philippe Maxence s'oppose au travail du dimanche :

"on affirme que seules certains professions seront concernées. Seuls certains secteurs devront mettre en place le dispositif du travail du dimanche. Et que, au final, c'est la liberté individuelle qui doit trancher. C'est oublier trop vite qu'un mécanisme une fois enclenché tend à produire toujours davantage ses effets. De quelques professions, on passera ainsi à toutes, dans un pays qui vénère l'égalité, comme facteur social. C'est oublier également que le travail n'est jamais un acte simplement, uniquement, individuel. Il implique une relation avec d'autres. Il implique des clients, des collaborateurs, des fournisseurs, etc. Tout un ensemble de relations sociales. La liberté individuelle de la vendeuse qui veut gagner plus pour vivre mieux – exemple souvent utilisé par nos hommes politiques – n'est pas un argument efficace. Car si cette liberté individuelle est effectivement nécessaire pour aller travailler, elle résonne sur la société entière. C'est pourquoi il est nécessaire de refuser cette possibilité de travailler le dimanche, qui déstabilisera une société toute entière, pour nous rendre la proie toujours plus consentante de l'économisme et du mondialisme. Non à cette révolution anthropologique réduisant l'homme à un producteur-consommateur, dans un monde constitué uniquement d'échanges économiques.

Pour un chrétien, n'y aurait-il qu'un argument à avancer, il est évident. Le dimanche est le Jour du Seigneur – Jean-Paul II l'a magnifiquement rappelé dans sa lettre apostolique Dies Domini – et il implique de lui consacrer toute son attention en cette journée de repos et de vie en famille. La chrétienté l'avait naturellement traduite dans ses aspects sociaux. Pour le catholique, l'enjeu est de taille. À notre tour, comme les premiers chrétiens, il s'agit de « ne pas sacrifier aux idoles » que sont l'argent, la suprématie économique, le tout-commerce, etc. Mais veut-on évoquer des raisons plus « citoyennes », plus larges, plus pluralistes ? Le repos dominical est aussi une loi de la République. Elle date du 13 juillet 1906. On valorise à cette époque la santé des travailleurs et la vie de famille. La France rythme sa vie sociale autour du dimanche et ne réduit plus l'homme à être un simple rouage de l'appareil économique. On mesure la régression qui se prépare. Elle ne passera pas par nous ! "

MJ

Emeute à Cavaillon dans le Vaucluse

Outre les voitures et autres cabines téléphoniques, les voyous ont brûlé devant les policiers un drapeau français.

MJ (via Fds)

Caillassage d’une église

Des pierres ont été lancées contre un petit groupe d'adolescents qui sortaient de l'aumônerie, hier à 16 heures, devant l'église Saint-François d'Assises à Chambéry-le-Haut. Aucun jeune n'a été blessé. Mais la vitre de la porte d'entrée de l'établissement a explosé. Les auteurs, identifiés, étaient hier soir recherchés par la police. Ils seraient cinq, âgés d'entre 9 et 14 ans, à avoir arrosé de galets l'église.

Michel Janva (merci à AD)

Un député UMP se suicide

Jean-Marie Demange, député (UMP) de la 9e circonscription de la Moselle (Thionville), s'est suicidé, lundi 17 novembre à Thionville, peu après avoir tué une femme avec une arme à feu. RIP

MJ

Le procès de l’Association Française contre les Myopathies

Le Dr Dickès relate le procès intenté par l'AFM au Dr Villette. Extraits :

"Le Dr Christian Doublier Villette a été inculpé pour avoir tenté de dissuader les dons au Téléthon qui d’ailleurs a fait une recette en recul de 4 % cette année. Il avait dénoncé la présentation d’un enfant appelé Bébéthon, comme possiblement guéri alors qu’il était le résultat d’une sélection par le diagnostic préimplantatoire. La partie civile représentée par le directeur de l’Association de la lutte contre la myopathie (AFM) lui reprochait la phrase suivante : «L’AFM ne soigne pas ses malades : elle les élimine…Hitler, dès 1933, ne faisait pas autre chose avec les malades mentaux…». Elle citait en diffamation l’auteur des ces mots diffusés par le site Internet de l’intéressé. Toute vérité n’est certes pas bonne à dire. […]

Je connaissais à peine Villette quand il m’a demandé de témoigner en sa faveur. Je n’ai pas voulu me défiler. Il fallait que soient réellement dites un certain nombre de réalités concernant l’AFM. C’était le 10 avril 2008. Villette voulait faire de cet épisode judiciaire le procès de l’eugénisme […] Ceci en tant que médecin, père de myopathe et grand-père de myopathe. Bien sûr je ne représentais que moi-même face aux juges. Mon fils aurait eu 30 ans en juillet prochain. […] Et l’arrivée du Téléthon a été pour notre famille un immense espoir. A coup sûr, les médecins qui s’occupaient de lui à Necker pensaient et affirmaient qu’un traitement de la maladie allait être trouvé dans les deux ans. Et ceci par la thérapeutique génétique. Or, 13 ans plus tard, notre enfant mourrait. […] En réalité, le Téléthon avait tout misé sur la recherche génétique. C’était une erreur stratégique. […] C’est alors que survient l’eugénisme. L’AFM, devant cet échec partait vers la dérive eugénique dénoncée par Villette. Chaque année elle proclamait à grand arroi des « virages fondamentaux » dans la connaissance de la maladie. Et à force de virer elle tournait en rond. La solution pour sortir de ce cercle vicieux était donc la suppression des malades ; laquelle rendrait inutile toute recherche sur la maladie. Ceci se faisant sur trois axes.

