Conseils pour les instituts de vie consacrée en France
Le cardinal Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a commenté la situation de la vie religieuse en France :
"La France, qui fait partie de la réalité de l’Europe occidentale, est traversée depuis ces 40 dernières années par une vague de sécularisation assez forte. On peut dire que certaines congrégations traditionnelles souffrent de cet esprit de sécularisation qui se manifeste également en leur sein. Benoît XVI ne cesse de nous mettre en garde contre cette sécularisation interne. Il faut se garder de cet esprit mondain, et donc mettre l’accent sur la vie commune, la prière, la pauvreté, l’obéissance, la chasteté vécue dans la joie du cœur et dans la liberté intérieure. Voila ce que nous devons retrouver, ce que nous devons vivre intensément.
Pour sortir de cette situation de crise dans laquelle se trouve la vie religieuse [il faut suivre la voie du] retour au charisme primordial et à l’authenticité religieuse."
Chantal Sébire, RIP
Chantal Sébire, cette femme de 52 ans atteinte d’une maladie incurable et qui souhaitait être euthanasiée, a été retrouvée morte ce soir à son domicile. Oremus. Nul doute que son décès va être exploité par la classe médiatico-politique.
Neuvaine de la Miséricorde Divine
L’Evangile de la Vie nous rappelle que du Vendredi Saint au Dimanche de la Miséricorde Divine, l’Eglise implore la Miséricorde Divine sur les âmes, la conversion des pêcheurs, le monde. L’intention est toute trouvée :
"Miséricorde pour Chantal Sébire et toutes les autres personnes en fin de vie"
Gorbatchev est catholique !
Nos amis d’e-deo nous rapportent cette magnifique nouvelle : Mikhaïl Gorbachev est chrétien et il le confesse après avoir prié avec sa fille dans la crypte d’Assise.
" Pour moi, saint François est l’alter Christus, l’autre Christ (…) Son histoire me fascine et a joué un rôle fondamental dans ma vie (…)
C’est par saint François que je suis venu à l’Église, donc il était
important que je vienne visiter sa tombe […]
Je suis très ému d’être
ici en un lieu tellement important non seulement pour la foi
catholique, mais pour toute l’humanité".
L’homme de la perestroïka dirigeait l’ex URSS en 1989 lors de la chute du mur de Berlin. C’est la même année que Mikhaïl Gorbatchev et Jean-Paul II s’étaient rencontrés.
Feuilleton du printemps : les élections à Perpignan
Suspicion de "fraude à la chaussette", mise en examen, cambriolage d’une permanence, vol d’ordinateur : tous les ingrédients d’une série palpitante sont réunis dans ce qui semble avoir été une cuisine électorale. Et il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité de la vie politique dans une bonne ville de province : quel affligeant spectacle !
Famille : déception au CNI
La présidente du CNI, Annick du Roscoät, avait écrit début mars une lettre ouverte au président de la République demandant la création d’un Ministère de la Famille. Aujourd’hui, le sentiment d’avoir été flouée domine :
"Enfin la famille est prise en considération, pourrait-on croire. Mais, décidément, Nicolas Sarkozy n’a pas la main heureuse. J’avais, avec la création d’un secrétariat d’Etat à la famille, une réponse positive à ma demande formulée dans ma lettre ouverte au Président de la République du 4 mars, mais nommer à ce poste celle qui incarne sa destruction est stupéfiant.
Nadine Moreno, en critiquant les conclusions de la mission parlementaire sur la famille rapportées par Pecresse n’avait-elle pas pris position en faveur des familles homoparentales. Cette prise de position aurait du interdire un tel recrutement. La famille française c’est la construction d’une femme et d’un homme libres de concevoir ou d’adopter et d’élever des enfants. Confier la politique familiale de la France à celle qui prône le couple homosexuel me navre. Ce choix est une faute."
Euthanasie : la machine médiatico-politique s’emballe
Alors que Tugdual Derville a parfaitement décrypté la manipulation en cours, on assiste à un concert harmonisé par le lobby pro-mort. L’ADMD a droit à une page de publicité dans Le Monde, où l’on peut lire à son propos :
"En 1983, le sénateur Henri Caillavet, radical de gauche et franc-maçon, accède à la présidence. Il sera réélu plusieurs fois en imposant durablement sa marque. "Quand j’étais président, il y avait beaucoup de francs-maçons dans le conseil d’administration, admet M. Caillavet […] Plus de 100 000 cartes postales ont été envoyées aux parlementaires depuis janvier [2008], tandis que les adhérents ont fait signer des pétitions sur une centaine de marchés. […] En 2006, l’ADMD a obtenu de Xavier Bertrand [franc-maçon, NDMJ], alors ministre de la santé, l’agrément lui permettant de siéger dans les hôpitaux, comme association représentant des usagers".
