L’ADMD, un lobby actif et médicalement incompétent
L’association, créée en 1980 s’est lancée en janvier dans une véritable campagne de lobbying. Le président, Jean-Luc Romero, qui a succédé en juin au franc-maçon Henri Caillavet, a décidé d’occuper le terrain médiatique et politique. Cet ancien élu UMP, militant de la lutte contre le sida et adhérent de la World Federation of right to die societies, n’a rien d’un spécialiste médical. Il a fait envoyer plus de 100000 cartes postales aux parlementaires depuis le début de l’année. L’association vient d’en faire réimprimer 100000 que ses militants doivent faire parvenir à leur élu. Parallèlement les quelques 100 délégués locaux ont été chargés d’organiser des opérations de tractages pour faire signer une pétition sur les marchés.
Jean-Luc Romero et Henri Caillavet ont obtenu en 2006 du franc-maçon Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, un agrément pour être présents dans les comités des usagers des hôpitaux. Il y a quelques mois, l’association a rencontré le conseiller santé du premier ministre à Matignon. Elle essaye également de rentrer au Collectif interassociatif sur la santé qui regroupe 29 associations d’usagers.
Le comité de parrainage de l’ADMD est extrêmement maigre en compétence médical : on y trouve des chanteurs, des journalistes, des politiques, des écrivains, des comédiens… Le bureau de l’ADMD est certainement composé de personnes très actives mais aucune ne semble avoir une compétence médicale !
Addendum : un lecteur nous suggère de ne parler désormais des partisans de l’euthanasie qu’en les désignant pour ce qu’ils sont : des voleurs de mort. La bataille du langage est essentielle, et cette expression de «voleurs de mort» est susceptible de faire comprendre une certaine réalité qui représente ces promoteurs d’une culture de mort. (merci à Léon. MJ)
Les soins palliatifs sont une véritable solution
Contrairement à ce qu’affirme le lobby pro-mort ADMD, il est impossible d’évaluer l’imÂportance des pratiques de l’euthanasie en France aujourd’hui, même s’il est probable qu’elles persistent. Mais il est certain aussi que le développement des soins palliatifs et l’avènement de la loi Leonetti ont fait en partie régresser cette pratique, sans la faire disparaître complètement. On peut régler aujourd’hui 99,9% des situations difficiles.
Les médecins estiment qu’une légalisation de l’euthanasie anesthésierait les consciences. Combattre l’illégalité des euthanasies clandestines par une légalisation ne tient pas. Pire, ces illégalités ne sont que la conséquence d’un défaut de formation, d’un défaut d’accompagnement des médecins et de la solitude des malades.
Il y a donc deux axes impératifs à développer : la formation et la recherche en soins palliatifs. La médecine et non pas la loi !
Euthanasie : les mensonges et la réalité
Le Figaro nous offre en ce Vendredi Saint deux tribunes pro-vie, écrites par des professionnels de santé :
1. L’une écrite par Olivier Jonquet, réanimateur, professeur à la faculté de médecine de Montpellier, porte-parole de l’association Convergence soignants-soignés, Xavier Mirabel, cancérologue, président de l’Alliance pour les droits de la vie et Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les droits de la vie. Extraits :
"Engagés auprès de personnes éprouvées, dépendantes ou en fin de vie, nous ne pouvons taire aujourd’hui notre triple malaise. Premier malaise, sur l’impasse dans laquelle semble s’être enfermée Chantal Sébire. Nous entendions qu’elle ne soignait ses douleurs physiques qu’avec de l’aspirine. On nous a fait part d’une allergie à la morphine, mais, surtout, d’un refus des soins palliatifs dont la nécessité semblait évidente. […] Est-il indécent de s’interroger sur les conditions du parcours soignant qui a abouti à ce refus et à ce qui pourrait être un suicide, au moment même où le médecin traitant présentait à l’Élysée le dossier à un spécialiste ? Chantal Sébire disait agir en pleine possession de ses moyens. Mais l’idée qu’elle se faisait des soins palliatifs nous atterre. […]
Second malaise, sur le rôle des personnes qui se pressaient depuis quelques semaines autour de cette femme. Nul doute que le caractère spectaculaire de la tumeur dont elle souffrait en faisait, malgré elle, un symbole du combat pour l’euthanasie. Nous n’avons pas la naïveté de croire que cette image fut innocente. Le mouvement qui l’entourait ne fait pas mystère d’une revendication bien plus large que celle de traiter les exceptions. Chantal Sébire ne fut-elle pas l’instrument d’un enjeu qui la dépassait ? […]. L’émotion entretenue par ce suspense factice s’est faite totalitaire. […]
Troisième malaise, sur la façon dont l’opinion a vu traiter ce cas. Nous l’avons lu ici ou là dans les titres : « Chantal Sébire ne pourra pas mourir en France » ; « La justice refuse la mort douce à Chantal Sébire. » Comme si elle était condamnée à l’exil. Comme si l’euthanasie était douce. Des années d’explication sur le sens des soins palliatifs ont été pulvérisées par ces slogans mensongers. Déjà nous constatons la terreur que provoquent chez nos patients l’idée de la défiguration et celle des douleurs irrépressibles qui lui sont attachées. L’éventail des moyens analgésiques et d’accompagnement est méconnu. Déjà nous mesurons les effets néfastes d’un prétendu « droit au suicide » avancé ici ou là . Tous les efforts de la société pour sauver et consoler les désespérés et garantir leur place aux personnes dépendantes, sans les juger sur l’apparence, ont été contredits. […] Cette chronique d’une mort annoncée nous attriste. Nous aurions aimé que Chantal Sébire en soit protégée."