  • Le premier était le diagnostic préimplantatoire (DPI) […] Progrès qui consistait à tamiser les embryons en se débarrassant de ceux qui auraient pu porter la maladie.
  • Mais aussi en affinant le diagnostic prénatal (DPN) qui permet au nom de la loi de supprimer l’enfant dans le sein de la mère y compris la veille de l’accouchement. Lequel est déclenché. Dès que l’on peut, la fontanelle de l’enfant est crevée, le cerveau aspiré, la tête écrasée au forceps. Une boucherie dont l’AFM était désormais le régulateur.
  • Le troisième axe était la recherche sur les cellules souches embryonnaires qui tue des embryons pour en extraire des cellules censées guérir un jour les myopathes. Or cette recherche ne mène à rien. […] Or l’AFM continuait de les subventionner. Pourquoi ? Ceci au nom de l’idéologie « génétique ». […] Cette idéologie qui stérilisait les recherches en France. Cette idéologie qui avait mené des recherches sur les gènes et qui maintenant s’orientait vers d’autres recherches qui ne menaient à rien.

Ma conviction était qu’il convenait de chercher des traitements de cette terrible maladie non pas en amont, mais en aval. La mucoviscidose, maladie génétiquement proche de la myopathie était soignée désormais par des antidépresseurs. Deux myopathies étaient soignées désormais par la cyclosporine, immunodépresseur anti rejet, utilisé notamment lors des transplantations d’organes. L’AFM se trompait et nous trompait. Et à la clé de ces erreurs, il y aurait la mort de notre petit fils Antoine. Un grand silence se fait alors de nouveau dans l’aula judiciaire. La Présidente pose alors une question.

– Sans doute voulez-vous dire que l’orientation des recherches de l’AFM aboutira à la mort de votre petit fils ?

Oui, madame la Présidente. De lui et de tous les enfants qui ont été présentés lors du dernier Téléthon sur les plateaux de télévision et qui servent d’appelants à l’argent du contribuable.

– La partie civile a-t-elle quelque chose à demander au témoin ?

La partie civile baisse la tête. Ne répond rien. Une heure et demie plus tard, le Procureur plaidait la relaxe pour le prévenu, le Dr Doublier-Villette."

MJ

Femmes au foyer : à quand la reconnaissance ?

E-deo souligne un article publié par La Dépêche :

"malgré le discours dominant sur la répartition des tâches et sur la femme épanouie au travail, une Française sur huit travaille. C’est le taux le plus fort dans le monde. Les autres ont conclu que payer une nounou ou une crèche, avec les dépenses supplémentaires que cela occasionne, ne leur permettaient pas de travailler :

Reste qu’il est difficile de quantifier le phénomène : les femmes au foyer sont comptabilisées parmi « inactives » dans les colonnes de l’INSEE, n’ont pas droit à une retraite propre et ne disposent d’aucune case spécifique dans les documents administratifs. Aux yeux de la société, « Elles comptent pour du beurre », résume le sociologue Louis Maurin. Elles seraient pourtant presque trois millions (chiffres 2 005). Mais si le manque de reconnaissance sociale est injustifié, la promotion de la femme au foyer – par le biais d’un statut spécifique, comme le défend le député UMP Daniel Mach par exemple – porte à caution. Se couper du marché du travail est dangereux. Le fait de «les voir grandir», est d’ailleurs perçu comme le principal avantage du maintient au foyer par 90% des mères d’enfants de moins de deux ans (sondage de la TNS Sofres, 2007)."

Michel Janva

Ne pas avoir peur de manifester sa foi par les oeuvres

Extrait des paroles prononcées par Benoît XVI lors de l'Angélus hier :

"Le passage de l'évangile raconte la célèbre parabole des talents, rapportée par saint Matthieu (25, 14-30) […] le texte parle d'un « homme, qui partait en voyage » et qui « appela ses serviteurs et leur confia ses biens » (Mt 25, 14). L'homme de la parabole représente le Christ lui-même, les serviteurs sont les disciples et les talents sont les dons que Jésus leur confie. Par conséquent, ces talents ne représentent pas seulement les qualités naturelles mais aussi les richesses que le Seigneur Jésus nous a laissées en héritage, afin que nous les fassions fructifier : sa Parole, déposée dans le saint Evangile ; le Baptême, qui nous renouvelle dans l'Esprit Saint ; la prière – le « Notre Père » – que nous élevons à Dieu en tant que fils unis dans le Fils ; son pardon, qu'il a commandé de porter à tous ; le sacrement de son Corps immolé et de son Sang versé. En un mot : le Royaume de Dieu, qu'Il est Lui-même, présent et vivant au milieu de nous.