Dans le même quotidien, faiseur d’opinion (et de lois ?), une pleine tribune est laissée au médecin traitant de Chantal Sébire, Emmanuel Debost, qui estime qu’il y a urgence à légiférer en faveur de l’euthanasie, et qui a été reçu ce matin à l’Elysée. Pourtant, la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy portait sur le développement des soins palliatifs. Promesse non tenue.
Et le gouvernement prend le train de la mort : le premier ministre a chargé le député-maire d’Antibes Jean Leonetti (UMP) d’une mission d’évaluation de la loi de 2005 relative au droit des malades et à l’accompagnement en fin de vie, dont il fut le rapporteur. Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, M. Leonetti précise que François Fillon lui a demandé
"d’évaluer la mise en œuvre concrète de la loi et de faire des propositions, pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l’insuffisance de la législation". "Cette mission s’effectuera avec le concours du ministère de la santé et un débat pourrait s’ouvrir sur ce sujet à l’occasion du vote des lois de bioéthique".
“Transmettre” : 10 ans et 100° numéro!
L’occasion de découvrir la revue "qui vous aide à transmettre aux enfants la foi catholique que vous avez reçue". Voici un mail reçu à l’intention de tous :
"Tous les mois depuis 10 ans, la revue Transmettre propose :
– Un enseignement de la Foi solide, clair et structuré.
– Une explication suivie des piliers de la catéchèse: Credo, commandements, sacrements, Notre Père.
– Un dossier complet sur une question de Foi ou le temps liturgique.
– La vie de Jésus racontée et commentée.
– Un cahier enfants : carnet vie de saints, dessins à colorier, bricolages…
– Des articles sur les problèmes éducatifs et l’éveil religieux des tout-petits.
Découvrez ce soutien irremplaçable pour les parents et les catéchistes, déjà utilisé par des milliers de familles et de paroisses : Pour recevoir gratuitement un spécimen".
Le Conseil de l’Europe vers une résolution pro-mort
Extraits d’un projet de résolution de la commission sur l’égalité des chances pour les femmes et les hommes :
"L’Assemblée parlementaire invite les Etats membres du Conseil de l’Europe à:
dépénaliser l’avortement si ce n’est déjà fait; […] lever les restrictions qui entravent, en fait ou en droit, l’accès à un avortement sans risque, et notamment prendre les mesures nécessaires pour créer les conditions sanitaires, médicales et psychologiques appropriées et assurer une prise en charge financière adéquate;
adopter, en matière de santé sexuelle et reproductive, des stratégies appropriées fondées sur des données solides et fiables, pour garantir la poursuite des améliorations et de l’expansion de la prestation de services de contraception grâce à une augmentation des investissements à partir des budgets nationaux visant à améliorer les régimes de santé, les fournitures pour la santé reproductive et la diffusion d’informations;
assurer l’accès des femmes et des hommes à une contraception de coût raisonnable, adaptée et choisie par eux;
instituer une éducation obligatoire des jeunes à la sexualité et aux relations entre partenaires (entre autres, à l’école), afin d’éviter le plus grand nombre possible de grossesses non désirées (donc d’avortements)."
Encore une église menacée
Sur la commune de Valanjou, à côté d’Angers, l’église Saint Martin possède un clocher construit au XIIe siècle qui menace de s’effondrer. Depuis 2002, la municipalité a fermé le site. Après de nombreuses querelles, le conseil municipal a décidé en février d’abattre le clocher et la salle des cloches pour 144000€, alors que l’entretien du clocher coûterait 15000€ par an à la commune.
L’association Valanjevine de sauvegarde et de valorisation du patrimoine s’oppose à cette destruction. En janvier, René Cottenceau, conseiller municipal appartenant à cette association, avait décidé de ne pas signer le procès-verbal lançant l’appel d’offre. L’architecte des monuments historiques estime également que la démolition ne s’impose pas. Mais «la restauration est plus coûteuse que la démolition», a rappelé, hier, lors de l’audience, l’avocat de la commune. Quoi qu’il en soit, l’architecte des bâtiments de France devrait être consulté avant une éventuelle action de démolition, sur laquelle le juge des référés doit statuer en fin de semaine.