2. L’autre par Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique AP-HP et du départementde recherche en éthique,université Paris-Sud XI. Extraits :
"Le droit de vivre dans la dignité sollicite davantage nos responsabilités humaines et sociales que consentir à octroyer la mort au nom d’une conception pour le moins restrictive de l’idée de dignité. […] N’est-il pas une certaine forme d’indécence, ou alors une profonde méconnaissance, à considérer que légitimer le «don de la mort» ou le meurtre compassionnel constituerait la réponse espérée par celui qui éprouve le sentiment d’un désastre sans recours ? […]
S’agissant des prises de position trop souvent péremptoires qui envahissent l’espace public de manière récurrente à propos de l’euthanasie, j’estime qu’on devrait désormais avoir le courage ou l’humilité d’interroger la cause qu’elles prétendent défendre. Si leurs préoccupations concernent les personnes rendues plus vulnérables que d’autres par l’état de maladie, les incertitudes liées aux conditions de persistance d’une vie dépendante et les détresses éprouvées comme des menaces immédiates sur leur existence, je ne suis pas certain qu’elles y trouvent autre chose que du mépris ou de l’inconséquence. Si, comme certains le prétendent, il importe de conjurer la mort ou de la braver dans la dignité de l’ultime sursaut d’une autonomie assumée, rien ne justifie qu’il soit nécessaire de solliciter davantage les évolutions de la loi. […] Que signifie son occultation, sa méconnaissance ou sa contestation (peut-être « faute de n’avoir pas été plus loin… »), si ce n’est qu’au respect des valeurs et droits de la personne en fin de vie, on tente de substituer le droit indifférencié au suicide médicalement assisté ?
Entre meurtre par compassion, «engagement solidaire et exception d’euthanasie», les frontières deviennent à ce point subtiles, incertaines, voire équivoques, qu’une véritable « confusion des sentiments » habilement mise en scène semble créer les conditions permettant d’envisager en toute neutralité, sans engager moralement qui que ce soit, les ruptures ainsi annoncées. On ne saurait traiter de la dépendance, des handicaps, de la maladie chronique ou incurable et des fins de vie, en des termes inconsistants, péjoratifs, indifférenciés ou compassionnels. De tels propos amplifient la sensation d’une violence sociale irrépressible et sollicitent des mentalités qui apparaissent attentatoires aux libertés individuelles, suscitant des pratiques qui se banaliseraient actuellement dans le contexte médical. […]
Les missions du soin relèvent d’une double exigence : préserver l’humanité d’une relation et ne pas renoncer à reconnaître l’autre en ce qu’il demeure jusqu’au terme de son existence. Le soupçon que suscitent des prises de position ambiguës, avantageusement relayées au sein de la cité, s’avère dès lors inconciliable avec la reconnaissance des besoins de confiance, d’estime, d’appartenance à laquelle aspire la personne dans ces circonstances extrêmes. […] S’il s’avère aujourd’hui délicat d’évoquer les phases ultimes de l’existence, des professionnels de la santé et membres d’associations en font pourtant la cause supérieure de leur engagement au service de la cité. Ils en témoignent sur le terrain, au plus près des personnes malades ou en fin de vie, garants en quelque sorte d’une présence humaine et d’une considération sociale plus attendue que les réponses mortifères. Il est une dignité dans le combat mené pour la vie, voire pour la survie, y compris dans les conditions difficiles et douloureuses de la maladie. Le devoir du médecin auprès de la personne qui meurt est de l’assister jusqu’au terme de son existence. Il ne saurait être le prescripteur de sa mort."