C'est le trésor que Jésus a confié à ses amis, au terme de sa brève existence terrestre. La parabole de ce jour insiste sur l'attitude intérieure avec laquelle il faut accueillir et valoriser ce don. L'attitude qu'il ne faut pas avoir est celle de la peur : le serviteur qui a peur de son patron et craint son retour cache la pièce de monnaie sous terre et celle-ci ne produit aucun fruit. Cela arrive par exemple à celui qui a reçu le Baptême, la Communion, la Confirmation, mais ensevelit ensuite ces dons sous une couche de préjugés, sous une fausse image de Dieu qui paralyse la foi et les œuvres. Ceci fait qu'il trahit les attentes du Seigneur. Mais la parabole souligne davantage les bons fruits portés par les disciples qui, heureux du don reçu, ne l'ont pas tenu caché jalousement et par peur, mais l'ont fait fructifier en le partageant. Oui, ce que le Christ nous a donné se multiplie en le donnant ! C'est un trésor fait pour être dépensé, investi, partagé avec tous, comme nous l'enseigne ce grand administrateur des talents de Jésus qu'est l'apôtre Paul.

L'enseignement évangélique que nous offre aujourd'hui la liturgie a également eu une influence au niveau historique et social en encourageant parmi les populations chrétiennes une mentalité active et entreprenante. Mais le message central porte sur l'esprit de responsabilité avec lequel il faut accueillir le Royaume de Dieu : une responsabilité envers Dieu et envers l'humanité."

MJ

Le coût des expulsions

Expulser un étranger en situation irrégulière coûte beaucoup plus cher que le convaincre de rentrer volontairement chez lui. C'est le constat de la Commission des finances du Sénat – qui examinera le budget du ministère de l'Immigration le 4 décembre - :

"Le coût de l'aide au retour volontaire est très en deça de celui d'une reconduite à la frontière qu'une première estimation, à affiner, évalue à environ 20970 euros par personne reconduite".

Pour autant, les retours volontaires ont aussi un coût. L'Etat prend en charge le réacheminement des étrangers vers leur région d'origine et leur verse une cagnotte : 3500 € pour un couple, 2000 € pour un adulte seul, 1000 € par enfant mineur jusqu’au 3e enfant et 500 € pour chacun des enfants suivants. Les ressortissants de certains pays ayant un projet d’entreprise peuvent également percevoir 7000€ pour le démarrage de leur activité.

Le montant total des expulsions s'élèverait à près de 700M€ par an. Y compris les coûts de fonctionnement des centres de rétention, les frais d'éloignement (billets d'avion, bateau ou train), la rémunération des agents de police chargés des escortes, etc.

Michel Janva

La grande peur des hommes politiques

C Eric Zemmour, interrogé dans Le Choc du Mois -qui a renouvelé sa maquette-, dénonce le silence des hommes politiques, pourtant lucides sur la situation de la France :

“Mon Gaspard [son personnage de ministre de l’Intérieur dans son dernier roman, Petit Frère], est le produit de ceux que j’ai côtoyés durant vingt ans. A droite comme à gauche ! Pourquoi ne seraient-ils pas lucides puisque vous et moi nous le sommes ? Ils voient bien la réalité, ils voient bien l’évolution de la société française ! Alors ils ont peur. Ils ont peur de la diabolisation médiatique s’ils disent ce qu’ils ont compris. Et je crois surtout qu’ils ne sont pas suffisamment sûrs d’eux-mêmes idéologiquement pour avoir le courage d’affronter l’idéologie médiatique. […] Les plus optimistes se disent qu’on assiste simplement à un changement de monde, qu’on ne vivra plus comme on vivait dans leur jeunesse, que c’est dans la nature des choses. Les plus pessimistes – comme moi – se disent qu’on court à la catastrophe, à des affrontements. Un ministre m’a même dit : “On vit la fin de l’Empire romain.”

A Brice Hortefeux, Eric Zemmour affirme :

““Vous ne faites pas votre boulot. Vous avez honte de votre ministère ! ” La discussion a été très intéressante parce qu’à un moment, je lui ai dit : “Il faut maintenant que vous arriviez à formuler que l’identité nationale française, c’est l’assimilation.” Et il m’a dit : “Non, je m’en tiens à l’intégration.” J’ai trouvé ça formidable. Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy a brisé un tabou, et c’est d’ailleurs une des raisons majeures de son élection, mais immédiatement arrivés au pouvoir, ils reviennent en arrière.”

Michel Janva

Béatrice Bourges sur le Forum catholique

H A l'heure où l'on entend parler d'un prochain projet de loi sur l'homoparentalité, Béatrice Bourges, qui a publié L'homoparentalité en question : Et l'enfant dans tout ça ?, répondra aux questions des liseurs du FC de 18h30 à 22h, en direct, ce soir. Béatrice Bourges est présidente de l’association pour la protection de l’enfance créée en janvier 2007 dans le but de faire valoir l’intérêt supérieur des enfants. Elle est mère de deux enfants. Ses études de droit l’ont amenée à travailler auprès d’élus en qualité d’attachée parlementaire. Elle a également travaillé plusieurs années pour une association humanitaire. Elle est actuellement secrétaire générale d’une association de dirigeants d’entreprise.