Affaire Sébire : il s’agit bien d’une manipulation téléguidée
L’affaire est décryptée par Tugdual Derville dans France Catholique :
"Cette fois, l’orchestration ne fait plus aucun doute. Le cas de Chantal Sébire […] est l’objet d’un bras de fer emblématique. C’est la mobilisation générale de part et d’autre d’une ligne de fracture. Elle sépare les tenants de la législation actuelle […] des militants d’une dépénalisation de l’euthanasie. L’offensive appartient à ces derniers. Leur arme fatale : un visage et l’énergie désespérée d’une femme qui souffre physiquement et moralement. Pour entretenir l’émotion qui risquait de se dégonfler aussi vite qu’elle avait été projetée dans l’actualité, ils ont calculé leur calendrier avec divers rebondissements.
D’abord, c’est l’annonce des contacts établis avec la patiente par l’ADMD et son président, Jean-Luc Romero, en pleine campagne de ce lobby sur les députés. On a du mal à penser que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ignorait tout de la situation de Chantal Sébire quand celle-ci s’est exposée médiatiquement sur France-Télévision et auprès de l’Agence France Presse.
Ensuite, c’est le dévoilement d’un projet d’action en justice […] Cautionner des élucubrations juridiques qui ne convainquent pas les juristes permet d’entretenir le suspens et de préparer les manifestations de colère et de déception que ne manquera pas de provoquer le refus de la justice d’accéder à la demande des plaignants. Leurs réactions seront d’autant plus médiatisées. […] [T]oute l’ambivalence sordide d’une certaine pitié s’exhibe désormais dans la presse. […]
Christine Boutin […] s’est interrogée sur les soins antidouleurs reçus par la patiente. Et, effectivement, c’est sur ce point que convergent les doutes des experts avec, finalement, la suspicion d’une scandaleuse manipulation [d’où la fureur de Roméro à l’égard de Boutin]. Plusieurs médecins que nous avons interrogés se disent dégoûtés par ce qui est affirmé à propos des douleurs de Chantal Sébire. Privés d’accès au dossier médical, ils sentent la médecine prise en otage dans un choix truqué, comme si il n’y avait comme solution que, d’un côté, la mort à petit feu dans d’atroces souffrances physiques et, de l’autre, l’euthanasie par suicide médicalement assisté. Or, comme pour l’affaire Humbert, la volonté de «maîtriser la mort» […] s’accompagne du refus des solutions sociales ou médicales (notamment analgésiques) qui pourraient être proposées."
“Assistance médicale à la mort délibérée”
C’est le nouveau nom du crime de l’euthanasie, donné par l’Ordre des médecins.
MJ
Nadine Morano ne perd pas de temps
La nouvelle secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano a rappelé aujourd’hui qu’elle était favorable à la création d’une "commission nationale d’exception d’euthanasie", qui traiterait des "cas particuliers" comme celui de Chantal Sebire. A l’initiative de la loi "sur la fin de vie et le droit des malades" avec Gaëtan Gorce (PS), Nadine Morano a estimé sur France Inter qu’il
"fallait aller plus loin en proposant une commission nationale d’exception d’euthanasie pour des cas très spécifiques".
Cette commission pourrait inclure "le président national du conseil d’éthique, le président des soins palliatifs, des médecins".
L’euthanasie de Chantal Sébire en France : “Ce serait humain, nécessaire”
Ces propos sont ceux de Bernard Kouchner qui se prononçait sur l’affaire Sébire. Contre les décisions de la justice, le ministre des Affaires étrangères souhaite même que soit faite "une exception à la loi"!
Il va jusqu’à parler de l’amour : "J’ai beaucoup d’admiration et d’amour pour Chantal Sébire" et "Je trouve très difficile de ne pas lui offrir une porte de sortie qui serait une porte d’amour avec les siens".
Et si cette "porte d’amour" n’était pas celle qu’il imagine? L’Église enseigne que le véritable amour ne peut se voir opposés l’amour de Dieu et celui des hommes :
"La plus grande aide
que l’on puisse apporter n’est pas de faire mourir, mais d’aider
humainement et spirituellement à mourir en paix avec soi-même, avec les
autres et avec Dieu" (Monseigneur Aubry).