Euthanasie : la voix des évêques pour la dignité de la vie
Nous avons déjà mentionné les deux réactions de Mgr Dominique Rey (ici et ici) ainsi que celle de Mgr Aubry. Il convient de signaler également l’entretien du Cardinal Philippe Barbarin dans Aujourd’hui en France reproduit sur le site de la CEF :
"Il faut rendre hommage à la médecine et au personnel soignant qui fait le maximum pour diminuer la souffrance des malades. Ceux-ci ont besoin de notre compassion, de notre présence et d’une infinie délicatesse, pleine de silence et de respect. Mais il ne faut jamais légiférer sous le choc de l’émotion. La loi Léonetti a été votée à l’unanimité par le Parlement. Au lieu de reconnaître un droit à donner la mort comme en Belgique ou en Hollande, nous accompagnons les malades jusqu’au terme de leur parcours, en luttant avec eux contre la souffrance. Mais personne n’a le droit de donner la mort. Cette loi a ouvert une «voie française» qui inspire plusieurs de nos voisins".
Ainsi que le long communiqué de Mgr Roland Minnerath, archévêque de Dijon (diocèse de Chantal Sébire), dont voici un extrait :
"On prétend que la dignité d’une personne serait diminuée en proportion de sa dégradation physique ou psychique. Mais la dignité n’est pas une variable, fonction de notre état de santé physique ou mental, de notre âge, de notre fortune, de notre culture ou de n’importe quoi. La dignité nous est donnée avec la vie, elle est inaliénable. Il ne nous appartient pas de décider qui est digne de vivre, ou qui est digne d’être considéré comme une personne humaine. La dignité doit toujours être respectée.
Devant une maladie incurable, on doit rappeler les éléments de discernement qui peuvent conduire à :
- soulager la douleur par les soins palliatifs, même si les analgésiques peuvent amoindrir la conscience de soi et abréger la vie,
- interrompre un traitement curatif sans espoir de guérison,
- éviter tout acharnement thérapeutique.
Dans ces critères apparaît le souci de soulager, d’accompagner la personne, d’éviter la douleur. Cette attitude est bien différente de celle qui consiste à décider du moment de la mort et à la donner. […] Parler d’une « exception d’euthanasie », c’est ouvrir une brèche non seulement dans la déontologie médicale universelle, mais dans la notion même de l’indisponibilité de la vie humaine. Il faut s’attaquer à la douleur, pas à la vie. Avec affection et compassion, dans l’écoute et l’espérance."
Le blog Eglise et société, lettre du diocèse de Dijon sur les rapports entre l’Eglise et la société, aborde également le sujet (colonne de droite).
Fin de vie : demander à la médecine, pas à la loi
Communiqué du député Jean-Frédéric Poisson, porte-parole du FRS :
"La disparition de Madame Chantal SEBIRE alimente un débat que l’on croyait clos, et dont la réactivation quelques heures à peine après son décès a quelque chose d’indigne […]. A l’heure où certains veulent rouvrir le débat de l’euthanasie active, il faut rappeler quelques éléments :
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La loi qui existe est une bonne loi, encore trop méconnue. Elle est d’autant plus utile à connaître qu’elle fut élaborée et votée sous l’égide de la raison plutôt que de l’émotion.
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On ne peut pas demander à la loi de régler tous les cas singuliers, difficiles à vivre humainement, à moins de changer la nature même de la loi.
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Légiférer sous le coup de l’émotion et sous la pression d’activistes est dangereux.
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Avancer vers l’euthanasie active constituerait une brèche sans précédent dans notre droit, en instaurant un « permis de tuer » certains patients désireux d’en finir avec l’existence.
De plus, le Chef de l’Etat avait déclaré pendant la campagne présidentielle ne pas vouloir instaurer l’euthanasie active, sous quelque forme que ce soit. Il a été également élu pour cela, et l’on ne voit pas pourquoi cet engagement pèserait moins que d’autres. En conséquence, le Forum des Républicains Sociaux attend avec confiance les conclusions du rapport du député Leonetti sur l’application de la loi qui porte son nom, rapport auquel il apportera sa contribution. Le Forum des Républicains Sociaux rappelle par ailleurs la stricte et impérieuse nécessité à développer les soins palliatifs et la recherche éthique tous azimuts sur les maladies aujourd’hui réputées incurables. Le règlement de ces situations ne peut pas se faire par un assouplissement incessant de la loi, mais au contraire par une plus grande performance de la médecine palliative : tel doit être notre objectif collectif partagé."
MJ
Euthanasie : la synthèse de Pierre-Olivier Arduin
…est accessible sur Liberté Politique. Dénonçant l’instrumentalisation de l’affaire, il souligne que Chantal Sébire a refusé l’alternative des soins palliatifs.