Michel Janva

Dissidence de Carl Lang : réaction de Jean-Marie Le Pen

Suite à la décision de Carl Lang de mener sa propre liste pour les Européennes, Jean-Marie Le Pen a réagit en envoyant une lettre aux cadres du Front National :

"(…) la Commission nationale d’investitures ayant confié la tête de liste Front National dans le grand nord-ouest à Marine Le Pen, Carl Lang n’ayant obtenu que deux voix sur onze. Les arguments utilisés (différents idéologiques, attaques personnelles, insinuations douteuses…) et les méthodes me rappellent trop celles utilisées en 1998 lors de l’affaire Mégret pour ne pas réagir vivement. J’ajoute que les récentes déclarations de monsieur Sarkozy pariant sur la mort certaine du FN, les contacts pris par monsieur Lang et ses amis députés européens avec Villiers, Dupont-Aignan et consorts, me confortent dans l’idée que cette manœuvre n’est ni spontanée, ni neutre (…)

Dans ces conditions, je demanderai au Bureau exécutif de suspendre les acteurs de cette déstabilisation interne qui ne pourront plus dès lors se prévaloir de leur appartenance au FN, ni utiliser notre logo ou nos fichiers. J’ai demandé à nos avocats de veiller au respect de ces obligations et au Secrétaire général de prévoir de les remplacer".

De leurs côtés, la Nouvelle Droite Populaire de Robert Spieler (ici) et Pierre Vial de Terre et Peuple (ici)viennent d'apporter leur soutien à Carl Lang, dont le comité de soutien prend forme autour d'élus du Nord et de l'Ouest.

Philippe Carhon

Le président toulousain de SOS Racisme mis en examen

Le président régional de SOS Racisme, Mohamed Benhamida, a été mis en examen pour « agressions sexuelles », et laissé libre sous contrôle judiciaire.

MJ (via Fds)

La présidence française est clairement un échec

sur le plan de l’organisation :

"Chacun regrette la présidence slovène qui fut un bonheur sur le plan technique. […] Bref, la France dépense beaucoup d’argent pour organiser un cirque ambulant pour un piètre résultat."

MJ

Rosaires pour la vie : Grenoble et Bordeaux

Samedi avaient lieu les rosaires pour la vie organisés dans toute la France par SOS Tout-Petits. Voici les compte-rendus pour Grenoble et Bordeaux, où la prière a été quelque peu "animée" :

  • Grenoble : Plusieurs associations provie ou sympathisantes s'étaient mobilisées, dont bien sûr Sos Tout-Petits, mais aussi Choisir La Vie-Isère. Les pro-avortement étaient au rendez-vous et ont, comme d'habitude, pris moult photos des personnes venues prier. L'une des plus excitées s'est vantée en disant que toutes ces images circuleraient partout pour que tous mémorisent bien les têtes… et que si l'un d'entre eux rencontre un jour opposant à l'avortement dans la rue, il puisse lui sauter dessus pour l'occire, ajoutant : "Si je te rencontre seule dans la rue, t'es morte !" Se battre pour la mort des bébés innocents les rend bien habités par un esprit de meurtre pour les autres aussi… A noter que, dans cette manifestation, il ne s'agit pas seulement de la réunion de "cathos chimiquement purs", mais de personnes qui aident les femmes en difficulté sur le terrain et qui n'oublient pas la puissance de la prière ni l'importance de la manifestation publique.
  • B Bordeaux : Place Pey-Berland, à deux pas de la mairie, une centaine de catholiques étaient venus prier et chanter, agenouillés dans le froid durant une heure et demie, autour de cinq prêtres des trois principales tendances traditionalistes – le fait est suffisamment rare pour être souligné –, eux-mêmes agenouillés sur une marche du parvis de la cathédrale Saint-André : l’abbé Jean-Baptiste Guyon pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, les abbés Louis-Numa Julien et Jean-Pierre Gaillard de l’Institut du Bon Pasteur, et les abbés Denis Coiffet et Bruno Stemler de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre. Là-aussi, une contre-manifestation a tenté de perturber la prière pour l'enfant à naître.

Michel Janva

Halte au feu : dialogue et manifestations ne sont pas incompatibles mais complémentaires

La récente déclaration de Mgr Vingt-Trois où il considère, à titre personnel, que la participation de l'épiscopat à des manifestations publiques n'est pas la meilleure solution, semble être exploitée par certains pour tenter à nouveau de diviser les catholiques sur le meilleur moyen de défendre la Vie. Ainsi, sur son blog, Patrice de Plunkett écrit à propos de la révision de la loi sur la bioéthique :

(…) aller nouer le dialogue avec les élus locaux et les scientifiques, c’est ce qu’il faut faire. Peser dans les débats des Etats-généraux, c’est l’objectif.  Sinon, QUOI ? Défiler entre cathos chimiquement purs, à se complimenter et se plaindre du malheur des temps ?  On connaît le bilan. En plus cette pureté-là ne dure pas ; on finit par copiner avec d’autres émigrés de l’intérieur, sans doute "de droite" mais peu chrétiens."

Plusieurs réflexions s'imposent.