"Mais toute autre est l’euthanasie,
entendue comme provocation directe de la mort! Malgré les intentions et
les circonstances, elle demeure un acte
intrinsèquement mauvais, une violation de la loi divine, une offense à
la dignité de la personne
humaine" (Jean-Paul II).
La semaine Sainte avec les Chrétiens d’Irak
Voilà une belle initiative de Pax Christi France, soutenue par la Conférence des Evêques de France. Lors de son homélie du dimanche des Rameaux, monseigneur Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France a prononcé ces paroles très touchantes :
"Nos frères, les chrétiens d’Irak, avec qui nous sommes aujourd’hui dans une particulière communion, sont provoqués, au seuil de la Semaine Sainte à accueillir la cruelle actualité de la mort de Mgr Paulos Faraj Rahho, archevêque chaldéen de Mossoul, enlevé il y a près de deux semaines et dont le corps a été découvert il y a peu de temps. Comment ne pas être écrasé par l’horreur de cette volonté d’anéantissement qui s’attaque à un homme dont le seul défaut était d’être un disciple du Christ, n’acceptant pas la violence et le déni d’humanité, d’être un bon pasteur rempli d’amour pour ses brebis, d’inviter à la résistance de l’amour face aux injonctions de l’extrémisme. Comment ce peuple ne tomberait-il pas dans la désespérance, quand il voit ses repères sapés, ses perspectives se transformer en impasse, ses chances de vie se transformer en risque de mort !
La réponse est dans le témoignage même du Christ et de tous ces martyrs qui à sa suite ont donné leur vie par amour. Permettez-moi de citer une phrase du P. Ragheed, un jeune prêtre irakien assassiné, sur la tombe duquel notre délégation est allée se recueillir : « Nous nous sommes sentis semblables à Jésus, quand il entre à Jérusalem, sachant que la conséquence de son amour pour les hommes sera la croix ». Cette phrase Mgr Rahho et tant d’autres l’ont signée de leur sang, du don de leur vie. Elle exprime le sens de la passion du Christ, le consentement à toutes les conséquences d’un amour sans limite".
Comment ne pas se rapprocher des chrétiens qui souffrent à la veille du Triduum pascal?
Affaire Sébire : réaction de Mgr Gilbert Aubry
L’évêque de la Réunion répond à une journaliste :
"L’Église est particulièrement sensible à la souffrance humaine. Elle cherche toujours à accompagner les personnes qui souffrent ainsi que leurs familles tant dans une démarche de solidarité humaine que de foi. Au-delà de la mort, le Christ nous conduit à la vie éternelle si nous cherchons à avoir une vie droite. L’Église a toujours considéré l’euthanasie et le suicide comme des péchés graves car seul Dieu est Maître de la vie et de la mort. Elle ne pourra jamais accepter l’éventualité de l’euthanasie, du droit de donner la mort ou de la demander pour soi. Elle n’accepte pas non plus l’acharnement thérapeutique et l’utilisation de procédures médicales disproportionnées sachant que l’issue fatale est proche. […]
Le suicide est objectivement un péché, mais il faut toujours distinguer la personne de son acte. L’acte est toujours grave, mais il peut y avoir de très nombreuses circonstances liées à différentes souffrances qui diminuent la responsabilité de la personne. C’est pourquoi il ne faut jamais juger les personnes ni désespérer du salut accordé par Dieu à ces personnes. Il est important de bien prier pour elles surtout en faisant célébrer des messes à leur intention. […]
Devant la souffrance il est difficile de dire quelque chose. Dans l’Évangile nous voyons Jésus s’émouvoir devant les malades et même pleurer devant le tombeau de son ami Lazare. Mais au-delà de l’émotion, il nous demande de nous tourner vers la Croix et croire qu’il est la Résurrection et la Vie. À partir de ce moment-là, le chrétien réfléchit sur le sens de sa vie en relation avec la Passion du Christ. Il est invité à se soigner, à offrir ses souffrances en les supportant patiemment pour son salut et celui du monde. D’une manière ou d’une autre, souffrir sans une transfiguration possible de la souffrance est une épreuve insupportable et dénuée de sens. […]
Le grand conseil qu’un prêtre peut donner est celui d’entourer le malade par la présence, de redoubler d’affection envers lui et de prier. Trop de malades sont seuls et sans visite de la part de leurs familles et de leurs proches, pour ne pas dire abandonnés sur leur lit d’hôpital. La souffrance la plus grande est généralement l’abandon affectif des siens, ce qui rend la souffrance physique terrible et enlève l’envie de vivre. […]
La plus grande aide que l’on puisse apporter n’est pas de faire mourir, mais d’aider humainement et spirituellement à mourir en paix avec soi-même, avec les autres et avec Dieu. Quelque soit le souhait du malade, il n’est jamais permis de participer à un acte intrinsèquement mauvais comme celui de donner la mort. Je ne juge pas ces personnes, mais un jour il faudra mourir à notre tour et rendre des comptes à Dieu. Le chrétien, quant à lui, doit aider le malade à se préparer à faire une « bonne mort » en union avec la Passion et la Résurrection de Jésus. La réception des derniers sacrements lui sera d’un très grand réconfort. Le personnel médical fait un travail merveilleux pour diminuer la souffrance, mais cela doit se conjuguer avec le soutien des proches parents et amis."