"Pourquoi alors refuser cette solution ? Pour Martine Perez, chef du service santé au Figaro,
"si la souffrance de Chantal Sébire est incontestable, […] elle refuse ces soins pour choisir de transformer cette ultime bataille personnelle en un combat emblématique pour l’euthanasie" […]
Et de s’interroger :
"[…] Dans quel engrenage mettons-nous le doigt, si on légifère sur l’euthanasie en autorisant des hommes à en finir avec les plus faibles, les plus malades, les plus difformes, même à leur demande ? Alors qu’un nombre croissant de pays bannissent la peine de mort, au nom du respect absolu de la vie, la demande d’élimination des malades incurables et qui souffrent fait paradoxalement le chemin inverse."
Contrairement à la désinformation médiatique, qui ébranle le monde politique, l’alternative à l’euthanasie existe, mais elle n’est pas prise en compte.
"La psychologue Marie de Hennezel remettait il y a quelques semaines à Roselyne Bachelot un énième rapport dénonçant l’insuffisance des soins palliatifs en France. N’est-ce pas dans une politique sanitaire volontaire de développement de la médecine palliative, que le chef de l’État avait promis dans son programme, que se trouve la bonne réponse à la problématique de l’euthanasie ?
Quels que soient les coups de butoir qui vont se déchaîner dans les jours qui viennent pour ouvrir une brèche dans l’interdit de l’euthanasie et enfoncer un coin dans la loi du 22 avril 2005, le gouvernement doit tenir bon."
Il est urgent de développer les soins palliatifs
Le docteur Bernard Devalois, ancien président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs et responsable de l’unité de soins palliatifs à l’hôpital de Puteaux, a accordé un entretien à La Vie. Pour lui, la démarche la plus efficace dans le cas de Chantal Sébire aurait été de soulager ses douleurs physiques et de l’accompagner dans la dignité, autrement, sans lui faire une injection létale. Selon lui, la demande d’euthanasie
"est un épisode de plus de la propagande organisée par les partisans d’une légalisation de l’euthanasie". "
"J’ai l’intime conviction qu’on peut soulager les douleurs de Chantal Sébire".
Il reconnaît qu’il existe des douleurs chroniques rebelles, mais, dans les cas de cancers, "il n’y a pas de situations pour lesquelles nous ne puissions apporter de réponse". Les demandes récurrentes d’euthanasie viennent d’un manque de formation des médecins à l’accompagnement, par l’ignorance des possibilités offertes par les médicaments et par "la confusion entre liberté et droit, largement entretenue par les partisans de l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD)". Il dénonce le manque d’unités de soins palliatifs ("Il y a 5 fois plus de demandes que de places") et souligne le manque de moyens financiers pour faire tourner correctement ces unités.
Chantal Sébire, incurable ?
La pauvre est décédée, mais voilà ce que l’on pouvait lire hier dans Le Monde :
"Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l’absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d’incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l’ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts."
Alors que s’est-il passé ?
"Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. "Il m’a expliqué l’intervention prévue, mais n’a pas réuni l’équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie", a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. "Je n’ai pas accepté les interventions qu’on me proposait car le risque vital était engagé", a t-elle poursuivi."
Ce qui n’empêche pas le même journaliste de déclarer dans le même article :
"Le cas de Chantal Sébire […] a relancé le débat sur l’euthanasie en illustrant les limites de la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Celle-ci ne permet pas de répondre aux personnes en situation d’incurabilité".
Réflexion de Chafouin :
"Alors, schyzophrénie? Panurgisme, plutôt. Cette phrase signifie, en fait : la loi Leonetti de permet pas de solution à ceux qui refusent de profiter des mesures qu’elle propose…"
Petit jeu cynique
Selon vous, quel est l’homme politique qui a écrit la phrase ci-dessous et croyez-vous qu’il s’agit d’un extrait de la prochaine loi d’exception d’euthanasie (ou d’Assistance médicale à la mort délibérée) ?
Les autorités médicales
"sont chargés, sous leur responsabilité, d’élargir les compétences des médecins qu’il conviendra de désigner nommément, afin qu’il puisse être accordée une mort charitable aux malades jugés incurables à vue humaine, après un examen très critique de leur état de santé"
14h30 : Bravo à CC. C’est effectivement Adolf Hitler, le 1er septembre 1939. Sans commentaire.
Euthanasie : Rachida Dati retourne sa veste
Le ministre de la Justice déclarait le 13 mars :
"La loi Leonetti de 2005 est une loi assez équilibrée, on évite l’acharnement thérapeutique. A titre personnel, je considère que la médecine n’est pas là pour administrer des substances létales."
Aujourd’hui elle cède à la manoeuvre médiatique, en déclarant à propos de la loi Leonetti :
"Il est vrai que cette loi, qui a été quand même adoptée à l’unanimité, a besoin aussi d’être évaluée pour voir les adaptations nécessaires pour les cas à prendre en compte".