Mpv2009affiche500x707 Tout d'abord, les propos tout à fait respectables de Mgr Vingt-Trois ne sont que le reflet de son opinion personnelle. Il n'exclut pas la possibilité de manifester, il pense seulement que "au moins sur le plan tactique, ce n’est pas la meilleure solution". Nous nous permettrons seulement de rappeler que 6 évêques français avaient soutenu la Marche pour la Vie en 2008 sans pour autant y participer. Il s'agissait de Mgr Cattenoz (Avignon), Mgr Bagnard (Ars Belley), Mgr Centène (Vannes), Mgr Fort (Orléans), Mgr Rey (Fréjus Toulon) et Mgr Aubry (Saint Denis de la Réunion). Espérons qu'ils soient plus nombreux en 2009.

Ensuite, dire de manière péremptoire à propos des manifestations "on connaît le bilan", est un peu court et mériterait d'être développé. Peut-être qu'un jour Patrice de Plunkett pourra nous dresser un bilan du dialogue entre les évêques et le pouvoir politique sur l'avortement, les recherches sur les cellules souches embryonnaires, la pornographie, le rôle des infirmières scolaires, le PACS etc… Pourquoi vouloir éliminer un mode d'action alors que les deux sont complémentaires ? Un élu sera toujours plus attentif à un dialogue si il sait que son interlocuteur est représentatif et capable de mobiliser. Sur la pertinence des manifestations, nous renverrons nos lecteurs sur cette libre réflexion toujours d'actualité du Salon Beige datée 2007 intitulée : "est-il donc "inefficace" de manifester pour l'abolition de l'avortement ?"

Enfin, nous aimerions savoir de quelle charité chrétienne Patrice de Plunkett s'inspire pour désigner certains comme des "émigrés de l'intérieur sans doute de droite mais peu chrétiens".  Certes, les manifestations pour la Vie ferait sans doute plus politiquement correctes si il n'y avait que des élus UMP en costume cravate, allant à la messe le dimanche comme Jacques Chirac ou assistant aux obsèques de soeur Emmanuelle aux côté de Nicolas Sarkozy. Au lieu de ça, il est vrai que l'on y rencontre des élus et membres du FN, du MPF, du MNR et du FRS. Libre aux défenseurs de la Vie d'autres formations politiques de participer à ces manifestations. Quant à savoir qui est très chrétien et qui l'est "peu", il ne me semble pas que cela relève de la compétence d'un journaliste-blogger…

23janvier022_1Alors, s'il vous plaît, monsieur Patrice de Plunkett, ne divisez pas et ne découragez pas tous ceux qui soutiennent et organisent chaque année cette belle Marche pour la Vie, qui a pour vocation de devenir le grand rendez-vous pro-vie annuel en France ! Et pensez aux manifestants anonymes parmi lesquels beaucoup sont concernés au quotidien par les problèmes bioéthiques (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, membres d'associations d'aide aux futures mères…). 

Philippe Carhon

Campagne contre la propagande des lobbies gays à l’école

Liberté Politique invite à manifester notre refus de la campagne lutte contre l’homophobie lancée par le ministère de l’Éducation nationale,en signant la pétition : « Non à la propagande homosexuelle à l’école. » Cette campagne de protestation est destinée à alerter le gouvernement sur la démarche contre-éducative qu’il a cru devoir soutenir et qui risque de mettre en danger l’équilibre de nombreux jeunes à un moment charnière de leur existence.

LP rapporte également un entretien avec l'auteur de L'Affaire Vanneste : La mise à mort de la liberté d'opinion, François Billot, qui réagit à l'arrêt rendu par la Cour de cassation rendant justice à Christian Vanneste et qui souhaite démanteler la loi de 2004 sur la Halde :

B "La loi de 2004, en plus de son côté liberticide, est une loi bâclée, car inapplicable. Elle interdit toute une série de comportements, mais ne prend pas le choix de définir précisément ce que sont ces comportements. Ainsi, les juges sont dans l'incapacité de juger objectivement, sereinement, en toute connaissance de cause. Il en résulte qu'ils peuvent décider la relaxe quand il faudrait objectivement une condamnation, ou décider une condamnation quand il faudrait objectivement relaxer.

Exemple : le groupe de rapeurs Sniper a été relaxé alors qu'il avait tenu des propos ignobles, mais Christian Vanneste a été lourdement condamné au pénal pour des propos qu'il pouvait tenir, comme le signifie l'arrêt de la Cour de cassation. Cet arrêt, qui remet en cause la loi de 2004, va mettre fin à cette dérive, dramatique pour notre pays. […] La France s'est dotée d'un dispositif aberrant, qu'il faut démanteler dans les meilleurs délais. Si un député, élu du peuple, ne peut plus s'exprimer sur la morale qui régit notre société sans être lourdement condamné, c'est que nous sommes passés, sans nous en rendre compte, de la démocratie à la dictature de la pensée, état qui mène inéluctablement à la dictature tout court. De cela, il est encore temps de nous préserver : la Cour de cassation vient de nous ouvrir la voie."