Michel Janva (merci à +F)
Fadela Amara, pro-gay
"Interrogée par le mensuel homo-bobo Têtu, la Secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville se déclare «favorable à l’adoption pour les couples homosexuels, [et] pour le mariage homosexuel aussi», même si «c’est un peu l’embourgeoisement du mouvement gay, c’est clair». Elle avoue quand même : «Mais je ne veux pas m’opposer à ça, sous peine d’être traitée d’homophobe.»"
La peur de l’insulte : soumise Amara ?
L’islam, “intrinsèquement pervers” ?
Non, selon Christophe Geffroy dans La Nef :
"Certes, l’islam est assurément un danger pour nous en raison de sa présence croissante en Europe et de son esprit conquérant […]. Il serait donc temps de cesser l’irénisme habituel en la matière […]. Ce danger bien réel ne fait cependant pas de l’islam un ennemi par principe comme pouvait l’être le communisme avec lequel aucune collaboration n’était possible. […] Certes, soyons vigilants contre l’islamisation rampante de la France et de l’Europe, mais de grâce, surtout, regardons les vrais problèmes en face."
Ce n’est pas l’avis de Bernard Antony :
"Saint Bernard, Saint Louis, Sainte Catherine de Sienne, Saint Pie V ont émis sur l’islam des propos qui ne cédaient en rien à la sévérité de celui de Pie XI sur le communisme. Moi, je ne choisis pas à vrai dire entre le rouge choléra et la peste verte. Et je sais bien qu’il y a des musulmans modérés et sympathiques mais il y avait aussi des communistes modérés et sympathiques…."
Traité de Lisbonne : bras de fer en Pologne
Les frères Kaczynski, le président et le chef de l’opposition parlementaire, s’unissent face au diktat de Lisbonne. Le PiS, avec plus d’un tiers des sièges à la Diète polonaise, est en mesure de bloquer la ratification de Lisbonne. Ses dirigeants ne la voteront que si elle est accompagnée d’un préambule réaffirmant la souveraineté polonaise. Le président a affirmé aujourd’hui qu’il présentera au parlement sa propre version de la loi de ratification, comportant notamment une réaffirmation de la souveraineté de la Pologne, ainsi qu’une assurance que la Charte des Droits fondamentaux ne servira pas à imposer le "mariage" homosexuel dans le pays.
Le premier ministre Donald Tusk peut, lui, chercher à contourner l’obstacle par un référendum. Mais ce scrutin serait mal vu des autres dirigeants européens, qui craignent une contagion référendaire, et son succès n’est pas assuré, surtout si l’Eglise se met de la partie au nom des points non négociables.
Remaniement : mauvaises nouvelles pour la famille
Le gouvernement a été remanié et les attributions des ministres redéfinis. On apprend ainsi que le franc-maçon Xavier Bertrand est officiellement ministre de la famille et Nadine Morano, porte-parole de l’UMP qui a pris une claque à Toul, a été nommée secrétaire d’Etat à la Famille. Mme Morano, classée 171e sous la précédente législature, est favorable à l’adoption par les homosexuels (lire ici), aux congés maternité-paternité pour les mêmes et à la procréation médicalement assistée pour les mêmes. Parmi les autres changements :
- Laurent Wauquiez, précédemment porte-parole du gouvernement, a été nommé secrétaire d’Etat à l’Emploi.