Décès de Chantal Sébire : réaction de Mgr Rey
L’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon s’oppose à l’instrumentalisation médiatico-politique du drame :
"Chantal Sébire vient d’être retrouvée morte à son domicile. Son décès marque l’issue d’un drame humain atroce qui a été largement médiatisé. Sa maladie défigurative et incurable a fait l’objet d’un vaste débat sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
Il faut se garder d’instrumentaliser la tragédie particulière d’une personne qui lutte avec la mort. […] Une société ne peut décider qui doit vivre et qui doit mourir et si telle vie vaut la peine d’être vécue. Un passé récent souligne les dangers eugénistes que ferait encourir une telle dérive. En viendra-t-on à refuser de réanimer quelqu’un qui aurait décidé de se suicider ? Pour supprimer la souffrance, doit-on supprimer la vie ?
Le cadre législatif actuel sur l’accompagnement vers la fin de vie propose des solutions palliatives qui respectent à la fois le caractère inviolable de la vie humaine, et d’autre part, le refus d’un acharnement thérapeutique, qui mettrait en Å“uvre des moyens disproportionnés. […]
La méditation de la passion du Christ au cœur de cette semaine sainte peut éclairer la manière dont les croyants peuvent aborder la question de la mort et de la souffrance qui l’accompagne. L’agonie de Jésus souligne le caractère intolérable de la mort d’un Juste innocent."
Les liens Equateur-Colombie-Venezuela se resserent
Le récent rapprochement des diplomaties colombienne et venezuelienne pourrait en partie s’expliquer par des découvertes réalisées durant l’analyse du contenu des ordinateurs saisis lors de l’intrusion des forces colombiennes en Equateur, le 1er mars dernier. A cette occasion, Raul Reyes, n°2 des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (Farc), avait été tué. Les disques durs ont permis de découvrir de nombreux échanges entre la guérilla, et les présidents Chavez et Correa.
Le 17 septembre et le 12 octobre 2006, des messages se réfèrent ainsi à une aide financière de 300 millions de dollars qu’aurait fournie la guérilla colombienne au candidat Correa; ce dernier fut élu président de l’Equateur en novembre de la même année.
Un courrier plus ancien fait, lui, allusion à l’aide de 100 000 dollars que les Farc auraient apportée au Vénézuélien Hugo Chavez, en 1992, alors que le lieutenant-colonel putschiste était emprisonné dans son pays. Chavez aurait, en outre, proposé de leur céder gracieusement des quotas pétroliers (courriel du 8 février 2008).
Lorsque Bogota avait accusé "Chavez de financer la guérilla", l’ex-mari d’Ingrid Bétancourt avait répondu :
"on est dans le n’importe quoi avec ces accusations".
Il est temps de laisser Alvaro Uribe continuer son oeuvre d’élimination de cette guérilla communiste, et de cesser de porter les espoirs de libération des otages vers des gouvernements dont les intérêts ne sont plus si clairs que cela.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
La région Ile-de-France, par la voix de son président, Jean-Paul Huchon (PS) a fait savoir qu’elle venait de créer une fonction de coach antidiscrimination dont la mission sera d’aider les candidats à l’emploi issus des "minorités visibles".
Son rôle à destination exclusive des "minorités visibles" rend donc cette pratique discriminatoire envers les personnes n’appartenant pas à ces groupes. La Halde sera-t-elle saisie pour réparer cette injustice ?
Défunte, l’ouverture à gauche ?
Pour Laurent Dandrieu, malgré l’échec de l’ouverture à gauche, le remaniement n’a pas corrigé le tir :
"Ce devait être l’arme absolue, l’engin de destruction massive qui devait réduire l’opposition à néant. Troublé, divisé, l’herbe fraîchement coupée sous son pied flageolant, privé d’arguments, de ses ténors (Kouchner au quai d’Orsay, DSK à Washington), de ses penseurs (Attali au rapport) et de ses commères (Benhamou au cabinet), le Parti socialiste, et derrière lui la gauche tout entière, allait être condamné à la zizanie et au silence. Résultat : neuf mois plus tard, l’ouverture accouche d’une magistrale claque électorale, le PS est la principale force politique municipale et départementale, la LCR continue sa montée en puissance, et il n’y a pas jusqu’au PCF qui ne retrouve ses couleurs, le rouge lui étant redescendu du front jusqu’aux joues. Pourtant, au lendemain de ce brillant succès stratégique, l’ouverture à gauche n’a été corrigée par aucune ouverture à droite".