Michel Janva

Caelum et Terra : le retour

Philippe Maxence a redonné vie à son blog, tout en continuant d'alimenter celui sur Chesterton :

P "Caelum et Terra voudrait rester essentiellement un lieu de réflexion sur nos modes de vie dans la société contemporaine, avec, de manière sous-jacente, cette question : sommes-nous obligés d'accepter les modes de vie imposés par le monde contemporain ? Pouvons-nous inverser la tendance pour arriver à des façons de vivre plus simples, orienter vers l'essentiel, de manière à être plus contemplatifs ? Ou, sommes-nous confrontés à un déterminisme que nous devons accepter de toute façon puisque nous ne pouvons rien contre un état de fait ? Du fait de ces questions, ce blogue sera amené (bon d'accord, si je dépasse la déclaration d'intention) à toucher aux questions politiques, économiques, sociales, culturelles, religieuses. À tout, en fait, de ce qui fait de la vie de l'homme. Pas à travers une publication quotidienne, mais le plus souvent possible. Ne devons-nous pas réapprendre à prendre notre temps et à consacrer celui-ci d'abord à Dieu, à nos familles, à notre travail, à ce qui nous élève l'âme et le cœur ?"

MJ

USA : l’épiscopat s’élève contre le projet FOCA

Voici un large extrait de la déclaration finale du cardinal Francis George, président de la Conférence épiscopale, et archevêque de Chicago, prononcée lors la session d'automne de l'assemblée plénière de l'épiscopat américain qui vient, le 12 novembre, de s'achever à Baltimore :

"Le bien fondamental, c’est la vie elle-même, ce don de Dieu et de nos parents. Le bon État protège la vie de tous. La protection légale pour ces membres de la famille humaine qui attendent de naître dans notre pays, a été supprimée quand la Cour suprême prit son arrêt Roe contre Wade en 1973. Ce fut une mauvaise loi. Le danger que les évêques constatent maintenant c’est que la mauvaise décision d’un tribunal pourra être consacrée dans une mauvaise loi encore plus extrémiste que la décision même de la Cour suprême en 1973.

G Au cours de la dernière législature, la Loi sur la Liberté de Choix [Freedom of Choice Act] (FOCA) a été déposée. Elle pourrait, si elle était votée aujourd’hui dans sa forme actuelle, mettre hors la loi toute « immixtion » dans l’obtention de l’avortement à la demande. Elle priverait le peuple américain, dans chacun de ses cinquante États, de la liberté dont il dispose aujourd’hui d’édicter de modestes limites et réglementations à l’industrie de l’avortement. La FOCA obligerait tous les Américains à financer et à promouvoir l’avortement avec l’argent de leurs impôts. Elle contrecarrerait tout efforts sincères du gouvernement et des autres personnes de bonne volonté de réduire le nombre des avortements dans notre pays. La notification parentale et les précautions pour que le consentement soit informé seraient hors la loi, comme le seraient les lois interdisant des procédures comme l’avortement par naissance partielle ou celle qui protège un enfant né vivant des suites d’un avortement raté. Les cliniques d’avortement seraient soustraites à la réglementation. L’amendement Hyde restreignant le financement fédéral de l’avortement serait abrogé.

La FOCA aurait des conséquences mortifères pour la vie humaine prénatale. La FOCA aurait un effet tout aussi destructeur sur la liberté de conscience des médecins, des infirmières et de tous les personnels de santé dont les convictions personnelles leur interdisent de coopérer à l’assassinat privé des enfants à naître. Elle menacerait les institutions catholiques de santé et Catholic Charities. Ce serait une loi mauvaise qui diviserait davantage notre pays, et l’Église sera résolue à s’opposer à ce mal. Sur cette affaire, celle de la protection légale des enfants à naître, les évêques ont le même avis, comme les catholiques et les autres personnes de bonne volonté. Ils sont aussi des pasteurs qui ont entendu des femmes dont la vie a été amoindrie parce qu’elles ont cru n’avoir d’autre choix que d’avorter d’un bébé. L’avortement est une procédure médicale qui tue, et ses conséquences psychologiques et spirituelles sont inscrits dans la douleur et la dépression de tant de femmes et d’hommes. Les évêques ont de la suite dans les idées parce qu’ils sont d’abord sincères et dévoués.

O La récente élection s’est jouée sur l’emprise de l’inquiétude quant à l’économie, à la perte d’emplois et de maisons, et à la sécurité financière des familles, chez nous et partout dans le monde. Si l’élection est idéologiquement mal interprétée dans le sens d’un référendum sur l’avortement, alors l’unité désirée par le Président élu Obama et tous les Américains dans cette période de crise, ne pourra être atteinte. L’avortement ne se contente pas de tuer des enfants à naître, il détruit l’ordre constitutionnel et le bien commun qui ne peut être assuré que si la vie de chaque être humain est légalement protégée. Des décrets présidentiels [executive orders] et une législation agressivement pro-avortement auront pour effet d’aliéner de manière permanente des dizaines de millions d’Américains, et seront considérés par beaucoup comme une agression contre le libre exercice de leur religion. Cette déclaration est écrite à la demande et sous la direction de tous les évêques"

La mise en oeuvre du projet FOCA était inscrite dans le programme de Barack Obama. Ce qui explique la réaction de ce prêtre.