- Le maire de Toulon, Hubert Falco, a été nommé secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire.
- Luc Chatel, secrétaire d’Etat au Tourisme et à la Consommation, a été nommé porte-parole du gouvernement, secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation.
- Christian Blanc a été nommé mardi secrétaire d’Etat chargé du développement de la «Région Capitale».
- Anne-Marie Idrac, ancienne présidente de la SNCF, a été nommée secrétaire d’Etat au Commerce extérieur.
- Yves Jégo, porte-parole de l’UMP, a été nommé secrétaire d’Etat à l’Outre-mer en remplacement du nouveau maire de Nice, Christian Estrosi.
- Alain Marleix, précédemment secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens combattants, a été nommé mardi secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales.
- Jean-Marie Bockel, précédemment secrétaire d’Etat à la Coopération, a été nommé secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants.
- Le député Alain Joyandet, secrétaire national de l’UMP chargé des fédérations, a été nommé secrétaire d’Etat à la Coopération et la Francophonie.
- Eric Besson, secrétaire d’Etat chargé de la Prospective et de l’évaluation des politiques publiques, s’est vu adjoindre le développement de l’Economie numérique.
Pilleurs d’églises
8 personnes ont été mises en examen à Clermont-Ferrand et 3 d’entre elles ont été écrouées dans le cadre du démantèlement d’un réseau de pilleurs d’églises. Quelque 500 statues, ciboires, calices et autres objets religieux ont été saisis lors de perquisitions aux domiciles des membres présumés du réseau, dans le Var, les Alpes-Maritimes, le Gers et à Paris. Plusieurs mis en examen sont antiquaires ou brocanteurs, d’autres étaient chargés des vols ou de l’écoulement des marchandises volées dont certaines ont été exportées vers les Etats-Unis.
Parmi les objets religieux saisis figurent notamment une pietà en bois, volée début 2007 dans l’église de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), ainsi que des objets de culte dérobés dans la cathédrale de Poitiers en 2004.
Internet : l’oeil de Sarkozy
Nicolas Princen, 24 ans, diplômé de l’Ecole Normale et de HEC, est la dernière recrue de l’Elysée. Sa mission : être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République (le Salon de l’Agriculture est passé par là) pour alerter au plus vite les conseillers du président et préparer la réponse.
On lui souhaite bien du plaisir.
Le trésor des chrétiens du Liban
Sous la plume de Maroun Charbel dans Présent :
"Dimanche le Liban chrétien catholique a fêté les Rameaux en de longues processions dans les quartiers des villes et des villages du pays. Il y avait quelque chose d’héroïque chez ces pères et ces mères qui avaient endimanché leurs petits, décoré leurs cierges de rubans et de faveurs alors que rien ne se prête à la fête et que les rangs des familles sont de plus en plus clairsemés. […] A côté de moi, un ancien de la paroisse marchait tenant son cierge comme on tient un trophée.
«Voyez-vous mon petit (!) ce que nous faisons là est tout notre trésor ! même à Paris ils ne peuvent le faire librement. C’est notre trésor à nous Chrétiens du Liban. Je ne l’échangerais contre rien d’autre.»"
Morale, identité et religion sont-elles liées ?
Les Québécois pensent majoritairement qu’ils ont perdu leurs valeurs morales depuis qu’ils ont délaissé la pratique religieuse, selon un sondage. Alors que les trois quarts des catholiques se disent non pratiquants, 2 sur 3 sont d’avis qu’après avoir déserté les églises, la société québécoise est en panne de valeurs. Près de la moitié pensent aussi que le Québec a perdu une partie de son identité culturelle en désertant les églises.
Bioéthique : que pensent les jeunes doctorants ?
L’Académie de médecine s’est associée à l’Institut du droit de la famille et du patrimoine pour réaliser une enquête sur certaines techniques de procréation auprès de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine, ainsi qu’à des élèves sages-femmes. L’objectif était de connaître le point de vue de tous ceux qui représentent l’avenir. Résultats :
- 25% estiment que l’AMP devrait être accessible aux femmes homosexuelles et 1 sur 6 estime que ces techniques pourraient s’appliquer à des femmes vivant seules.