Pire, selon Huguette Fatna, qui estime que le nomination d’Yves Jégo au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer relève d’une nouvelle poussée à gauche :
"nomination scandaleuse quand on sait qu’Yves Jégo est un immigrationniste forcené, partisan notamment du droit de vote des étrangers et défenseur acharné du droit du sol."
Euthanasie : Judas est en train de trahir la Vie
Le président du Comité consultatif national d’éthique Didier Sicard, a dit :
"Vouloir à tout prix résoudre toutes les questions humaines par une loi, quelle qu’elle soit, me paraît de l’ordre de l’aventure, car on ignore l’écart gigantesque qu’il y a entre telle ou telle situation individuelle. Le pire serait, en quelques jours ou quelques semaines, d’avoir un débat parlementaire escamoté et qu’on fasse une nouvelle loi à partir d’une situation particulière. (…) On ne peut jamais transférer une situation particulière, fut-elle d’une personne, dix personnes, ou cinquante personnes, en une loi générale. La fin de vie est une situation toujours particulière, toujours individuelle".
Toutefois, Didier Sicard a déclaré qu’il n’était pas opposé à une révision ou une évaluation de la loi Leonetti.
Ce qui confirme la réussite de la manoeuvre du lobby pro-mort ADMD, comme la décrit Yves Daoudal, qui conclut :
"Rappelons que 95% des personnes en fin de vie qui réclament l’euthanasie abandonnent cette demande lorsqu’ils bénéficient de soins palliatifs. Et subsidiairement que tout médecin s’engage par serment à ne pas délivrer de substances létales. Aujourd’hui, Judas vend celui qui est la Vie. Demain, c’est le Vendredi Saint."
Euthanasie : le bras de fer continue
Jean Leonetti, très irrité par la position "simpliste" de Bernard Kouchner, a indiqué ce matin :
"Chantal Sébire n’a pas demandé à la loi de s’appliquer. La loi aurait pu soulager ses souffrances même au prix de raccourcir sa vie. Son choix était une demande de suicide, je ne sais pas dans quelles circonstances Chantal Sébire est morte. On peut quand même imaginer que, peut-être, elle a mis fin à ses jours. C’est une liberté qui est respectable".
Le député socialiste Gaétan Gorce a estimé que
"ce qui a été terrible dans le cas de Chantal Sébire, c’est qu’il n’y avait pas d’issue directe pour elle, pour répondre à une demande qui était digne et formulée de manière responsable, pour laquelle aucune réponse institutionnelle n’était possible, c’est cela qu’il faut changer".
Souhaitant "sortir de l’hypocrisie", M. Gorce a expliqué qu’il plaidait
"pour la création d’une haute autorité morale qui pourrait être saisie de ces situations et pourrait donner a priori son sentiment sur l’issue à proposer".
Une haute autorité morale pour autoriser le crime. Certains n’hésitent plus à affirmer le retour aux heures les plus sombres de notre histoire…
JO de Pékin : Rama Yade n’exclut pas le boycott
"S’il y a bain de sang au Tibet, je ne vois pas ce que je vais faire dans un gradin à observer une manifestation sportive et je crois que tout le monde aurait cette réaction de bon sens".
Le grand démocrate Bernard Kouchner a jugé pour sa part cette idée "irréaliste". Justification : la Chine
"est un partenaire [économique] essentiel pour à peu près tous les pays du monde, de l’Afrique à Washington en passant par l’Europe".
Nicolas Sarkozy ne fait pas une politique de rupture
Nicolas Dupont-Aignan, réélu maire DVD de Yerres à 79% au 1er tour, analyse le résultat des élections :
"Après la défaite des municipales, il ne s’agit pas de savoir s’il faut faire une politique plus à gauche ou plus à droite. Il faut juste que Sarkozy fasse ce qu’il a promis de faire, qu’il se lance dans une politique radicalement différente de ce qui se faisait avant. Au lieu de quoi, il ne change rien et met juste de l’huile dans les rouages. Cela va finir en catastrophe. Avec le traité de Lisbonne, il avait une chance historique de renégocier certains points, comme la politique monétaire. Mais Nicolas Sarkozy a tout donné à nos partenaires dans la négociation du traité sans rien recevoir en échange."
Rome, la Chine et le Tibet : le Pape garde-t-il le silence ?
La régularisation de la situation de l’Église catholique dans l’empire du Milieu est l’un des grands défis diplomatiques de Benoît XVI. La répression chinoise au Tibet ne favorise pas les choses. Néanmoins, Benoît XVI a publiquement appelé hier au dialogue et à la tolérance. «Les problèmes ne se résolvent pas avec la violence, mais s’aggravent seulement». Le pseudo-silence du Pape sur les évènements au Tibet a provoqué, en Italie, une polémique. "Il y a un moment pour se taire et un moment pour parler. Nous Âsommes tous proches du peuple tibétain et du peuple chinois", avait commenté, mardi, le Âcardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinaÂlice. La veille, l’agence officielle d’information des évêques italiens avait publié une note explicative : l’absence de réaction du Saint-Siège n’était pas du «mépris», mais la conséquence d’un «dialogue difficile avec Pékin» dont l’objectif est d’améliorer la situation de l’Église en Chine. Une délégation chinoise était reçue en secret mardi au Vatican.