Michel Janva

PS : congrès de Reims et suite royale

Lu sur le blog Un voyage au Liban :

"Hôtel trois étoiles, chambres payées entre 100 et 200 euros, les éléphants socialistes vont vivre leur congrès dans une sorte de phalanstère, mais pas les uns sur les autres. France Info nous rassure, les responsables de l'hôtel de la paix ( … ! ) ont veillé à ne pas mélanger les motions, même si le hammam est commun. Avec 140 chambres réservées le PS a sorti entre 15 et 30 000 euros uniquement pour ses leaders. Peut être que Julien Dray trouvera cela trop modeste, lui qui s'achète des montres Patek Philippe à complication à 250 000 euros."

Comment disent-ils déjà ? Ah oui, "La France d'en bas", le populo…

MJ

2 voyous tirent sur un autobus

Un autobus de la RATP a été la cible de tirs de projectiles tard jeudi soir à la suite d'un différend de la circulation avec un scooter à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. Les 2 personnes qui se trouvaient sur le scooter se sont volontairement mis en travers de la route, à un feu tricolore, pour forcer le chauffeur du bus à s'arrêter. L'un des deux a sorti deux armes et a tiré à plusieurs reprises sur le pare-brise, avant que le scooter ne redémarre.

Les armes utilisées ne semblent pas être des armes à feu, mais il pourrait s'agir de modèles "puissants de pistolets à billes", des armes "dangereuses mais rarement létales", a précisé une source policière. Une dizaine d'impacts ont été relevés sur le pare-brise, qui n'a pas explosé.

L'AFP, qui a plutôt l'habitude de relater des bus brûlés, écrit :

"L'incendie s'est produit sur la ligne 128, qui relie la porte d'Orléans (Paris) au Plessis-Robinson, dans le sud des Hauts-de-Seine."

Michel Janva

Christian Vanneste remet en cause la Halde et “l’homophobie”

Christian Vanneste a écrit hier à ses collègues de l'Assemblée Nationale :

V "Comme vous l'avez sans doute appris par la presse, la Cour de Cassation a cassé, hier, l'arrêt de la Cour d'appel de Douai qui me condamnait pour injures homophobes. Il s'agit d'un événement, puisque sans renvoi l'arrêt de la Cour de Cassation condamne en fait les jugements précédents. Que vous m'ayez soutenu ou non, je voudrais à présent que vous mesuriez les conséquences de cette victoire. C'est d'abord notre victoire, celle du parlement et des élus du peuple dont la légitimité ne doit pas avoir à craindre, au nom de je ne sais quelle compassion artificiellement suscitée, tel ou tel groupe de pression, tel ou tel média, telle ou telle vedette du show-bizz. Quel que soit le respect envers les uns ou les autres, c'est à nous que le mandat populaire a été confié et notre indépendance seule doit nous en rendre dignes. Qu'une association ait pu saisir la justice pour faire taire un député à propos d'une loi et au nom de cette loi qu'il combat relève du scandale. La justice a désormais tranché en faveur de notre liberté.

En second lieu, je voudrais attirer votre attention sur les méfaits de la loi de 2004 portant création de la Halde. En votant cette loi, on a crée une Haute autorité de plus, inutile et couteuse, qu'il est maintenant possible d'intégrer au nouveau Défenseur des droits des citoyens. De plus, nous avons voté de manière précipitée, les articles 17 bis, ter et quater, en « raison » de l'émotion provoquée par l'affaire dite Nouchet. On ne dira jamais assez que celle-ci a abouti à un non-lieu, qu'un jeune homme a passé une année en prison alors qu'il était innocent, parce qu'il n'y avait sans doute pas eu d'agression. Ce malheureux épisode qui est à l'origine de « l'Affaire Vanneste » doit nous faire réfléchir sur deux points : premièrement, il faut cesser de « bricoler » des textes sous le coup d'une vague émotionnelle amplifiée par les médias. Deuxièmement, dans la rédaction de la loi, notamment s'il s'agit d'une loi pénale, il faut employer des termes précis, et parfaitement, étroitement, définis. Le terme homophobie, « peur pathologique du même » en bon français, ou orientation sexuelle (?) sont le contraire de cette exigence. Le premier qui dira de moi que je suis homophobe se retrouvera devant les tribunaux. Néanmoins, on a pu m'y envoyer à deux reprises en disant que je l'étais. Personnellement, je ne sais toujours pas ce que cela peut vouloir dire juridiquement, et cela me semble très grave.

Enfin, d'une manière plus générale, en lisant de nombreux auteurs, de Muray à Zemmour, de Schneider à Bilger, de Redeker à Finkielkraut, on se rend compte de la menace que la pensée unique, le politiquement correct et le terrorisme intellectuel font peser sur la pays de Voltaire. Les techniques de manipulation sont cependant claires : désinformation (exemple : les 5 millions d'homosexuels qui attendaient le Pacs alors qu'ils ne sont que 7% des pacsés…), la victimisation (exemple : l'affaire Nouchet), l'amalgame (racisme et homophobie), la diabolisation (Himmler n'aiment pas les homosexuels, donc si vous ne les soutenez pas…), la mise au ban (pensez à ce pauvre Buttigilone en Italie). Il est temps de réagir : la grande valeur de la droite, ce n'est pas la lutte contre les discriminations, ni la volonté d'être plus « moderne » ou plus « égal » que l'autre, comme disait Orwell, c'est la Liberté : une liberté responsable qui rend compte des actes qu'elle produit au nom des valeurs qu'elle assume."