- Près de 10% s’avèrent opposés à toute assistance médicale à la procréation.
- Une minorité considère le très jeune embryon comme un patient (donc comme une personne) et accorde logiquement la même valeur à un embryon de 3 jours, un fœtus de 4 mois et un nouveau-né.
- La grande majorité ne considère absolument pas l’embryon comme une personne. La création d’un embryon dans un but de recherche n’est pas plébiscitée, mais près d’un tiers des personnes déclarent ne pas y être opposées.
- la pratique des mères porteuses ne rencontre pas l’adhésion de la majorité, qui estime qu’il s’agit d’une dérive mercantile de la procréation. Une petite minorité plaide pour, à condition qu’elle soit encadrée par la loi et limitée à des indications médicales bien précises.
- Deux tiers sont opposés à la levée de l’anonymat du don de gamètes.
Doit-on aimer les vieux ou tuer les inutiles?
Depuis plusieurs jours circulent ces extraits d’un livre de Jacques Attali, ex-conseiller de François Miterrand et aujourd’hui chargé par Nicolas Sarkozy d’une commission sur les freins de la croissance. L’inquiétude peut grandir si l’on met en parallèle ces citations et la tâche qui lui est assignée :
"Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne
produit et il coûte alors cher à la société ; il est bien préférable
que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se
détériore progressivement.
""On pourrait accepter l’idée d’allongement
de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de
créer ainsi un marché."
"Je crois que dans la logique même du système
industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de
la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du
pouvoir."
"L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos
sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique
socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique
socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le
suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est
donc une valeur absolue dans ce type de société."
"L’euthanasie
deviendra un instrument essentiel de gouvernement".
Quel contraste avec Jean-Paul II qui s’adressait avec tant d’amour aux personnes âgées lors du grand Jubilé de l’an 2000 :
"Chères personnes âgées, l’Eglise vous regarde avec amour et confiance, s’engageant pour favoriser la réalisation d’un contexte humain, social et spirituel au sein duquel chaque personne peut vivre pleinement et dignement cette étape importante de sa propre vie (…) Précisément en tant que personnes du troisième âge, vous avez une contribution spécifique à offrir pour le développement d’une authentique "culture de la vie" – vous avez, nous avons, car moi aussi j’appartiens à votre génération -, en témoignant que chaque moment de l’existence est un don de Dieu et chaque saison de la vie humaine possède ses richesses spécifiques à mettre à la disposition de tous.
Vous même vous pouvez faire l’expérience de la façon dont le temps qui passe sans le souci de nombreuses activités peut favoriser une réflexion plus approfondie et un dialogue plus constant avec Dieu dans la prière. Votre maturité vous pousse en outre à partage avec les plus jeunes la sagesse acquise avec l’expérience, en les soutenant dans la difficulté de grandir et en leur consacrant du temps et de l’attention au moment où ils s’ouvrent à l’avenir et cherchent leur voie dans la vie. Vous pouvez accomplir pour eux une tâche vraiment précieuse.
Très chers frères et sœurs! L’Église vous considère avec une grande estime et confiance. L’Église a besoin de vous! Mais la société civile a également besoin de vous!".
Et ce même grand Pape percevait déjà en 1999 ce danger qui menaçait les personnes dites du "troisième âge", considérée pour leur seule "valeur travail", fondement de l’économie qui gouverne notre monde :
"Si l’on s’arrête un instant pour analyser la situation actuelle, on constate que chez quelques peuples la vieillesse
est estimée et valorisée; chez d’autres, au contraire, elle l’est beaucoup moins à cause d’une mentalité qui prône l’utilité
immédiate et la productivité de l’homme. Une telle attitude amène souvent à déprécier ce qu’on appelle le troisième ou le
quatrième âge, et les personnes âgées elles-mêmes en viennent à se demander si leur existence est encore utile.
Avec une insistance croissante, on va jusqu’à proposer l’euthanasie
pour résoudre les situations difficiles. Malheureusement, ces
derniers temps, le concept d’euthanasie a perdu peu à peu, pour
beaucoup de gens, la connotation d’horreur qu’elle suscite
naturellement lorsqu’on est sensible au respect de la vie. Il peut
arriver, il est vrai, que, dans les cas de maladies graves
accompagnées de souffrances insupportables, les personnes éprouvées
soient poussées à l’exaspération, et leurs proches ou
ceux qui sont chargés de les soigner peuvent se sentir enclins, par une
compassion mal comprise, à tenir pour raisonnable la
solution de la “ mort douce ”.