Benoît XVI avait reçu le dalaï-lama en 2006. En automne, ce dernier s’était entretenu avec le cardinal archevêque de Milan. Puis au début du mois de mars s’est tenue au Vatican une réunion spéciale sur la Chine afin de dresser un bilan de l’action pontificale et de déterminer la stratégie à venir. Le Saint-Siège a alors répété son souhait d’instaurer un dialogue «respectueux» avec les autorités chinoises et de trouver une solution pour réconcilier l’Église officielle, contrôlée par le parti communiste, et l’Église clandestine. Le Pape ne fait pas seulement dans le discours : il agit. Cette réunion en est la preuve, comme la demande formulée à l’évêque de Hong Kong.
Le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun dirigera en effet les méditations du chemin de Croix du Colisée, un évènement retransmis dans le monde entier. Vendredi soir, en présence du Pape, les textes du prélat seront lus dans le lieu symbolique des premiers martyrs chrétiens à Rome. Le cardinal est sans ambiguïté sur les persécutions, l’absence de liberté religieuse et la division de l’épiscopat en Chine :
"En pensant à la persécution, nous pensons aussi aux persécuteurs. Pilate est l’image de tous ceux qui détiennent l’autorité comme instrument de pouvoir et ne tiennent pas compte de la justice".
Dans une prière, il demande que «les personnes constituées en autorité» aient «le courage de respecter la liberté religieuse». Ceux qui critiquent le pseudo-silence du Pape, feraient mieux de s’en prendre aux gouvernants, dont les compromissions avec le régime chinois crient scandale.
La Passion des catholiques en Inde
Mgr Concessao, archévêque de New Delhi, a adressé aux prêtres de ses 52 paroisses une lettre de mise en garde contre de possibles violences pendant cette Semaine sainte.
"Considérant l’augmentation d’incidents et de violences contre des chrétiens dans divers endroits du pays, et spécialement les récentes attaques contre des églises et des communautés à Delhi, je vous appelle à prendre des mesures préventives. Ceci n’est pas pour vous effrayer, ni pour effrayer nos paroissiens, mais seulement à titre de précaution."
Depuis début mars, à 3 reprises, des catholiques de Delhi se sont fait attaquer par des militants d’un mouvement nationaliste hindou. En 2007, 192 cas d’attaques contre des chrétiens ont été recensés, sans compter les violences commises dans l’État de l’Orissa à Noël, au cours desquelles 5 chrétiens ont été tués, 200 églises catholiques ou protestantes et institutions chrétiennes ont été détruites ou incendiées et 700 maisons de chrétiens ont été attaquées.
Dans sa lettre, l’archevêque recommande à ses curés de demander à l’un ou l’autre de leurs paroissiens de «filmer les célébrations, pour que toute perturbation puisse être montrée». De même, Mgr Concessao recommande de dénoncer tout problème à la police afin d’engager des actions en justice.
Conseils pour les instituts de vie consacrée en France
Le cardinal Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a commenté la situation de la vie religieuse en France :
"La France, qui fait partie de la réalité de l’Europe occidentale, est traversée depuis ces 40 dernières années par une vague de sécularisation assez forte. On peut dire que certaines congrégations traditionnelles souffrent de cet esprit de sécularisation qui se manifeste également en leur sein. Benoît XVI ne cesse de nous mettre en garde contre cette sécularisation interne. Il faut se garder de cet esprit mondain, et donc mettre l’accent sur la vie commune, la prière, la pauvreté, l’obéissance, la chasteté vécue dans la joie du cÅ“ur et dans la liberté intérieure. Voila ce que nous devons retrouver, ce que nous devons vivre intensément.
Pour sortir de cette situation de crise dans laquelle se trouve la vie religieuse [il faut suivre la voie du] retour au charisme primordial et à l’authenticité religieuse."
Chantal Sébire, RIP
Chantal Sébire, cette femme de 52 ans atteinte d’une maladie incurable et qui souhaitait être euthanasiée, a été retrouvée morte ce soir à son domicile. Oremus. Nul doute que son décès va être exploité par la classe médiatico-politique.