MJ

Famille : Morano utilise une enquête de 2006 pour revenir sur les promesses de 2007

Le 2 février 2007 à Maisons-Alfort, le candidat Nicolas Sarkozy en campagne avait affirmé :

«Je souhaite qu’une allocation familiale soit versée dès le premier enfant parce que le premier enfant représente une charge très lourde pour les jeunes couples qui sont au début de leur vie professionnelle, qui souvent enchaînent les petits boulots et sont confrontés à la précarité».

Un an et demi après, la mesure ne semble plus guère d'actualité. Mardi, Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille a affirmé qu'elle n'était pas une priorité, parce que les Français ne sont pas si demandeurs que cela d'allocations familiales… La secrétaire d'Etat s'appuie sur une "récente" étude du Crédoc (centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), qui date… de 2006 !

M Non content de ne pas honorer les promesses présidentielles en mettant en place des allocations au premier enfant, le gouvernement a sabré au printemps dans les dispositifs existant. Depuis mai dernier, les deux majorations successives des allocations familiales prévues quand les enfants atteignaient 11 ans (33€) et 16 ans (60€) ont ainsi été supprimées et remplacées par une majoration unique de 60€ quand l’adolescent atteint 14 ans. Après avoir vainement tenté de faire croire que les familles ne seraient pas perdantes dans l'affaire, la secrétaire d'Etat chargée de la famille avait ressorti devant les députés la même étude du Credoc

Depuis, l’étude revient à tout bout de champ : dans un entretien à Valeurs actuelles en juin, dans un entretien à Enfance Magazine en août, dans un discours lors de l’inauguration de la CAF de Paris en octobre, où Morano répète encore :

«Comme le montre une étude récente [sic] du CREDOC, l’enjeu fondamental de la politique familiale au cours des années à venir, ce seront les services aux familles et les équipements plus que l’évolution des prestations financières, et c’est d’ailleurs le souhait des Françaises et des Français».

A l’UNAF (Union nationale des associations familiales), on est forcément en désaccord avec l’utilisation compulsive de cette enquête, qui permet de justifier le report des promesses présidentielles et les coupes dans les prestations existantes :

"Cela n'a pas beaucoup de sens. On trouve des études qui disent exactement l’inverse. En 2005, à propos de la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant), une étude auprès de 3000 familles ayant des enfants entre 0 et 3 ans montrait que 60% des familles étaient plus sensibles aux prestations financières, qui permettaient de cesser le travail pour s’occuper des enfants. Mais de toute manière, les équipements et les prestations ne doivent pas être opposés : les familles ont besoin de services, et aussi d’allocations familiales. C’est évidemment complémentaire".

Michel Janva (merci à Amédée)

Le travail dominical contre quelques deniers

M Le travail dominical n'emportant pas l'enthousiasme, le député Richard Mallié, rapporteur de la proposition de loi, revient à la charge en essayant de vendre sa réforme, c'est le cas de le dire, puisqu'il propose d'obliger les employeurs à payer le double les travailleurs volontaires du dimanche.

Ces gens peuvent-ils comprendre que le problème du dimanche n'est pas une affaire de porte-monnaie ? L'homme ne vit pas seulement de pain…

Michel Janva

Un socialiste à la tête de l’Autorité des Marchés Financiers

J Il s'agit de l'actuel secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Il a occupé diverses fonctions au sein du ministère des Finances avant de prendre, de 1988 à 1991, la direction du cabinet de Roger Fauroux, ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire. Il devient ensuite directeur-adjoint, puis directeur du cabinet de Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1991 à 1995. De 1997 à 2000, il est directeur-adjoint du cabinet de Lionel Jospin, Premier ministre. Il occupe ensuite le poste de Directeur du Trésor de 2000 à 2004, est simultanément président du Club de Paris (2000-2005). Il est brièvement président de Barclays France en 2005. Il est ensuite chef du Service de l'Inspection générale des finances de novembre 2005 à 2007.. Européiste, il a une vision interventionniste sur l'économie et la finance mondiale.

Michel Janva

Voter pour un pro-avortement place hors de la pleine communion

Lu sur le blog de Daniel Hamiche, cette traduction d'un extrait de la lettre pastorale écrite par le père Jay Scott Newman, curé de la paroisse St. Mary à Greenville, diocèse de Charleston (Caroline du Sud) :

"Notre nation a choisi comme chef de son exécutif l’homme politique le plus radicalement pro-avortement qui a jamais siégé au Sénat des États-Unis ou qui se soit présenté à l’élection présidentielle […] Voter pour un homme politique pro-avortement quand existe une alternative pro-vie plausible, constitue une coopération matérielle avec un mal intrinsèque, et les catholiques qui ont voté ainsi se sont placés hors de la pleine communion de l’Église du Christ et tombent sous le jugement de la Loi divine. Les personnes qui se sont mises dans une telle situation ne devront pas recevoir la Sainte Communion tant qu’elles ne se seront pas réconcilié avec Dieu dans le Sacrement de Pénitence, sauf à manger et à boire leur propre condamnation".

MJ

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