A ce propos, il faut rappeler que la loi
morale permet de renoncer à ce qu’on appelle “
acharnement thérapeutique ” (15) et qu’elle réclame seulement les soins
qui entrent dans les exigences normales de l’assistance
médicale, laquelle est surtout destinée, dans les maladies incurables,
à alléger la douleur. Mais toute autre est l’euthanasie,
entendue comme provocation directe de la mort! Malgré les intentions et
les circonstances, elle demeure un acte
intrinsèquement mauvais, une violation de la loi divine, une offense à
la dignité de la personne
humaine.Il est urgent de se replacer dans la perspective juste qui consiste
à considérer la vie dans son ensemble. Et cette
perspective juste, c’est l’éternité, dont la vie, dans chacune de ses
étapes, est une préparation significative. Le temps de la
vieillesse, lui aussi, a son rôle à jouer dans ce processus de
maturation progressive de l’être humain en marche vers l’éternité.
De cette maturation, tout le groupe social auquel appartient la
personne âgée ne pourra que tirer profit".
Il est temps de construire la civilisation de l’Amour !
Le satanisme, une grave réalité en France
Lu dans Présent, sous la plume de Caroline Parmentier :
"Dans un document de travail préparatoire au rapport annuel de la Mission, qui doit être remis au Premier ministre début avril, […] [l]a Miviludes évalue à 25000 personnes le nombre d’adeptes en contact avec le satanisme «toutes branches et chapelles confondues». Dont 80% de moins de 21 ans. En 2007, 97 cas de profanations considérées comme lucifériennes ont été signalés […]. Les profanations de cimetières à caractère satanique connaissent une augmentation de 300% sur les trois dernières années. En 2007, des vagues de profanations ont touché la Bretagne, la Marne et le centre-ville de Toulouse.
Ces pratiques sataniques s’accompagnent, selon la Miviludes, d’une «augmentation des suicides chez les jeunes», de «conduites déviantes (scarifications), d’incitations à la haine raciale, d’actes de barbarie, notamment à l‘égard d’animaux»."
Cette réalité poussera-t-elle le gouvernement à prendre des mesures ? Comme, par exemple, interdire les prochains blasphèmes sur scène de Madonna ?
Affaire Sébire : Mgr Dominique Rey réagit
Extraits de la déclaration de l’évêque de Fréjus-Toulon :
"La vie d’un être humain est inviolable à chacune de ses étapes et en toutes situations. Un être humain ne peut jamais perdre sa dignité, quelles que soient ses conditions physiques ou psychiques. […] «La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée est une société cruelle et inhumaine.», nous dit avec profondeur Benoît XVI dans sa dernière encyclique (Spe salvi n. 38).
La loi Leonetti, qui prohibe avec justesse la mort provoquée délibérément aussi bien que l’acharnement thérapeutique, insiste également sur la nécessité de développer une "culture palliative". Le soulagement des souffrances, qui requiert parfois des phases de sédation pharmaco-induites que les spécialistes de la douleur manient avec compétence, ainsi que l’accompagnement humain, psychologique et spirituel des patients, sont des enjeux aussi nobles et essentiels que les interventions thérapeutiques proprement dites. C’est bien ce qui est proposé à Madame Sébire pour ne pas tomber dans une attitude d’abandon à son égard. A ce propos, il est indispensable que la France poursuive ses efforts de formation en direction des professionnels du soin, en particulier des jeunes, afin qu’ils sachent toujours mieux accomplir ces tâches difficiles qui nécessitent de solides qualités humaines et médicales.
Nous le savons, l’acceptation légale du meurtre volontaire d’un malade de la part des médecins et de la société ferait vaciller les principes fondamentaux de la coexistence civile comme les dérives observées le montrent dans les rares pays qui se sont engagés dans cette voie."
Michel Janva (pour plus d’informations sur la fin de vie, lire SOS Fin de vie)
La droite devrait gouverner à droite
Arnaud Folch fait le même constat sur le blog de Valeurs Actuelles :
"Quand donc la droite finira-t-elle d’avoir peur de son ombre ? Et, pour toute nourriture idéologique, de manger son chapeau ?"
MJ