Neuvaine de la Miséricorde Divine
L’Evangile de la Vie nous rappelle que du Vendredi Saint au Dimanche de la Miséricorde Divine, l’Eglise implore la Miséricorde Divine sur les âmes, la conversion des pêcheurs, le monde. L’intention est toute trouvée :
"Miséricorde pour Chantal Sébire et toutes les autres personnes en fin de vie"
Gorbatchev est catholique !
Nos amis d’e-deo nous rapportent cette magnifique nouvelle : Mikhaïl Gorbachev est chrétien et il le confesse après avoir prié avec sa fille dans la crypte d’Assise.
" Pour moi, saint François est l’alter Christus, l’autre Christ (…) Son histoire me fascine et a joué un rôle fondamental dans ma vie (…)
C’est par saint François que je suis venu à l’Église, donc il était
important que je vienne visiter sa tombe […]
Je suis très ému d’être
ici en un lieu tellement important non seulement pour la foi
catholique, mais pour toute l’humanité".
L’homme de la perestroïka dirigeait l’ex URSS en 1989 lors de la chute du mur de Berlin. C’est la même année que Mikhaïl Gorbatchev et Jean-Paul II s’étaient rencontrés.
Feuilleton du printemps : les élections à Perpignan
Suspicion de "fraude à la chaussette", mise en examen, cambriolage d’une permanence, vol d’ordinateur : tous les ingrédients d’une série palpitante sont réunis dans ce qui semble avoir été une cuisine électorale. Et il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité de la vie politique dans une bonne ville de province : quel affligeant spectacle !
Famille : déception au CNI
La présidente du CNI, Annick du Roscoät, avait écrit début mars une lettre ouverte au président de la République demandant la création d’un Ministère de la Famille. Aujourd’hui, le sentiment d’avoir été flouée domine :
"Enfin la famille est prise en considération, pourrait-on croire. Mais, décidément, Nicolas Sarkozy n’a pas la main heureuse. J’avais, avec la création d’un secrétariat d’Etat à la famille, une réponse positive à ma demande formulée dans ma lettre ouverte au Président de la République du 4 mars, mais nommer à ce poste celle qui incarne sa destruction est stupéfiant.
Nadine Moreno, en critiquant les conclusions de la mission parlementaire sur la famille rapportées par Pecresse n’avait-elle pas pris position en faveur des familles homoparentales. Cette prise de position aurait du interdire un tel recrutement. La famille française c’est la construction d’une femme et d’un homme libres de concevoir ou d’adopter et d’élever des enfants. Confier la politique familiale de la France à celle qui prône le couple homosexuel me navre. Ce choix est une faute."
Euthanasie : la machine médiatico-politique s’emballe
Alors que Tugdual Derville a parfaitement décrypté la manipulation en cours, on assiste à un concert harmonisé par le lobby pro-mort. L’ADMD a droit à une page de publicité dans Le Monde, où l’on peut lire à son propos :
"En 1983, le sénateur Henri Caillavet, radical de gauche et franc-maçon, accède à la présidence. Il sera réélu plusieurs fois en imposant durablement sa marque. "Quand j’étais président, il y avait beaucoup de francs-maçons dans le conseil d’administration, admet M. Caillavet […] Plus de 100 000 cartes postales ont été envoyées aux parlementaires depuis janvier [2008], tandis que les adhérents ont fait signer des pétitions sur une centaine de marchés. […] En 2006, l’ADMD a obtenu de Xavier Bertrand [franc-maçon, NDMJ], alors ministre de la santé, l’agrément lui permettant de siéger dans les hôpitaux, comme association représentant des usagers".
Dans le même quotidien, faiseur d’opinion (et de lois ?), une pleine tribune est laissée au médecin traitant de Chantal Sébire, Emmanuel Debost, qui estime qu’il y a urgence à légiférer en faveur de l’euthanasie, et qui a été reçu ce matin à l’Elysée. Pourtant, la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy portait sur le développement des soins palliatifs. Promesse non tenue.
Et le gouvernement prend le train de la mort : le premier ministre a chargé le député-maire d’Antibes Jean Leonetti (UMP) d’une mission d’évaluation de la loi de 2005 relative au droit des malades et à l’accompagnement en fin de vie, dont il fut le rapporteur. Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, M. Leonetti précise que François Fillon lui a demandé
"d’évaluer la mise en Å“uvre concrète de la loi et de faire des propositions, pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l’insuffisance de la législation". "Cette mission s’effectuera avec le concours du ministère de la santé et un débat pourrait s’ouvrir sur ce sujet à l’occasion du vote des lois de bioéthique".
“Transmettre” : 10 ans et 100° numéro!
L’occasion de découvrir la revue "qui vous aide à transmettre aux enfants la foi catholique que vous avez reçue". Voici un mail reçu à l’intention de tous :
"Tous les mois depuis 10 ans, la revue Transmettre propose :
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